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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 9

On inverse les rôles

Hétéro
Les semaines s’enchaînent à un rythme effréné. Laura et moi nous investissons à fond dans notre travail, chacun avec ses impératifs et ses contraintes. Heureusement, nous sommes la plupart du temps maîtres de nos horaires.
Habituellement, je pars avant qu’elle ne se réveille ; nous rentrons tous deux tard et dans un ordre aléatoire. Nous ne nous retrouvons le plus souvent que peu de temps avant le dîner. Le premier arrivé est chargé de préparer et de servir un raisonnable apéritif, que nous prenons le temps de partager en décompressant. Il n’est pas rare que ce moment de convivialité se transforme en un moment d’intimité…
Toutefois, nos rapports sexuels, s’ils restent quasi-quotidiens, ne me satisfont plus vraiment. Je suis toujours aussi amoureux de Laura, peut-être encore plus depuis qu’elle m’a permis de découvrir à quel point elle est une partie de moi-même, dont j’ai un besoin irrépressible. Mais malgré leur diversité et leur intensité, le souvenir de ce week-end extraordinaire et de sa fabuleuse conclusion m’obsède un peu plus chaque jour qui passe.
Je deviens de plus en plus exigeant avec elle. Je lui demande de m’abandonner son corps en essayant de repousser toujours plus loin ses limites, ce qui se traduit trop fréquemment par des rapports « égoïstes », que je tente de faire durer le plus longtemps possible dans ma quête obsessionnelle. Ce n’est pas toujours très agréable pour elle. Et puis ils ont finalement exactement l’effet inverse de celui que je recherche : j’ai le sentiment qu’ils m’éloignent inexorablement d’elle.
Les orgasmes qui accompagnent mes éjaculations me paraissent bien ternes. Pire, ils sonnent désormais systématiquement comme un clap de fin : la fin d’une union qui ne m’a pas apporté tout ce que j’en attends et le retour à ma condition de « moitié pas finie ». Une sorte « d’union disjointe », si je voulais traduire ce que je ressens par un oxymore inspiré par le souvenir de mes cours de mathématiques, mais certainement pas la fusion à laquelle j’aspire et que je recherche à chaque fois que je pénètre Laura.
Quand nous faisons l’amour de manière apaisée, ce qui se produit de plus en plus souvent à son initiative, signe probable que je ne m’occupe plus suffisamment de ses besoins physiques et affectifs, j’en arriverais presque à redouter le moment où elle va jouir et où je vais devoir l’accompagner. Cet orgasme simultané, Graal de la plupart des couples paraît-il, n’est pour moi qu’un pis-aller, un pâle succédané, un bien fade ersatz… Pas le point culminant d’une relation fusionnelle.
J’ai l’impression qu’un fossé se creuse entre nous et je crains que Laura ne s’éloigne de moi petit à petit, subrepticement, sans le vouloir, sans même qu’elle s’en aperçoive. Je ne lui ai pas fait part de la détresse qui m’envahit peu à peu, de ma frustration, de mes angoisses mais je sens, non je sais, qu’elle les ressent et s’en inquiète. Les efforts auxquels elle consent pour s’offrir toujours plus à moi et tenter de me rejoindre sont là pour en témoigner.
Le mois de septembre s’échappe déjà et avec lui l’été. L’automne n’est plus très loin. Le week-end prochain en fait. En ce dimanche soir, une certaine mélancolie m’habite. La nouvelle saison qui s’annonce n’est pas ma préférée malgré les bons moments qu’elle réserve pourtant : à cet instant, je ne peux considérer que le temps qui se rafraîchit et devient humide, la grisaille, les jours qui diminuent, le changement d’heure… Bref, j’ai franchement tendance à cafarder.
J’observe Laura du coin de l’œil alors qu’elle lit sagement, confortablement lovée sur son fauteuil. Je viens enfin de me décider à faire ce que je n’ai pas osé entreprendre depuis un mois. Je vais mettre en application le constat que nous avons établi pour tenter de revivre les moments si intenses que nous avons partagés : abandon, souffrance et frustration. Ce sera son tour. Me suivra-t-elle ? Acceptera-t-elle ce que je lui proposerai vendredi prochain ?
