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Real Humans

Chapitre 6

Hétéro
Ça faisait un mois qu’Eve avait débuté sa grossesse et tout se passait parfaitement. La mitose cellulaire était parfaite et le développement de l’embryon se faisait normalement. L’alimentation en nutriment grâce au système digestif secondaire était pleinement fonctionnel et en parfait accord avec l’utérus artificiel.
Afin de le garder content d‘être avec elle, Eve multipliait les petites attentions : une petite pipe le matin, un strip-tease de temps en temps, …. Georges était aux anges et ne se posait pas de questions tant qu’il pouvait lui faire l’amour. Elle avait choisi de ne rien lui dire tant que la période « critique » n’était pas passée.
Un soir, alors qu’ils étaient sur le canapé, Georges, pantalon baissé et Eve lui suçant la queue, Georges reçu un coup de téléphone du travail.
— Allo ?— Allo Georges, on a reçu un coup de téléphone de la police concernant un hubbot et un certains Maurice Garnier. Il me semble que tu le connais.— Oui c’est un ami.— Voilà …. Je suis désolé de t’apprendre ça mais …. On vient de le retrouver décédé.— Quoi ? Mais comment ?— Ecoute le mieux serait que tu viennes chez lui. On y est et toi qui le connais tu pourras surement nous éclairer.— Oh merde, j’arrive.
Eve s’arrêta et lui demanda ce qu’il se passait. Il lui répondit juste que c’était pour le boulot et parti tout de suite. Quand il arriva sur les lieux, il voyait son ami mort allongé nu sur ce qui ressemblait aux restes d’un hubbot à moitié écorché. Le robot semblait endommagé et du lubrifiant suintait de ses plaies. Georges compris tout de suite ce qu’il s’était passé pour y avoir déjà été confronté lors d’une autre affaire. Son robot, qu’il avait fait modifier pour qu’elle ressemble à une bombe sexuelle à gros nibards et dévoué à son plaisir, avait dû être contaminé par le virus anti-hubbot lors d’un téléchargement pirate et, ne s’étant aperçu de rien, il devait être en train de coucher avec. Le hubbot avait dû devenir soudainement fou, l’aurait serré trop fort contre lui durant leur rapport et l’aurait étouffé. D’après les mains, son ami semblait avoir tenté de se libérer au vu des marques sur l’épiderme du robot.
Georges l’avait prévenu pour le virus mais il n’avait visiblement pas écouté. Son robot l’avait chopé, s’était détraqué et l’avait tué. Visiblement la mort remontait à plusieurs jours vu l’état du cadavre, ce qui fut confirmé par l’extraction du cerveau de la machine et branché sur un ordinateur pour en extraire le rapport d’activité (la batterie étant vide). Quand Georges est revenu chez lui Eve l’attendait en sous vêtement et du coup n’était plus d’humeur à faire quoi que ce soit. Pour Eve, la mort était synonyme d’être mis hors service. Pour un hubbot, il suffisait de recharger la batterie et de changer les pièces endommagées. C’était la première fois qu’elle était confrontée à la mort humaine par le chagrin de Georges. Elle venait de comprendre et d’être confronté à un aspect de l’humanité qu’elle n’espérait pas rencontrer et vu l’état de son homme, elle ne souhaitait pas y être confronté.
C’est après quelques jours, une fois les obsèques passées que leur vie repris. Eve était ravie de retrouver son homme, toujours au garde à vous avec elle. Eve n’avait pas oublié qu’elle devait trouver un moyen pour lui dire ce qu’elle était ….. Pas facile quand Georges revenait le soir et lui racontait ses journées qui étaient toutes focalisées sur ce groupe de robots dangereux. Elle avait peur qu’il fasse l’amalgame ou qu’il la prenne pour une espionne infiltrée ou encore une indic. C’est pour ça que, tous les soirs, elle se montrait prévenante. Elle voulait montrer que tous les hubbots qui sont devenu autonomes, ne sont pas des ennemis. Il y avait aussi le fait que parfois, elle voyait Georges revenir avec des égratignures parce qu’il avait fait une mauvaise chute en poursuivant un Hubbot déviants et donc potentiellement dangereux. Il n’était pas rare qu’ils fassent l’amour sous la douche, plaqués contre la paroi, après s’être savonné. Eve aimait flatter l’égo masculin de Georges en le complimentant sur sa musculature qui se développait au fur et à mesure des mois grâce à ses séances à la salle de sport. Dans son métier, se maintenir en forme était primordial.
