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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 15

Une sacrée soirée !

Hétéro
Ce samedi après-midi, vers dix-huit heures, j’en fais la surprise à Laura en lui demandant de se préparer pour un repas en amoureux dans un restaurant « très convenable ». Ma démarche est assez inhabituelle, pour ne pas dire exceptionnelle. En général, nous prenons ce genre d’initiative ensemble. Évidemment, elle soupçonne quelque chose si j’en crois le regard à la fois méfiant et interrogateur qu’elle me porte. Elle accepte toutefois ma proposition joyeusement et monte s’apprêter.
Je la suis pour enfiler rapidement un costume de circonstance. Je profite de son isolement à la salle de bains pour récupérer les deux paquets-cadeaux que j’ai préparés et les glisse dans mes poches. Quant aux deux autres objets, je redescends les placer soigneusement au fond de son sac à main « fourre-tout », bien cachés par l’incroyable fouillis qui y règne. Je ne sais pas à ce stade si ceux-là me seront utiles. Tout va dépendre du déroulement de la soirée…
Quand Laura revient, j’ai le souffle coupé et certainement la tête d’un poisson qu’on sort de l’eau.
Elle a revêtu un tailleur noir du meilleur effet. Elle a visiblement laissé ses seins libres sous son chemisier blanc très décolleté qui, il y a quelques semaines encore, n’était pas du tout moulant. Ils écartent les pans de sa veste et laissent pointer fièrement leurs tétons, qui n’ont jamais été aussi proéminents.
En voyant mes yeux rivés sur sa poitrine, elle m’affirme en prenant un air de petite fille innocente et en minaudant :
— Les soutiens-gorge de grossesse que j’ai approvisionnés ne sont pas mettables pour une soirée. Et je ne rentre plus dans les autres.
J’avale difficilement ma salive et poursuis mon inspection visuelle vers le bas. Sa taille restée fine lui permet encore de porter cette jupe noire mi-cuisse, droite et moulante, légèrement fendue sur le côté, qui m’a toujours inspiré. Des bas très fins, tout aussi noirs, que j’imagine soutenus par un porte-jarretelle, mettent en valeur ses jambes bien galbées. Juchée sur une paire d’escarpins à hauts talons, elle affiche une somptueuse cambrure.
— J’en profite tant que je peux encore la mettre, ça ne va pas durer bien longtemps. Tu trouves que ça ne me va pas ? dit-elle sur un ton hypocritement interrogatif en relevant ses bras, tout en tournant lentement sur elle-même, regard posé sur sa jupe.— Si, si très bien au contraire, arrivé-je à peine à murmurer, la voix étranglée en essayant de conserver un minimum de contenance.
J’en suis à me demander si elle a pris la peine de mettre une culotte ou au moins un string là-dessous. Il n’y a pas si longtemps, elle ne serait jamais sortie dans cette tenue osée même si elle n’est en aucune manière vulgaire ; la classe et la beauté à l’état pur, transcendées par la magie de la grossesse... et la mise au placard des inhibitions.
Dans d’autres circonstances, je n’aurais pas attendu pour lui sauter dessus et lui montrer ce qu’elle m’inspire réellement ainsi… dévêtue. Mais je tiens à dérouler cette soirée suivant le scenario que j’ai élaboré. En tentant de garder mon sang froid sous son regard sarcastique, je lance :
— On est parti ?— On est parti.
Nous enfilons nos imperméables afin d’affronter les rigueurs de ce début d’automne maussade et nous réfugions précipitamment dans la voiture. J’ai réservé une table isolée dans un restaurant de bon standing où nous ne sommes jamais allés… et où je ne prévois pas de retourner !