Car après notre réflexion commune et au vu des conclusions que nous en avons tirées, quand il s’est agi de décider si nous tenterions de reproduire ce petit miracle, Laura s’est montrée très réservée. Réticente même. Elle trouve les moyens à mettre en œuvre démesurés par rapport à un résultat finalement très bref, aussi intense et exceptionnel soit-il. Et puis elle considère que le risque pour notre couple est trop grand, que nous risquerions de nous engager sur une pente glissante qui nous conduirait à toujours plus d’excès.
Je ne peux pas lui donner tort. Son analyse est parfaitement lucide et pleine de bon sens. Mais je suis comme obsédé par cette recherche, cette quête de l’Être Unique enfin reconstitué. En plus, Laura ne m’a pas opposé de fin de non-recevoir. Nous sommes restés sur ces réflexions sans prendre aucune décision.
Je vais donc tenter de forcer le destin. En plus, je dois avouer qu’un certain désir de réciprocité, pour ne pas dire de revanche, m’habite.
Je prétexte des tâches qui nécessitent du calme et de la concentration pour annoncer à Laura que je vais télétravailler demain lundi. Elle n’est pas surprise car cela m’arrive de temps à autre. En fait, j’ai besoin d’isolement pour mettre la dernière touche au projet que je mûris depuis quelques temps et pour faire les emplettes nécessaires.

Avec un clin d’œil, je lui indique qu’elle pourra profiter de moi le matin avant son départ si elle le souhaite. Son visage s’illumine d’un sourire coquin et elle pousse un « Mmm » de satisfaction.
Cette décision que j’ai eue tant de mal à prendre m’apaise. Je me glisse aux pieds de son fauteuil et je m’agenouille devant elle. Je remonte sa robe sur ses hanches, retire son string puis j’écarte ses jambes et les positionne sur mes épaules pendant que ma bouche rejoint sa petite chatte. Laura se laisse aller.
J’entreprends alors un cunnilingus qui la conduit rapidement vers l’orgasme. Elle attrape mes cheveux de ses deux mains pour bien plaquer ma bouche sur son clitoris et relève les cuisses en gémissant. Je la laisse jouir tranquillement en l’accompagnant délicatement de ma langue.
Quand je sens la pression sur ma tête faiblir et son petit bouton diminuer de volume, je la retourne à quatre pattes, baisse vivement mon pantalon de jogging et mon boxer et la pénètre d’une seule poussée pour prolonger son plaisir, sans qu’elle ait à se préoccuper du mien. Après quelques minutes de puissants va-et-vient dont je sais qu’elle est friande après un orgasme purement clitoridien, quand je sens ses sensations s’estomper, je m’autorise à éjaculer sans réellement jouir, la tête un peu ailleurs compte tenu des pensées qui m’agitent.
Alors que je me sépare d’elle à regret, comme toujours, et qu’elle reste quelques instants en position en reprenant lentement ses esprits, bien cambrée, ses adorables petites fesses à l’air, elle me dit simplement avec un naturel qui me déconcerte toujours quand elle est ainsi exposée :
— Que voilà une bien belle manière de conclure ce week-end. Merci mon amour. Je t’aime très fort.— Je t’aime à la folie, lui répondis-je en lui administrant une légère claque sur la fesse pour lui signifier de reprendre une position plus décente.
Elle s’empresse de se relever et de remettre de l’ordre dans sa tenue car elle sait pertinemment l’envie que cette posture m’inspire. Et je doute qu’à cet instant elle en ait réellement envie, même si elle est toujours disposée à satisfaire mes pulsions…
Lundi
C’est donc le réveil de Laura, plus tardif que le mien quand je me rends sur mon lieu de travail, qui nous tire pour une fois de notre sommeil. Comme d’habitude, je me réveille avec une solide érection bien calée entre ses fesses alors que nous dormons en chien de fusil. Elle se retourne, me pousse sur le dos et vient s’allonger contre moi, la tête sur mon épaule, pour sortir progressivement de sa torpeur. Contrairement à moi qui saute du lit dès que le réveil a sonné quand je dois partir, elle aime prendre son temps avant de se lever.
