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Et si on réalisait du porno ?

Chapitre 5

Fin, et début

Erotique
Quelques jours après, et avec la bénédiction d’Alicia, Jake et Clémence l’ont accompagnée pour reparler à son ex et tenter de le raisonner. Il a d’abord été très réticent à les écouter, mais un petit rappel à la loi concernant le délit de revenge porn - deux ans de prison et soixante mille euros d’amende - l’a apparemment incité à être un peu plus attentif.Jake est décidément un homme parfait en tout point; assisté par Clémence, il a su trouver les mots pour calmer le jeune homme, lui faire accepter - autant que possible, bien sûr - la décision de son ex, et le dissuader de représailles.
Je les attendais à l’extérieur. J’ai d’abord eu un pincement de jalousie en voyant Alicia, soulagée, prendre Jake dans ses bras et l’embrasser copieusement sur les joues. Mais elle en fit autant tout de suite après avec Clémence, et - ô, joie ! - avec moi. Nous partîmes fêter ça avec un bon repas en ville, et sur la route, je remarquai des œillades appuyées de ma meilleure amie en direction du beau brun. Elle qui le trouvait déjà très beau et particulièrement attirant, devait avoir en plus été charmée par son caractère, ses discours pour défendre notre actrice, et sa bonté de manière générale.
— Amoureuse ? la taquinai-je à voix basse, m’assurant de ne pas être entendu par nos amis.— Pas mon genre ! répondit-elle effrontément, mais se trahissant par un rougissement qu’elle ne put réprimer.
J’observai Jake pendant le repas, tentant de déterminer si les sentiments naissants de mon amie pourraient trouver une réponse favorable, mais le bel homme étant naturellement adorable avec tout le monde, c’était difficile à dire.
Alicia et moi nous attirâmes des remarques ironiques et des sourires entendus de la part de nos deux compagnons, car nous nous entraînions régulièrement l’un l’autre dans des discussions animées sur divers sujets qui nous passionnent tous deux, mais qui perdaient rapidement nos amis.
— Vous voulez une chambre ? ironisa Jake.— Si vous voulez, je connais une réalisatrice de films érotiques qui sera ravie de vous organiser un truc ! renchérit ma meilleure amie.
Je lui balançai ma serviette roulée en boule à la tronche en la traitant d’abrutie, mais en souriant largement. J’étais heureux de cette proximité que j’avais et qui se développait avec l’élue de mon cœur. Celle-ci riait également, elle ne semblait pas gênée outre mesure par ces insinuations.
Elle m’étreignit une nouvelle fois avant de rentrer chez elle, et je parcourus la route jusqu’à chez nous sur un petit nuage. Clémence, quant à elle, rêvassait trop à un certain beau brun pour songer à se moquer de moi. Nous nous rendîmes directement dans nos chambres respectives en rentrant, sachant très bien l’un et l’autre ce qu’on s’apprêtait à y faire.

Après plusieurs semaines de travail et d’événements parfois très durs, parfois très doux, nous voilà enfin au dernier jour de tournage. Une de nos scènes les plus esthétiques mais aussi les plus compliquées: en haut d’un escalier en angle donnant sur le salon, Ellana et Pete épient Diana et Jake s’accoupler passionnément sur le canapé. Ce moment de voyeurisme leur donne des idées, et ils vont eux aussi commencer à s’unir, sans cesser de les observer.S’il ne participe pas à la scène, Kurt est également présent avec nous ce soir, avec la permission de ses camarades acteurs et actrices, qui auraient pu vouloir limiter le public présent. L’ambiance est amicale, des liens se sont créés au sein de l’équipe durant le tournage, et nous sommes heureux de tous nous retrouver une dernière fois.

Diana est bel et bien de retour, et elle est plus magnifique que jamais. Jake et elle affichent parfaitement ce soupçon de culpabilité dans un océan de désir que ressentent leurs personnages pendant cet acte adultère, immoral mais si ardemment désiré. Il fait montre des meilleurs gestes de tendresse envers elle, ondule sur elle et en elle avec grâce, la couvre de baisers. Elle semble se nourrir de sa bouche, le serre contre elle, l’insère en elle, les deux mains sur ses fesses.
Nous avons beau savoir que c’est du cinéma, quand nos regards se croisent, Clémence et moi, nous savons que nous ressentons la même chose. Une pointe de jalousie. L’envie de prendre la place d’un des protagonistes.
