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Réaliser un film porno ? Un jeu d'adultes !

Chapitre 1

Hétéro
Réaliser un Porno? Un Jeu d’Adultes!
Gyon & Ferdinand Nichts

1 Une Idée Vraiment Improbable

     La sonnerie de la porte d’entrée retentît, brisant le calme de l’après-midi que Matteo s’accordait à bouquiner affalé sur son lit. Le jeune homme se leva du haut de ses dix-huit ans et descendît ouvrir à Hugo, son meilleur ami. Il vivait dans une bien grande villa comportant deux piscines (l’une extérieure et l’autre intérieure), de nombreuses pièces et presque une dizaine de chambres. Son père, malheureusement décédé quand Matteo était encore jeune, s’était montré un fin spéculateur en matière d’argent. Sa mère, elle, travaillait modestement en tant que commerciale dans une entreprise informatique et s’absentait très souvent en voyage d’affaires. Cette femme aux longs cheveux bruns se comportait inlassablement de manière très, voire trop, protectrice avec son fils chéri.
Difficile d’imaginer deux amis aussi différents: Matteo, grand, mince, timide et passionné de littérature et d’histoire, et de l’autre côté son contraire, Hugo, du même âge, blond, vrai séducteur, toujours à draguer la moindre femme passant dans son champ de vision et bien servi par un physique de surfeur australien et un sourire étincelant. L’étudiant aux yeux bleus irradiait la confiance en lui.
« Matteo, il faut que je te montre quelque chose ! »
Matteo savait parfaitement de quoi il s’agissait. Hugo venait sûrement de s’acheter un énième film pornographique avec en actrice principale Vanessa Hidalgo. Cette superbe pornstar américaine de couleur noire était devenue son plus grand fantasme. Vanessa Hidalgo avait tout ce dont peuvent rêver deux adolescents: brune, les yeux noirs, une opulente poitrine que l’on devinait naturelle aux tétons rouge foncé tirant sur le noir, un ventre plat, de longues jambes fines parfaitement galbées, un sexe intégralement rasé et surtout de superbes fesses rondes et fermes. Même si son 95D aurait suffi à rendre fou n’importe quel homme, c’était plutôt son joli cul qui avait fait d’elle une célébrité dans le cinéma adulte. Dans tous ses films, elle se le faisait caresser, lécher et bien sûr enfiler.
    Hugo avait complètement flashé sur cette bombe et il fallait bien reconnaître que Matteo aussi. Si ce dernier n’aurait sans doute pas le courage de lui dire quoi que ce soit, Hugo n’hésiterait pas une seconde à la draguer sans gène. Et pour cause, il parvenait ainsi à séduire facilement des tas de filles pour une nuit, ne désirant pas de relations plus longues. A son inverse, Matteo devenait rouge tomate sitôt qu’une fille se contentait de lui adresser la parole. De plus, d’un naturel romantique et rêveur, le jeune homme croyait aux coups de foudre, aux âmes sœurs… Que des bêtises selon Hugo, qui prônait une vie à la carpe diem! Le beau séducteur avait bien essayé de dévergonder son ami en lui présentant de nombreuses amies. En vain. Matteo s’était finalement persuadé qu’aucune fille ne voudrait sortir avec lui… Alors coucher avec lui? Im-pos-sible.
Aussitôt installés dans la chambre de Matteo, Hugo sortît le DVD et alluma le téléviseur.
« Tu vas voir, ce film vaut le détour ! ».
  Les deux amis s’assirent donc et admirèrent cette femme superbe se faire prendre dans toutes les positions possibles par un troupeau de mâles surexcités. L’actrice offrait aussi des fellations de manière bien singulière avec une langue des plus agiles. Matteo bandait comme un fou tandis que son compère bavait, littéralement, devant l’écran.
« Doucement, ma moquette ! — Franchement, une heure avec elle, combien je m’éclaterais ! — Et elle ? — Quoi, elle ? — Elle peut bien être une star du X, elle a toujours des sentiments. Tu pourrais quand même… — Me sors pas ta morale à deux balles, Matteo! Elle adore baiser, cette fille. Et je ne vois pas le problème à dire que j’adorerais me la faire. Toi aussi, elle t’excite ! » Dit-il en désignant la bosse dans le pantalon de son ami.