Sa main gauche caresse sensuellement ma poitrine avant de s’égarer sur mon pénis bien raide. Elle pousse un grognement gourmand, certainement en se remémorant la proposition que je lui ai faite la veille.
D’un geste brusque, elle repousse la couette, m’enjambe en me tournant le dos, se positionne à genoux au-dessus de mon membre quelle saisit pour le placer à la verticale à l’entrée de son vagin et se laisse lentement glisser en gémissant. Je la laisse faire en contemplant sa croupe, qui se met à monter et descendre de plus en plus rapidement.
Je distingue son bras droit qui s’agite entre ses cuisses ; elle est en train de se caresser le clitoris, à la recherche d’un orgasme, qui arrive bien trop vite à mon goût. Je ne suis pas prêt à l’accompagner. Elle en profite pour prolonger son plaisir et je sens les contractions fermes de son vagin délicieusement chaud et humide autour de ma virilité. Totalement passif, je ne suis pas en mesure de le rejoindre tout de suite.
Laura me libère alors de l’emprise de sa chatte et se saisit à nouveau ma bite pour la maintenir en position verticale. Elle s’encule en se laissant descendre lentement mais sans à-coups, avant de reprendre ses va-et-vient et sa masturbation de la main droite, pendant que la gauche me caresse les couilles.
Alors que je me laisse délicieusement aller à une progression régulière vers l’éjaculation, elle s’immobilise en me calant bien au plus profond de son cul. Sa main gauche cesse de me caresser les testicules et les comprime douloureusement tout en appuyant fermement sur mon périnée de ses doigts. La droite, en revanche, continue de s’agiter entre ses cuisses de plus en plus frénétiquement. On dirait qu’elle est partie à la recherche d’un second orgasme, chose totalement exceptionnelle. Comme elle connaît à fond mes réactions, elle sait comment stopper la montée de mon plaisir suffisamment tôt pour que je ne vienne pas trop vite.
Je sens les contractions de son sphincter anal au tour de la base de mon pénis. Celui-ci agit comme un anneau qui renforce mon érection, si tant est que cela soit encore possible…
Après quelques minutes, alors que je m’interroge sur la capacité de Laura à atteindre un nouvel orgasme de cette manière, elle me surprend en se penchant vers l’avant. Je sens sa poitrine sur mes jambes. Elle reprend ses va-et-vient frénétiques, en tirant douloureusement mon membre vers l’avant. Elle jouit à nouveau en criant sans retenue son plaisir. Je la laisse faire, immobile, à nouveau incapable de la rejoindre.
Une fois apaisée, elle se rend compte que je ne l’ai pas accompagnée. Elle libère alors son cul, se retourne face à moi, m’écarte les jambes et se positionne à genoux entre elles. Après avoir rapidement nettoyé ses sécrétions mêlées à l’aide d’un mouchoir en papier, elle engloutit ma bite jusqu’à la racine et entreprend une fellation énergique. La sensation est délicieuse et le résultat ne se fait pas attendre très longtemps ; j’éjacule à longs traits au fond de sa gorge. Laura attend que j’aie complètement fini de me vider en avalant consciencieusement et sans difficulté chaque giclée de semence.
Quand elle me sent à mon tour totalement détendu, elle saute hors du lit, dépose un baiser épicé sur mes lèvres et me crie en s’éloignant sur un ton faussement boudeur :
— Tu m’as mise en retard !— Eh ! J’y suis pour rien, moi !— Je t’aime quand même ! ajoute-t-elle sur un ton joyeux.
Je la suis du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la salle de bains. Qu’elle est belle ! Que je l’aime ! J’en arriverais presque à renoncer à mon projet… Mais non, je dois aller au bout.