Ce couple n’est pas notre sujet principal pour cette scène, la caméra se déplace donc rapidement pour monter l’escalier et se glisser près de Pete et Ellana, en train d’observer, elle habillée d’une jolie nuisette, lui d’un simple short large qui ne cache rien de l’excitation causée par la situation. A notre signal, ils commencent à se caresser mutuellement, à échanger d’humides baisers, sans cesser d’observer l’autre couple adultère.
Comme pendant la scène fantasmée, la belle rousse commente l’accouplement qui se déroule devant eux, mais les commentaires sont d’une toute autre nature. Là où les premiers n’avaient pour but que de pousser l’imagination de son compagnon dans les pires perversions pour l’inciter à laisser parler son désir avec elle, ici, elle ne commente que par admiration pour l’érotisme du spectacle qui se déroule devant leurs yeux.
“Regarde comme ils sont beaux…”“Elle a vraiment des seins magnifiques… ohh, il a l’air de les aimer aussi, regarde!”“Hmm, quelle belle queue, tu as vu comme elle rentre toute entière? S’il te plaît, prends-moi comme il la prend, je te veux en moi, je te veux toi…"
Quand elle s’exclame “Qu’est ce qu’elle a dit?”, nous redescendons un instant pour remettre le focus sur Diana et Jake. Perche bien avancée vers eux, nous captons distinctement les mots échangés:— Tu veux bien… derrière ? ose-t-elle timidement.— T’es sûre ? hésite son amant.— Oui, je veux essayer ça avec toi… dit-elle en se positionnant à genoux sur le canapé, appuyée sur les coudes, les fesses en l’air.
Conformément à son refus de pratiquer la sodomie, nous plaçons la caméra devant elle pour ne pas montrer directement la pénétration, et permettre d’y faire croire facilement sans le montrer.
— Vas-y doucement… mmmh !... C’est la première fois qu’on me prend ici.
Nous remontons l’escalier à cette réplique pour filmer la réaction des voyeurs. Pete, qui s’est glissé derrière sa partenaire pour la pénétrer en levrette, maladroite au vu du manque d’espace, s’est immobilisé en elle pour ne rien manquer des paroles délivrées plus bas. Ellana, elle, manque de jouir en entendant l’échange. Elle ne parvient à étouffer son gémissement de surprise et de plaisir qu’en plaquant sa main sur sa bouche. Son homme joint sa main à la sienne, et pendant un instant leurs doigts s’entremêlent. Puis elle tourne la tête vers lui et ils échangent un long et érotique baiser, leurs bouches ne se séparant par instants que pour laisser apparaître la danse étroite de leurs langues.
Au second plan, la sodomie prétendue progresse doucement, Jake poussant très lentement entre les fesses - en réalité, dans le sexe - de sa partenaire pour la laisser s’habituer. Ses souffles et ses gémissements s’entendent d’ici, et ramènent nos amoureux à leur voyeurisme.
— Mmh, il va vraiment l’enculer entièrement… Ohhh oui ! Ça va mon chéri ? On peut rester jusqu’au bout ? Je veux le voir jouir dans son cul… Ohhh oui prends-moi !
Nous les filmons un instant de face, immortalisons cette scène: lui, profondément inséré dans la chatte de sa partenaire, elle, à genoux, appuyée contre la barrière, les seins sortis de sa nuisette de manière presque obscène, l’un d’eux pressé par la main de son amant.
D’un signal discret, nous faisons accélérer les choses du côté de Jake et Diana. Celle-ci se met à gémir plus fort, à bouger elle-même les fesses d’avant en arrière pour initier le mouvement de va-et-vient. Après quelques minutes, son partenaire s’empare plus fermement de ses fesses et imprime lui-même le mouvement, jusqu’à y faire claquer son bassin à un rythme soutenu. Les gémissements de la belle brune se changent en petits cris réguliers, qu’elle étouffe au mieux dans un coussin. En haut, le couple n’ose pas accélérer le mouvement par peur de se faire repérer ou de louper le moindre détail de la scène.
Avant de tourner la scène, Ellana nous a demandé une chose: de la filmer bien nettement et en entier après que Jake ait joui en Diana, sans nous dire pourquoi. Clémence s’exécute donc en entendant celui-ci se mettre à gémir plus fort, chuchotant des “je vais venir!” entre deux halètements. Elle tourne rapidement la caméra après l’avoir filmé s’immobiliser en elle, pour cadrer entièrement la superbe rouquine qui, quelques secondes plus tard, et à notre grande surprise, se met à éjaculer devant nous !
