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Real Humans

Chapitre 4

Hétéro
C’est à partir du lendemain que commença un jeu de séduction entre Georges et Eve. Georges rivalisait d’inventivité pour la draguer et lui faire passer des messages subtils qu’elle ne comprenait visiblement pas ou ne semblait pas y être réceptive. Peut-être était-ce trop recherché ? Las de cette indifférence, Un jour où il venait chez Alfredo pour manger, alors qu’Eve s’approcha pour prendre sa commande, il décida d’y aller franchement
— Bonjour, vous avez choisi ?— Oui ce sera une salade niçoise, une bavette à l’échalote frite, une mousse en chocolat et ton numéro de téléphone, ma jolie.— Mon numéro ? Pourquoi.— Pour que je puisse t’appeler. J’ai bien envie de t’inviter à boire un verre quand t’aura un moment de libre.— Je ne sais pas. Tout dépendra si Alfredo a besoin de moi.— Je le connais je suis sûr qu’il sera d’accord.
C’est après son service du midi que Georges put enfin lui parler. Si la méthode indiscrète et subtile ne marchait pas, autant y aller franco, sans métaphore ni figure de style. Eve lui plaisait et il comptait bien tenter sa chance.
— Salut Georges, vous vouliez me voir ?— Oui. Déjà j’aimerais qu’on se tutoie et je voudrais sortir avec toi. Avoir un rendez-vous, aller au cinéma, au restaurant et plus si affinité.— Au moins là c’est plus clair, plus courageux. Et je suppose que si ça marche ….— Si ça marche, je serais heureux qu’on puisse faire un bout de chemin ensemble.— Tu veux juste te balader ? Je pensais que ce que tu voulais c’était coucher avec moi.— ….. <moment de solitude> …. Bah c’est dit différemment mais c’est grosso-modo l’idée.— Ah OK : « faire un bout de chemin …. » Tu m’excuseras mais je ne suis pas aller très loin à l’école. Les métaphores et ce genre de truc, je maîtrise mal.— Pas de problème.— Ecoute, moi je ne suis pas contre d’autant qu’Alfredo m’autorise à sortir si je le veux, en récompense de ce que j’ai déjà fait pour lui.— Parfait. Tu fais quoi demain soir ?
Enfin il l’avait ferré ! Elle avait accepté de sortir avec lui. En même temps, si elle n’avait pas capté ce que voulait Georges au début c’était normal. Elle savait comment coucher mais pas comment séduire pour y arriver. Les arcanes de la séduction étaient quelque chose qu’elle ne comprenait pas. « Si un homme veut coucher avec une femme pourquoi il ne le lui dit pas directement ? C’est plus rapide et efficace, non ? » Voilà ce qu’elle pensait. Elle voyait toutes ces simagrées comme une perte de temps avant de les expérimenter. Georges se montrait prévenant et attentionné. Aucuns homme n’avait été aussi gentil avec elle. Gus avait profité de son ignorance pour abuser d’elle et profiter de la situation. Avec Alfredo c’était un accord mutuellement consenti mais c’était tout. Afin d’expérimenter ce que pouvait être une vraie relation, elle décida de se laisser guider. Même si elle n’était qu’une machine, avec Georges, elle avait l’impression d’être en sécurité. Elle en aurait presque développé l’équivalent numérique d’une sensation de plaisir. Elle aimait être avec lui. La seule chose qu’elle a moyennement apprécié c’était quand ils sont allés au cinéma où ils rediffusaient Terminator 3. Outre le fait que le film soit loin d’être le meilleur de la franchise, ce qui a le plus déranger Eve c’était de voir une jolie femme robot zigouiller autant de monde.
Un soir, lors d’un énième rendez-vous au restaurant Georges était encore timide devant elle. S’étant documenté sur l’art de la séduction, elle commençait à comprendre l’utilité et le but de la chose mais elle ne comprenait pas pourquoi Georges ne se décidait pas à l’emmener chez lui pour ce que vous savez. Alors qu’ils étaient en train de déguster leur plat. Eve décida de passer à l’attaque. Dans un film, elle avait vu une fille passer sous la table grâce à une excuse bidon. Elle comptait utiliser ce stratagème pour lui montrer qu’elle était d’accord.