Après que Laura est partie précipitamment, sans prendre le temps d’avaler autre chose qu’un café, je me prépare à mon tour et me mets à travailler. Pas pour longtemps. Après avoir vérifié mes mails et m’être assuré qu’il n’y avait rien à faire qui ne pouvait attendre demain, je me mets à la recherche des accessoires nécessaires à l’exécution de mon plan.
Abandon, souffrance, frustration.
Ces trois mots tournent en boucle dans ma tête et orientent mes recherches. Après une matinée riche en hésitations, mes choix sont arrêtés.
Je m’assure de la disponibilité des produits sur un site spécialisé dans le domaine des objets BDSM de luxe ainsi que de la possibilité de me faire livrer dans un point relais proche de mon lieu de travail avant jeudi, puis je passe commande. La facture est salée mais, pour reprendre une réplique célèbre d’un film culte, « le prix s’oublie, la qualité reste ».
J’ai un peu honte. Je viens d’approvisionner un véritable attirail de domination d’un seul coup. Il faut dire que tous ces objets, et bien d’autres, me font fantasmer depuis longtemps. Je déroule dans ma tête des scenarii. J’imagine tout ce que je vais faire subir à Laura pendant un week-end. Je bande à mort.
Mardi et mercredi
Les deux jours qui suivent passent trop lentement à mon goût. Je ne peux pas me concentrer efficacement sur mon travail. Je continue à fantasmer sur le week-end qui approche. Les images de Laura soumise occupent constamment mes pensées.
De son côté, elle fait preuve d’une bonne humeur et d’un dynamisme extraordinaires. Apaisé par la décision que j’ai prise et les préparatifs que j’ai engagés, je ne ressens pas le besoin de la solliciter pour assouvir mes pulsions dominatrices. Une pause avant la tempête, probablement.
Durant ces deux jours, à l’initiative de Laura, nous nous contentons de faire l’amour de manière totalement classique, banale même, comme deux jeunes amants inexpérimentés, en simple position du missionnaire, tendrement enlacés. Elle jouit en me serrant fort dans ses bras à chaque rapport. Elle semble apprécier cette parenthèse.
Jeudi
J’ai reçu le SMS qui m’informe que mon colis est disponible. À l’heure du déjeuner, je m’absente de mon travail pour aller le récupérer. Je le dépose dans le coffre de ma voiture et me propose de quitter tôt ce soir, impatient d’en découvrir le contenu avant le retour de Laura.
Hélas, des urgences auxquelles j’ai le plus grand mal à m’intéresser me retiennent et quand je rentre enfin à la maison, elle est déjà arrivée. Le colis devra passer la nuit dans le coffre… Elle m’accueille joyeusement en m’embrassant avec fougue et en me serrant fort dans ses bras. Sa langue force la barrière de mes lèvres et vient enrouler la mienne. Ce baiser passionné déclenche immédiatement un début d’érection. Évidemment, Laura s’en rend compte. Elle libère ma bouche et me dit avec un naturel déconcertant en m’entraînant par la main vers mon fauteuil :
— Viens, ça fait trop longtemps que je ne t’ai pas sucé.— Euh… trois jours ?— Oui, c’est bien ce que je dis.
Après m’avoir complètement déshabillé, elle me pousse sur mon fauteuil dans lequel je m’affale, m’écarte les jambes d’un geste autoritaire et s’agenouille devant moi avec un grognement gourmand en fixant ma bite au garde-à-vous. Sans s’aider de ses mains, elle l’engloutit et entreprend une fellation aussi profonde que frénétique, avec l’intention évidente de me faire jouir le plus vite possible. Je ne tiens pas beaucoup plus d’une minute avant de décharger au plus profond de sa gorge. Comme d’habitude, elle avale mon sperme sans un hoquet et sans en perdre une goutte.Elle se redresse en me laissant à moitié groggy, disparaît brièvement dans la cuisine avant de revenir avec deux verres de vin blanc. Elle s’installe sur mes cuisses et se love contre moi. Nous dégustons notre apéritif en silence.