Un long baiser silencieux plus tard, Pete la prend dans ses bras, la soulève du sol pour la porter dans la chambre la plus proche. Le “Coupez !” est suivi de plusieurs applaudissements pour cette action magnifique et inattendue. Ellana, sommairement rhabillée de sa nuisette, ressort alors tout sourire pour faire un salut reconnaissant et amusé à son public. Elle nous encourage également à féliciter Pete, avec qui elle avait bien préparé ce moment.
Ne reste qu’un tout dernier bout de scène à filmer. Jake et Diana allongés l’un contre l’autre sur le canapé, lui dos au dossier, elle, face à lui. Il confie la capote qu’il vient de remplir à Clémence, qui en vide le contenu près de l’anus de la magnifique brune. Nous concluons enfin avec un court plan de ce duo enlacé, s’embrassant tendrement, la semence intime semblant s’échapper naturellement de l’orifice de la belle.

C’est la fin du tournage, dans un brouhaha de félicitations et de remerciements, de rires, de larmes et d’étreintes.Après les nécessaires ablutions des acteurs et un rangement sommaire de notre part, nous sortons par surprise du frigo un buffet et plusieurs bouteilles, et partageons pendant plusieurs heures repas, verres, rires et discussions animées.
Vers trois heures du matin, j’aperçois Clémence embrasser passionnément Jake. Mais une demi-heure plus tard, la voilà dans les bras de Kurt ! Confus, je vais lui parler discrètement dès qu’elle s’éloigne un instant.
— Tu finis la nuit avec Kurt?— Ouais!— Et Jake?— Et Jake.
Je mets quelques secondes à percuter, puis fais un “Ooh !” silencieux, faussement choqué.
— Cochonne !— Merci !— Tu me raconteras !— Evidemment ! Et toi, t’as intérêt à avoir quelque chose à me raconter quand je rentre !
Je me sens rougir un peu. Tourne la tête vers Diana, redevenue Alicia, en train de discuter avec Pete, et qui semble avoir tourné la tête dans ma direction au même moment. Elle me sourit, et mon cœur fait un bond.
Ellana rentre la première, annonçant devoir retrouver sa petite famille, et nous faisant promettre de refaire des choses ensemble bientôt. Pete la raccompagne avant de rentrer chez lui pour, dit-il, “dormir une semaine”.Peu de temps après, un peu de calme étant revenu, Alicia commence à montrer des signes de fatigue. Je me lance et propose de la raccompagner, le cœur battant, ce qu’elle accepte. Nous embrassons le trio restant, qui me semble trépigner d’impatience de pouvoir passer à la suite de la nuit, et nous éclipsons, alors que le soleil commence à dispenser ses premières lueurs à l’horizon.
Sur le chemin, nous discutons un moment de ce qui attend nos trois amis. Alicia a, semble-t-il, remarqué leur manège, et nous nous amusons de la formation de ce “trouple”. Ephémère ou non, l’avenir le dira.

Devant la porte de son immeuble, au moment de se dire au revoir, elle se tourne vers moi, et je retrouve un peu de sa timidité et de sa candeur dans sa voix quand elle me demande:
— Alors, qu’est ce que tu vas faire maintenant?
Mon cœur bat à mille à l’heure, ma voix tremble, mais je réponds enfin ce que je brûle de lui dire depuis si longtemps.
— Regarder dans les yeux la femme la plus belle, la plus adorable, la plus fascinante que j’ai jamais rencontré. Lui dire ce que je ressens pour elle… et espérer.Je t’aime, Alicia, plus que j’ai jamais aimé qui que ce soit dans ma vie. Je n’ai pas cessé de penser à toi depuis le premier jour où je t’ai rencontrée. J’y ai perdu mon sommeil, ma concentration, mais j’y renoncerais à vie pour que tu continues à en faire partie.
La seconde qui suit dure aussi longtemps qu’une vie entière. L’ai-je brusquée, l’ai-je offensée, l’ai-je perdue? Ses yeux brillent-ils de fatigue, de tristesse, d’émotion?
Puis elle plonge dans mes bras et m’embrasse. Nos lèvres s’épousent parfaitement, elles semblent fusionner en une entité unique parfaite. Elle me serre contre elle, je la serre contre moi, submergé par le bonheur de cette étreinte.
— Je t’aime, souffle-t-elle simplement entre deux baisers.
