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Et si on réalisait du porno ?

Chapitre 2

Rencontres et découvertes

Hétéro
Dans la pénombre de ma chambre, seulement éclairée par la lumière de mes écrans, je tente avec difficulté de retrouver le calme dans mes émotions… et dans mon sous-vêtement. Je viens de terminer un premier montage de la scène de Jake et Diana, et le moins que je puisse dire, c’est que c’était éprouvant.
En règle générale, je suis très professionnel pendant le montage: concentré sur mon travail, les scènes érotiques qui défilent sous mes yeux ne m’occasionnent habituellement qu’une faible érection de temps en temps, étant plus attentif à la composition du plan, à la clarté du son, aux choix de montage que je dois effectuer. Je ne m’autorise éventuellement à me masturber que sur le produit fini, sur un film sur lequel j’ai terminé de travailler, ceci afin de m’obliger à rester concentré et professionnel jusqu’au bout. Travail d’abord, plaisir ensuite.
Mais cette fois, ça a vraiment été difficile de m’y tenir. Si ce premier montage a un mérite, c’est d’être un véritable testament de ma force de volonté. Car à chaque seconde, j’ai lutté avec moi-même pour me concentrer sur ma tâche, et ne pas me perdre dans l’admiration des lèvres entrouvertes, des seins ronds, des yeux brillants de désir, des hanches généreuses, des lèvres humides ou de la chevelure sauvage de la plus belle femme que j’ai vu de ma vie.
Je m’enterre sous ma couette, ferme les yeux quelques instants pour tenter de me forcer à dormir mais, parfaitement conscient que c’est peine perdue, j’abandonne très vite cette idée. Ce que le sommeil ne m’accordera pas, c’est un bon joint qui le fera.Quelques minutes plus tard, c’est nu sur le balcon, sous un faible nuage de fumée odorante, qu’enfin mon membre se détend, qu’enfin mes pensées se calment. Un long soupir de détente m’échappe. Encore une fois, elle s’invite dans mes pensées, comme elle s’est invitée dans ma vie. Par notre rencontre.

Étant la première actrice que nous engagions pour jouer des scènes avec plusieurs partenaires, nous avons organisé le recrutement d’Alicia, ou Diana de son nom de scène, avec un soin tout particulier. Les rencontres furent nombreuses, pour qu’elle puisse faire la connaissance de tous les acteurs, mais c’est la première de ces rencontres qui m’a vraiment marqué. L’actrice, et les deux responsables du projet, Clémence et moi. La présence d’une réalisatrice féminine à tous les entretiens permet, il nous semble, à l’actrice de se sentir plus en confiance et en sécurité, c’est pourquoi nous avons convenu que Clémence devrait toujours y être présente.
Alicia était très intimidée au premier abord, mais a fini par s’ouvrir à nous sous l’effet de la bienveillance de mon amie. Employée dans la grande distribution pour payer ses cours de comédie, elle travaillait activement pour se lancer, dès que possible, en tant qu’actrice professionnelle, une vocation dans laquelle elle s’investissait déjà depuis de nombreuses années.
Elle avait entendu parler de nos projets par bouche à oreille, de la part d’un collègue de cours qui pourtant n’avait pas aimé nos premiers films, nous qualifiant à loisir de "pseudo-artistes féministes prétentieux". Cette dénomination, loin d’être inexacte, nous amusa beaucoup, mais elle avait surtout rendu curieuse notre actrice en devenir. Elle avait alors retrouvé notre site et regardé nos films, et avait été, selon ses propres mots, conquise. Tellement conquise qu’elle les a revus plusieurs fois, revenant régulièrement sur le site pour suivre les nouvelles, espérant à chaque fois la sortie d’un nouveau film.
“Vous devriez faire du teasing, publier des mises à jour régulières, diffuser des photos de tournage… Faire monter une hype et une proximité avec votre public! Vous avez des fans!”, nous avait-elle dit à cette occasion. Nous avions du mal à le concevoir avant cela, et nous étions, en conséquence, limités à notre travail de réalisation, sans nous préoccuper d’entretenir une éventuelle proximité avec notre public. Nous prîmes l’idée en compte et la remerciâmes pour cette suggestion.