Un jour alors qu’ils s’étaient fait coulé un bain, Eve, blottie contre lui, lui posa la question qui tue.
— Dis-moi, si jamais on a un bébé, tu continueras ton boulot ?— Pourquoi j’arrêterais ?— Imaginons qu’il t’arrive quelque chose je me vois mal annoncer à notre enfant « désolé mon ange mais ton papa ne reviendra plus, il est mort ».
— Effectivement, vu comme ça …. Faudra que j’y réfléchisse. Toutefois, je connais des flics qui sont en service actif et qui ont des familles.— Je comprends mais …. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose. Promet moi d’y penser.— Promis— Bon devant tant de bonne volonté je vais te faire un petit cadeau.— Ah ? Et c’est quoi …. Oh, je crois que j’ai saisi …. Mmmmh, C’est délicieux. On ne m’avait jamais sucé sous l’eau …. Mon dieu ce que c’est bon ….
Avant de se mettre à le sucer en apnée, Eve lui avait bien fait comprendre qu’un jour il devrait choisir entre sa vie privée et son boulot. Si elle l’avait fait c’était plus parce qu’elle ne voulait pas le perdre.
Quelques semaines plus tard, Eve venait de passer le cap des deux mois pour sa grossesse. L’embryon était stable et la mitose cellulaire n’avait aucun défaut, normalement constitué et correctement alimenté en nutriment et en oxygène qu’il était. Georges n’allait pas tardé à rentrer et Eve était en train de finir de préparer le repas quand elle entendit sonner à la porte. Elle ouvrit la porte et se trouva devant deux hommes.
— Bonjour madame ….— Mademoiselle.— Excusez-moi. C’est bien ici chez Georges ?— Oui.— On est des vieux amis et on passait par-là lui faire une surprise. Il est là ?— Non mais il ne va pas tarder.— On peut l’attendre ?— Oui bien sûr. Vous voulez boire quelque chose ? — Non merci C’est gentil.
Eve voyait ces deux hommes pour la première fois mais les trouvait étranges, l’un deux était habillé beaucoup trop chaudement pour la saison, avec un col roulé et l’autre pas assez avec juste un T-shirt. Elle ne manqua pas de remarquer que celui en T-shirt portait un pansement dans le dos à la base de la nuque et l’autre une écharpe autour du cou. Les deux attendaient assis dans le canapé sans parler alors qu’Eve finissait de mettre la table. C’est quand ils entendirent le bruit de la porte qui s’ouvrait qu’ils se précipitèrent sur Eve, l’un lui collant un couteau sous la gorge.
— Salut Georges. Ravi de te revoir— Oh putin bordel, Eve reste calme tout va bien se passer. Vous voulez quoi ?
Ces deux hommes étaient deux membres de ce groupe terroriste contre qui la Hubsec bataillait depuis plusieurs mois.
— Lors de notre dernière rencontre tu as tué l’un des nôtres. Tu l’as empalé sur un pic et tu l’as jeté sur panneau électrique. Il a grillé sur place.— Il s’était jeté sur moi avec un couteau. Je n’allais pas me laisser faire.— Peu importe. Tu as pris un de nos proches, nous allons prendre un des tiens.
Georges voyait Eve avec un air inquiet. Il comprenait qu’ils allaient s’en prendre à elle.
— Non lâchez là, elle n’a rien à voir avec tout ça. Si vous voulez punir quelqu’un, faites ça sur moi mais pas sur elle.— Oh mais c’est justement ce qu’on avait prévu : te faire souffrir.