J’en pleurerais de joie.
Je la suis jusqu’à chez elle, ma main dans la sienne. Quand elle ferme la porte derrière nous, nous offrant un cocon d’intimité rien qu’à nous, j’ai la sensation de lui appartenir, et ça me plaît. Elle me guide vers sa chambre, où nous recommençons, enfin, à nous embrasser, tendrement, amoureusement.
J’ai beau l’avoir vue nue à tant de reprises, j’ai l’impression de la découvrir pour la première fois en la déshabillant moi-même. Je frôle son corps à chaque vêtement retiré, profite de pouvoir enfin sentir la douceur de sa peau, dont j’ai tant rêvé, sous mes doigts. Je redécouvre ses épaules, sa nuque. Son ventre. Ses jambes. Ses seins. Ses fesses. Où que je regarde, je suis subjugué par la beauté.Enfin nue devant moi, rien que pour moi, elle me regarde avec amour, et j’en déborde d’émotion.
A son tour, elle me déshabille, me découvre entièrement pour la première fois. Elle prend son temps, elle me caresse comme je l’ai caressée, elle m’observe. Plus que nu, je me sens à nu devant elle, et c’est ce que je veux. M’ouvrir à elle, m’exposer entièrement à son regard, qu’elle me fasse sien.
Nous nous glissons sous les draps, nous embrassons encore et encore et encore, étroitement enlacés dans le plus simple appareil. Épuisés, nous ne faisons pas l’amour. Nous parlons.
— Tu m’attirais déjà à la première soirée de tournage. J’étais excitée par la scène, et quand tu m’as demandé si je voulais me finir, c’était à toi que je pensais…
— J’osais pas espérer que je pouvais te plaire, que tu pouvais penser à moi comme je pensais à toi. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour penser à autre chose, ne pas interférer dans ta vie, rester à ma place. Mais ne pas penser à toi, j’ai jamais réussi.
— Je m’en voulais de chercher ton regard, alors que j’étais déjà avec quelqu’un. Et j’étais si jalouse d’Ellana, elle était tellement parfaite…
— Jake était si parfait, et je te voyais dans ses bras à chaque tournage, comment ne pas être jaloux?
— Mais depuis le début, il n’y avait que toi pour moi.— Et toi pour moi.
Nous devisons encore un moment, jusqu’à ce que nos yeux se ferment naturellement. Nous nous endormons front contre front, mains dans les mains.

Je garde les yeux fermés un moment en me réveillant, déboussolé. Encore perdu entre sommeil et éveil, je crains d’avoir rêvé.Les sensations me reviennent doucement, et j’ose ouvrir les yeux. J’ai le visage enfoui dans une masse de cheveux bruns en désordre. Un sein dans ma main. Le corps de mon aimée contre le mien, en cuillère.Je m’éveille submergé de bonheur. Je n’ai pas rêvé.
Je glisse une main près de son visage, écarte doucement ses cheveux, plonge ma tête dans son cou, y dépose une longue série de tendres baisers. Elle s’éveille doucement. Les sensations lui reviennent aussi, et elle sourit. Tourne son adorable visage vers moi et m’embrasse.Sa bouche s’ouvre et je goûte enfin à sa langue. Ma main se déplace sur son corps, glisse sur sa peau, caresse un sein. Mon désir endormi cette nuit se réveille en grande forme aujourd’hui. Le sien aussi, apparemment. Je sens sa main, sur ma fesse, presser pour serrer mon bassin contre le sien, et sentir mon sexe tendu au bas de son dos.
Rapidement, je n’y tiens plus, et glisse mes doigts entre ses cuisses charnues. Je me perds un instant dans sa touffe de poils fournie mais soignée, puis descends vers ses lèvres que je découvre déjà chaudes et humides. Elle partage mon désir: sa main sur mon membre, elle l’oriente rapidement entre ses jambes. Nous nous savons en bonne santé tous les deux, c’est donc sans inquiétude que d’un mouvement de bassin, je m’insère en elle. Nous partageons un soupir de bonheur à cette sensation.
C’est incomparable à tout ce que j’ai pu ressentir. Fusionnel. J’ai véritablement l’impression de ne faire qu’un avec elle.
