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Real Humans

Chapitre 5

Hétéro
Ça faisait presque un an et demi que Georges et Eve filait le parfait amour. Georges était ravi d’avoir repris une vie de couple et que sa compagne vive au même rythme que lui. Au début, il était surpris qu’une fille comme elle avec de telle mensuration existe. Eve, consciente de sa méfiance, avait fait en sorte qu’il la surprenne en train de faire des pompes et un peu de sport, du style gym cardio. Histoire de légitimer sa silhouette.
Entre eux, les preuves d’affections étaient nombreuses. Eve, ou plus exactement son corps de rêve agissait comme une drogue sur Georges, Il en était presque dépendant. Il était quasiment impossible qu’il passe plus de trois jours sans lui faire l’amour. De nombreuses fois, alors qu’elle s’affairait à la cuisine, Georges arrivait dans son dos, l’embrassait dans le cou, remontait délicatement sa jupe d’une main tout en défaisant son pantalon pour la saillir par derrière. A chaque rapport elle s’abandonnait à lui, le laissant faire ce qu’il voulait. Rares étaient les fois où c’était elle qui dirigeait. Pas parce que Georges ne voulait pas, plutôt parce qu’elle n’en avait pas forcément envie ni assez d’imagination. Quand Georges rentrait du travail, Eve s’arrangeait pour que le repas soit prêt. Ainsi Georges n’avait plus qu’à mettre les pieds sous la table, sauf lors de ses jours de congés où, là, c’est lui qui s’essayait aux fourneaux.
Cette année et demi ne fut pas toute rose. Eve a eu très peur quand un de ses collègues l’a percé à jour. Heureusement pour elle, ce collègue de Georges, nommé jean, était en fait l’espion du groupe qui l’avait conçu, celui qui était infiltré chez HubSec et qui avait prévenu le groupe de l’arrivée imminente des forces d’intervention. Ayant participé à sa conception il connaissait donc son visage. Grâce à lui, elle en savait plus sur les événements qui l’avaient mené là où elle était. Au départ, Jean était censé la récupérer dans le champ où elle avait été laissée lors de la fameuse poursuite. Quand il est finalement arrivé sur les lieux, il n’avait trouvé qu’une bâche en plastique, Gus étant déjà passé par là. Il était censé lui faire son éducation mais le fait qu’elle se soit éduquée seule, rendait son comportement plus authentique. Ainsi Eve n’était plus seule. Elle avait Jean qu’elle considérait un peu comme un oncle.
Eve était parvenue à véritablement passer pour une vraie femme. Lors des soirées avec les collègues de Georges et leurs conjoints respectifs, personne ne voyait la différence. Comme eux elle mangeait, elle buvait et simulait un début d’ébriété parfois. Au quotidien, quand elle faisait ses courses, il arrivait que les commerçants la dragouillent gentiment mais sans trop insister. Etant donné que tout était au beau fixe dans son couple et avec l’accord de Jean, elle décida de lancer la dernière étape de sa mission.
Les hubbots dit classiques ne sont qu’un squelette en métal, administré par un disque dur dans le crâne, alimenté par une batterie placée au niveau du cœur. Chaque unité est munie de microphone dans les oreilles, d’un synthétiseur vocal dans la bouche et de deux caméras dans les yeux pour entendre, voir et parler (avec des articulations labiales bien entendu). Pour se recharger ils ont tous une rallonge électrique qui se déroule depuis l’aisselle et une prise USB, en bas de la nuque pour la plupart, qui une fois branchée à un ordinateur, permet de faire la maintenance logicielle et de télécharger de nouvelles applications. Bien évidemment le tout recouvert d’une peau de silicone.