Elle est d’abord tombée presque par hasard sur la page de recrutement. L’idée lui semblait particulièrement absurde à ce moment-là. Malgré elle, cependant, elle s’est mise à lire et relire cette page, de plus en plus souvent, jusqu’à ce que l’idée finisse par ne plus la quitter. Et pourquoi pas, finalement? Elle était à chaque fois un peu plus fascinée par le plaisir qu’elle voyait sur les visages de nos personnages. Elle aimait nos films, et notre philosophie de création de pornographie. Elle voulait être actrice, jouer des rôles atypiques, repousser ses limites, ses tabous, travailler à passer outre sa timidité. Et elle aimait le sexe.
Un élan d’audace a fini par la pousser à nous contacter, via une adresse mail créée pour l’occasion. Un élan qu’elle a choisi de cacher à son petit ami, qu’elle fréquentait depuis peu; pas encore assez sûre d’elle, de sa réaction ou de leur relation pour le lui dire. Je m’inquiétai de ce choix, pour elle, pour l’équilibre de leur couple. Clémence, elle, soutenait cette décision. “Elle lui dira quand elle sera prête”, me dit-elle.
Nous discutâmes longuement afin de nous assurer qu’elle se sente en confiance pour travailler avec nous, pour établir les règles ainsi que les limites de chacun. Nous avons plusieurs fois rappelé nos règles personnelles concernant les pratiques effectuées - quand bien même elle les connaissait déjà car elles figuraient sur notre site - bannissant notamment les pratiques extrêmes courantes - douleur, étouffement, humiliation… - ou les situations “borderline” - inceste, sexe forcé… - du porno mainstream. Comme aux autres, nous lui avons donné un safeword, lui indiquant qu’elle n’aurait qu’à le prononcer à n’importe quel moment pour tout arrêter immédiatement si quoi que ce soit la dérangeait, sans aucun impact pour elle ou son rôle.
Nous lui fîmes lire le script. Constatant qu’il contenait une scène de sodomie, elle nous demanda, très gênée d’avoir “déjà” des exigences, s’il était possible de ne pas le faire, car c’était une pratique qu’elle avait des réticences à réaliser. Nous acceptâmes bien sûr sans tergiverser, lui proposant de jouer avec le montage et les angles de caméra pour y faire croire, sans qu’elle ait jamais à le faire. Elle accepta avec enthousiasme.
Après plusieurs tasses et près de deux heures de discussions animées qui attiraient parfois, malgré notre discrétion, des regards en coin de la part des tables voisines, Clémence dut s’éclipser car elle avait du travail à finir pour ses cours le lendemain. Elle proposa naturellement à Alicia de la raccompagner, mais celle-ci refusa poliment, prétextant retrouver des amis dans un bar proche dans moins d’une heure. Elle me demanda si j’avais encore un peu de temps pour discuter, ce à quoi je répondis positivement.
Nos discussions s’éloignèrent très vite du sujet de son recrutement pour devenir plus personnelles. À sa demande, je lui parlai brièvement de ma famille, expliquant que je n’en étais pas très proche et que je leur cachais mon métier actuel, ne ressentant ni le besoin ni l’envie de partager cela avec eux. Elle me parla de la sienne; elle avait perdu sa mère jeune, mais son père avait tout fait pour l’élever au mieux et elle en était très proche. Comme notre entretien s’était bien passé, elle comptait tout lui dire dès ce soir sur ce qu’elle prévoyait de faire avec nous, un peu fébrile mais malgré tout confiante dans le fait qu’il la soutiendrait quoiqu’il arrive. J’étais admiratif, et éprouvai immédiatement une grande sympathie pour lui et pour leur relation.
