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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 16

Une sacrée soirée ! (suite)

Hétéro
Anthony se décide enfin à assumer son rôle, me dis-je en me dirigeant vers les sanitaires, à la fois curieuse et excitée. Ou au moins à essayer car je sens bien ses difficultés à endosser un costume peut-être un peu trop grand pour lui. Il n’a pas eu la révélation comme moi. Pas encore en tout cas. Et si je veux qu’il y parvienne, je sais que je vais devoir l’aider. Progressivement ou bien faudra-t-il que je le fasse lui aussi passer par une phase « aigüe » ? En attendant, c’est la première fois qu’il me demande spontanément de l’appeler « Maître ».
Perdue dans ces pensées parasites, je ne me presse pas afin que tous ces vieux messieurs, qui ne se sont pas privés de me mater à notre arrivée, puissent bien se rincer l’œil sous les regards indignés de leurs sages épouses. Arrivée à destination, j’évacue ces réflexions et je m’isole dans une cabine des toilettes pour femmes en me demandant ce qu’il a bien pu me réserver, impatiente et gourmande.
Je passe une main au fond de mon sac, fouille un peu et y trouve effectivement deux intrus : un objet en forme d’œuf prolongé par ce qui m’a tout l’air d’être une antenne et un plug de taille… raisonnable. Pas besoin de notice explicative, je crois savoir ce que je dois en faire…
Je soulève donc ma jupe par-dessus les fesses. Oups ! J’ai dû oublier de mettre une culotte, me dis-je en souriant intérieurement. Je risque de le regretter… On verra bien. J’installe le matériel. D’abord l’œuf, sans aucun problème vu l’état de mon vagin. Puis le plug, en récupérant un petit peu de mon abondante mouille, sans plus de difficulté compte tenu de sa taille somme toute modeste. J’en ai vu d’autres…
Une fois les accessoires bien en place, je remets de l’ordre dans ma tenue. Un coup d’œil au miroir en sortant de la cabine afin de vérifier qu’aucune tâche suspecte n’agrémente ma jupe. Rien de visible de l’extérieur. Je retouche mon maquillage en colorant mes lèvres un peu plus qu’à l’accoutumée et me voilà repartie d’un pas assuré, sans crainte excessive de libérer l’œuf au beau milieu de la salle. J’entretiens en effet régulièrement mes muscles intimes par la pratique des exercices de Kegel afin de maintenir leur tonicité compte tenu des sollicitations dont ils sont quotidiennement l’objet. Je suis donc convaincue qu’ils sont suffisamment puissants pour le maintenir en place et qu’il ne s’échappe pas contre mon gré.
Je suis vraiment de bonne humeur, euphorique même, totalement prête à assumer mon rôle. La coupe de champagne doit aussi y être pour quelque chose état donné que je n’avais pas bu une goutte d’alcool depuis un bon mois.
Je reprends ma place avec un air le plus naturel du monde. En regardant mon assiette, j’annonce à Anthony :
— Maître, c’est fait, Maître.— Où est ta culotte ?— Maître, j’ai omis d’en mettre une, Maître.— Espèce de petite cochonne lubrique ! Non content d’exposer tes miches avec la plus totale indécence, tu sors sans culotte maintenant !— Maître, je suis désolée, Maître.— On en reparlera quand on sera rentré.
Le serveur, qui devait guetter mon retour, interrompt notre dialogue en nous apportant les desserts. Alors qu’il se penche pour me servir, une vibration intense dans ma chatte me fait sursauter. Je regarde immédiatement Anthony. Il a ce sourire imperceptible que je lui connais quand il est en train de faire discrètement une bonne blague. Sa main droite est sous la table, probablement dans la poche de sa veste. Il vient de déclencher le mécanisme vibratoire de l’œuf, et certainement à l’intensité maximale.
Le serveur a lui aussi une réaction de surprise quand il me voit subitement tressaillir. Je me fais peut-être des idées, mais j’ai le sentiment qu’il a tout pigé. D’autant que le bruit étouffé qui provient de mon bas ventre me semble tout de même clairement audible. Je me reprends et le remercie le plus naturellement du monde quand il se dirige vers Anthony pour le servir à son tour.
Quand il s’éloigne enfin, Anthony sort la main droite de sa poche et dépose bien en vue un petit boîtier à côté de son assiette. Il en tourne la mollette et je sens l’intensité de la vibration diminuer progressivement. Alors qu’elle était à la limite du désagréable, elle redescend à un niveau qui… Mmm, putain que c’est bon ! Les sensations remplissent mon vagin, qui se contracte involontairement, et irradient jusqu’à mon clitoris. Le plug les transmet à mon anus, qui me picote délicieusement.
Anthony, qui guette mes réactions, s’aperçoit de mon trouble croissant. Quand je me mords les lèvres pour ne pas gémir en fermant les yeux, il stabilise la commande à ce niveau et je sens qu’il m’observe.
Après quelques minutes, je commence à craindre sérieusement de connaître mon premier orgasme public. Même si nous sommes à une table un peu isolée en extrémité de salle, propice aux tête-à-tête amoureux, j’ai l’impression que tous les regards sont braqués sur moi. Il faut dire que j’ai tout fait pour les attirer depuis notre arrivée… Subitement les vibrations s’arrêtent. Je suis partagée entre soulagement et frustration.
— Mange, me lance Anthony sur un ton qui ne souffre pas de réplique.— Maître, oui, Maître.
