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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 3

Une semaine de préparatifs (suite)

SM / Fétichisme
Mercredi
Ça y’est. En ce milieu d’après-midi, je viens de recevoir le message de confirmation : mon colis est arrivé à son point de livraison. Je n’attends pas une seconde de plus. J’enfile une robe, je saute dans ma voiture et fonce récupérer les objets qui m’ont obsédée ces deux derniers jours.
En conduisant, je me remémore la scène quand Anthony est rentré lundi soir. Je l’ai quasiment violé. Je souris de mon audace. Mais aussi ma piètre prestation de la veille. Je me projette également vers ce week-end que j’espère mémorable. Mon cerveau est en ébullition, ma chatte en fusion.
Enfin de retour à la maison. Je déchiquette l’emballage plus que je ne l’ouvre, j’extrais mes acquisitions de leur conditionnement et je les brandis fièrement, une dans chaque main. Mon regard court d’un objet à l’autre, incapable de se fixer.
La cage est quand même impressionnante, même si j’ai choisi un modèle avec le moins de matière possible en privilégiant la légèreté. Je ne suis pas déçue, c’est de la bonne qualité. J’imagine le pénis d’Anthony emprisonné là-dedans.… et surtout la tête qu’il va faire quand il va découvrir l’objet. Peut-être refusera-t-il catégoriquement de le porter ? J’ai la faiblesse de penser que ce ne sera pas le cas. En tout cas, j’ai le temps de réfléchir à la manière de le convaincre - voire de l’y faire consentir - en cas de réticences sévères.
Quant au gode, il est splendide, très réaliste, d’une texture douce, d’une consistance ferme tout en restant flexible. Mais surtout, ses dimensions me surprennent. Je l’ai choisi pour qu’il soit d’un volume un peu supérieur à celui d’Anthony. En fait, trois centimètres en longueur et un centimètre en diamètre, cela fait une différence… assez énorme, tout particulièrement au niveau du gland.
Un envie irrépressible de l’essayer tout de suite m’envahit. Après un nettoyage approfondi, je m’installe nue sur lit, la bête posée sur le ventre et je commence à me caresser. Une fois bien excitée, je le lubrifie abondamment, je le présente à l’entrée de mon vagin et je cherche à l’y faire pénétrer. La différence avec le pénis d’Anthony m’apparaît très vite ; je ne suis pas accoutumée à un tel calibre. La progression s’avère laborieuse et ô combien riche de sensations nouvelles, pas forcément agréables d’ailleurs dans un premier temps. À cet instant, je plains les jeunes femmes peu expérimentées – voire vierges – qui auraient un partenaire aussi bien doté par la nature pour faire leur apprentissage…
Je prends mon temps et je laisse mon intimité s’accoutumer à son nouveau visiteur. Je me caresse de plus en plus vigoureusement le clitoris. Bientôt, après une progression lente mais régulière de l’envahisseur, je me sens remplie. Et pourtant, à peine plus de la moitié de sa longueur a disparu dans ma chatte. Même si je sens bien qu’il n’est pas en butée, je n’insiste pas pour cette première et commence un lent va-et-vient tout en continuant à me branler le petit bouton.
Un orgasme un peu poussif, comme contrarié, finit par me secouer. Une première un peu mitigée. Il va falloir que je m’entraîne, surtout si je veux être en mesure de tenter une double avec Anthony et lui… Alors que je le retire délicatement, la perspective de le recevoir dans le cul, idée dont je ne doute pas une seconde qu’elle viendra immédiatement à l’esprit d’Anthony quand il verra l’engin, m’effraie quelque peu.
Quand mon chéri rentre peu de temps après que je suis redevenue présentable, je suis dans un état intermédiaire : ni satisfaite, ni frustrée, ni en manque. Heureusement, il ne me sollicite pas jusqu’au coucher. Ce n’est qu’au dernier moment, alors que nous finissons de nous préparer dans la salle de bains, qu’il me demande de l’attendre à quatre pattes sur le lit.
Une fois en position, je suis inquiète : se pourrait-il que le gode m’ait élargie et qu’Anthony s’en rende compte ? Même si je sais que c’est impossible, je ne peux pas m’empêcher de m’en préoccuper. Finalement pour rien, puisqu’il choisit de m’enculer et de jouir beaucoup trop rapidement à mon goût, me laissant pour le coup franchement sur ma faim.
Jeudi
À la fois stressée et anxieuse à l’idée de ce que je vais lui faire subir demain, quand le réveil sonne ce matin, je ne me retourne pas en grognant pour me rendormir comme habituellement. Alors qu’il est allongé sur le dos, en train de s’éveiller doucement, se préparant à se lever dans quelques instants, je m’allonge sur le côté droit tout contre lui, je pose ma tête sur son épaule et ma main gauche sur son membre bien érigé, comme tous les matins. Je commence à le masser de la paume, à jouer avec ses testicules de mes doigts. Anthony a l’air d’apprécier et ne se précipite pas pour sortir du lit.