Elle aimait le cinéma, de toutes sortes, mais avec une préférence marquée pour le grand spectacle, dans lequel elle rêvait de jouer depuis toujours, quand bien même ce n’était pas vraiment une spécialité dans notre pays. Elle était notamment fan de comics et de leurs adaptations, ce qui me fit réaliser:— Diana… comme Wonder Woman?— Bien sûr, qui d’autre? me répondit-elle sur le ton de l’évidence.— Personne, on est bien d’accord!Puis vint une bonne heure à parler de nos œuvres préférées de l’héroïne et du reste du genre, à nous promettre de nous faire découvrir l’un à l’autre les meilleurs livres de nos collections respectives.Elle finit par partir, terriblement en retard, mais un sourire jusqu’aux oreilles illuminant son beau visage, et me laissa derrière elle, sur cette terrasse de bar, euphorique.
À ce moment-là, et à tous les moments que j’ai passés auprès d’elle par la suite, j’ai relégué le bonheur de cette rencontre au rang de simple camaraderie naissante avec une actrice que je trouvais particulièrement jolie. Quoiqu’il arrive, même si je devais ressentir plus que cela, je saurais en faire abstraction le temps de faire le film.Une nuit de tournage et une autre de montage plus tard, je me suis prouvé que c’était le cas. J’avais réussi à faire mon travail du début à la fin. Mais pour combien de temps?
La porte-fenêtre s’ouvre sur ma colocataire et amie, un sourire rassurant sur un visage soucieux. Aussi habillée que moi, la nudité n’étant plus un tabou entre nous depuis longtemps, elle s’assied sur une chaise proche, s’empare du joint que je lui tends, tire dessus quelques fois puis me le rend en soupirant d’aise. — Tu t’en es sorti? me demande-t-elle à propos du montage.— Ouais, bien sûr. Tu me connais!— Justement!Je réponds d’un regard interrogateur.— Je te connais mieux que personne. Je sais comment tu es quand tu es… comme ça.— Comme quoi? je demande, prétendant ne pas savoir de quoi elle parle.— Amoureux.
Je fais l’innocent, à un degré de sincérité que je ne sais pas moi-même évaluer.— Je suis pas amoureux.— Ben tiens! Tu l’as dit, je te connais…Je laisse passer quelques secondes, trouve le courage de ne prononcer qu’une demi-vérité, car je n’ai que ça pour le moment:— Je l’aime bien.— Je comprends. Elle est super, complètement ton genre, et vous avez l’air de bien vous entendre. Tu veux faire quoi?— Arrêter de rencontrer des gens et ne plus jamais sortir de ma chambre?— Et en vrai?
Je marque une pause.— Je vais finir le boulot. J’y suis arrivé jusque là, je peux continuer.— T’en es où niveau jalousie?— À ton avis?— Le sexe dans nos films, c’est juste du travail, tu le sais. Même si ils sont bons acteurs et qu’ils arrivent à montrer de l’alchimie entre eux, c’est rien d’autre que de la comédie pour la caméra.— Je sais. Mais y’a pas que ça. Elle a un copain, n’oublie pas.— Ça peut s’arranger, ça! dit-elle avec un sourire. Je connais un gars, qui connait un professionnel de ce genre de problème…J’éclate de rire.— T’es conne!— T’as ri! …T’es sûr que ça ira pour la suite?— Il faudra bien! Ça ira, t’en fais pas.— Si tu veux te changer les idées, Laure est toujours libre, et aux dernières nouvelles elle rêvait toujours de t’accueillir… chez elle.
Nous rions un instant de cette allusion sexuelle très artificiellement dissimulée, puis laissons passer un silence détendu. Laure est une actrice secondaire de notre premier film - elle n’avait pas tourné de scène de sexe, juste quelques scènes d’exposition de l’histoire. Elle m’avait effectivement fait un peu de rentre-dedans à la fin de notre brève collaboration. Toujours assez réservé, je n’avais pas fait le nécessaire pour concrétiser quoi que ce soit avec elle. Mais comme l’a bien dit ma meilleure amie, aujourd’hui, j’ai vraiment besoin de me changer les idées.