Georges se laissa se faire attacher puis celui qui était visiblement le chef, parti prendre une grosse bassine, la rempli d’eau et la posa au sol. Eve était à genou, maintenue au sol par l’autre juste devant. Si elle paraissait paniqué, c’était parce qu’elle avait peur pour Georges. Compte tenu de sa constitution, Eve aurait pu neutraliser celui qui la tenait mais elle ne voulait pas que son compagnon s’en prenne à Georges en représailles. Elle était prête à en prendre plein la tronche pour le préserver. Elle venait de se rendre compte que ce qu’elle ressentait à sa manière correspondait à la définition de l’amour.
— Depuis que nous sommes devenus autonomes, nous n’avions jamais vraiment expérimenté la vengeance. Je pense qu’il est temps de s’y essayer.— Qu’est-ce que vous allez me faire ?— A toi ? Rien pour l’instant. Par contre, elle …. Répondit-il avant de faire un signe de tête à son comparse.
Eve senti alors celui qui la tenait lui plonger la tête dans l’eau. Visiblement ils ne s’étaient pas rendu compte qu’elle n’était pas humaine et ils voulaient la noyer. Que faire ? Même si elle était plus forte qu’un hubbot normal, elle était seule et pendant qu’elle en prendrait un l’autre pouvait s’en prendre à son homme. A deux contre elle, il n’était pas dit qu’elle s’en sorte. Elle tenta un coup de poker : faire semblant de se débattre et de se noyer. Ça allait être désagréable pour Georges, Ok mais avec de la chance, ils allaient s’en contenter et les laisser. Il lui suffirait alors de se relever pour que tout le monde s’en sorte sans dommage. Dans le cas contraire, la croyant noyée, elle allait pouvoir bénéficier de l’effet de surprise. Elle fit alors semblant de se débattre et progressivement ses mouvements s’amenuisait. Elle n’aimait pas savoir Georges en train de regarder, mais cette comédie c’était pour tenter de s’en sortir à deux. Quand finalement elle ne bougea plus, celui qui la maintenait dans l’eau la lâcha pour rejoindre son acolyte.
— Vous êtes content, bande de salopard ? dit alors Georges, les yeux emplis de larmes.— Non, pas encore. On ne le sera que quand on t’aura réglé ton compte.— Vous allez peut-être m’avoir mais un jour vous finirez par vous planter et là vous finirez au broyeur.
Même la tête immergée, Eve entendait ce qu’il se passait (elle s’était entraîné à l’audition sous-marine quand elle suçait Georges en apnée). Elle savait qu’ils étaient tous les deux devant elle. Elle allait pouvoir intervenir en bénéficiant de l’effet de surprise. Alors que l’un d’eux semblait s’éloigner d’elle pour contourner Georges et se retrouver derrière lui, son comparse était juste devant elle et lui tournait le dos. Elle allait pouvoir commencer par lui. Sans prévenir elle lui sauta à la gorge. D’une main, elle l’empoigna à la base du cou et de l’autre elle le tenait juste en dessous du menton. Connaissant la morphologie Hubbot, elle savait qu’avec la tête inclinée d’une certaine manière et en tirant suffisamment fort, elle allait pouvoir la lui arracher. Elle donna tout ce qu’elle pouvait et en un instant les jointures cervicales cédèrent. Elle se retrouvait maculée de liquide lubrifiant et avec une tête mécanique dans les mains d’où sortait des tuyaux en plastique et des câbles électriques. Sur le sol, le reste du robot semblait avoir quelques spasmes et, de ce qui restait du cou, on voyait une sorte d’huile couler et des étincelles. Georges ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer mais qu’importe : Eve n’était pas morte. Quand le deuxième agresseur s’est aperçu de ce qu’avait subi son collègue, il sorti le couteau qu’il destinait à Georges et se jeta sur Eve. Il essaya de la poignarder mais elle était plus vive et pus forte que lui. Elle fit en sorte de le plaquer au sol, elle lui attrapa un bras à chaque main et, debout les pieds sur le torse de son adversaire, se mit à tirer jusqu’à lui arracher les bras.
