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La Rando

Chapitre 7

Gay
Bastien a toujours la main dans mon caleçon et reprend ses caresses sur mon trou. Il me fait pivoter sur moi-même et m’invite à m’appuyer contre un rocher. Je pose mes mains sur la roche et je sens mon caleçon glisser le long de mes cuisses. Bastien me l’enlève complètement, d’instinct, j’écarte mes jambes pour lui offrir un meilleur accès à mon anus, fou de désir. Il pose ses deux mains sur mes fesses, et je sens sa langue qui commence à me lécher la fourrure de la raie. Il est plein d’énergie, déterminé et je frissonne à chaque fois que les poils de sa barbe de deux jours viennent faire embraser ma rondelle, sensible à ces coups de langue virils.
Il se fraye un chemin en écartant de plus en plus les muscles durs de mon petit cul entraîné par le sport. Je sens tout son visage me mouiller cette espace cachée de moi que je connais mal, mais qui m’envoie au cerveau des signaux tout à fait remarquables.
— MMMMM, bouffe-moi Bastien.
Je n’ose pas parler trop fort dans la nuit et à cause de l’écho de la montagne, mais j’ai envie de hurler mon plaisir. Bastien redouble d’ardeur, je tends mon cul vers sa bouche, bien en appui sur le rocher. J’ai envie de me retourner pour l’embrasser et pourquoi pas, l’embrocher comme l’année dernière, mais ce soir cette envie plus rare de me faire pénétrer semble prendre le dessus.
Il se relève, colle sa queue dure dans ma raie qui me semble trempée et me parle à l’oreille :
— Je vais te baiser Paul, tu veux ?— Oui... Prends-moi... J’ai envie de ta queue... dans moi... dans mon trou...— Excité ce soir...— Comme une bête...
Je ne me rends même plus compte de ce que je dis...
Bastien se penche pour prendre une capote dans son puma gauche, je comprends qu’il la déroule sur sa queue en feu. Puis, il étale sur mon anus tendu vers lui du gel sorti, je suppose, d’une dose qu’il avait également mise dans sa chaussure. Son gland appuie contre moi, je résiste un peu, mais j’ai envie, j’ai besoin de m’ouvrir pour le recevoir.
Bastien sent que je suis étroit, plutôt baiseur que baisé.
— Ca va ?— Oui... Viens... doucement... Je te veux...— OK... J’y vais doucement.
Je sens qu’il s’avance avec beaucoup de précautions dans mon ventre, je sens comme une chaleur inhabituelle m’envahir de l’intérieur. C’est une sensation géniale. Je n’ai pas mal, juste le feu qui me consume et le désir de savoir sa belle queue enfoncée dans mon intimité.
— OH... P... c’est bon... je te fais l’amour...— Oui... baise-moi...
Il est de plus en plus sûr de lui et je sens bien le va-et-vient de son pénis dans mon anus rempli par ce beau mec qui m’a laissé des souvenirs inoubliables... Nous avons échangé nos rôles. C’est comme si nous étions revenus un an en arrière, et que nous avions la faculté d’échanger nos corps pour ressentir chacun à notre tour, le plaisir de prendre et d’accueillir une bonne queue habile.
— Ca va toujours ?— Oui...
Je sens la main de Bastien qui saisit mon sexe et commence à me masturber en cadence, avec ses mouvements de reins dans ma chatte. Pour bien me prendre en main, il est quasiment couché contre mon dos et le contact de la toison douce de son torse contre mon dos suffirait à me faire bander toute la nuit.J’ai l’impression que nos deux queues s’unissent au fond de moi, comme pour dire une forme de complicité toute particulière. J’aimerais qu’il me prenne dans différentes positions, mais je sens le plaisir monter et cette configuration où je suis plaqué contre le rocher, à sa merci, rempli par son pénis et emprisonné par sa main me va bien ce soir. Ca m’excite de me faire prendre, ainsi sans trop résister... surtout quand je repense à notre première nuit de baise, au cours de laquelle nous avions, pour le coup, essayé toutes les façons possibles d’assembler deux corps de mecs en rut.
— Tu veux jouir ?— Oui... Je veux ensemble...
Oui c’est ça... je veux que nous nous vidions les couilles au même moment magique. Sa main est aussi adroite sur ma queue que son pénis dans mon trou. Je m’abandonne totalement à lui... possédé... rempli.....
— Ca vient... Je vais jouir...
D’abord, j’inonde la main de mon partenaire de precum... Il redouble d’énergie pour me masturber... Et le frottement de sa main contre ma verge lubrifiée m’emmène à un nouveau niveau de plaisir, qui retarde un peu ma jouissance tout en la rendant plus irrésistible... Bastien est un expert en amour... En tout cas, il sait jouer avec mon corps et mes nerfs.
— J’en peux plus... je viens.
Mon cul semble traverser par une secousse électrique. Bastien jouit avec une intensité que je n’oublierai pas. J’ai l’impression de fusionner avec lui, et j’éjacule au même moment en projetant sur le rocher 5 jets puissants de mon jus blanc et épais.Bastien reste en moi, collé contre mon dos.
— Waouhhhh... belle éjac...— Toi ?— Non... toi.— Toi aussi, c’était puissant... Je l’ai sentie...— Vrai ?— Oui... merci... C’était..... C’était particulier...— T’as aimé ?— Oui... terriblement...— Ca m’a fait penser à l’année dernière...— Moi aussi...
Je comprends ce qu’il veut dire... même imbrication parfaite de nos corps avides et de nos désirs...
— Regarde...
Comme une preuve, Bastien me tend la capote remplie de son jus... et je vois en effet qu’il n’a pas fait les choses à moitié...Bastien entame la conversation :
— P... c’était trop bon...
Il hésite un peu...
— Qu’est-ce qu’on fait ?... On remet ça ?— Ce serait génial..... Mais demain, faut se lever tôt...— J’aimerais que tu me prennes comme l’année dernière...— Moi aussi... Cette fois-ci, on se recontacte...— Oui... promis... trop envie...
Nous nous embrassons, queue contre queue, à moitié molle et encore avide de plaisir... S’il continue, je vais rebander vite et nous allons passer une nuit blanche...
— Faut y aller... C’est trop bon... mais...
Nous nous résignons à enfiler nos caleçons et à reprendre le chemin du refuge. Je sens encore sa queue dans ma chatte et je meurs de désir de l’accueillir à nouveau...Arrivés devant la porte de mon dortoir, nous nous échangeons un dernier baiser. Il me caresse la queue à travers le coton de mon Calvin Klein...
— Arrête.— Bonne nuit...
J’entre dans ma pièce noyée dans la pénombre, mais pas assez pour que je ne remarque pas qu’Eric n’est pas dans son lit...
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