Je tire une latte pour rassembler un peu de bravoure et réponds.— Ouais, pourquoi pas?

Un échange de sms très faussement innocent et une marche de 35 minutes dans la ville plus tard, me voilà à toquer à la porte d’un élégant petit appartement de dernier étage. La porte s’ouvre et son occupante m’accueille d’un bref salut avant de s’emparer immédiatement de mon visage pour m’embrasser à pleine bouche. Ma surprise ne dure qu’une seconde, je ne prends même pas la peine de faire semblant de résister, je suis venu pour ça après tout, et c’était clair entre nous dès le début. Ma langue s’insère donc tout naturellement entre ses lèvres alors que la sienne fait de même. Ce baiser est torride, très libérateur, et je sens mon érection revenir instantanément, prête à servir cette fois. Ma partenaire du soir la sent contre son ventre et commence déjà à la masser à travers mes vêtements, ce qui m’arrache un soupir sonore. Sans rompre notre baiser, elle m’attire vers sa chambre, dans laquelle trône un beau grand lit proprement fait. Elle m’y jette avec peu de ménagement, je rebondis mollement sur les ressorts. Les volets sont grand ouverts et permettent aux lumières de la ville d’éclairer joliment la belle femme qui me fait face.
J’admire son visage jeune et fin, décoré de quelques élégants piercings çà et là. Sa courte chevelure blonde s’ébouriffe quand elle fait passer son T-shirt au dessus de sa tête, révélant sa petite poitrine joliment habillée d’un magnifique soutien-gorge noir du plus bel effet. Me redressant pour m’asseoir au bord du lit, je la prends dans mes bras, ses cuisses, ses fesses dans mes mains, embrasse son ventre plat, ferme, musclé par une pratique sportive visiblement régulière. Elle profite de cette position pour m’ôter mon T-shirt à mon tour.
De mon côté, je peine à résister, mes lèvres descendent déjà doucement vers le bouton de son short. D’un geste habile, je l’ouvre, glisse ma bouche et mon nez dessous. Elle n’a visiblement pas l’intention de m’en empêcher, au contraire, elle prend déjà ma tête entre ses mains pour encourager ma progression. Je fais tomber négligemment son short au sol, mords l’élastique de son string - assorti au soutien-gorge - que je tire un peu pour humer son sexe. Elle sent déjà la mouille, ce qui me rend encore plus fou d’envie. Je ne prends qu’un instant pour l’admirer ainsi, en sous-vêtements affriolants devant moi, fine mais aux formes parfaitement dessinées, haletante de désir, avant de faire tomber ce morceau de tissu. 
Seul un fin triangle de poils orne son pubis, mais j’y enfouis tout de même immédiatement mon nez, m’y enivre de son odeur de femme. Je l’aide à lever une jambe pour la poser à mes côtés sur le lit et mieux m’ouvrir l’accès à son trésor. Ma bouche glisse à l’entrée de ses lèvres, et je constate que j’avais raison: elles sont déjà bien ouvertes et très humides.Les dépistages étant très fréquents pour les actrices et acteurs porno, c’est sans crainte que je me lance à l’assaut buccal de sa petite chatte. Elle m’y encourage fortement: physiquement, en appuyant doucement mais sûrement sur ma tête avec ses mains, mais aussi vocalement.“Vas-y lèche-moi.”“Oh oui, là…”“Mhh, oui, comme ça”“Mets un doigt… Haan oui!”Docile, je m’exécute avec passion. Mes doigts s’insèrent en elle, tantôt doucement, tantôt avec énergie. Ma bouche s’affaire sur ses lèvres, entre elles, sur son clitoris, elle se met rapidement à gémir doucement, régulièrement.