— Mon amour… Mhh… Oui…
L’entendre m’appeler ainsi me rend dingue. Son corps lové contre le mien, ma main enfouie entre ses cuisses, mes doigts s’agitant sur son clitoris sentant coulisser mon sexe dans le sien, ses gémissements, sincères, si différents de ceux qu’elle donne en tournage, sa peau sous mes lèvres… et ces mots. Je lui murmure au creux de l’oreille, gémissant, que je ne tiendrai pas longtemps dans ces conditions.
— Oui mon amour! Viens en moi s’il te plaît…”
Cette phrase m’achève, et quelques secondes plus tard, je jouis violemment. Je sens chaque éjaculation s’extraire avec force de mon vît, et se répandre au fond de ma bien-aimée. Je la serre contre moi, si fort. Je gémis de manière incontrôlable à son oreille, et elle m’y encourage. Je sens sa main sur ma fesse s’assurer que je ne me retire pas.
Il me faut un moment pour me remettre de cet incroyable orgasme. Sans changer de position, elle m’embrasse doucement, longuement, elle m’observe amoureusement.
— Bonjour mon amour, ironise-t-elle doucement.— J’adore que tu m’appelles comme ça !— Ça tombe bien, j’espérais faire ça toute ma vie… ça t’embête pas j’espère ?— Tu as intérêt !
Je l’embrasse, encore et encore, et encore et encore, et je sais que jamais je ne m’en lasserai.
Je suis encore en elle, et je me rends compte que j’ai à peine débandé, et que je suis en train de reprendre complètement forme. J’ondule alors à nouveau du bassin, lui soutire quelques nouveaux gémissements.
— Humm, déjà ?— Si tu veux bien…— Oh oui… Viens sur moi, mon amour, je veux pouvoir te voir et t’embrasser.
Je m’exécute avec plaisir, me retire brièvement de sa chatte pour y entrer à nouveau, bien installé entre ses cuisses écartées. Je l’observe longuement dans cette position, je la trouve tellement sublime… Puis elle tire sur mes épaules pour m’attirer contre elle, s’empare de mes lèvres, m’embrasse passionnément, débordante de désir. Ses mains s’installent sur mes fesses, m’incitent à bouger en elle, je résiste un instant pour m’amuser à la frustrer.
— Allez prends-moi, s’il te plaît…
J’obéis. Mes mouvements se font lents et amples, ma queue rentre et sort intégralement de sa chatte, nous arrachant à chaque fois un soupir plus fort, que nous respirons mutuellement par nos lèvres scellées. La main sous son magnifique fessier, je tire vers moi pour la pénétrer plus profondément, je me délecte du contact de nos bassins à chaque nouvelle pénétration.Avoir joui une première fois me permet d’être plus endurant. Je vais et viens en elle pendant de longues minutes, jusqu’à ce que nous soyons tous deux bruyamment haletants, en sueur.
Quand je ralentis un peu pour souffler et faire durer, elle me repousse doucement. Je me retire donc, l’interrogeant du regard. Elle fouille le tiroir de sa table de nuit d’une main, en extrait une petite bouteille. De l’autre main, elle s’est emparée de ma queue, dont elle frotte désormais le gland… entre ses fesses.
— Tu veux bien…? me demande-t-elle timidement, adorablement rougissante.— Je pensais que tu n’aimais pas ça… je réponds, de plus en plus surpris.— J’ai simplement dit que je voulais pas le faire… Pas parce que j’aime pas… Parce que j’adore ça. Je deviens folle quand on me prend par là, et c’est quelque chose que je voulais garder pour une personne importante pour moi… Pour toi…
Elle est incroyablement belle ainsi, avec cette expression gênée sur son doux visage, à me faire cette demande si intime. Je l’embrasse tendrement.
— Tout ce que tu veux, mon amour.
Je place un coussin sous son bassin pour lui surélever les fesses, la laisse enduire mon sexe de lubrifiant. J’en recueille un peu du bout des doigts et en recouvre son petit trou que je malaxe avec douceur.Quand elle est prête, elle presse elle-même mon gland contre l’orifice, et je commence à pousser, observant ses réactions. Elle semble habituée à cette pénétration, et en quelques instants, me voilà entré entièrement. Son souffle s’accélère déjà.
— Ça va ? — Oui ça va ! gémit-elle. Ohh… c’est si bon de te sentir comme ça… Prends-moi, maintenant, s’il te plaît !
Toujours attentif à ses réactions, je commence à bouger dans son fondement, doucement et par petits mouvements d’abord, puis, au fil de ses encouragements, plus vite, plus fort.Elle ne mentait pas en disant que ça la rendait folle. Bientôt, elle se met à couiner bruyamment son plaisir, d’une voix aiguë terriblement sexy.
