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La rebelle de Saint-Ouen

Chapitre 1

Lesbienne
1 Comme une évidence  Comme une idiote, j’avais pensé que tout s’arrangerait le jour de mes 18 ans, que je n’aurais plus à supporter cs conneries, mais non, toujours la même merde du matin au soir, les mêmes galères. Me tirer lin d’ici ? Ça me trottait dans la tête depuis un moment ; malheureusement, difficile pour une petite étudiante fauchée de se faire la malle. Déjà que mon père ne comprenait pas pourquoi j’avais choisi la littérature au lieu d’une filière technique qui m’aurait assuré un boulot à la sortie, inutile de lui demander de payer le loyer d’une chambre universitaire, encore moins d’un studio, ni la bouffe qui allait avec. Alors voilà, je me retrouvais coincée dans une cité franchement crado de Saint-Ouen en plus d’être mal fréquentée, le haut-lieu de la Seine-Saint-Denis, la capitale du célèbre 9-3 qui faisait régulièrement la première page des faits divers à cause des trafics en tous genres, réputé autant pour le nombre de voitures incendiées que pour son taux de chômage. L’injustice sociale me condamnait à encaisser jour après jour les sautes d’humeur d’un père continuellement de mauvais poil et les silences pesants d’une mère tellement effacée qu’il m’arrivait d’oublier qu’elle existait. Difficile d’imaginer un quotidien plus glauque. Pourtant, il y avait pire dans cet univers de merde où les mecs apprenaient à siffler les nanas avant se savoir parler correctement, comme être lesbienne par exemple, sans pouvoir s’assumer à cause de l’homophobie ambiante, et pas seulement au pied des tours. Chez moi aussi, ça cassait du pédé et de la gouine à la moindre occasion, du moins mon père, car impossible de savoir ce que pensait ma mère. Aller m’éclater à Paname ? J’y avais pensé, mais même là on risquait de me reconnaître, les bandes s’y retrouvaient souvent pour une descente, régler un différent avec un gang rival ou juste les provoquer. Mieux valait mieux faire profil bas. Alors je restais comme une conne dans ma chambre à rêver d’un monde parfait, ou juste un peu plus tolérant, à visiter les forums de discussion sur Internet puis à effacer l’historique de mes recherches pour avoir la paix, à lire des romans lesbiens en ligne parce que je ne pouvais pas les apporter en version papier à la maison, à regarder La vie d’Adèle en boucle et à me masturber faute de mieux, la fenêtre ouverte pour évacuer les odeurs. Sauf que contrairement à l’héroïne du film, je ne me cherchais pas, hors de question de me laisser sauter par un mec, je passerais directement à l’étape suivante, à savoir les nanas.
♀♀
 Un vendredi de printemps en début de soirée, il faisait presque chaud, j’avais décidé d’aller faire une balade de l’autre côté du périph, seule comme une adulte, ce que j’étais après tout d’après ma carte d’identité toute neuve, histoire de prendre l’air sans me faire emmerder par les connards qui squattaient en permanence aux pieds des tours. Devant Darty, je tombai par hasard sur la mère Chapelain à la porte du magasin, les bras chargés. Je ne savais pas très bien pourquoi on l’appelait « mère » puisqu’elle n’avait pas d’enfant, certainement à cause de ses 40 piges. En fait, son surnom dans la cité, c’était « la goudou » ; les mecs se foutaient de sa gueule, les nanas évitaient de s’en approcher à cause de leur réputation. Quant à savoir si ce qu’on racontait à son sujet était vrai ou faux… On se croisait souvent vu qu’elle habitait dans la tour à côté de la mienne, elle se contenait de me sourire, mais ça ne voulait rien dire, car la mère Chapelain souriait à tout le monde malgré le traitement qu’elle subissait en permanence. Alors certains affirmaient qu’en plus d’être gouine, elle était aussi simplette. — Bonsoir, Chloé. En balade ? C’était la première fois que j’entendais le son de sa voix, plutôt mélodieuse, posée, pas celle d’une attardée, et elle connaissait mon prénom. — Euh… je vais au ciné. — Et tu vas voir quoi ? Là, c’était la grande question. J’avais seulement envie de passer du temps loin de chez moi. — J’en sais rien encore. Faut d’abord voir si un film me plaît. La mère Chapelain jeta un coup d’œil à sa montre. — Aide-moi à mettre ça dans le coffre si tu veux, puis on va se faire un petit resto avant le cinéma. Je t’invite. Elle était où l’arnaque ? Aucune importance, j’étais capable de me défendre, et puis personne de la cité ne pouvait me voir monter dans la caisse de « la goudou ». C’était con de la part d’une nana qui se reconnaissait lesbienne, mais comme tous les jeunes, je tenais à ma réputation. Les parents ? Ils se moquaient de l’heure à laquelle je rentrais depuis belle lurette, même si je rentrais tout court. Il m’arrivait parfois de passer la nuit chez une copine, en tout bien tout honneur.