Rouge et confus, Matteo se leva et interpella son collègue : « Propose-lui un rencard. J’ai vu que des stars acceptaient de coucher avec des amateurs. — J’ai déjà essayé mais je n’ai jamais eu de réponse ! L’idéal serait de me démarquer de ses autres fans… Mais comment ? — Tu n’as qu’a tourner un porno! Peut-être qu’elle viendra jouer dedans, hahahaha ! »
Tandis que Matteo riait de sa bêtise, Hugo le dévisagea profondément, comme frappé par la foudre. Soudain, il se leva en hurlant : « WOUUUHOUU !!! C’est une super idée! — Hein ?! Attends, je plaisantais ! — Réfléchis: tout ce qu’on a à faire, c’est trouver un scénario. Et le tour est joué ! — Tu rigoles ? Il n’y a pas que ça. Puis, excuse moi mais le scénario d’un porno… — Mais réfléchis! On a le lieu… — Ah, première nouvelle ! — Oui, laisse-moi t’expliquer : ta mère est souvent absente pendant des semaines. On pourrait donc le tourner ici. — Chez moi ? Non mais t’es dingue ! Même si on le réalisait ici, imagine : on doit trouver les acteurs, se procurer le matériel à savoir caméras, micros, projos, accessoires, … Non, c’est impossible ! — Ah-ah, ça te tente, hein ? Allez, avoue que tu aimerais enfin pouvoir mater des femmes nues. Ose me dire que derrière ta morale de conte de fées, tu n’en as jamais rêvé ! — Certes mais justement, ce n’est qu’un fantasme ! Où trouverais-tu, tes acteurs ? — On passera une annonce. Moi, je veux bien jouer dedans. Ainsi, on n’aura qu’à auditionner des filles. Wouah, des tas de jolies filles à qui je pourrais tout demander sur leur pratiques sexuelles, leurs mensurations… On pourrait même les peloter ou leur demander de nous montrer leur savoir-faire… — Ne rêve pas trop… Aucune fille n’acceptera ! On est des étudiants et des amateurs. Pour recruter même des débutantes, il faut un gage de sérieux. »
Hugo regarda attentivement Matteo :
« T’es pas con et tu me donnes une super idée qui, en plus, réglerait notre problème de matériel et d’accessoires dont tu parlais tout à l’heure. »
Soupçonneux, Matteo soupira :
« Quelle idée ? - On est à Miami. Il doit forcément se trouver des boîtes de production dans le coin. Il nous suffit d’en choisir une et de se faire sponsoriser. Qu’en dis-tu ? »
Matteo fût rassuré. Une fois que toutes les boites auraient refusé, Hugo oublierait son projet.
« D’accord. Faisons ainsi ! »
Trépignants de joie, ils allumèrent l’un des ordinateurs de la maisons.
« Regarde: cette boîte n’est pas trop grande. Elle sera plus à même de financer des films amateurs. Ils voudront prendre quelques risques pour gagner des parts de marché et augmenter leur réputation. — Bizarre, ta logique ! rétorqua Matteo avant de découvrir le nom de la boîte. ‘Burning pussy productions’, la chatte brûlante ! Classe ! — Observe, continuait Hugo, on a un onglet ‘contact’, essayons ! »
Pendant quelques minutes, les garçons rédigèrent un mail suffisamment sérieux et concis pour convaincre un producteur de X. Ils donnèrent le numéro de Hugo car Matteo ne se sentait pas de discuter avec un producteur de films porno, si jamais on leur répondait. Puis, ils se jetèrent à l’eau et envoyèrent le mail. Il n’y avait plus qu’à attendre.
Une semaine plus tard, à la sortie de leur cours à 18h, le portable de Hugo sonna.
« Allo ? — Monsieur Ward, bonjour, je suis la secrétaire de monsieur Hill de ‘Burning pussy productions’. »
A ces mots, Hugo agrippa le bras de matteo, le fixant les yeux exorbités.
« Vous êtes toujours là ? — Bonjour Madame! Oui, je vous écoute très attentivement. — Voilà: monsieur Hill souhaiterait vous rencontrer pour discuter du mail que vous lui avez envoyé. Seriez-vous disponible demain à 17h30 ? — Bien sûr, pas de problème ! — Parfait, vous avez notre adresse ? — Absolument ! — Très bien dans ce cas, à demain ! — A demain ! »
Matteo se demandait ce qu’il lui arrivait, il avait la tronche du type qui a gagné 20 millions de dollars. Hugo lui tapa l’épaule comme un joueur de foot ayant marqué un but:
« Mec, on a rendez-vous demain avec ‘Burning pussy productions’. — Sérieux? — Oui. On va devenir des stars ! — Ne t’emballe pas. Il nous trouvera peut-être trop jeunes... -Ne t’inquiète pas. Si notre mail lui a plu, notre âge importe peu pourvu qu’on soit majeurs. »
Matteo n’y croyait pas. Le producteur pouvait très bien accepter de les sponsoriser et alors, le fantasme deviendrait réalité. Curieusement, le timide se confortait petit à petit à l’idée qu’il allait peut-être réaliser un porno chez lui. Qui savait où cela le mènerait ?