Ses réactions me rendent fou moi aussi, et je finis par la prendre à un rythme soutenu, en gémissant, en lui criant que je l’aime, qu’elle est incroyablement belle comme ça, et que jamais je ne m’en lasserai. Ses magnifiques seins ballottent avec force au rythme de mes coups de reins, je les presse entre mes doigts. Et on s’embrasse langue la première, dévorés par un désir qui semble sans limite.
— Je vais venir…— Moi aussi… Oh c’est si bon, je veux jouir en te sentant, viens…
Encore une fois ses mots achèvent de m’amener à l’orgasme, et je me vide en elle, pour la deuxième fois déjà. Le sent-elle, ou le voit-elle juste à mon visage? Cela semble en tout cas déclencher son propre orgasme, puissant, qui lui ôte un instant sa voix. Je l’admire attentivement pour ne pas en rater un seul instant. Quand son corps se détend enfin, je m’effondre sur elle. Elle me prend dans ses bras, haletante.
Nous restons ainsi plusieurs minutes. Quand enfin je débande et sors d’elle, je m’allonge à son côté. Elle se lève et m’embrasse avant de s’éclipser pour aller évacuer ma semence. Je reste un instant allongé sur le dos, les yeux fermés. Je suis au paradis.
Ses lèvres m’éveillent en se posant sur les miennes.
— J’ai fait couler un bain. Tu me rejoins ?
J’acquiesce en souriant. Je la regarde s’éloigner vers la salle de bain, nue, et pour la millième fois, me dis à quel point je la trouve magnifique. Mais maintenant, je peux le lui dire.
— Tu es tellement belle…
Elle tourne sur elle-même pour m’en montrer plus, heureuse.
— Tu trouves ?— Plus que n’importe qui. Je voudrais te regarder tout le temps.— Alors rejoins-moi vite, mon amour ! dit-elle avec malice en se cachant dans la salle de bain.
Je cours la rejoindre, me glisse dans l’eau chaude, derrière elle. Elle s’installe confortablement entre mes jambes, dos à moi, s’appuie sur ma poitrine. Nous soupirons d’aise. Je l’enlace amoureusement.Nous restons un moment ainsi. Puis à nouveau, j’ai envie de lui faire du bien. Ses seins déjà opportunément installés dans mes mains, je commence à les caresser, innocemment, du pouce. Je mordille son oreille, et elle sourit en comprenant que je vais m’occuper d’elle à nouveau.
Ma main glisse entre ses cuisses. Cette fois, je prends tout mon temps. Je m’installe longuement dans la forêt touffue de ses poils. Mes doigts caressent ses lèvres, les massent doucement avant de les écarter. J’effleure à plusieurs reprises son vestibule, sans jamais le pénétrer. Je tourne longuement autour de son clitoris avant de le toucher. Elle soupire, se vautre contre moi, essaie régulièrement de bouger pour me forcer à la caresser où elle le veut, mais je mène la danse. Quand enfin je presse son organe du plaisir, quand enfin mes doigts s’insèrent en elle, un long gémissement lui échappe, puis bien d’autres encore, et je m’en délecte.
Je lui fais subir ce traitement un long moment. Je m’émerveille de ses tétons pointant fièrement, joue avec eux du bout des doigts, elle semble y être sensible. Elle se mord souvent la lèvre sous l’effet du plaisir, je ne me lasse pas de la regarder jouir.
Quand elle n’y tient plus, elle se lève, se penche en avant, mettant son magnifique cul et sa belle chatte devant mes yeux, me demandant de lui faire l’amour, encore. Mais je veux la faire patienter plus longtemps, et surtout, je veux enfin la goûter. Je m’enivre longuement de son odeur et de son goût intimes. Ma langue s’insère toute seule entre ses lèvres, je fais l’amour buccal à sa vulve, et elle gémit plus fort. Plus elle me supplie de la prendre, plus je suce ses lèvres.
Puis je remonte un peu pour glisser entre ses fesses, embrasser puis poser la pointe de la langue sur son anus. J’ai pris goût à prodiguer cette caresse linguale avec Laure, et je compte bien en faire profiter mon aimée. Elle semble surprise mais particulièrement appréciatrice des sensations que je lui procure. Avec elle, je peux pousser un peu plus sur l’anneau, l’entrouvrir un peu, je sais qu’elle aime ça. Elle le confirme en laissant échapper des petits sons, à mi-chemin entre gémissement et couinement, c’est adorable et terriblement excitant.