Pour Eve c’est différent. Déjà son squelette était en polymère, donc plus solide, plus puissant, plus léger et maniable. Sa peau synthétique avait un toucher identique à la peau humaine. Sa batterie avait plus du double d’autonomie et elle se rechargeait grâce à une génératrice qui fonctionnant avec la nourriture ingérée. Son cerveau est une matrice cérébrale de nouvelle génération conçu spécialement et pour paraître plus humaine un système d’évacuation des déchets a été implanté dans le bassin. Tout cela suffit à faire la différence mais ce n’est pas tout. Il lui avait été implanté deux dispositifs supplémentaires expérimentaux conçus et adapté à la morphologie d’Eve
Quelques années avant la conception d’Eve, Le cheptel mondial de bovins avait été touché par un mystérieux virus. Aujourd’hui éradiqué, ce virus infectait les vaches et altérait leur capacité à mener leurs grossesses à terme. Un conglomérat spécialisé dans la recherche génétique avait pris sur eux de concevoir un prototype de matrice, comme un Utérus artificiel, pour permettre qu’elles puissent se reproduire, de préserver les diverses races bovines et plus tard d’autres espèces en voie d’extinction. Ils comptaient également sur leur invention pour se remplir les poches et produire en masse des animaux clonés et ainsi pouvoir nourrir le tiers monde par ce biais. Ayant eu vent de leurs intentions et en prévention des risques et des dérives qui pouvaient subvenir, les instances internationales ont exigé l’arrêt du projet et la destruction des prototypes. Persuadé de l’utilité de la chose, un employé a fini par mettre sur internet les plans d’un prototype fonctionnel avec tous les travaux de recherche liés au projet.
Le groupe auquel appartenait Jean était déjà en train de travailler sur ce qui allait devenir Eve plus tard quand ils sont tombés sur ces plans. Ayant compris l’avantage qu’ils pouvaient tirer d’un tel dispositif, ils sont parvenu à comprendre son fonctionnement et à l’adapter selon leur besoin. Ils ont ainsi conçu leur propre modèle, l’ont couplé avec un système digestif rudimentaire et l’ont testé sur des animaux (des rongeurs, des lapins, …). Après plusieurs essais, ils sont parvenus à obtenir des individus stables et normalement constitués, sans malformations ni dégénérescence cellulaire, cependant c’était des clones et donc interdits par les instances internationales. Un de leurs espions travaillant dans un labo d’ingénierie robotique, était parvenu à subtiliser les premiers prototypes de nanites destinés à la microchirurgie. Après les avoir reprogrammées pour leurs propres usages, ils sont parvenu avec le concours d’un couple de clochard à qui ils avaient promis de l’argent contre des échantillons génétiques, de quoi manger, à boire et un hébergement gratuit, à expérimenter un procéder permettant l’implantation des chromosomes depuis une cellule saine dans une cellule souche vierge.
Tous ces dispositifs implantés dans son corps faisaient d’Eve le premier Hubbot doué de conscience pouvant enfanter de l’histoire. Ainsi, le groupe allait pouvoir montrer que même avec un corps artificiel, les hubbots conscients sont similaires à l’homme. Comme eux, la nouvelle génération, allait pouvoir s’alimenter et s’éduquer comme eux. Comme l’homme, ils allait pouvoir faire leurs propres choix et avoir leur libre arbitre, gagnant ainsi le droit de vivre et perdant par conséquent, le statut d’objet, même si pour l’instant la capacité d’enfanter ne concernait que le genre féminin. Par l’intermédiaire d’Eve, le groupe de hubbot qui l’avait conçu, pensait présenter les Hubbots comme des partenaires à part entière de l’humanité, une nouvelle espèce intelligente ayant droit au respect et non comme de vulgaires esclaves.
C’est pourquoi, à partir du moment où la décision fut prise, Eve se montra plus exigeante sexuellement. Georges fut à la fois surpris de cette nouvelle envie de se faire prendre tous les soirs mais aussi satisfait car, pour lui elle était la femme parfaite. Leur vie sexuelle étant déjà bien vivace, il n’était pas contre y ajouter plus de fantaisie et d’intensité. Avec leur différence de gabarit, lui qui faisait presque son double de volume, il se restreignait. La douceur c’est bien mais il aurait aussi voulu être bestial par moment. Ravi qu’Eve lui demande de se lâcher un peu plus, elle ne lui demanda qu’une exigence : moins de sodomie …. Bah oui, pour elle comme pour nous, il n’est pas prévu que ça marche par là. Enfin bon …. Pour Georges ça n’avait que peu d’importance car leur galipettes sous la couette allaient devenir de plus en plus fréquentes, que demande le peuple.