♀♀
 On avait roulé longtemps pour arriver à Nogent en contournant Paris. Juliette, c’était son prénom, voulait dîner sous une tonnelle sur la rive de la Marne, un endroit magique d’après elle, et vachement discret en plus. Pour sûr, ce n’était pas ici qu’on risquait de tomber sur une bande du 9-3 en mal de reconnaissance, ça me convenait très bien, et puis j’aurais été conne de refuser une invitation au bord de l’eau. Parce que mon père ne sortait que pour allez bosser. Ça me changeait du Mac-Do où je traînais de temps en temps, quand j’arrivais à chaparder un billet à la maison. Le cadre vraiment chouette, la nourriture délicieuse, je me laissai prendre au jeu, ça faisait du bien de sortir de Saint-Ouen, de ne plus entendre les cris des voisins pendant quelques heures, de passer la soirée ailleurs que devant la télé, de ne pas supporter les sautes d’humeur continuelles du vieux. Au moins, la mère Chapelain me prêtait un peu d’attention, pas comme ma mère. Au bout d’un moment, il devint évident que derrière la gentillesse se cachait un autre intérêt, plus… physique ; Juliette avait visiblement des vues sur moi. Je n’étais pas sûre de vouloir me laisser tripoter par une vieille de 40 ans, mais ça changeait des remarques vaseuses des lourdauds de la cité, ou même de la fac, pas plus fins quand il s’agissait de draguer. Les mecs croyaient qu’ils suffisait de nous siffler pour nous donner envie de nous allonger. Je la laissai faire, convaincue de pouvoir la retenir d’aller trop loin, aussi parce que c’était vachement agréable d’être traitée en femme, pas comme un morceau de barbaque qu’on abandonnait aux copains sur un carton crasseux dans une cave. Au moins, elle me faisait rire, ça m’arrivait trop rarement pour refuser d’en profiter, surtout que je n’avais rien de mieux à faire. Le cinéma ? C’était le prétexte que j’avais balancé devant Darty histoire d’avoir la paix. — Tu es étudiante ? La bouche pleine de glace à la vanille, je lui fis oui de la tête.
 — Littérature à la Sorbonne. Ça sonnait bien, j’avais l’impression d’être importante. — Et tu as un petit copain ? À ma grimace, Juliette comprit tout de suite, car elle posa une main sur la mienne. — Pas facile de s’assumer là où on vit, surtout à ton âge.
♀♀
 Le parking était désert, du moins autour de la voiture de la mère Chapelain. Elle me parlait de sa vie depuis un moment, des pays qu’elle avait visités, de la libération de la femme, des droits des homosexuels. Et moi je l’écoutais, posant une question de temps en temps, impressionnée par cette femme secrétaire dans un cabinet médical, qui avait connu le grand amour avant de se faire larguer pour une nana plus jeune. — Oui, ça arrive aussi quand on vit avec une femme. L’histoire remontait certainement à loin car elle ne montrait aucune tristesse. De mon côté, je lui expliquais ma solitude forcée, mes rêves, quelques fantasmes au passage, les longues soirées toute seule à divaguer devant un film vu et revu cent fois, planqué au milieu des bouquins empruntés à la bibliothèque, les seuls que mon père ne touchait pas. Il avait peur d’être obligé de les payer s’il les dégueulassait. — C’est drôle, tu es étudiante en littérature, et tu parles comme les branleurs de la cité qui ne foutent rien à l’école. Tu peux me dire quelque chose en vrai français ? Une citation par exemple. J’aimais son sourire, en fait, je lui trouvais du charme, beaucoup, et puis sa voix… — De qui ? — Je ne sais pas, Victor Hugo par exemple, c’est mon auteur préféré. Il me fallut une minute de réflexion. — Mieux vaut une conscience tranquille qu’une destinée prospère. J’aime mieux un bon sommeil qu’un bon lit. — Félicitation. Ce fut le dernier mot que j’entendis car Juliette se pencha pour effleurer mes lèvres des siennes. Et plus question de la repousser. J’aimais bien comment elle les léchait, les mordillait doucement. On aurait dit qu’elle voulait apprivoiser ma bouche, la préparer, c’est agréable. Je desserrai les dents pour lui donner la permission. Sa langue trouva la mienne, je lui rendis son baiser.
