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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 7

La libération

Hétéro
Acta fabula est. Voilà la pensée qui me vient à cet instant précis, alors que je suis nue, à genoux aux pieds d’Anthony, tête baissée, regard rivé sur le sol, bras tendus au-dessus de la tête, la cage et le plug désormais posés sur mes mains ouvertes. J’ai la faiblesse de penser que je ne me suis pas si mal débrouillée pour une débutante. Je crois avoir été crédible…
Et je ne sais vraiment pas ce qui va se passer maintenant. Dans l’immédiat, mais surtout sur le long terme. Ces deux jours auront inévitablement des conséquences sur notre relation. En sortira-t-elle magnifiée, transcendée comme espéré ? Ou bien dégradée, abîmée comme redouté ?
Je suis en proie à des sentiments très contrastés.
D’un côté, à ma grande surprise, j’ai aimé imposer ma volonté à Anthony, le réduire à l’état d’esclave docile. J’ai aimé le priver de ce dont il a un besoin viscéral : l’accès à mon corps. J’ai aimé le simple fait de l’empêcher de bander, lui qui y attache tant d’importance. Je me suis nourrie de son manque, de son désir contrarié. L’obliger à me donner du plaisir ou à me regarder en prendre sans pouvoir en prendre lui-même m’a procuré une sorte de jouissance perverse, dont j’ai maintenant un peu honte. Il y a même eu des moments où je me suis franchement amusée, tout particulièrement quand il devait me demander la permission avant de faire quoique ce soit ou encore quand je lui ai prodigué son massage de la prostate sur un mode très… « professionnel ».
Mais de l’autre, j’ai ressenti au plus profond de moi sa détresse, son désarroi, sa colère. J’ai souffert pour lui, avec lui. J’ai dû à maintes reprises me faire violence pour dérouler mon plan et ne pas tout arrêter. Ne suis-je pas allée trop loin ? Et puis j’ai moi-même terriblement pâti d’être privée de son corps. Ne pas le sentir en moi pendant trois jours a été une rude épreuve. En a-t-il eu conscience dans l’état où il était ?
Que va faire Anthony tout de suite ? Laisser s’exprimer son désir contrarié en me faisant l’amour longuement et passionnément ? Reprendre brutalement possession de tout mon corps ? Se venger ? Un flot ininterrompu de questions se bousculent dans ma tête alors que le film du week-end y défile en accéléré.
Alea jacta est. Je n’ai plus aucune prise sur ce qui va se passer dans les minutes qui vont suivre. J’attends le verdict et je l’accepterai, quel qu’il soit. Il m’a appartenu comme jamais auparavant. Par son abandon total, il m’a gratifiée d’ une preuve d’amour qui va au-delà de tout ce qu’il avait pu m’offrir jusque-là. Je dois m’en montrer digne. À cet instant, je lui appartiens totalement, comme jamais auparavant. Il peut disposer de moi comme bon lui semble.
Je sens son regard pesant, je perçois ses hésitations, son conflit intérieur. À quelques centimètres de mon visage, son pénis s’est redressé à la verticale, tel un diable qui sort de sa boite, aussitôt qu’il l’a libéré. De ma position, je l’observe du coin de l’œil ; il me paraît subitement impatient, menaçant même, comme prêt à se venger.
Anthony se saisit de la cage et du plug toujours posés au creux de mes mains et les dépose sur la table basse du séjour. Puis il m’attrape par les poignets pour me relever. Il m’enlace en me serrant avec une force inhabituelle contre lui, comme s’il voulait me pénétrer de tout son corps. Il m’embrasse passionnément. Sa langue envahit ma bouche et s’enroule autour de la mienne dans un tourbillon qui me donne le vertige. Je sens son membre brûlant contre mon ventre.
Ce baiser passionné s’éternise alors qu’il me serre toujours aussi vigoureusement. J’ai du mal à respirer. Je lui rends son baiser comme son étreinte. Mes mains courent sur sa nuque, son dos, ses fesses dans un ballet frénétique et désordonné, toutes griffes dehors ; mes ongles doivent laisser des zébrures écarlates.