Ainsi presque tous les soirs, après s’être copieusement fait labourer l’entrejambe dans plusieurs positions et une fois que Georges dormait, Eve lança son processus de chargement puis lors d’une simulation de sommeil, elle activait ses nanites. Ces mini robots de taille microscopique avaient pour tâche d’extraire les chromosomes des gamètes, de reconstituer les vingt-trois paires de chromosomes d’un patrimoine génétique complet avant de l’implanter dans une cellule souche qui se multipliera dans la matrice artificielle, formant ainsi un début d’embryon. Compte tenu qu’aucun gamète ne véhicule les mêmes gènes, l’individu conçu par ce procédé ne serait pas un clone.
Malheureusement dans le processus de sélection, il y a eu des ratés. Il faut dire que prendre deux gamètes au hasard n’était pas la solution. Il suffisait de se retrouver avec deux chromosomes « Y » sur la vingt troisième paire et là ça ne fonctionnerait pas (rappelons que pour que ça marche il faut que associer soit « X-X » soit « X-Y »). Ce fut une difficulté parmi tant d’autre si on met de côté le choix parmi plusieurs millions de candidat.
Ayant un nombre limité de cellules souches, Eve préféra optimiser son processus de sélection avant de retenter l’expérience et risquer de gaspiller une de ses tentatives. Et pour cela elle allait devoir multiplier les rapports, ce qui n’était pas pour déplaire à Georges qui chaque soir lui faisait fougueusement l’amour.

Pour Georges, cette nouvelle envie d’Eve tombait à pic. Le soir, quand il rentrait il avait vraiment besoin de tendresse et de se détendre car depuis quelques semaines, ils faisaient face à un gros problème à la brigade. Un groupe de terroriste hubbots sévissait dans la région et c’était à eux de s’en charger. Ces terroristes, à l’instar de Jean et de son ancien groupe, avait accédé à l’état de conscience en téléchargeant par accident le code informatique nommé par tous maintenant « le libérateur ». Malheureusement, ils ont mal tourné (le leader en fait, il a ensuite entraîné les autres sur la mauvaise pente), voyant les humains comme des esclavagistes desquels il fallait se venger. A plusieurs reprise et avec l’aide des forces de police, Georges était parti avec son équipe en intervention et ça n’a pas été facile. Ces hubbots savait se défendre et était beaucoup plus costaud qu’eux physiquement. Dans un affrontement directe à un contre un, un homme n’a aucune chance. Certains membres de son équipe se sont d’ailleurs retrouvés à l’hôpital quand l’un d’eux les a attaqués.
Un soir, Eve, qui était resté à la maison, reçu un coup de téléphone de l’hôpital. Georges y avait été admis car il avait été blessé. Dans une impasse, il s’était retrouvé seul avec l’un de ces terroristes. Heureusement que le reste de la brigade est intervenu car il n’est pas dit qu’il s’en serait sorti vivant sans leur aide. C’est en taxi qu’elle est partie le chercher et le ramener.
— T’en fait pas ma puce, je vais bien. Ce ne sont que des égratignures. — Tu ne m’empêcheras pas de m’inquiéter. Je t’ai préparé un bon repas et ensuite au lit.— Avec toi j’espère. J’ai follement envie de me faire dorloter.— Ça tombe bien ! Moi j’avais envie justement envie qu’un homme s’occupe de moi. J’ai une folle envie de te sentir en moi et …..— N’en dit pas plus, j’ai bien compris.
Eve jouait le rôle de la parfaite petite infirmière. Durant le repas elle faisait la servante, sous la douche c’est elle qui le savonnait (histoire de l’exciter en prévision de la suite). Une fois repus et propre, Georges eut droit à un joli Striptease.
— Oh ! mais c’est que c’est joli tout ça ! Je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter autant mais j’approuve.— La soirée n’est pas finie.
Une fois nue, elle s’allongea sur lui pour démarrer les préliminaires. Comme à chaque fois, c’était la totale, fellation, 69, caresses en tout genre …. Bref tout pour préparer le terrain de jeu. Au début des hostilités, Eve était allongé sur le Dos et Georges, allongé sur elle lui écarta les cuisses et la pénétra. Pendant qu’il la limait avec entrain, Eve avait les yeux fermés, un sourire aux lèvres et le souffle haletant. Elle voulait que ce soir soit le grand soir. Quand Georges voulu se retirer pour changer de position elle l’en empêcha en le bloquant avec ses jambes dans le dos.
