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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 10

Abandon, souffrance et frustration - vendredi

SM / Fétichisme
Tiens, Anthony est rentré tôt aujourd’hui, c’est super ! Je gare ma voiture en vitesse et me précipite vers la porte d’entrée. Je sonne de manière insistante, histoire de le taquiner joyeusement. Il m’ouvre. Je me jette sur lui pour l’embrasser passionnément en me pendant à son cou. Il ne me rend pas mon baiser et reste totalement passif. Sa bouche à le goût du whisky. Je me décolle de lui pour le regarder. Il est livide, le visage totalement fermé.
— Quelque chose ne va pas ? lui demandé-je d’un air inquiet.— Abandon, souffrance, frustration. Ça te rappelle quelque chose ?
Évidemment que ça me rappelle quelque chose. Comment pourrais-je oublier ce fameux week-end, les sensations extraordinaires que nous avons ressenties, le lien que cela a créé entre nous… ainsi que ces conclusions inquiétantes que nous en avons tirées. J’espérais secrètement avoir réussi à dissuader Anthony de poursuivre dans cette voie périlleuse pour l’avenir de notre couple. Ce n’est visiblement pas le cas.
— Écoute, je voudrais…— Avant de dire quoi que ce soit, suis-moi jusqu’à notre chambre.
Résignée, je l’accompagne. Je découvre tout un attirail étalé sur le lit : un collier, une ceinture, des menottes, des chaînes, des mousquetons… Pas besoin de me faire un dessin, je vois bien à quoi tout cela peut servir.
— C’est ton tour. Si tu acceptes, ce sera ta seule tenue d’intérieur jusqu’à dimanche vingt heures. Tu seras totalement dépendante de moi pour tous les gestes de la vie quotidienne, y compris les plus intimes. Tu devras te plier à toutes mes exigences. Tu ne parleras que lorsque je t’y aurai autorisée. Chaque infraction à ces règles impliquera une punition.— Anthony, attends, je…
Il me coupe sèchement la parole en élevant le ton et détachant chacun des trois mots.
— OUI OU NON ?
Je suis effrayée par la perspective de ce qui m’attend si j’accepte… mais aussi quelque part un peu excitée, je ne dois pas me le cacher. J’imagine qu’il a dû en être de même pour Anthony lorsque je lui ai proposé de l’encager. Puis-je vraiment refuser après ce qu’il a enduré courageusement ? Et puis la perspective de vérifier notre théorie et par la même de connaître à nouveau pareille extase commune est quand même…tentante. De toute manière, on ne peut pas rester dans cette situation, je sens bien qu’il n’est pas dans son état habituel ces dernières semaines ; il faut en avoir le cœur net.
D’une voix à peine audible, je lui réponds :
— Oui.— Alors fous-toi à poil, fissa !

La violence et la vulgarité du ton me surprennent. Anthony ne m’a jamais parlé comme ça. La dose de whisky qu’il semble avoir absorbée, si j’en crois le goût que j’ai détecté sur ses lèvres en arrivant, a dû l’aider à surmonter quelques inhibitions. J’ai l’impression que ce n’est plus l’homme qui partage ma vie.
Je m’exécute précipitamment. Une fois complètement nue face à lui, il me dévisage de pied en cap en s’attardant sur mes seins et ma chatte. Pour la première fois depuis bien longtemps, je me sens gênée en sa présence.
— Tourne-toi.
Je sens à nouveau son regard pesant dans mon dos, sur mes fesses.
Après quelques interminables secondes d’attente avec l’impression d’être un bestiau que l’on évalue, je sens le collier entourer mon cou. Le contact du cuir large me fait frissonner. Anthony le referme en l’adaptant au plus juste. Il me serre désagréablement mais sans m’empêcher de respirer ou de déglutir.
Puis il entreprend la même manœuvre avec la ceinture, mais en la serrant beaucoup plus, un peu comme un corset.