Il nous dirige contre le mur du séjour et m’y plaque brutalement. Il passe alors ses mains sous mes fesses et me soulève. Accrochée à ses épaules, j’accompagne le mouvement et j’enroule mes jambes autour de ses hanches. Il me positionne à la bonne hauteur et me pénètre d’un coup de reins rageur. Nos bouches se séparent et nous poussons ensemble un cri qui libère toutes les tensions accumulées.
Il ne bouge plus. Il relâche brusquement les muscles de ses bras pour laisser à la gravité le soin de m’empaler le plus profondément possible. Son visage enfoui dans mon cou, il sanglote. Je sens ses larmes couler. Son corps est agité de spasmes. Je ne l’avais jamais vu pleurer auparavant. Je le laisse évacuer tout le stress accumulé en le serrant aussi fort que je le peux de mes bras et de mes jambes. Une bouffée d’émotion me submerge à mon tour et je craque littéralement en fondant en larmes.
Cet instant est unique, magique. La communion est totale. Je ne perçois plus les limites de mon corps, du sien. Je suis lui, il est moi, nous sommes un.

Anthony commence à se calmer et ses tremblements incontrôlables laissent progressivement la place à des coups de reins de plus en plus puissants. Petit à petit, je le sens à nouveau en moi. La fusion cède la place à l’union. La montée du plaisir efface progressivement le sentiment de plénitude. J’essaie de retenir encore un peu ce moment exceptionnel que nous ne connaîtrons-peut-être plus jamais, de le prolonger. En vain. Anthony s’agite maintenant frénétiquement dans mon vagin. Il veut désespérément se soulager, expulser toute cette tension dans une éjaculation libératrice.
Mais après plusieurs longues minutes, alors que je viens moi-même de connaître un orgasme discret malgré mes vaines tentatives pour le retarder, il m’annonce sur un ton implorant qu’il n’arrive pas à jouir, qu’il est comme bloqué. Je suis prise au dépourvu, je ne sais pas quoi faire. Cette situation est inédite. Une première.
Abattu, il me relâche et je laisse mes pieds reprendre contact avec le sol. Il se retire alors. Sa bite à la verticale est vraiment congestionnée. Le gland présente une couleur violacée inhabituelle.
Je m’agenouille et le prends dans ma bouche. J’entreprends une fellation sur un rythme rapide, tout en lui caressant le scrotum, le périnée et l’anus de mes deux mains. En général, ce traitement vient à bout de sa résistance en très peu de temps. Pas aujourd’hui. Après de longues minutes, alors que je suis au bord de l’asphyxie à force de l’engloutir au plus profond de ma gorge, je ne sens pas la montée habituelle de son plaisir.
Dépitée, je le libère, me positionne à quatre pattes sur le canapé et lui demande de m’enculer. Il se place derrière moi, me saisit par les hanches et me pénètre d’une seule poussée. Malgré une pratique assidue et un entrainement très régulier, je dois réfréner un cri de douleur en serrant les mâchoires. Son gland est vraiment énorme. Heureusement qu’il ne peut pas voir la grimace qui déforme mon visage.
Il entreprend alors un pilonnage en règle de mon cul en poussant des grognements désespérés, sans plus de résultat. Il se retire soudainement, au comble de l’énervement, au bord des larmes.
Sur un ton suppliant, il me demande alors :
— Fais-moi mal !
Sous le coup de la surprise, j’essaie de réfléchir à la manière dont je pourrais le « décoincer ». Je lui ordonne alors plus que je ne lui demande :
— Branle-toi.
Surpris, debout devant moi, il s’exécute. Après l’avoir regardé faire quelques secondes, je m’approche de lui, je saisis ses tétons entre mes doigts et les pince de plus en plus violemment jusqu’à lui arracher des rictus douloureux.