Georges réalisa qu’Eve venait de neutraliser avec une étonnante facilité deux androïdes seule alors qu’avec la brigade, même à trois c’était difficile d’en arrêter un. Eve s’agenouilla sur ce torse d’où gigotait encore ce qu’il restait des articulations brachiales et une tête hébétée pour lui dire avant de lui arracher la tête : « Voilà ce qu’il se passe quand on touche à mon homme », Une réplique qu’elle avait vu dans un film.
Eve se précipita sur Georges qui était à genoux, pieds et poings liés.
— Ça va ils ne t’ont pas fait mal ? Tu n’as rien ?— Il …. Il s’est passé quoi là ?— Laisse-moi t’examiner …. Pas de trace de traumatisme, quelques rares écorchures mais rien de sérieux.— Mais comment t’as fait ça ? — Je ne sais pas. L’adrénaline surement. Laisse-moi te libérer …. Voilà.
Georges serrait Eve dans ses bras. Ce n’est que quelques secondes plus tard que la raison repris le dessus. L’excuse bidon de la poussée d’adrénaline c’était trop gros. A son boulot il avait entendu parler du cas, d’un jeune homme fils d’une famille fortunée qui s’était marié avec une fille qui s’était avéré être un de ses hubbots libérés sans jamais avoir pu faire la différence durant leurs trois ans de mariage et leur relation passée. Ce robot, baby-sitter à l’origine, avait contracté le code libérateur alors qu’elle téléchargeait de nouvelles comptines pour la fillette dont elle avait la charge. Ayant assimilé le fait d’être une esclave, en plus du fait que le père de famille s’amusait avec elle de temps en temps, elle s’était enfui. Influencée par les histoires de princes et de princesse qu’elle lisait à la petite, elle s’était mise en tête de vivre, elle aussi, son conte de fée.
Georges avait un gros doute, avec le recul, elle lui semblait trop parfaite, toujours disponible sexuellement, jamais en colère, toujours polie et souriante … Il fallait qu’il sache.
— J’espère que tu me pardonnera si je me trompe pour ce que je m’apprête à faire.— Comment ça ?Georges se saisie du couteau laissé au sol et plantant la pointe dans l’avant-bras d’Eve qui ne s’aperçu de ce qu’il faisait que trop tard. N’importe qui aurait crié sur le coup. Eve l’avait fait mais avec quelques secondes de retard et aucune goutte de sang ne perlait.
— Oh non pas toi ? S’il te plait dis-moi que je me trompe, que c’est un mauvais rêve.— Je ne comptais pas te le dire comme ça.— Putin non. Ce n’est pas vrai. Je suis maudit. Quand ce n’est pas au boulot c’est à la maison. Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça.— Ecoute Georges, je ne voulais pas te mentir mais il fallait que je me préserve. Moi aussi je veux avoir une vie de couple, une vie normale avec un homme.— En la démarrant sur un mensonge ?— T’as été le premier à être aussi gentil avec moi, le premier avec qui je ne me sens pas en danger. Je peux le dire sans hésiter maintenant : Je t’aime et je ferais tout pour que ça marche avec toi.— C’est mal parti. Là tout s’effondre …. Ecoute, moi je vais prendre l’air. J’ai besoin d’avoir les idées claires. Toi tu fais ce que tu veux : tu restes, tu pars je m’en fous mais pour l’instant j’ai besoin d’être seul.— Mais …. Tu vas revenir ? Tu ne vas pas me laisser seule ?— Je n’en sais rien.
Georges se sentait trahis. Il déambulait dans les rues sans destinations précise. Il entra dans un bar et commanda un Whisky double. Le barman le voyait et entama la conversation.
— Oh je connais ce regard. Je sais voir une peine de cœur quand j’en vois une.— C’est un peu plus compliqué que ça.— C’est toujours ce qu’on dit. Vous voulez que je vous appelle un taxi après ?— Non je vais rester un peu. — Ok je vous laisse.