***
Le lendemain, les deux entrepreneurs se présentèrent devant un immeuble en front de mer, plutôt chic. Sur la sonnette était seulement inscrit ‘BP Prod’, sans doute par souci de discrétion. Matteo suivait Hugo, le cœur battant. Ils montèrent à l’étage indiqué et entrèrent dans un bureau tout simple où ils découvrirent une femme brune dans la quarantaine et dont l’imposante poitrine laissait à penser qu’elle avait dû être actrice.
« Bonjour messieurs ! — Bonjour, nous avons rendez-vous avec M. Hill. — Bien sûr, je le préviens tout de suite. »
Deux minutes plus tard, un homme d’affaires d’un cinquantaine d’années aux cheveux courts, athlétique, avec un énorme cigare au coin des lèvres, sortît d’une petite pièce attenante. Il semblait souffler la fumée avec nervosité. Il les invita à entrer et les suivît en refermant la porte derrière eux. C’était une petite pièce avec un bureau, un téléviseur et un magnétoscope.
« Bonjour les jeunes! Je m’appelle Clark Hill, dit-il en leur serrant si énergétiquement la main que Matteo frôla la grimace, asseyez-vous! — Je suis Hugo Ward et voici mon associé, Matteo Silva. — Peu importent vos noms de petits fions! D’après votre mail, vous voulez vous faire du blé avec des petits culs nus et mon fric. C’est bien ça? Alors, expliquez vous ! »
Hugo prit la parole, très à l’aise, et un peu trop joyeux:
« Exactement! C’est précisément ça! On veut juste se taper des chattes et...»
Matteo était catastrophé! La maladresse de son pote allait tout flanquer à terre ! Il stoppa Hugo et prît le relais :
« Excusez-le, il plaisante ! Quel blagueur, cet associé. Notre but est de réaliser un long-métrage et de vous en proposer les droits. Toutefois, si vous acceptiez de nous sponsoriser, il n’y aurait quasiment aucun frais d’achat à prévoir. — Je préfère formuler ainsi! Ceci dit, vous voulez donc que je finance un film d’amateurs sans garantie de votre sérieux ? Vous vous foutez de moi ? Qui me dit que vous n’en profiteriez pas pour faire tout autre chose ? Vous croyez que je prête mon pognon à n’importe quel morveux dans votre genre ? »
Le producteur tapa son cigare sur le cendrier. Il transpirait comme si une boule de feu était sur le point d’exploser en lui.
« Monsieur Hill, vous avez mon adresse mail et le numéro de mon associé, vous avez vu nos têtes et vos caméras de l’entrée aussi. De plus, nous habitons encore chez nos parents et nous allons à l’université. Nous serions vite retrouvés. Non, notre projet est sérieux même s’il manque de moyens. — Vous avez les acteurs ? Un lieu ? — Nous trouverons les acteurs par nous-même, principalement des connaissances. Nous pensons qu’il faut une certaine proximité entre les protagonistes avant le tournage. — Une ‘proximité’, vous dîtes? »
Matteo envoya un coup d’oeil navré à Hugo, se demandant s’il avait dit une bêtise.
« ‘Proximité’… J’aime ça! De la proximité, c’est ce qu’il faut dans des films de cul. Un film porno, c’est pas n’importe quoi… Un film porno, c’est pas juste des images de sexe… Non, non! Un film porno, c’est un voyage dans le monde la proximité des sens ! Un film porno, c’est une oeuvre d’art ! »
Soudain, il se leva d’enthousiasme, montrant son torse musclé et poilu. Il défit légèrement sa cravate tout en s’accordant une nouvelle taffe de cigare et reprit de plus belle:
« Un film porno, c’est un épanouissement dans les confins du plaisir! Le spectateur ne peut pas toucher les actrices… Il faut le faire rêver, créer cette proximité, le prendre par les tripes! »
L’homme d’affaires parlait d’une voix forte. Matteo et Hugo, comme deux enfants, l’écoutaient attentivement avec de grands yeux. « Un film porno doit être le lien intime, oui, intime, entre l’actrice et le spectateur… La proximité même entre le passif et l’actif… Le lien entre Dieu et sa chose... Dans un film porno, il faut faire croire que c’est le téléspectateur qui excite les actrices! Il faut lui faire imaginer que c’est pour lui qu’elles se déshabillent! C’est de cette proximité qu’il faut! Vous pensez qu’il suffit de filmer des petits culs blancs pour réussir un bon film? — Euh, je… — Mais vous avez tort! Dans un film porno, il faut donner tout son être, toute sa chair, toute sa folie… pour réussir à atteindre cette proximité... »
Le producteur s’arrêta net, le dos tourné aux deux adolescents qui demeuraient toujours aussi interloqués par le discours du fumeur de cigares. Il semblait redescendre sur terre. Il toussa avant de reprendre un air sérieux. « Donc, un scénario? Une histoire? Vous proposez quoi, mes poulets? — Nous avons quelques idées qu’il nous faut explorer… mais soyez certains d’une chose: nous sommes très motivés. — Et prêts à donner de votre personne, j’imagine ? — Hugo en sera enchanté. Moi, je demeurerai derrière la caméra. — Je donnerai le meilleur de moi-même, ajouta Hugo avec un clin d’oeil.»