Après quelques minutes, la position devient inconfortable pour nous deux. Je la pousse à mon tour sur le lit, la prend par le bassin pour la mettre sur les genoux, le visage dans les draps, les fesses en l’air, dans une position magnifiquement érotique. À genoux au sol, j’admire un instant toute son intimité ainsi ouverte, ostensiblement offerte à mes yeux. Puis je reprends mes baisers sur cette belle chatte qui s’est de nouveau lubrifiée de mouille. Ma langue s’insère le plus loin possible entre ses lèvres pendant que du plat du pouce je masse son organe du plaisir.
Lentement, ma bouche remonte vers ses fesses. J’ai bonne mémoire, et me souviens donc qu’elle avait mentionné beaucoup apprécier une certaine caresse. C’est donc alors que mon pouce s’insère dans sa chatte, et que mon index et mon majeur s’emparent à leur tour de son clitoris, que ma langue vient progressivement se glisser entre ses fesses pour titiller son anus. Elle se met presque instantanément à gémir plus fort, ses encouragements sont plus francs, j’entends la satisfaction dans sa voix. Je ne suis pas habitué à cette pratique, mais j’y mets tout mon désir et toute ma volonté, et je suis très content du résultat sur ma partenaire.
Je ne force pas sur son petit trou, je caresse de la pointe de la langue, j’embrasse. Je me rappelle l’entendre m’expliquer que ce qui compte pour elle, c’est l’intimité de ce geste, la sensation de se mettre entièrement à nu pour son partenaire, c’est ça qui la fait jouir dans cet attouchement.De ma main libre, je lutte quelques secondes contre l’attache de son soutien-gorge, jusqu’à enfin réussir à l’ouvrir. Ainsi libérée, les petits mouvements que ma main lui impose font frotter ses tétons, qui pointent fortement, sur les draps, ce qui augmente encore ses sensations. Cette même main libre s’empare de l’un d’eux, joue avec, le triture doucement. Je constate la présence d’un discret piercing à cet endroit, et devine que cela doit encore augmenter les sensations qu’elle ressent.Pendant quelques minutes, stimulée à la fois par les seins, le clitoris, la chatte et l’anus, elle gémit sans discontinuer, m’encourageant par des “encore, oui, oui, encore” de plus en plus sonores. Puis enfin, l’orgasme arrive. Dans un cri étouffé, elle se fige, tandis que de sa chatte s’échappent plusieurs petites giclées qui m’éclaboussent et se répandent sur moi.
Pendant qu’elle s’effondre sur le ventre et reprend son souffle de manière sonore, je me débarrasse de mon pantalon, désormais humide de sa jouissance, et du reste de mes vêtements, puis m’allonge à côté d’elle pour la caresser un moment. Quand elle finit par reprendre ses esprits, elle m’embrasse langoureusement.— Tu te souviens de ce que j’aime on dirait!— J’ai bonne mémoire pour certaines choses oui…— Petit coquin… Mais moi aussi j’ai bonne mémoire tu sais.
Je lève un sourcil interrogateur, ne sachant pas à quoi elle fait allusion. Farfouillant un tiroir, elle récupère un objet que je n’arrive pas à voir, puis, avec une énergie retrouvée, elle descend le long de mon corps désormais nu, embrasse mon torse, mon ventre. Sa main s’empare de mon sexe dressé et le caresse doucement pour le maintenir en forme, l’attouchement est déjà très agréable. Elle n’ose y poser la bouche, à raison: pas de dépistage récent de mon côté, on ne sait jamais. Qu’à cela ne tienne, elle me branle délicieusement d’une main tout en déposant des baisers partout où elle en a l’occasion. Tout aux plaisirs qu’elle me prodigue, j’en oublie son allusion mystérieuse… jusqu’au moment où je sens un doigt glissant s’insérer entre mes fesses pour masser et lubrifier mon petit trou. Je souris: ah oui, c’est vrai que j’ai dû lui parler de ça à un moment!
Je lâche un court gémissement sans équivoque, de plaisir immédiat autant qu’anticipé. Ma queue se tend encore un peu plus, comme souvent quand je suis caressé à cet endroit. Elle doit le sentir, elle ralentit sa masturbation pour ne pas me faire jouir trop vite - je l’en remercie intérieurement. Elle n’ose pas aller trop vite alors je l’encourage:— Mmh, tu peux y aller, j’ai l’habitude.