— Anthony, c’est un peu trop…— Je t’ai autorisée à parler ???— Non, désolée.— Tu as encore gagné une punition. On s’en occupera plus tard.— Anthony, est ce que je peux te parler s’il te plaît ?— Non.
Je bous de frustration et une sourde colère monte en moi. Ce n’est pas tant la perspective de porter cette maudite ceinture un peu trop ajustée pendant plus de quarante-huit heures qui me met dans cet état que celle de devoir demander l’autorisation de parler, de devenir totalement dépendante et d’être punie comme une petite fille.
Enfin, il m’équipe des menottes. Quand il les relie à la ceinture au moyen de deux mousquetons, bras collés à mes flancs sans aucun mou, je me sens extrêmement dépendante… et vulnérable.
Quand il repasse devant moi, je distingue nettement une bosse dans son pantalon. « Ça te fait bander grave, mon salaud ! » me dis-je intérieurement. J’aimerais qu’il me prenne là, debout, tout de suite, par la chatte ou le cul, peu importe. Mais évidemment, il n’en fait rien.
Au lieu de ça, il accroche une laisse à mon collier et me traîne derrière lui jusqu’au salon. Il s’installe dans son fauteuil et m’oblige à m’agenouiller à ses pieds en tirant sur la laisse puis à poser ma tête sur ses cuisses. Il se met à jouer sur son téléphone en me caressant distraitement les cheveux de temps à autres, comme il le ferait à son animal de compagnie favori.
Ma position devient rapidement inconfortable et douloureuse. Et ma vessie me rappelle qu’une envie de plus en plus pressante doit être soulagée.
— Anthony, s’il te plaît ?— Je t’écoute.— Il faut que j’aille uriner.— Pas tout de suite.— Mais enfin…— Tu viens d’aggraver un peu ta punition. Et puis j’en ai marre de t’entendre discuter. Tu es décidément trop bavarde. Ne bouge pas.
Il se lève, remonte dans notre chambre avant d’en revenir avec quelque chose de noir dans les mains. Il se positionne derrière moi et m’ordonne :
— Ouvre la bouche.
Effrayée, je m’exécute. Il y glisse alors un objet que je n’ai pas le temps de voir. Mais une fois qu’il a envahi ma cavité buccale, je distingue la forme… d’un court mais épais pénis couronné d’un gland décalotté. Il le fixe fermement au moyen de sangles qu’il attache derrière ma nuque avant de se rasseoir et d’attirer à nouveau la tête sur ses cuisses.
— Là au moins, tu ne m’assommeras plus de tes bavardages incessants.
Je suis littéralement paniquée. Condamnée à respirer par mon seul nez, je me mets à émettre des quantités de salive que je ne peux pas avaler. Inévitablement, je commence à baver abondamment sur son pantalon. L’angoisse aidant, je ne peux plus retenir non plus un filet d’urine, qui commence à ruisseler le long de mes cuisses.
— Mais tu es dégueulasse ! s’écrie-t-il quand il aperçoit la tâche de bave s’élargir sur son pantalon.
Il sort d’un bond de son fauteuil et se rend alors compte que je suis littéralement en train de pisser sur le carrelage.
Sans un mot de plus, il tire sur la laisse pour me relever et me traîne jusqu’aux toilettes heureusement proches. Je marche derrière lui cuisses serrées pour tenter de me retenir. Malgré mes efforts désespérés, je laisse une trace liquide continue derrière moi. Anthony m’assied sur la cuvette et me regarde me soulager. Il enlève son pantalon mouillé par ma bave et, après un instant d’hésitation, finit par se déshabiller complètement. Il bande à moitié…
En me détendant pour enfin pisser sans retenue, mes intestins et mon sphincter anal se relâchent également. Un « plouf » retentissant se fait entendre. Je suis morte de honte, mortifiée.
— Je ne crois pas t’avoir autorisé la grosse commission, commente Anthony d’un ton glacial. On va remédier à ce problème pour être tranquille le reste du week-end.
Je crains de comprendre ce qu’il a derrière la tête. Il ne va quand même pas faire ça !
