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La Rando

Chapitre 17

Gay
L’atmosphère est électrique. Je le regarde, j’admire son corps presque imberbe, pubis rasé, peau parfaite et bronzée et une queue lourde et épaisse dotée d’un prépuce épais tendue à l’horizontale vers nous. Je suis son regard et je comprends qu’il se fixe alternativement sur le pénis d’Eric et le mien. Je vois un filet de precum couler du gland de mon ami, épais, qui reste en suspens au bout de sa verge gonflée. Le beau flic a des yeux vert jade. Il parle le premier, campé sur ses deux jambes écartées qui mettent en valeur des muscles durs. Ses grosses pompes lui donnent un air macho qui contraste avec la douceur de son regard.
— Vous vous amusez bien apparemment...— Vous aussi... enfin vos collègues...— Ah oui... vous trouvez ?
Je ne sais pas s’il veut nous impressionner ou s’il s’amuse. Les intonations de sa voix sont assez ambiguës.
— Comme visiblement vous avez envie de cracher... venez les rejoindre...
C’est un peu plus qu’une invitation mais je suis totalement excité par la situation et je n’ai pas peur. Eric non plus... son regard est plus lubrique qu’autre chose.
— Prenez à gauche.
Il nous guide pour que nous descendions rejoindre rapidement le groupe. Les quatre policiers font tomber les dernières gouttes de leur éjaculation sur le corps offert de Fabien.
— Commandant... je vous amène des visiteurs.— Merci Gaspard.
Le beau brun se tourne vers nu, resplendissant, à poil dans le soleil, le pénis encore à moitié gonflé après sa jouissance dans la bouche de son jeune coéquipier.
— La rando se passe bien ?
Il y a de l’ironie et de la provocation dans sa phrase.
— Oui... au-delà de nos espérances.— C’est sûr. Je vais vous présenter l’équipe. Vous connaissez Gaspard, Fabien est notre nouveau collègue que nous accueillons comme il se doit aujourd’hui, et voici Adrien, Charles et Nicolas. Chaque mec nous regarde dans les yeux, nous sourit et répond à notre bonjour.— Fabien ?— Oui commandant...— On a deux civils... mais vous n’êtes pas contre deux giclées de plus ?— Oh non commandant... au contraire...
L’équipe s’écarte pour nous laisser approcher de Fabien qui se révèle être lui aussi un véritable canon. Blond roux foncé, il est poilu mais rasé sur le torse et le ventre. Sa toison pubienne est plus longue et d’une bandante nuance auburn.Je bande à fond, Eric aussi mais la situation est tout de même étrange. Le commandant, qui s’appelle Enzo, s’inquiète de nous :
— Ca vous dit les gars ?— Oui bien sûr.— Vous nous avez bien matés... faut conclure maintenant...
Eric est en face de moi, il se masturbe et son gland brille de precum. Je fais pareil.
— On va vous aider...
Gaspard s’agenouille près de moi, me fait comprendre que je dois me tourner vers lui et avale ma queue pour commencer une fellation qui me décolle le cerveau à la seconde. Nicolas, beau mec au style de gendre idéal bien propre sur lui, s’empare du pieu d’Eric avec la même ardeur.Eric ne tient pas longtemps...
— OH..... je vais venir.
Enzo s’en mêle
— Ca serait plus sympa de vous synchroniser... Nicolas ralentissez... Gaspard il approche ?
Je me sens réduit à un objet sous le contrôle de ces mecs affolés de sexe. Je sens mon sperme monter, mes cuisses se contractent et Gaspard comprend le message.
— On est prêts nous.
Nicolas répond
— OK.
Chacun des deux mecs nous administre une nouvelle série de caresses de leurs langues qui tournent autour de nos glands, je vais éjaculer dans cinq secondes... Nicolas et Gaspard retirent nos queues de leurs bouches et nous font éjaculer à la même seconde sur le torse, le ventre et le sexe de Fabien...
— Yesss... parfait ! Enzo apprécie et tous les autres nous applaudissent...
Fabien étale nos deux jus mélangés sur son corps... je suis surpris par la quantité que nous lui avons offerte.Gaspard reprend ma queue pour se régaler des dernières gouttes de mon sperme et Nicolas fait pareil avec Eric.Je suis un peu troublé, secoué par cette éjaculation et un peu perdu devant l’étrangeté de la situation. Enzo doit le sentir et, en tant que chef, prend les choses en main.
— Bon..... pause barres énergétiques, boissons pour tout le monde. Les cinq superbes commandos se trouvent une place sur les rochers. Fabien se met debout et tout le monde fixe les coulures de sperme qui zèbrent son corps et descendent sur son pubis et ses cuisses poilues. Il a l’air heureux et je me dis que cette journée n’est pas totalement réelle. Et pourtant si...— Vous faites quoi dans la vie ?— Nous travaillons dans une start-up...— OK... intéressant ?— Oui...
L’équipe partage ses provisions avec nous. Le commandant semble avoir quelque chose à nous dire...
— Les gars...?— Oui ?— On est d’accord que ce qui se passe dans la montagne reste dans la montagne ?
Je comprends son souci de discrétion.
— Bien sur..... mais vous n’avez pas l’impression de prendre des risques ?— D’être surpris par des randonneurs ?— Oui... nous... c’est..... c’est différent mais.....— Non... c’est pour ça que Gaspard veillait... nous avons toujours un guetteur...— Mais vous ne nous avez pas vus...— Ah mais si..... on vous attendait.
Je ne comprends pas.
— Ce matin on s’est dit que vous feriez probablement la variante et pour assurer le coup nous avons demandé à Thomas de vous la recommander.— Non ?— Si... En fait depuis deux jours on vous a repérés. Nous faisions des repérages avec notre drone et hier on vous a filmés en train de baiser dans la montagne.
Et subitement je me souviens d’avoir entendu un bruit inconnu quand Eric m’avait pris divinement contre le rocher. Donc il existe quelque part un film de nos ébats que ces beaux mâles ont dû visionner avec délectation toute la soirée d’hier.
— Il est bien le film...
Eric et moi nous nous regardons un peu effarés. Tous confirment.
— Vous êtes vraiment chauds tous les deux... on s’est bien amusés à tester la caméra...
J’espère qu’ils ne font que jouer avec nos nerfs...Enzo nous regarde plus sérieusement.
— On vous le montrera ce soir si vous voulez...— Euhhhhh...— Ben si...ça vaut le coup... Thomas va adorer aussi...
Je m’étrangle avec ma barre énergétique. Le commandant comprend mon émotion dans mon regard.
— Non mais y a rien de grave... C’est un mec super... mais ça vous le savez déjà...
Son sourire en dit long et je comprends que la nuit dernière il n’a rien perdu de nos réjouissances nocturnes avec le beau roux poilu.
— Bon, nous, on a un programme de tests et d’exercices d’ici ce soir. On se voit au refuge ?— Oui... merci pour l’accueil.— Mais c’est bien normal. La police doit être au service des citoyens.— Oui... mais vous avez un sens du service plutôt développé alors...
Tout le monde rit. Nous récupérons nos shorts et reprenons notre circuit.
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