Je laisse longuement sa chatte mouiller, jusqu’à la trouver assez trempée. Je récupère le précieux fluide pour le déposer sur son anus, à plusieurs reprises, jusqu’à pouvoir confortablement y enfoncer mon pouce. Je lape ensuite sa vulve pour goûter sa mouille à loisir.
Elle n’arrête plus de gémir désormais. "Encore…", soupire-t-elle quand je retire ma langue de son sexe. Ce que je ne fais que pour mieux la satisfaire. Rapidement relevé, j’oriente ma queue vers sa chatte trempée et la pénètre d’un coup, lui arrachant un cri de soulagement.
J’entame des va-et-vient courts et rapides, m’assurant prudemment de ne pas nous faire glisser dans la baignoire. J’ai beau avoir déjà joui deux fois, je sens tout de même le plaisir monter de manière spectaculaire. Comme si nous étions parfaitement faits pour aller l’un avec l’autre, l’un dans l’autre.
— C’est si bon avec toi mon amour, lui dis-je entre deux gémissements incontrôlables.
Je m’arrête un instant, car elle se redresse pour tourner la tête vers moi et m’embrasser.
— J’ai jamais rien ressenti de pareil… Je t’aime, chuchote-t-elle.
Je veux la voir jouir encore, alors je reprends mes mouvements, ce qui l’oblige à se pencher à nouveau et s’appuyer aux bords de la baignoire. Mon index et mon majeur viennent prendre la place de mon pouce, ce qui me permet de m’agiter plus profondément dans son fondement. Ceci couplé aux allers-retours de mon sexe en elle finit par lui donner un nouvel orgasme, foudroyant.
Je me retire délicatement et rapidement d’elle pour pouvoir la tenir des deux mains, car elle chancelle sur ses belles jambes charnues. Prudemment, je la fais se rasseoir dans le bain, m’installe derrière elle pour l’enlacer tendrement et déposer de doux baisers dans son cou, sur sa joue et son front, pendant qu’elle récupère. Elle est si adorable quand elle jouit.
Elle me sent encore en forme dans son dos quand elle reprend ses esprits. "À mon tour de te goûter", me murmure-t-elle. Elle me fait m’asseoir sur un bord large de la baignoire, et me prend en bouche sans plus de cérémonie.
Elle suce divinement bien. Elle prend d’abord son temps, me tient d’une main sans bouger pour mieux faire son affaire avec ses lèvres et sa langue. Puis, quand elle commence à vouloir me faire jouir, ses deux mains s’activent, l’une branlant, l’autre caressant soigneusement mes bourses. Ses doigts s’égarent parfois légèrement derrière elles, mais je ne saurais dire si c’est volontaire. Alors je l’oriente, je prends cette main dans la mienne, m’affaisse un peu plus pour permettre l’accès, et rapproche ses doigts de mon anus. À son tour d’être surprise.
— Moi aussi j’aime bien… je lui avoue, un peu timidement.— J’ai toujours eu envie de faire ça ! répond-elle avec délice, avant de me reprendre en bouche.
Elle se lèche copieusement deux doigts pour me préparer, puis, tout doucement, les insère en moi, un par un. Comme c’est sa première fois, elle ne sait pas trop où appuyer, alors je la guide oralement. Elle semble trouver plaisir à cette pratique nouvelle pour elle. Elle trouve assez rapidement ma prostate, apprend très vite à jouer habilement avec, et elle a bientôt le contrôle total de mes gémissements de plaisir.
— Tu es beau quand tu jouis, mon chéri ! me susurre-t-elle.
Puis elle me reprend en bouche, me branle furieusement de son autre main, avec la ferme intention de me faire venir, pour la troisième fois déjà, ce qui ne tarde plus à se produire.
— Je vais… hhhaan… venir… j’ahane en sentant arriver l’orgasme.
Le premier jet lui échappe et s’installe sur sa joue. Elle me reprend immédiatement en bouche pour recueillir le reste, qu’elle avale ostensiblement en me regardant dans les yeux, puis tire la langue en souriant. Je glisse à nouveau dans le bain, face à elle cette fois. Je lèche sa joue pour recueillir le sperme que j’y ai laissé, et l’embrasse pour le mélanger dans nos deux bouches.Puis nous nous enlaçons à nouveau longuement.