— J’aime bien ce restaurant. L’ambiance est sympa. Et toi Eve t’en penses quoi ?— Oui c’est très agréable. Par contre … Oh zut j’ai fait tomber ma fourchette.— C’est pas grave, demandes en une de propre. C’est pas la peine de ….<ZIIIP> Bon sang mais tu fais quoi ?— T’as vraiment besoin que je te l’explique ?— Non mais on peut nous surprendre.— Ne t’en fait pas. Je sais être discrète.
Georges était en train de se faire sucer par Eve sous la table. Au loin, à l’autre bout du restaurant, un couple de jeune avait vu la scène et semblait deviner pourquoi Georges commençait à changer de couleur. Ça leur a d’ailleurs donné des idées à eux aussi et l’homme salua Georges de loin alors que sa femme s’occupait de lui de la même manière. Georges était mal à l’aise. Il ne savait plus où se mettre quand le serveur s’est pointé.
— Vous avez terminé ?— Oui merci c’était très bon.— Vous voulez la carte des desserts ou dois-je attendre que madame revienne ?— Oui, voilà …. On va faire …. Comme ça. Dit-il un peu gêné par ce qu’il se passait sur son entre jambe.
Georges était mal à l’aise face au serveur. Il aurait été seul, il se serait abandonné à son plaisir mais là il ne pouvait pas. En repartant, le serveur marqua un temps d’arrêt et remarqua une certaine activité sous la table par les mouvements de la nappe. Il reparti avec un sourire amusé ayant deviné ce qu’il se tramait à cette table. Quand Eve est remontée de dessous la table, Georges reprenait son souffle car Il venait de lui juter dans la bouche. Eve se rinça la bouche en buvant un verre d’eau et s’essuya avec sa serviette. Le serveur est alors revenu avec la carte des desserts.
— Je vous amène la carte des desserts ? ….. A moins que madame n’ait plus faim ?— Si, si je vais prendre … c’est quoi le banana split ?
Le serveur était à la fois étonné qu’elle ne connaisse pas ce dessert et amusé étant donné qu’elle venait de s’en offrir un sous la table (bah oui, une banane avec deux boules). Il lui expliqua et elle goûta. Comme son but était de paraître humaine en toute circonstance, elle exerçait ses papilles gustatives pour se construire une échelle de valeur au niveau des goûts. Ainsi elle allait pouvoir deviner un plat qu’elle aurait déjà goûté les yeux fermés parce que actuellement, si elle ne voit pas ce que c’est, elle ne pouvait décrire ce qu’elle mangeait qu’en pourcentage et dosage d’éléments acides, sucrés, salés et amères.
Quand ils sont sorti du restaurant, Eve voulu avoir le ressenti de Georges par rapport à ce qu’il s’était passé durant le repas.
— Alors, j’espère que je ne t’ai pas trop choqué ?— Non c’était très … agréable …. Dis-moi ça te dirait de prendre un dernier verre ? Chez moi ?— Avec plaisir.
Pour Georges, le message était passé, il semblait lui plaire. Ils partirent chez lui en voiture, et durant le trajet Eve passa sa main sur l’entrejambe de son chauffeur. Dans une autre situation il l’aurait laissé faire mais, ne voulant pas avoir d’accident, il lui demanda d’arrêter. A peine avaient ils passé la porte que Georges l’embrassa à pleine bouche. Eve se laissa faire et laissait ses mains vagabonder sur l’entrejambe de Georges. Après ce qui ressemblait à une soupe de langue, ils s’interrompirent et Eve prit la parole.
— Eh bien …. Il t’en aura fallu du temps pour te décider. Il a fallu que je te suce sous la table du restaurant pour que tu comprennes.— Je ne voulais pas te brusquer.— Je préfère l’approche directe. Au moins, comme ça, y a pas d’ambiguïté.— Ok, c’est bon à savoir. Tu sais, j’ai un grand lit dans ma chambre et je n’arrive pas à le remplir tout seul.— Alors allons-y.