Encore un peu sonnée, sur le qui-vive, je m’attaque en silence à la délicate et délicieuse pâtisserie qui décore mon assiette. Alors que la tension qui m’habite a tendance à refluer et que je commence à baisser la garde, je vois la main d’Anthony effleurer à nouveau la télécommande. Les vibrations reprennent au niveau qui m’avait mise dans tous mes états.
Nouvelle montée de l’excitation, plus rapide cette fois. Je continue à manger le plus lentement possible pour donner le change, le nez plongé dans mon assiette. J’espère, sans trop y croire, parvenir à masquer les signes de crispation, pendant que je tente d’éviter à tout prix l’orgasme que je sens approcher inexorablement.
Je jette un regard interrogateur à Anthony. Je lis dans ses yeux qu’il a décidé de me faire jouir devant tout le monde. Vaincue, je laisse le champ libre à la déferlante qui ne va pas tarder à me submerger. Ma cuillère, que je pose un peu trop tard dans l’assiette avec un geste brusque, émet un bruit sec, qui attire l’attention de nos voisins. J’écrase ma bouche de mes deux mains pour étouffer les gémissements qui échappent à mon contrôle et me plie en deux sur la table en attendant la fin de la tourmente.
Le fait d’avoir tenté d’échapper à cette fin pourtant inéluctable, la nécessité d’en contrôler les signes extérieurs et l’incongruité de cette situation donnent une intensité particulière à tout ce que je ressens. Je suis tétanisée en retenant ma respiration pour essayer de maîtriser les tremblements qui me secouent. Heureusement, cet orgasme original est aussi bref que violent.
Alors que je me détends en reprenant mon souffle et que je me déplie en libérant ma bouche, le serveur, dont je ne doute plus désormais qu’il a parfaitement compris ce qui s’est passé, vole galamment à mon secours.
— Ça ne va pas, Madame ? Vous ne vous sentez pas bien ? Vous faites un malaise ?— J’ai eu une douleur fulgurante dans le ventre, ça m’arrive de temps en temps, rien de grave. Ça va bien maintenant, c’est passé, merci, dis-je suffisamment fort pour être audible par nos voisins immédiats.— Tant mieux, Madame, conclue-t-il avec un sourire complice.
Les vibrations s’arrêtent enfin. Anthony me regarde avec un air sévère.
— Tu es vraiment une sacrée garce incapable de retenue. Jouir en plein milieu d’une salle de restaurant bondée. Tu me fais honte.— Maître, je suis vraiment désolée de vous décevoir. Je vous présente mes excuses, Maître.— Tu sais ce que je pense des excuses ?— Maître, bien sûr. J’ai mérité une sévère correction pour ma scandaleuse conduite, Maître.— Je ne te le fais pas dire. On va s’en occuper en rentrant.
S’il se doutait à quel point j’en ai envie !
Nous finissons d’avaler notre dessert. Sans nous attarder plus, après qu’Anthony a payé l’addition et que nous avons récupéré notre vestiaire, il prétexte les précautions d’usage avant le long trajet retour, me prend par les bras et nous dirige vers les sanitaires.
Une fois rendus au sous-sol, il m’oblige à le suivre dans les toilettes hommes et nous enferme dans une cabine. Sans un mot, il ouvre sa braguette et sort son membre au garde-à-vous. Puis il m’oblige à me mettre à genoux.
— Mains dans le dos, bouche ouverte, yeux fermés.
Pendant que je m’exécute, je sens à nouveau les vibrations se mettre en route dans mon ventre. Anthony me saisit la tête de ses deux mains et me pénètre de toute sa longueur. Même si la crainte de vomir tout mon repas sur lui dans ces toilettes me traverse un instant l’esprit, j’évacue très vite cette idée. Il faut dire que, depuis un mois, il m’a bien entraînée à la chose, jusqu’à ce que je puisse le laisser libre de prendre son plaisir comme bon lui semble dans ma gorge ou même directement dans mon œsophage. Je reste donc calme et j’apprécie cet assaut brutal.
Alors qu’il s’active en quête d’un orgasme rapide dans un concert de bruits humides, nous entendons la porte d’entrée des toilettes s’ouvrir, puis le clapotis d’un jet qui s’écoule dans un urinoir à proximité immédiate. Anthony stoppe ses mouvements et reste calé un long moment au plus profond de mon gosier. Quand il me sent au bord de l’étouffement, il se retire lentement pour me laisser le temps de prendre quelques respirations avant de s’enfoncer et de s’immobiliser à nouveau.
Dans le silence qui accompagne les instants où nous restons figés, nous percevons les vibrations discrètes de l’œuf qui me stimule.
Le bruit de jet s’interrompt et est bientôt remplacé par celui de l’eau qui coule, puis par celui du sèche-mains. Pendant tout ce temps, Anthony répète le même scenario pour me permettre de respirer tout en maintenant son niveau d’excitation. À peine le claquement de la porte qui se referme nous-a-t ’il confirmé le départ de l’importun qu’il reprend de plus belle son pilonnage en règle et éjacule en quelques secondes, directement dans mon œsophage. J’avale consciencieusement le fruit de son plaisir en savourant cet instant, qui éveille en moi un désir quasi-animal.
Après nous être rajustés et avoir vérifié que nous étions seuls, nous remontons en salle comme si de rien n’était, saluons le personnel et rejoignons notre voiture.
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