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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 8

Comment y parvenir ?

Hétéro
Cela fait maintenant un mois que Laura et moi avons repris le boulot avec l’enthousiasme et l’ardeur que notre jeunesse nous insuffle, mais non sans une certaine nostalgie de nos si belles vacances. En ce mois de septembre, qui a heureusement des allures d’été indien, notre vie a retrouvé son cours normal, partagée entre obligations, loisirs… et fréquents instants d’intimité toujours aussi passionnés.
Mais hélas, à notre grand regret, nous n’avons plus connu l’extraordinaire sentiment de plénitude qui nous a submergés ce fameux dimanche d’août peu après vingt heures.
En effet, quand j’ai enfin pu pénétrer Laura, suspendue à mes épaules et enserrant mes hanches avec ses cuisses, après trois jours de frustration, de privations, de brimades, de provocations, de… nous avons ressenti tous deux des sensations que nous n’avions jamais connues jusque-là malgré l’intensité de nos rapports habituels.
Nos corps étaient si étroitement imbriqués, nos esprits si intimement connectés, que nous n’arrivions plus à distinguer qui était qui. À cet instant, nous ne faisions plus qu’un, Être parfait, asexué ou alors doté des deux sexes. En fait, non : plutôt de sexe indifférencié ; un androgyne originel ayant retrouvé l’unité première à laquelle tout être humain aspire, comme l’a imaginé poétiquement Aristophane sous la plume de Platon… mais heureusement sous une forme très différente de celle qu’il a décrite et beaucoup plus harmonieuse. 😊
J’ai ressenti tout ce que Laura ressentait : ses émotions, son plaisir, son immense bonheur de se sentir enfin « complète ». Laura a ressenti tout ce que je ressentais : ma détresse, mon soulagement, mon immense bonheur de me sentir enfin « complet ». Ses larmes se sont mélangées aux miennes quand les digues que nous avions érigées se sont rompues.
En fait, nous nous sommes approchés une fois de cet état. C’était quelques jours plus tard, au cours d’une séance à mon initiative, dont je ne suis pas très fier mais qui aura finalement été riche d’enseignements.
Nous avions repris le cours « normal » de notre vie amoureuse, sans avoir encore réellement intégré les conséquences de ce qui venait de se passer : chacun de nous deux avait retrouvé sa place dans notre relation dominant/dominée à sens unique. Curieusement, ce mercredi soir après le repas, j’ai ressenti le contrecoup de tout ce que Laura m’avait fait subir le week-end précédent et eu un besoin impérieux de lui en faire payer le prix, de me venger.

Je lui ai ordonné d’aller se mettre à genoux nue sur le tapis du salon, de s’incliner et d’écarter largement ses fesses avec ses mains. Je suis allé récupérer son godemiché dans sa table de nuit et je l’ai généreusement enduit de lubrifiant. Je me suis accroupi devant elle et lui ai mis sous le nez l’objet avec lequel elle avait eu l’audace prendre du plaisir devant moi, alors réduit à l’impuissance, en lui déclarant avec un air sadique :
— On va voir s’il va te procurer autant de plaisir par le cul !
J’ai cru voir son visage blêmir avant qu’elle baisse la tête en fixant le sol et en se cambrant ostensiblement en signe d’acceptation.
Je me suis alors positionné derrière elle et j’ai placé le gland monstrueux sur son petit trou. J’ai senti tout son corps se contracter. D’une seule poussée, j’ai fait pénétrer d’un coup sec la totalité de l’engin dans son cul, qui s’est dilaté comme jamais pour lui laisser le passage de bien mauvaise grâce. Je l’ai enfoncé sur toute sa longueur.
Après avoir sursauté sous l’effet de la surprise et de la douleur, Laura s’est mise à sangloter en tremblant. Me plaçant à genoux derrière elle, en maintenant le gode profondément enfoncé, j’ai positionné ma bite à l’entrée de son vagin en lui déclarant, rancunier :
— Tu voulais connaître les joies d’une double pénétration, tu vas être servie.
Seule la rigidité extrême de mon membre m’a permis de lui pénétrer la chatte tellement le passage était rendu étroit par l’encombrant voisin. La sensation était extraordinaire dans un fourreau aussi resserré. Il ne m’a fallu que quelques va-et-vient pour éjaculer.
Après m’être retiré et avoir libéré son cul, Laura n’a pas quitté la position, comme prostrée. Pris de remord, je l’ai portée jusqu’à notre lit en l’embrassant tendrement. Une fois allongée, je me suis couché sur elle et l’ai à nouveau pénétrée, mais délicatement cette fois. Elle s’est accrochée à moi comme à une bouée de sauvetage, en sanglotant toujours discrètement. Je me suis retrouvé moi-même au bord des larmes.
Elle a alors commencé à donner des petits coups de reins. Je l’ai laissé faire à son rythme jusqu’à ce qu’elle atteigne un orgasme, qui a déclenché le mien. Pendant tout ce temps, j’ai ressenti au plus profond de moi sa douleur, sa colère, son désarroi, sa détresse… puis son plaisir au moment où nous avons joui ensemble. J’ai accueilli ce tourbillon émotionnel en tentant de lui renvoyer tout l’amour passionnel que j’ai pour elle. À cet instant précis, nous n’avons fait à nouveau qu’un, même si l’intensité de notre ressenti était moindre que la fois précédente.
Si nos rapports me procurent toujours un plaisir immense, ils me laissent désormais systématiquement un petit goût d’inachevé. Nous en avons parlé avec Laura ; elle partage cette sorte de frustration. Comment se fait-il que, malgré un amour passionnel et exclusif, une entente sexuelle sans faille, une complicité de tous les instants, nous n’arrivions à passer le cap pour atteindre cette fusion totale que dans des circonstances si spéciales ? Comment faire pour arriver à vivre cet instant de bonheur ultime au moins occasionnellement ?
Nous avons décidé d’analyser ensemble, froidement et sans passion, ce fameux week-end ainsi que ce rapport sauvage.
Le premier constat qui s’est imposé à nous est qu’il faut que l’un des deux abandonne totalement son corps et son esprit à l’autre, se soumette sans restriction à son bon vouloir, aussi exigeant et contraignant soit-il. Comme je partais de plus loin que Laura, habituée à se plier à ma volonté de longue date, il a fallu prévoir beaucoup plus de temps pour que je parvienne à lâcher prise totalement. Elle en avait eu l’intuition et a bien manœuvré pour y parvenir.
Ensuite, et c’est ce qui nous a le plus surpris, il est nécessaire que l’un au moins souffre dans sa chair et dans sa tête à un point tel que l’autre puisse au bon moment ressentir et partager sa douleur. Cette souffrance est certainement nécessaire pour créer une tension qui exacerbe tous les sens, pour faire sauter toutes les barrières psychologiques et favoriser ainsi la création du lien qui permet ensuite la circulation de toutes les émotions entre nous deux.
Enfin, il nous faut ressentir une immense frustration, un désir irrépressible de l’autre, soit après une période d’abstinence comme ça a été le cas lors du week-end, soit dans une forme de prolongement d’un rapport qui nous laisse tous deux insatisfaits, comme ça a été finalement le cas le mercredi qui a suivi.
Une fois ce constat partagé, les questions qui se posent à nous sont les suivantes : voulons-nous rentrer dans ce jeu ? Est-ce raisonnable de s’engager sur une voie qui nous paraît aussi périlleuse ? Et, si oui, comment sans nous mettre en danger ?
Laissons au temps le temps faire son œuvre…
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