Nous finissons nos ablutions sagement. Quand je reviens dans la chambre, je vois que j’ai un message de Clémence.
> Alors ???
Je donne mon téléphone à mon aimée, lui explique ce qu’elle veut dire. Elle se glisse sous les draps, toujours nue, m’invite à l’y rejoindre, m’embrasse, et nous prend en photo, qu’elle envoie à mon amie. Nous recevons rapidement la réponse.
> Yeeeaaaaaaaahhhh !!!!
Puis une photo arrive. On y voit Kurt et elle en plein baiser, comme nous, visiblement nus sous les draps également. Seule différence, Jake est là aussi, de l’autre côté, en train de lui mordiller l’oreille.
< Woaaaaw !
Affamés, nous leur proposons de nous retrouver en ville pour aller manger tous les cinq, ce qu’ils acceptent.Chaque couple et trouple félicite chaleureusement l’autre. Je déborde de joie de pouvoir tenir ainsi la main de la femme que j’aime. Tout le monde semble rayonnant de bonheur, et nous passons une soirée inoubliable.
Sur le chemin du retour, je fais une proposition à Alicia. On part, dès demain matin. On prend le premier train, le premier avion, on prend des vacances, rien que tous les deux. On profite de notre amour naissant.
Elle accepte.

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— Et… action !
Dix ans plus tard, j’énonce encore cet ordre. Devant une bien plus grande équipe, cela dit.

Après de longues et belles années, il fut temps de mettre un terme à la coloc. Clémence et moi ne partageons plus le même foyer.

Nous sommes voisins de palier maintenant.Nous nous voyons tous les jours, sommes toujours l’un chez l’autre.
Chaque année nous fêtons nos anniversaires de relation amoureuse en même temps, ensemble. Après tout, elle a trouvé ses amours la même nuit que j’ai trouvé le mien.
Alicia a accepté sans hésiter de m’épouser quelques années après notre rencontre. Elle a même trouvé que j’avais mis le temps, et je dois bien admettre qu’elle a raison. Parfois, les choses sont tout simplement évidentes.
Elle est devenue actrice pour de bon, et s’épanouit énormément dans ce métier. Nous avons malgré tout continué le porno en parallèle pendant plusieurs années. Nous aimions cela tous les deux, nous l’avons pratiqué au gré de nos envies. Y compris en “amateur”, où j’étais cette fois devant la caméra, avec elle.
Le film qui a donné lieu à notre rencontre a beaucoup plu, et a contribué à augmenter notre notoriété sur internet. Au fil du temps, d’autres personnes se sont jointes à nous, dont de nouvelles réalisatrices et réalisateurs, et de quoi leur fournir les équipes appropriées. Nous avons pu produire plus de contenu tel que nous le souhaitions et l’aimions, tout en restant attentifs à ce que notre philosophie et notre éthique de travail restent respectées à la lettre.
Nous sommes restés très proches avec notre équipe d’alors. Ils ont tous continué à venir tourner régulièrement dans nos productions.
Jake a arrêté le porno au bout de quelque temps pour se consacrer au dessin et à la peinture. Peu de temps après, j’ai également réduit mon temps passé à la réalisation pour me consacrer à l’écriture de mon propre comic book super-héroïque. Je lui en ai tout naturellement confié le dessin, et il en a vraiment fait quelque chose de magnifique.Cette BD a eu un peu de succès, et s’est faite repérer par une boîte de production qui m’a proposé d’en faire une adaptation, ce que j’ai bien évidemment accepté.
C’est ce film que nous tournons aujourd’hui.Le rôle principal est tenu par ma magnifique femme, ce qui est somme toute logique puisque j’ai écrit le rôle pour et inspiré par elle.Kurt y joue son meilleur ami, leurs personnages ont la même relation très proche, fraternelle, que Clémence et moi partageons depuis si longtemps.Elle, mon amie, ma sœur de cœur, est directrice de la photographie sur le film. Pete et Ellana sont également présents, ils jouent à nouveau un couple, un rôle qu’ils maîtrisent bien, désormais. Le mari et les deux enfants d’Ellana, aussi adorables que leur mère, nous y ont rejoint pour jouer de petits rôles de figuration.
Nous sommes tous extatiques sur le plateau, pour ce premier jour de tournage, de pouvoir réaliser ce projet, tous ensemble.
L’entrée d’Alicia dans mon existence a été le début d’une vie de bonheur, que notre amour entretient chaque jour.
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