Sans me laisser me nettoyer, ce que de toute manière je ne pourrais pas faire les bras fixés à la ceinture le long du corps, il m’entraîne vers la salle de bains attenante à notre chambre à l’étage. Nous passons devant les traces de mes fuites.
— Tu feras un brin de ménage tout à l’heure, lâche-t-il, sarcastique.
Une fois dans la salle de bains, il libère mes bras et me demande de me mettre à quatre pattes. Je m’exécute docilement, inquiète de l’humiliation que je vois arriver.
J’entends des bruits d’eau derrière moi. Puis je sens un doigt enduire sans ménagement mon anus de lubrifiant et enfin un objet rigide de taille modeste me pénétrer le trou du cul. Une canule. Une douce tiédeur envahit mes intestins. La canule se retire. Nouveaux bruits d’eau. Anthony remplit à nouveau probablement une poire à lavement avant de renouveler l’opération. Il procède de la sorte une dizaine de fois il me semble, j’ai perdu le compte.
Quand il m’annonce avoir fini, je me sens à l’étroit dans mon ventre.
— Je t’en ai mis une sacrée quantité. Je vais boucher tout ça pour que tu puisses le garder un moment afin d’obtenir l’effet maximal. Il faut que cette question soit réglée pour les prochaines quarante-huit heures.
Pendant qu’il prononce ces mots, je sens un objet froid se positionner sur mon anus puis le pénétrer lentement. Sa progression me paraît interminable. Il est visiblement de forme conique et particulièrement long, dur, froid, en verre ou en métal. Il s’évase progressivement jusqu’à me dilater de manière douloureuse. Je grimace en serrant les dents. Je n’ai jamais reçu d’engin d’un tel calibre dans le cul, j’en suis certaine. Même le gode que je m’étais acheté pour pallier l’empêchement provisoire d’Anthony n’atteignait pas ce diamètre. Quand il disparaît enfin au fond de mes entrailles pour prendre sa position définitive, comme aspiré, je pousse un soupir de soulagement.
Mais très vite, je sens une poussée venant de l’intérieur s’exercer sur lui. Toujours à quatre pattes, j’ai l’impression qu’il va être carrément expulsé par le liquide qui remplit mes intestins. Malgré l’inconfort de ma situation, c’est le sentiment d’humiliation qui me fait le plus souffrir. Comment Anthony peut-il me faire subir ça ? Il y a certainement une part de vengeance dans sa démarche. Je suis sûre qu’il bande maintenant comme un âne, ce saligaud ! Je voudrais parler mais seul un grognement peut s’échapper péniblement de ma bouche.
— Mmmm…— Décidément, tu es incorrigible. Même bâillonnée tu ne peux pas t’empêcher de parler !
J’insiste, ce qui aggrave ma sialorrhée : de la salive ruisselle désagréablement sur mon menton avant de s’évacuer sur le carrelage sous forme de filet visqueux. Je m’énerve de plus belle.
— Mmmm… Mmmm…— Pas encore.
Je suis habitée par une rage folle. J’en viendrai presque à souhaiter que le bouchon saute tel celui d’une bouteille de champagne qu’on aurait secouée. Malgré ma détresse, je souris presque à cette idée… pourtant très « gore » !
Mais heureusement, le plug résiste à la pression. La sourde douleur qui me vrille les intestins devient franchement insupportable. J’ai l’impression qu’on me tord les boyaux. Quand je commence à être agitée de tremblements, Anthony m’annonce :
— Tu peux y aller.
Je me lève avec précautions et me dirige à petits pas vers les toilettes en bavant, pliée en deux. Anthony me suit et quand je cherche à m’isoler, il maintient la porte ouverte.
— Mmmm…— Et un degré de plus dans la punition de plus, un !— Mmmm… Mmmm… Mmmm…— Et elle persiste !
Je suis atterrée. Je n’ai jamais fait mes besoins devant lui. Alors dans ces conditions et pour une première… Et ça l’excite en plus ! Sa foutue bite est à la verticale !