M. Hill, assis sur le côté de son bureau, sourît presque d’un air sadique, tout en se caressant la barbichette. Soudain, il frappa violemment ses deux mains.
« Bien! Votre projet me semble plutôt intéressant. Toutefois, ma société n’est pas si riche. Donc voilà ce que je vous propose: vous me tournez une petite scène amateur. Je vous laisse libre de décider du caractère : hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, zoosexuel, toutcequevousvoulezdesexuel… »
‘Homo?’ s’inquiéta Matteo. ‘J’espère qu’il ne s’est pas trompé quant à notre orientation. De plus, Hugo serait sûrement prêt à faire n’importe quoi pour ce film...’
« Toutefois, je veux y trouver au moins une pénétration et une éjaculation, faciale ou non! Vous la filmez, vous me l’apportez et vous m’écrivez un scénario intéressant! Alors seulement, nous ferons affaire et je crois bien, très bonne affaire. Ca marche, les gamins ? »
Les deux amis se regardèrent pour consentir.
« Je pense que oui ! -Bien, dit-il d’un ton très satisfait en se levant, voici mon numéro personnel, inutile de repasser par le standard. »
Il leur serra la main et les reconduisît à sa porte : « Au fait, monsieur Ward, la prochaine fois, laissez donc parlez votre ami. Je le trouve bien plus convaincant. »
Hugo adressa un regard appréciateur à son ami afin de le remercier. Retournant dans son bureau, le producteur s’exclamait tout seul en pointant le doigt en l’air:
« De la viande fraîche! Voilà ce qu’il faut à cette boite: de la viande fraîche et de la proximité! »
La porte fermée, la secrétaire s’avança pour les saluer.
« Apparemment, cela s’est plutôt bien passé. — Euh, oui, je crois… »
Matteo rougit face à la main tendue de l’ex-pornstar. De son côté, Hugo profitait allègrement de la vue de ces deux collines de chair. « Mrs. Hilton. J’ai été ravi de vous rencontrer. — Nous aussi. Vous semblez une secrétaire de rêve, Mrs. Hilton, s’exclama Hugo avec un sourire coquin. »
Matteo frappa discrètement dans les côtes de Hugo. Il ne s’arrêtait vraiment jamais! Après un regard plutôt joueur, la secrétaire repartit à son bureau offrant un déhanché magique.
« Je sens que je vais adorer ce job… » Chuchota Hugo.
***
De retour dans la rue, Hugo laissa éclater sa joie : « On va vraiment le faire ! Géant, t’as été géant avec ton histoire de proximité. — Tu parles … J’ai rien compris quand il est parti dans son discours illuminé. Quel personnage! — On a presque son accord et c’est le principal. Il ne reste plus qu’à trouver les acteurs. — Comment ? — Très simple. On poste une annonce sur Internet et on réalise le casting chez toi. — Sûrement pas! Je n’inviterai pas des inconnues chez moi. — Mais si… — Il a vraiment insisté sur l’histoire. As-tu une idée? — Non, va falloir trouver une idée où l’on n’aura pas besoin de trop de décors. — Ecoute, demain soir, on sera en week-end. On verra à ce moment-là. En attendant, je vais réfléchir à la question de l’actrice. Il va falloir en trouver une qui accepte pour un essai. — A mon avis, Hill sait qu’on n’a pas l’ombre d’une chance et il nous a donné une sorte de défi, sachant pertinemment que l’on va échouer ! — Je ne pense pas, Matteo. Tu as réussi à le convaincre. Ce gars a seulement voulu vérifier notre motivation … … et nous n’allons pas le décevoir! »
A SUIVRE!
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