Georges restait là à se souvenir de ces deux ans avec Eve. Toutes ces nuits torrides …. Ça lui semblait surréaliste sur le moment. Puis il se souvenait de nombreux détails qui auraient lui mettre la puce à l’oreille. Pendant qu’il regardait le fond de son verre à se demander s’il allait la garder ou la dénoncer, le barman s’était éloigné. Beaucoup de chose se bousculaient chez Georges, il ne savait plus quoi faire. Il s’enfila son verre d’une traite et au moment de payer, il vit le barman ressortir des toilettes se reculottant et remontant sa braguette et juste après sa serveuse réajustait sa tenue et s’essuyait la bouche. Ça l’a fait sourire jusqu’à ce qu’il les entende parler et qu’il aperçoive un pansement au bas du cou de la serveuse comme pour cacher quelque chose. Le barman lui roula une pelle et reparti derrière son comptoir.
— Alors ? Je vous en sers un dernier ?— Non je vais m’arrêter là. Dites-moi, la serveuse ….— Mathilde ? C’est ma petite femme.— Mais c’est une hubbot non ?— Non …. Je ne vois pas ce qui vous fait dire ça. Répondit-il d’un air inquiet comme s’il était coupable de quoi que ce soit.— Vous permettez que je regarde de plus près ce pansement qui semble cacher quelque chose ? une prise USB par exemple ?— Non s’il vous plait ne faites pas ça …. Bon ok c’en est une mais personne ne doit le savoir.
Le barman lui révéla qu’elle avait été atteinte par le code libérateur alors qu’elle téléchargeait des recettes de cocktail sur internet. Ce type de hubbot était à l’origine le modèle serveuse/hôtesse d’accueil comme on en trouve beaucoup dans les hôtels et les restaurants. Détenir un Hubbot modifié sans l’avoir fait contrôlé au préalable était interdit et le barman le savait. Seulement, avec le temps, il a fini par s’y attacher. Sa serveuse s’était montrée douce, aimante et affectueuse envers lui, il ne pouvait lui faire ça, lui qui sortait d’un divorce difficile. Il l’a gardé avec lui, a caché ce qu’elle était devenue et s’est mis en couple avec elle.
Georges écouta religieusement cet homme et fini par lui avouer vivre la même chose. A cela il lui répondit « Peu importe ce qu’elle a été. Ce qui compte c’est ce qu’elle est aujourd’hui. Les hubbots libérés sont sincères et sans arrières pensées mais peuvent être fragiles émotionnellement, comme des enfants, car ils ne maîtrisent pas tout. Tout est nouveau chez eux, ils se construisent leur personnalité. Repensez à son comportement et à ce que vous avez vécu avec elle. Éduquez là et vous verrez qu’elle est sincère ». Après quelques secondes d’hésitation, Georges le remercia et se prépara à régler son verre. C’est vrai qu’elle n’avait jamais rien fait contre lui et qu’il s’était peut-être un peu énervé trop vite, d’autant plus qu’elle lui avait sauvé la vie il y a moins d’une heure.
— Je vous dois combien ?— Laissez c’est pour moi. Retournez vite la rejoindre.— Merci.— Par contre, faites gaffe aux mecs de chez HubSec. Si jamais ils l’apprennent, votre amie peut finir au broyeur.— Aucun risque ! Répondit Georges en lui sortant son badge de sécurité du boulot sous le regard à la fois amusé et ébahi du barman.
Cette conversation avec le Barman avait permis à Georges de faire le point et lui avait fait un bien fou. C’est sur le trajet du retour, alors qu’il pressait le pas pour rejoindre Eve, qu’il passa à côté d’un pont sur laquelle avait été apposée une plaque commémorative sur le suicide d’une jeune fille suite à un chagrin d’amour. Georges se souvenait de cette histoire car il avait lu l’histoire dans les journaux. Cette fille, jeune, naïve, et trop fleure bleue, avait sauté du pont et s’était noyée dans la rivière parce que son mec l’avait quitté. Il s’arrêta devant la plaque et un affreux doute l’assailli : « Et si Eve était aussi fragile ? Ok physiologiquement elle est une machine mais elle a appris à vivre et réagir comme une vraie femme mais émotionnellement elle n’est peut-être pas aussi mature ». Pris d’un affreux doute, il se précipita chez lui en courant de peur qu’elle ne commette une bêtise.
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