Je suis songeur. Je m’interroge sur le comportement de Laura ces derniers jours. C’est probablement la conséquence de mon inhabituelle retenue. Mais elle est très intuitive. Sent-elle que je prépare quelque chose ? Est-ce un moyen plus ou moins conscient de tenter de m’en dissuader ? J’avoue être ébranlé dans mes convictions, au point de remettre en cause le bien-fondé de ma démarche. Alors que j’étais plus que jamais déterminé il y a encore moins d’une heure, le doute s’instille en moi.
Ce doute se trouve d’autant plus renforcé que, une fois couchés, Laura m’attire sur elle en écartant les jambes et m’embrasse à nouveau avec fougue. Le message est parfaitement clair. Après de longs préliminaires très caressants, mon membre à nouveau bien érigé se retrouve dans son vagin sans même que je m’en rende compte. Elle m’entoure de ses cuisses et entreprend de lents et courts mouvements de bassin en contractant en rythme ses muscles intimes. Elle me serre particulièrement fort ce soir. Je la laisse faire en l’embrassant à pleine bouche sans discontinuer, bien calé au plus profond d’elle.
Quand elle accélère le rythme, sentant son orgasme monter et approcher, je l’accompagne de quelques coups de bassin sans amplitude, afin de taquiner son col de l’utérus sur lequel je me sens buter. Nous jouissons ensemble, nos lèvres toujours soudées, en prolongeant encore cet interminable baiser.
Une fois la vague passée, les jambes da Laura se détendent mais je reste en elle, qui ne fait rien pour me repousser. Je libère enfin sa bouche et bascule sur le côté en l’entraînant. Toujours fiché en elle, je niche mon visage dans son cou et dépose ma main libre sur ses fesses. Nous endormons ainsi.
Vendredi
Quoiqu’il arrive, la journée de travail sera courte ! Dès mon arrivée, je prétexte un rendez-vous médical et je préviens que je devrai donc quitter très tôt. Toute la matinée, je trépigne d’impatience et ne me montre pas d’un commerce très agréable vis-à-vis de mes collègues.
Comme prévu, je m’éclipse en début d’après-midi. Arrivé à la maison, je peux enfin déballer mon colis dans notre chambre et m’organiser avant l’arrivée de Laura. Je sors les objets un à un en les contemplant sous toutes les coutures.
Pour l’abandon, un collier, une laisse, une ceinture et des menottes, le tout en cuir noir et équipé d’anneaux. Des chaînes de différentes longueurs et des mousquetons doubles permettront de la rendre totalement dépendante à tout instant et dans toutes les situations. Je dispose ce qui sera la seule tenue d’intérieur de Laura jusqu’à dimanche soir sur notre lit. Il me semble que le message sera on ne peut plus clair…
Pour la souffrance, deux paires de pinces réglables, que je pourrai utiliser sur ses tétons et ses petites lèvres ainsi qu’une magnifique cravache en aluminium dotée d’une large mèche double en cuir noir.
Pour la frustration… c’est de mon seul ressort, pas besoin d’accessoires.
Afin de pouvoir dérouler mon plan dans son intégralité, j’ai complété mes acquisitions d’un « bâillon-bite », d’un masque qui occulte totalement la vue, d’un plug métal de longueur et diamètre XL ainsi que d’une poire à lavement.
Ces derniers objets disparaissent dans les tiroirs et placards qui me sont réservés pour le rangement de mes habits. Ils ne feront leur apparition qu’au gré des besoins.
L’heure du retour de Laura approche car elle rentre toujours plus tôt le vendredi. En contemplant la tenue que je lui réserve ainsi étalée sur notre lit, je suis à nouveau hésitant. Je retourne dans le séjour et me sers une généreuse rasade de whisky, chose totalement exceptionnelle à cette heure de la journée. L’alcool qui se diffuse me détend et fait sauter mes dernières inhibitions. J’irai jusqu’au bout… si elle accepte de me suivre. Rien n’est moins sûr compte tenu de ses réticences et doutes légitimes.
J’entends le bruit de sa voiture. Je me dirige vers la porte d’entrée et me prépare à l’accueillir.
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