Mais je n’ai pas le choix, je n’en peux plus. Je m’assois sur la cuvette et je ferme les yeux pour essayer d’oublier sa présence, avoir le sentiment d’être isolée. Je passe une main entre mes cuisses, retire le plug sans difficulté malgré la douleur que cela m’occasionne avant de littéralement me vider avec des bruits atroces. Quel soulagement ! Mais aussi quelle humiliation… Après quelques spasmes, quand plus rien ne sort, je me sens extraordinairement légère. J’ouvre enfin les yeux et je vois Anthony… qui se branle sous mon nez. Je ne le savais pas aussi tordu ! Il s’interrompt pour m’ôter le bâillon. Je constate au passage que celui-ci a effectivement une forme de pénis de bon diamètre qu’on aurait coupé au quart supérieur. J’ai les mâchoires endolories mais que ça fait du bien !
— Garde la bouche ouverte.
Je m’exécute, en proie à une rage sourde. Des jets aussi nombreux qu’abondants s’abattent sur mon visage et dans ma bouche. Je referme instinctivement les yeux pour leur éviter le contact cuisant avec son sperme. Il m’arrose littéralement de ses sécrétions. J’en pleure de rage, de honte, de colère, de…
Dans sa quête désespérée, j’ai désormais la certitude qu’Anthony va vouloir briser tous mes tabous, faire tomber les dernières barrières qui nous séparent encore, qu’il va m’imposer un abandon total et que, pour ce faire, il va laisser libre court à ses pulsions sadiques. Je pourrais y mettre le holà. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il arrêterait tout sans discuter si je le lui demandais. Mais je suis maintenant déterminée à aller au bout de cette expérience, c’est peut-être le seul moyen de lui faire prendre conscience des dangers qui nous guettent en persistant dans cette voie extrêmement périlleuse.
Quand il a enfin fini de prendre son pied, il m’entraîne dans la douche en me tirant par la laisse. Après l’avoir ôtée et relié mes poignets au collier, il me lave soigneusement de la tête aux pieds. Ce nettoyage approfondi me fait un bien fou. Je me détends. Malgré ce qu’il m’a fait subir, même si cette idée me contrarie, j’aimerais qu’il me prenne. J’en ai besoin, même. Mais je peux imaginer que ce ne serait pas compatible avec un autre des objectifs de son plan diabolique : me frustrer. Décidément, ce week-end s’annonce long à bien des égards.
Après m’avoir séchée et avoir libéré mes bras, Anthony me demande d’aller éliminer les traces de mes dégâts partout où je me suis « oubliée de manière dégueulasse d’une façon ou d’une autre » (sic), puis de lui servir un apéritif qu’il boira pendant que je prépare le repas.
Cet intermède de labeur domestique forcé me fait malgré tout du bien. Il fait office d’accalmie et je prends tout mon temps. J’aurais bien pris moi aussi un apéritif appuyé, mais je ne lui ferai pas le plaisir de lui donner l’opportunité de me le refuser.
Une fois le dîner que j’ai préparé servi, au moment de passer à table, il attache mes menottes dans mon dos et me pousse à m’asseoir.
— Mais comment…— Je vais finir par croire que tu le fais exprès pour obtenir la punition la plus sévère possible !
Un frisson d’angoisse me parcourt le corps. Je prends une grande inspiration pour calmer la colère qui recommence à monter en moi.
— Anthony, s’il te plaît.— Je t’écoute.— Comment je fais pour manger ?— C’est très simple. Je vais tout disposer dans ton assiette, coupé en petits morceaux. Tu n’auras qu’à te pencher…
Devant ma mine déconfite, alors que je le fusille du regard, il poursuit :
— Si ça ne te convient pas, je peux mettre ton assiette par terre. Tu pourras ainsi manger à genoux comme la chienne que tu es. Et baisse les yeux je te prie !
Je ravale une nouvelle fois ma fierté (et certainement pas la dernière, me dis-je tristement) et je commence à manger de cette manière humiliante sous son regard narquois. Je me rends compte que j’avais très faim. Quand il ne reste pratiquement plus rien, il me demande :
— Lèche bien ton assiette, je veux qu’elle soit aussi propre que si elle sortait du lave-vaisselle.