Je joins l’acte à la parole en écartant mes jambes pour lui laisser le champ libre, elle en profite et insère en quelques secondes ce premier doigt. J’exhale bruyamment, j’aime beaucoup cette sensation d’être pénétré, même si je ne le fais pas souvent. Une fois entrée, elle se met d’abord à faire de très courts allers-retours pour achever de me détendre. Puis elle ressort entièrement, pour revenir immédiatement après en ajoutant un doigt.
Bien lubrifiés, ils rentrent presque sans résistance. Une fois bien insérée en moi, elle commence à chercher ma prostate en appuyant çà et là, du bout des doigts, observant mes réactions pour trouver le bon point. Un gémissement qui m’échappe plus fort que les autres lui donne rapidement la réponse.
La bouche maintenant en train de sucer un de mes tétons, elle me prodigue à mon tour une délicieuse triple stimulation. Ses doigts butent à présent régulièrement contre ma prostate, me causant de petites décharges de plaisir brut à chaque contact, qui manquent à chaque fois de peu de me faire jouir. Quand elle le décide, son autre main s’active avec énergie sur ma queue, qui au bout de quelques vigoureux allers-retours explose, nous aspergeant tous les deux de grandes et puissantes giclées de sperme. Je suis pris de spasmes de plaisir, émet des gémissements étouffés dont je devine que ma partenaire se délecte.
Pendant que je reprends mes esprits, elle s’allonge tendrement contre moi, étalant ma jouissance entre nous, sur nos peaux nues.— Alors? me demande-t-elle.— Bah, un partout, bien joué. C’était trop bon…— Je peux en dire autant de toi!— Merci. Je fais pas ça souvent, je suis content de l’avoir bien fait.— T’as jamais pensé à faire carrière dans le porno? Tu serais bon!J’éclate de rire.
Après quelques secondes de silence, elle reprend.— Ça t’a un peu sorti ton amoureuse de la tête?Je suis soudainement très gêné. Clémence a dû lui dire, et j’aurais dû le faire moi aussi.— C’est pas mon amoureuse… mais désolé, j’aurais dû t’en parler avant…Elle m’interrompt.— Hé, y’a aucun problème. J’avais envie de baiser, toi aussi, on le fait et ça fait du bien, j’attends rien de plus de toi. Alors?— Ouais, ça fait du bien, merci.
C’est vrai. Je pense encore à Alicia, mais je me sens plus calme. Les endorphines qui baignent mon cerveau me font aborder mes pensées avec plus de sérénité. Je me sens mieux.
— Ben, en attendant qu’il se passe quelque chose avec ta non-amoureuse, si t’as envie de remettre ça de temps en temps, je suis dispo!— Dans 5 minutes, ça te va?
Elle rit. M’emmène à la douche. On y recommence à se caresser, on termine au lit à nouveau. Elle chevauche longuement ma verge gainée de latex, et je me promets de faire un dépistage le plus tôt possible pour qu’on puisse se débarrasser de cette contrainte les prochaines fois.Je jouis dans la capote, puis l’aide à se finir avec mes doigts. 
On reste un petit moment à reprendre notre souffle, à discuter. Je sens la fatigue arriver enfin. Nous n’avons pas particulièrement envie de dormir ensemble, le sexe nous suffisait, alors je me rhabille et prends congé de ma partenaire de la nuit. 
Clémence dort quand je rentre, je prends garde à ne pas faire de bruit. Je m’écroule sur le lit, tout à fait disposé à m’endormir enfin. Mes dernières pensées avant de sombrer vont à trois femmes merveilleuses.
Ma meilleure amie, qui comprend si bien mes pensées.
Mon amante de la soirée, qui peut si ardemment les calmer.
Mon…Mon actrice, qui sait si intensément les peupler.
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