♀♀
 Ses mains n’étaient pas en reste, Juliette déboutonna ma chemise. Surprise, elle trouva ma poitrine nue. Quelle idée de me trimballer sans soutien-gorge, surtout vu comment la nature m’avait gâtée au niveau des seins, difficile de passer inaperçue avec un 90C. C’était pareil tous les ans, j’avais du mal à supporter un soutien-gorge sous la chaleur. J’aurais dû avoir peur, ce n’était pas le cas, sa gentillesse envers moi méritait bien une récompense, et je n’avais rien d’autre à lui offrir. Le désir monta brusquement. J’avais envie qu’elle me touche, qu’elle me caresse. Elle prit le temps d’ouvrir complètement ma chemise. Je m’efforçai de rester naturelle, c’est la première fois, et j’avais vraiment envie de ce qui allait se passer. Sa bouche oublia la mienne pour glisser dans mon cou puis sur mes seins, jamais je ne les avais sentis aussi sensibles. Son regard resta suspendu au mien, comme pour suivre mes émotions tandis qu’elle jouait avec mes tétons. Trop excitée, j’oubliais qu’on était sur le parking du restaurant. Juliette me caressa partout des doigts, sa bouche s’occupa royalement de ma poitrine. Tout mon corps vibra tellement c’est bon. Elle devait le savoir car je m’entendais soupirer de bonheur. Et ça dura, ça dura tant que mon ventre se noua, je sentis monter un furieux besoin de me toucher. J’aurais pu décoller rien qu’en effleurant mon clito tellement j’étais chaude. Sans prévenir, Juliette glissa une main dans mon short. Suite logique ou transmission de pensée, elle me masturba copieusement. Ses yeux dans la miens, sa langue autour de mes tétons, ses doigts sur mon bouton, je me laissai transporter, c’était meilleur que de me branler toute seule. Et au moment où je me sentais partir, la garce se ravisa. Je restai comme une conne, sans rien comprendre. — Enlève ton short. À sa voix rauque, tout devint clair, elle voulait me faire la totale. Impatiente, je retirai tout le bas, la culotte avec. Juliette prit le temps de me regarder, avec le lampadaire, on y voyait presque comme en plein jour. Elle fit reculer la fauteuil et moi avec. Je sentis l’excitation revenir sans qu’elle ait besoin de me toucher, alors je caressai mes seins, car c’était une autre partie de moi qui l’intéressait. Elle se coula entre le tableau de bord et moi. — Tu es belle.
♀♀
 La voix de Juliette m’arriva en sourdine. Sa bouche glissa sur mon ventre, taquina mon nombril et se perdit dans ce qui reste de ma touffe, plus un duvet qu’autre chose. Je m’étranglai de la savoir aussi près mais encore trop loin, l’attente devenait torture, mais ce n’était pas à moi de lui dire quoi faire. Peut-être que brouter les minous, ce n’était pas truc, qu’elle voulait seulement me masturber en regardant le mien en gros plan. Fallait pas me chercher si elle en avait pas envie, j’appuyais sur sa tête pour lui montrer ce que moi j’attendais, c’était nerveux. Elle lécha lentement ma fente de bas en haut une fois, puis deux. Enfin, je sentis sa langue dedans. Putain que c’est bon. Juliette écarta les plis de ma chatte et la fouille en profondeur comme elle avait fouillé ma bouche plus tôt. Puis les sensations se mêlèrent, j’aurais été incapable de décrire ce qu’elle me faisait, sauf que je voulais plus que ça s’arrête. L’air me manque, je me retins de mordre ma langue tellement celle dans mon minou m’affolait. Oh la vache ! Voila que Juliette me baisait avec ses doigts en suçotant mon bouton, ça devenait dément. Ça aurait été trop bête de venir maintenant, je refoulai une vague de plaisir avant d’être submergée. La deuxième m’emporta, la boule dans mon ventre explosa. Et d’un coup je partis loin, très loin, incapable de me retenir, je jouis fort.
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