Après quelques instants de cette douce caresse, je fais lentement glisser ma tête vers son bas ventre jusqu’à ce que je puisse emboucher son pénis. Il est toujours très gros le matin. Je le prends aussi profondément que possible tout en pouvant continuer à respirer et le tète. De ma main gauche, je continue à lui masser les couilles, le périnée et à lui agacer l’anus. Il ne tarde pas à éjaculer dans ma gorge. J’avale consciencieusement sa semence sans en perdre une goutte puis le libère en replaçant ma tête sur son épaule.
— Mmm… C’était très bon mon amour, merci. De quoi me mettre de bonne humeur pour la journée. Mais dis-donc, tu n’as rien à te faire pardonner, j’espère ?— Non, non, répondis-je sur un ton un peu énigmatique.
Anthony sent qu’il y a quelque chose de bizarre mais le temps file et je l’ai mis un peu en retard. Il s’échappe sans approfondir la question.
Ses soupçons se trouvent renforcés ce soir quand, après le repas alors qu’il est installé dans son fauteuil, je m’agenouille devant lui, cuisses jointes, mains croisées dans le dos, yeux baissés dans une position de soumission, en lui demandant :
— Tu peux me faire jouir par le cul, s’il te plait ?— Euh… oui , bien sûr. Tu es certaine que tout va bien ?— Oui, oui… C’est juste que hier soir tu m’as donné envie.
Plausible… mais que très partiellement vrai. Je me sens un peu coupable.
Il me prend par la main pour m’aider à me relever et me guide jusqu’à notre chambre. Il sait quoi faire et surtout il sait comment le faire bien.
Après avoir longuement caressé toutes les parties sensibles de mon corps (et il y en a beaucoup du visage jusqu’aux orteils !), il me demande de me mettre à quatre pattes au bord du lit et, à genoux derrière moi, il entreprend une délicieuse feuille de rose. Je suis toujours gênée quand il me gratifie de cette pratique, mais je dois dire que j’y prends un plaisir fou. Après m’avoir léché consciencieusement et longuement l’anus, je sens la pointe de sa langue forcer l’orifice en décrivant de petits cercles. C’est tellement bon !
Après quelques minutes de ce traitement, il me fait allonger sur le dos, jambes écartée et repliées. Il me demande de me caresser pendant qu’il lubrifie abondamment son pénis bien raide. Une fois satisfait, il vient s’allonger à ma droite sur son côté gauche, passe ses jambes sous les miennes et positionne son gland contre mon petit trou.
Dans l’état où je suis, avec l’expérience que j’ai, il lui suffit de pousser doucement pour me pénétrer aisément sur toute sa longueur. Alors que j’accélère le mouvement de mes doigts sur mon clitoris, il adapte le rythme de son va-et-vient à la montée de mon plaisir. Quand l’orgasme me fauche, il accélère la cadence et augmente la puissance de ses coups de reins. J’ai les yeux fermés mais je sais qu’il me regarde jouir en attendant patiemment son tour.
Après quelques dizaines secondes, alors que ma jouissance commence à refluer, il me saisit par les hanches et m’incite à me positionner à quatre pattes. Il m’accompagne sans se retirer puis me pilonne sans aucune retenue jusqu’à éjaculer dans mon cul. J’apprécie tout particulièrement cette saillie bestiale qui déclenche comme une deuxième vague de plaisir. Pas un orgasme, juste des ondes terriblement agréables.
Quand il se décide à me libérer, nous partons vers une douche rapide avant de nous coucher et de nous endormir enlacés.
Vendredi
C’est le grand jour. Je suis incapable de faire autre chose que de répéter inlassablement la scène que je m’apprête à jouer ce soir et le rôle que je vais endosser tout le week-end. Je mets en place une véritable planification et m’y prépare psychologiquement pour être la plus naturelle possible le moment venu, à chaque étape. Le doute, le stress, la peur m’envahissent. Et si ne n’étais pas à la hauteur ? Et si Anthony me jetait comme une malpropre ? Et si…
En ce début d’après-midi, n’y tenant plus, je lui envois un SMS :
— Rentre le plus tôt possible.
La réponse ne se fait pas attendre.
— Un problème ?— Non, une surprise…
Un vendredi d’août, je ne doute pas que, la curiosité aidant, je vais le voir revenir sous peu. Et en effet, moins d’une heure après, j’entends sa voiture arriver.
À peine a-t-il franchi le pas de la porte que je lui demande d’un air grave, mains dans le dos tenant nerveusement la cage de chasteté cachée :
— Tu as toujours envie que je t’asservisse, que je te fasse un peu souffrir ?
Anthony marque un temps d’arrêt, visiblement surpris. Inquiet même. Peut-être avait-il complètement oublié ? Après de longues secondes d’hésitation, il répond enfin :
— Oui, enfin… je suis toujours convaincu que ça magnifierait notre relation, que ça la sublimerait et la renforcerait.— Es-tu prêt à te soumettre dès à présent à mon bon vouloir pour tout le week-end ?— Tout le week-end ??? Toi, tu as prémédité quelque chose !— Oui. Tu seras libre de refuser quand je t’en aurai fait part mais si tu acceptes, pas de retour en arrière possible. Tu es à moi jusqu’à dimanche vingt heures.
Nouvelles longues secondes de réflexion.
— OK, raconte-moi ce que tu as prévu, on verra bien….
Mes mains quittent mon dos et lui mettent sous le nez l’objet qu’elles contiennent.
— Mais… Qu’est-ce que c’est ?— Regarde attentivement. À ton avis ?
Il comprend subitement, peut-être plus au fait des pratiques SM que je ne le suis.
— Noooon ! Tu ne veux quand même pas que je porte ça ???— Si. Et j’en aurai la clef.— Jusqu’à dimanche soir ???— Oui. Et pendant toute cette période tu ne prends plus aucune initiative sans m’en demander au préalable la permission. Tu ne discutes pas mes ordres et tu es à mon entière disposition, soumis à mon bon vouloir.
Anthony a les yeux et la bouche grands ouverts. Il ne peut éloigner son regard de la cage de chasteté avec un air effaré.
— Alors, que décides-tu ?— Mais… Tu te rends compte ? Plus de quarante-huit heures avec cet engin ?— C’est oui ou c’est non ? insisté-je en élevant la voix avec détermination.
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