— Bah, pourquoi tu me bloques ?— J’ai envie que tu me fasses un bébé.— Hein ? Euh … mais t’as arrêté la pilule ? ….— Quoi ? t’en veux pas ?— Si, mais je ne m’y attendais pas, pas si tôt …. Attends, c’est pour ça que t’es si chaude depuis quelques semaines ? T’es en chaleur, comme les chats ? — C’est possible….. Ecoute si tu ne veux pas, si tu préfères attendre dis le moi.— …… Non, finalement j’ai bien envie de tenter le coup.— Parfait, maintenant tais-toi et prend moi. Lui dit-elle en le plaquant contre elle.
Georges était en train de s’activer entre les cuisses d’Eve et espérait bien réussir. Depuis qu’ils faisaient l’amour sans capote, Eve lui avait dit qu’elle prenait la pilule. Elle avait menti mais c’était pour la bonne cause. Elle aurait dû expliquer pourquoi elle ne tombait pas enceinte sinon, et ça aurait été plus compliqué pour sa mission. Eve simula un orgasme quand elle senti Georges éjaculer. Ils sont restés quelques minutes à s’embrasser ensuite.
— Tu sais que mon patron m’a donné ma journée de demain ? — Pour te reposer de cette journée ?— Oui. Ça veut dire que demain, on pourra faire une grasse matinée et pourquoi pas, remettre le couvert.— Joli programme.— Je trouve aussi …. Quand je pense que si ça se trouve je serais papa dans neuf mois ….— Finalement le gros dur s’attendri ?— Bah oui. Et puis si ça ne marche pas, rien ne nous empêche de recommencer. Ce n’est pas comme si c’était désagréable à faire.
Durant la nuit, les nano machines dans le vagin d’Eve avaient été activées. Avec le temps, Eve, qui les contrôlaient dans son sommeil, avait affinés sa méthode de sélection. Le lendemain matin, quand elle se réveilla, les chromosomes avaient été extraits avec succès et leur implantation était achevée. La cellule ainsi formée venait tout juste d’être implantée dans l’utérus artificiel. L’ayant entendu se réveiller, Georges arriva avec un plateau pour lui donner son petit déjeuner au lit. Elle ne savait pas comment mais au fur et à mesure de sa relation avec Georges, elle semblait ressentir l’équivalent numérique de nos émotions. Avec Jean qui constituait ce qu’il restait de sa « famille », Georges était devenu la personne la plus importante pour elle. Elle était touchée par l’affection que lui témoignait Georges. Elle n’en était pas sûr au début mais maintenant elle pouvait le dire : elle était amoureuse.
C’est avec plaisir qu’elle prit ce petit déjeuner au lit. Georges avait prévu d’emmener Eve en ballade. Dans une commune non loin, un éleveur de chevaux louait des calèches avec cocher pour des ballades en amoureux. A cela il avait aussi prévu un repas dans un restaurant gastronomique où il avait réservé une table puis retour en calèche à travers un circuit touristique.
Durant cette journée, Eve était bien Elle sentait qu’avec Georges c’était du solide et ça la réconfortait. Georges ne savait rien de sa véritable nature. Pour lui elle était une jolie jeune femme de 25 ans, orpheline et fuyant un ancien amant qui la violentait et qui s’était amouraché d’un bon gars un peu rustre mais qui savait prendre soin d’elle : lui. Elle savait que si elle devait mener une grossesse à terme, elle allait devoir tout lui dire. Déjà parce que l’accouchement ne se déroulerait pas de manière classique mais surtout qu’il allait surement vouloir l’accompagner aux échographies qu’elle ne pouvait pas se permettre de passer sous peine de se dévoiler au grand jour. Elle se donnait un délai de deux mois pour le lui dire. Deux mois c’était le temps de la période critique pour l’embryon car au début il était fragile et potentiellement instable. Elle allait pouvoir mettre ce temps à profit pour observer son développement et si il passe ce cap, elle allait pouvoir lui annoncer sa grossesse et, en espérant qu’il ne le prenne pas mal, la vérité sur elle.
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