Je ne suis plus à ça près, me dis-je pour tenter de calmer le bouillonnement de haine qui m’anime. Car à cet instant, je le déteste. Ce n’est plus l’homme que j’aime par-dessus tout. J’ai envie de le frapper, de le mordre, de le griffer jusqu’au sang.
C’est le moment qu’il choisit pour m’annoncer sur un ton très enjoué :
— Au dessert, tu as droit à une banane à la crème !
Alors que j’adore ça habituellement, j’ai envie de tout sauf de le sucer. Et évidemment il le sait, sinon il ne me le demanderait pas à cet instant précis.
Avant que j’aie pu manifester la moindre réaction, il se lève de sa chaise, bite revenue au garde-à-vous et la présente devant ma bouche. Je suis toujours assise, mains liées dans le dos. Décidément, m’humilier lui fait beaucoup d’effet. Je n’aurais jamais cru ça de sa part.
Il ne veut pas me forcer. Il veut que je l’embouche de mon plein gré. Je suis bien obligée de m’y résoudre malgré la répulsion que cela m’inspire. Je me penche et l’accueille presque avec dégoût. J’ai envie de le mordre jusqu’au sang. Mais évidemment, je réfrène cette pulsion vengeresse.
À peine son gland a-t-il franchi la barrière de mes lèvres qu’il me saisit la tête à deux mains et s’enfonce au plus profond de ma gorge. Il entreprend alors un ample et rapide va-et-vient, dans une irrumation brutale. J’ai du mal à trouver le rythme, à respirer, à contrôler les haut-le cœur qui me font tousser. Je salive abondamment. Un filet de bave s’écoule à nouveau continûment de ma bouche.
Comme il a joui il y a peu de temps, cela dure très longtemps avant qu’il n’éjacule à nouveau, calé au plus profond de ma gorge. C’en est trop. Au deuxième jet, je vomis tout mon repas sur lui.
— Je suis désolée, dis-je en pleurant à chaudes larmes alors qu’il se retire en continuant à expulser sa semence.
Quand il a fini, sur un ton glacial, livide, Anthony me répond :
— Tu vas me nettoyer tout ça fissa, puis j’irai te coucher. Tu pourras tranquillement méditer sur la sévérité de la punition que tu as d’ores et déjà méritée en seulement quelques heures.
Moi qui ne supporte pas le vomi, je m’exécute en réfrénant de nouveaux réflexes nauséeux. Quand j’ai enfin fini par rendre à la cuisine son état normal, Anthony remet la laisse en place et me traîne jusqu’à notre chambre. Nous faisons un crochet par la salle de bains. Nous prenons une douche ensemble. Il me lave puis il me brosse les dents. Que ça fait du bien…
Après un dernier arrêt pipi, il me conduit jusqu’à notre lit, ôte la chaîne qui relie mes poignets et me pousse pour que je m’allonge. Il en saisit une autre un peu plus longue, la passe autour d’un montant et la relie aux menottes. Me voilà attachée, bras tendus au-dessus de ma tête. La nuit promet d’être… inconfortable.
— Sois heureuse que je ne te fasse pas dormir sur la descente de lit comme tu le mériterais pourtant.
Nouveau regard assassin de ma part.
— Baisse les yeux. Tu n’as rien à me dire ?
Tendue comme un arc, je réponds mâchoires serrées, ivre de rage :
— Merci, Anthony.
Il redescend et me laisse seule. Il est encore tôt et j’ai effectivement tout le temps de réfléchir. Une sourde angoisse m’étreint. Je ne sais pas ce qu’il m’a réservé comme punition mais je ne doute pas que je vais la sentir passer. Quand ? Comment ? Cette incertitude accroît mon stress.
Malgré l’inconfort de la situation, aucune position pour dormir ne m’est interdite par mes entraves. Épuisée, je finis par sombrer dans un sommeil lourd.
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