Alors que ma main droite poursuit ce traitement, alternativement d’un téton à l’autre, je lacère sa poitrine et son ventre des ongles de l’autre. Il se tortille au gré de mes coups de griffe en accélérant son mouvement de poignet.
Sans arrêter de le lacérer, ma main gauche descend le long de son ventre pour venir emprisonner ses testicules et les comprimer fermement. Il pousse un gémissement plaintif en s’astiquant toujours plus rapidement la bite. Puis cette main se faufile entre ses cuisses. Je rassemble l’index et le majeur et les rentre sans ménagement et sans aucune lubrification profondément dans son cul. Quand je sens sa prostate sous mes doigts, j’entreprends un massage vigoureux.
Tout en continuant le travail de mes mains alors qu’Anthony se branle fiévreusement, je me penche et prends son gland prêt à éclater dans la bouche, un peu écœurée par l’odeur et le goût qui persistent de sa précédente visite. C’est la première fois que je le suce sans nettoyage préalable alors qu’il vient juste de visiter mon cul. Je ne m’en pensais pas capable.
En poussant un cri de libération, il éjacule enfin en de longs jets exceptionnellement puissants et abondants, que j’ai le plus grand mal canaliser puis à avaler sans m’étrangler.
Quand le flot s’interrompt, il m’attrape par les bras, me redresse, expulsant par la même mes doigts de son cul et son pénis de ma bouche. Il m’embrasse à nouveau passionnément, longuement, alors que j’ai encore les restes du fruit de son orgasme… chose qu’il déteste habituellement quand j’en prends l’initiative par jeu après l’avoir sucé. Il semble bien que des barrières aient sauté de chaque côté.
Il ne débande pas. Son pénis dressé conserve une apparence inquiétante. Je le prends par la main et le conduis dans la salle de bains qui jouxte notre chambre. Je l’incite à pénétrer dans la douche et je l’y accompagne. Je règle le jet sur une température relativement fraîche compte tenu de la chaleur qui persiste alors que la nuit commence à tomber. Ça l’aidera peut-être à retrouver le repos…
Nous nous savonnons mutuellement, en caressant nos corps comme si nous les découvrions pour la première fois. Puis nous sortons et nous séchons. Anthony n’a rien perdu de sa superbe, dont je commence à craindre qu’elle ne relève de l’ordre du pathologique. J’espère qu’il n’est pas en pleine crise de priapisme.
Je l’entraîne jusqu’à notre lit et lui fais signe de s’allonger sur le dos. Je l’enjambe alors et l’accueille à nouveau en moi. Puis je m’allonge sur lui, je le couvre de baisers légers en ondulant du bassin. Ses mains courent délicatement sur mon dos, mes fesses. Il donne maintenant des petits coups de reins de plus en plus rapides, que j’accompagne avec mes muscles intimes. Son souffle s’accélère, ses caresses deviennent plus insistantes. Sa bouche cherche la mienne. Je fais mine de la refuser en esquivant ses tentatives. Il insiste, finit par bloquer ma tête entre ses deux mains et à forcer le passage de sa langue. Je me laisse alors aller à son baiser passionné et lui rends.
Je le sens se crisper. Son membre s’agite de contractions sporadiques. Il jouit en gémissant doucement, de plaisir cette fois. Je ne le quitte pas des yeux pendant qu’il s’apaise. Je reste allongée sur lui, savourant ce premier instant de calme depuis plus de quarante-huit heures. Après de longues minutes pendant lesquelles nous restons tendrement enlacés, je le sens enfin commencer à débander dans ma chatte. Je suis soulagée.
Je suis également rassurée. Ce que nous venons de vivre a été d’une intensité exceptionnelle, unique. Il me semble que nous avons atteint cette fusion à laquelle Anthony aspirait, dans un instant aussi précieux que fugace, comme hors du temps et de l’espace. J’ai hâte de recueillir son sentiment sur ce week-end extraordinaire et sa conclusion.
Pourrons-nous revivre un jour revivre un épisode d’une telle intensité ?
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