Après un peu moins d’une heure de route, nous arrivons sur place. Nous sommes surpris par l’isolement de l’établissement, que nous n’avons pu trouver que grâce à la magie du GPS. Nous entrons et, après avoir abandonné nos vêtements de pluie au vestiaire, nous suivons le maître d’hôtel, qui nous conduit à notre table.
La traversée de la salle, déjà bien garnie par une population relativement âgée, attire les regards plus ou moins discrets des convives présents. Plus précisément, c’est Laura qui est l’objet de toutes les attentions des messieurs, sous l’œil réprobateur de leurs épouses. Je devine son sourire satisfait. Elle prend tout son temps et en rajoute des tonnes en se déhanchant sensuellement. Quel canon, ma femme ! Je dois avouer qu’un certain sentiment de fierté mal placée m’habite à ce moment.
Une fois confortablement installés, nous commandons un repas gastronomique, mais léger et compatible avec la prudence dont Laura doit faire preuve dans sa situation. Elle s’autorise toutefois exceptionnellement une entorse aux recommandations drastiques des médecins et m’accompagne à l’apéritif en prenant elle aussi une coupe de champagne.
Les plats s’enchaînent ensuite et le repas se déroule gaiement. Nos mains se cherchent constamment et se caressent sensuellement pendant que nous devisons comme deux jeunes amants heureux et insouciants… que nous sommes.
Je sens régulièrement le pied de Laura, qui a ôté ses escarpins sous la vaste nappe qui nous recouvre, remonter le long de mes jambes jusqu’à s’égarer entre mes cuisses à la recherche de mon membre pour le masser. Je suis tellement excité depuis qu’elle m’a dévoilé sa tenue et à l’idée de ce qui va suivre, que je pourrais éjaculer si elle insistait. Mais ce n’est visiblement pas dans ses intentions. L’expression de son visage, délicieux mélange d’innocence et de provocation perverse, me confirme qu’elle ne cherche qu’à m’allumer.
Alors que nous attendons le dessert, je sors de mes poches les deux paquets cadeaux que j’ai préparés et je les pose devant elle. Sa surprise est totale.
— C’est pour moi ? s’exclame-t-elle avec l’enthousiasme d’une petite fille qui découvre ses cadeaux de Noël.— À ton avis ? répondis-je en souriant, attendri par tant de spontanéité.— Mais qu’est-ce que c’est ? Et pourquoi ? Ce n’est pas mon anniversaire ni celui de notre mariage et pas encore Noël !— Ouvre-les, tu verras bien.
Elle ne semble pas arriver à se décider entre les deux emballages. L’un est blanc orné d’un ruban noir, l’autre est son contraire en matière de couleurs. Elle finit par s’emparer du blanc et l’ouvre lentement, précautionneusement. Elle découvre le collier de soumise que je lui destine. Après quelques instants d’hésitation, je vois à son regard complice qu’elle a compris. Alors qu’elle enlève le bijou qui lui ceint le cou pour le remplacer par celui-là en me fixant droit dans les yeux, je l’interromps.
— Ouvre l’autre d’abord.
Elle repose délicatement l’ensemble, se saisit du paquet noir et l’ouvre avec beaucoup moins de précaution, impatiente de découvrir son contenu. Même si c’est moins évident, elle en comprend immédiatement la signification.
— Choisis celui que tu vas porter pour cette soirée… à moins que tu ne préfères en porter aucun ce soir, bien sûr.
Sans l’ombre d’une hésitation, toujours en me regardant droit dans les yeux d’un air devenu subitement grave, elle se saisit du torque équipé de son anneau et l’attache autour de son cou. L’effet est magnifique.
Je l’interpelle immédiatement d’un ton et avec un air devenus subitement aussi sévères que j’en suis capable.
— Laura.— Oui ? répond-elle avec un léger sursaut, surprise. — Oui qui ?
Elle se rend compte que le jeu de rôle a commencé. Elle se corrige.
— Oui, Anthony.— Pas de familiarité, je te prie.
Après un instant d’hésitation, cherchant à comprendre, elle hasarde en baissant les yeux :
— Maître, pardonnez-moi, Maître.— C’est mieux. Avant que le dessert n’arrive, tu vas aller aux toilettes avec ton sac à main. Au fond, tu y trouveras deux objets. Fais-en bon usage et reviens avec ta culotte à la main.— Maître, bien, Maître.
Laura se saisit immédiatement de son sac « fourre-tout » et se dirige lentement vers les toilettes sous les regards admiratifs des hommes… et toujours réprobateurs de leurs épouses.
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