Georges guida Eve dans sa chambre et commença à la déshabiller. Une fois nue, Eve fit basculer son hôte allongé sur le lit, lui retira son pantalon et son caleçon pour le prendre en bouche et déboutonner sa chemise. Georges était aux anges. Eve avait de l’expérience, c’était divin. Elle le suçait comme jamais. Elle s’arrêta au bout de quelques minutes pour se relever et s’asseoir sur le bassin de Georges. Elle guida le sexe dressé de George, préalablement recouvert, à l’entrée de sa grotte intime pour s’y empaler. Eve avait pris la direction des opérations et ce n’était pas pour lui déplaire. Georges contemplait le spectacle avec le sourire, admirant Eve onduler du bassin et, voyant son joli 90C se balancer devant les yeux, il ne put résister à l’envie d’y mettre les mains. Au bout de quelques minutes, il la plaqua contre lui roula sur le côté pour se retrouver au-dessus.
— Dis-moi, t’as un autre petit trou ? Il doit être jaloux ? ça te dérange si je m’en occupe ?— Du moment que tu me fais du bien t’as le droit de me faire ce que tu veux.— Ça, faut pas me le dire deux fois.
Georges retourna Eve, allongée sur le ventre, lui écarta les cuisses, sorti un flacon de gel intime pour en appliquer une noisette sur la rondelle et s’introduisit progressivement par la porte de derrière. Pendant que Georges était en train de la limer, allongé sur elle, les mains entravées par celle de son partenaire, Eve poussait des petits soupirs étouffés. Avec ce qu’elle avait déjà expérimenté, elle avait compris qu’il ne fallait pas en faire trop. Elle avait appris à réagir de manière « naturellement humaine ».Georges continua jusqu’à sentir la jouissance venir. Il accéléra le rythme jusqu’à se vider dans son préservatif avant de s’écrouler sur le lit à côté d’elle.
— PFFFF ! Ah ce que c’était bon. Et toi ça va ? je ne t’ai pas fait trop mal ?— Pourquoi j’aurais eu mal ? Tu sais je ne suis pas pucelle et c’est valable recto verso.— Ça je l’ai senti. Tu viens prendre ta douche avec moi ?— Ok mais je dois rentrer pour être demain matin à l’heure au boulot.— Reste ici cette nuit et je te ramènerai en voiture.— Ça marche.
Après s’être savonné et caressé sous la douche, Ils se sont couchés blottis l’un contre l’autre sous les draps. Eve attendis de s’assurer que Georges dorme vraiment pour se recharger. Elle ne voulait pas qu’il remarque quoi que ce soit (dans le cas où il y avait quelque chose à sentir). Comme à chaque rapport Eve devait simuler car elle n’éprouvait aucune sensation physique. Elle n’avait que les données que lui rapportaient les capteurs de son épiderme synthétique. Estimant s’être constitué suffisamment d’exemple en matière de sensation, elle mit en place, dans son système, une série de réactions automatiques en rapport avec ses seuils de tolérances qu’elle avait pu mesurer. Ainsi, elle n’aurait plus à s’en préoccuper.
Elle mit en place ce système car elle comptait bien faire en sorte que ça continu avec Georges. Elle avait une mission secrète et pour cela il lui fallait un partenaire humain. Le voyant attentionné et soucieux de son plaisir (même si, physiquement, elle n’en éprouvait aucun mais ça il ne pouvait pas le savoir), à ses yeux il représentait un candidat parfait.
Le lendemain, très tôt, après s’être fait réveillé par une petite pipe matinale et après avoir avaler un petit quelque chose, Georges déposa Eve chez Alfredo et reparti. Alors qu’Eve mettait son uniforme, son patron arriva derrière elle, lui mettant la main au cul.
— Salut toi. Tu m’as manqué cette nuit.— Comment ça ?— Prétextant une insomnie auprès de ma femme, j’ai voulu te rejoindre mais t’étais pas dans ta chambre alors je suis reparti.— Normal j’ai couché chez Georges.— D’accord…. Et je suppose que vous avez ….— Pour reprendre une métaphore que j’ai entendue : « on n’a pas fait que jouer aux cartes ». D’ailleurs, je pense qu’il serait judicieux de retirer ta main de mes fesses.— Bon …. Ok …... Je n’insiste pas.
Eve était fière. Pas d’avoir rembarré son patron car il n’a jamais été brutale ou impoli avec elle. Elle était fière car elle commençait à maîtriser ces subtilités de langage que sont les figures de style. Chose qu’aucun Hubbot ne ferait jamais spontanément. Plus tard elle lui annonça qu’elle souhaitait ne pas réitérer leurs petits rendez-vous secrets car elle voulait vraiment tenter sa chance avec Georges. Pas ingrats ni choqué, Alfredo lui permis tout de même d’occuper une chambre, la plus moche et la plus petite de toute certes mais elle avait une chambre.
Par la suite, tous les midis, même si ça lui faisait faire de la route, Georges venait manger chez Alfredo. A chaque fois Eve le servait et il en profitait pour lui mettre la main aux fesses. Elle n’autorisait que lui à le faire. Ils se voyaient, le plus souvent chez Georges, durant les weekends et bien sûr, ça se terminait en galipette au lit. Sachant pertinemment qu’elle n’avait aucun logement à part ce que lui proposait Alfredo, Georges proposa très vite à Eve d’habiter chez lui. Elle accepta avec joie.
Un soir, au bout de quelques mois de vie commune, Georges ouvrit une lettre et appela Eve. C’était le résultat de son texte VIH, résultat négatif. Quand il demanda à Eve où elle en était sur ce point, elle eut un moment d’hésitation. Elle n’avait pas fait de test et ne pouvait en faire sous peine de voir ses analyses mentionner un excès d’hydrocarbure dans son système mécanique. Elle eut l’idée de regarder la fameuse feuille. Elle mémorisa la structure de la présentation du document ainsi que son texte. Elle lui annonça qu’elle avait fait le teste et qu’elle en attendait les résultats. Ce mensonge n’avait pour unique but de faire patienter Georges. Ça allait lui donner le temps de créer un faux à lui présenter en le tapant sur son PC. Ayant une mémoire infaillible elle avait pu créer un document aux allures officielles mentionnant sa sérologie négative. Quand Georges a pu l’avoir entre les mains il ne s’attarda pas sur les détails. Tout ce qu’il retenait de ce document c’était qu’elle était clean et qu’ils pouvaient enfin faire ça sans capote. Eve était contente car ça renforçait encore plus l’idée chez Georges qu’elle était véritablement une femme à part entière et que rien que le fait qu’il lui demande si elle s’était fait testé, témoignait que ce grand gaillard n’y voyait que du feu.
Eve n’aimait pas mentir mais si elle l’avait fait c’était pour se préserver. Ayant développé une conscience de soi et une intelligence artificielle de plus en plus élaborée, similaire à celle d’un esprit humain, elle avait également acquis la notion d’instinct de survie, ou dans son cas une forte volonté de préservation dépassant la troisième loi d’Asimov.
Eve s’aperçu qu’elle allait devoir prendre des décisions pour son avenir avec Georges. En effet, son homme, n’avait pas forcément les mêmes horaires qu’elle et elle savait que ça pouvait être l’élément déclencheur pour une rupture. C’est pourquoi elle décida de démissionner de chez Alfredo, préférant se consacrer à son rôle de maîtresse de maison. Georges était ravi car elle allait être présente à la maison quel que soit ses horaires. Il avait eu peur un instant qu’elle se prenne elle aussi un amant robotisé pour satisfaire une baisse des rapports dans leur relation comme l’avait fait Maria.
Eve avait compris que pour une vraie relation de couple, il lui fallait avoir ses propres goûts et opinions liés à sa personnalité. Elle n’était pas comme tous ces robots serviles et corvéables à merci. Elle calibra alors ses sens et sa sensibilité en fonction. Ayant vu et lu de nombreux films et livres, elle savait que les disputes dans un couple ça existait mais qu’il n’y avait aussi rien de tel pour ensuite se rabibocher sur l’oreiller. Elle n’avait pas oublié que Georges travaillait pour HubSec et que si elle faisait la moindre erreur dans son comportement de tous les jours ça pouvait la trahir, l’obligeant éventuellement à repartir en cavale et de devoir tout recommencer. Avec Georges, elle n’éprouvait pas le besoin d’être sur la défensive. Si elle en avait été capable, elle en aurait éprouvé du plaisir. Maintenant, pour la suite, il allait falloir voir si cette relation était viable sur la longueur.
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