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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 17

Une sacrée soirée ! (suite)

SM / Fétichisme
Nous nous installons dans notre voiture et prenons le chemin du retour. L’œuf, qui continue à vibrer dans ma chatte, commence sérieusement à me faire à nouveau de l’effet. Je me tortille sur mon siège, au point qu’Anthony m’interpelle :
— Tu ne vas quand même pas me dire que tu vas remettre ça !— Maître, je n’ai pas pu me laisser aller dans le restaurant. Et puis votre offrande dans les toilettes m’a beaucoup excitée, Maître.— Tu peux te branler si tu veux.— Maître, merci beaucoup, Maître.
Je ne me le fais pas dire deux fois. J’ôte mes escarpins, je pose mes deux pieds sur la planche de bord, je relève ma jupe sur mes hanches, j’écarte les cuisses et je me mets à me caresser frénétiquement le clitoris. Il ne me faut que quelques secondes pour connaître un nouvel orgasme que je libère totalement, sans retenue, en expulsant mon plaisir dans un cri libérateur.
Une fois apaisée, je sens les vibrations s’interrompre. Je remets mes jambes en place.
— Tu es vraiment devenue une sacrée cochonne… lâche Anthony.
Je ne réponds rien. Dans sa bouche, ce n’est pas une insulte. Je sens même une marque d’admiration et de respect dans son ton. Et dans un certain sens, il n’a pas tort.
Toute à mes pensées, je ne vois pas le temps passer et nous arrivons déjà chez nous. Il est à peine minuit. Après avoir garé la voiture, nous entrons en silence et montons directement dans notre chambre. Anthony m’a promis une punition, j’espère qu’il n’a pas oublié. J’en ai envie, j’en ai besoin.
— Déshabille-toi et va choisir l’instrument qui te paraît le plus approprié pour ta correction.
Me voilà rassurée… Je m’effeuille délibérément très lentement sous son regard admiratif, qui me donne confiance. Je me sens belle quand il me mate comme ça, avec envie, malgré les transformations que subit mon corps. Et surtout, à ce stade, cette maudite paire de mamelles grotesques qui me servent de seins, mais que lui semble finalement apprécier…
Alors que je me dirige vers le tiroir de la commode que nous avons réservé pour les nombreux accessoires que nous avons approvisionnés depuis un mois, Anthony m’interpelle sèchement :
— À quatre pattes je te prie, comme la chienne que tu es.
Je m’exécute en silence, en prenant la posture la plus indécente possible alors que je m’éloigne de lui : reins creusés, je tortille du popotin en avançant sans précipitation. Je savoure l’idée de l’effet que je dois lui faire.
Arrivée devant le meuble où sont entassés pêle-mêle tous nos accessoires, mon choix se porte sur une simple badine en rotin. J’ai besoin de sensations fortes pour couronner cette merveilleuse soirée.
Je m’en saisis, la prends entre les dents et retourne vers mon Maître d’un soir de manière tout aussi provocante. Il s’est déshabillé entre temps et je peux constater avec satisfaction et fierté l’effet que je produis sur lui.
Quand j’arrive à ses pieds, je la dépose précautionneusement. Il me demande froidement :
— Combien ?— Maître, vingt coups, Maître ?— OK pour vingt. N’oublie pas de les compter.— Maître, merci, Maître.
Il attrape la longue baguette et me fait signe de me retourner. Alors que je suis en position, toujours à quatre pattes en appui sur mes avant-bras pour bien exposer mon cul, impatiente de recevoir mon châtiment, j’entends le bruit de la badine qui fend l’air dans le vide à plusieurs reprises. Anthony prend tout son temps pour s’échauffer, augmentant mon énervement. J’espère qu’il n’est pas en proie à une hésitation malvenue.
Alors que je ne m’y attendais plus, le premier coup tombe sur mes fesses. Il me surprend plus qu’il me fait mal. Il a retenu son coup. Trop.
— Un.— Être insolente dans ta position est risqué.— Maître, pardon, Maître.— On reprend à zéro.
Un nouveau coup s’abat, à peine plus soutenu que le précédent.
— Maître, un, merci, Maître.— C’est mieux.
Je compte consciencieusement ceux qui suivent. Ils me cinglent beaucoup trop délicatement à mon goût. J’espère qu’il s’agit juste du hors d’œuvre et que les suivants seront à la hauteur de mes attentes.
Espoir déçu. Même s’ils sont un peu plus appuyés, si mes fesses me brûlent cruellement, je reste sur ma faim. Anthony me ménage trop. Je ne parviens pas à franchir ce palier dans la douleur qui me permet de m’affranchir des limites de mon corps et de décupler ce que je vais ressentir quand il va me posséder. Il n’a pas encore appréhendé totalement mes besoins. Il n’a pas assez de confiance et de maîtrise pour parvenir à me satisfaire totalement. J’aurais dû lui en demander le double ! La quantité aurait peut-être fini par compenser la qualité… Je suis horriblement frustrée mais je n’en montre évidemment rien à cet instant. On verra plus tard…
— Maître, vingt, merci Maître.
Je reste en position, impatiente qu’il profite de moi à sa guise. J’entends le bruit de la badine qui tombe sur le sol. Les vibrations reprennent agréablement dans mon ventre. Il retire le plug que j’avais presque oublié et prend sa place avec un « han » rageur de bûcheron. Un sourire de satisfaction, qu’il ne peut pas voir, éclaire mon visage. Je savoure cet assaut viril.
Il s’active dans mon cul pendant que l’œuf stimule à nouveau mon vagin. Les sensations nouvelles que cela me procure sont délicieuses. Anthony, qui a joui il n’y a pas si longtemps dans ma gorge, se montre très endurant. Sur ce plan, au moins, je ne peux rien lui reprocher. À genoux derrière moi, il a la bonne idée de glisser une main entre mes cuisses et de me caresser le clitoris pendant que, de l’autre, il me claque sèchement les fesses rendues tout de même un petit peu sensibles. Le résultat ne se fait pas attendre et je pars dans un nouvel orgasme déclenché à la fois par ma chatte, mon clitoris, mon cul et mes fesses. Mais un orgasme qui me paraît comme bridé par un corps dont je ne suis pas parvenue à m’extraire. Sur ma faim, j’attends maintenant docilement qu’il prenne son plaisir.
Après qu’il a déchargé, il m’aide à me relever et me conduit en silence à la douche. Il m’y accompagne, me demande de m’y agenouiller, de croiser les bras dans le dos et de baisser la tête.
Intriguée, je me mets en position puis je reste immobile, dans l’expectative de ce qu’Anthony prépare. Après quelques secondes, je sens un jet chaud arroser ma poitrine. J’y crois pas !!! Il est en train de me pisser dessus ! Je cherche à comprendre la signification de ce geste. Ce n’est pas son truc et ce n’est pas non plus par volonté de m’humilier, j’en suis certaine.
Je réfléchis à toute vitesse pendant qu’il poursuit sans s’interrompre. La seule explication que je vois, c’est qu’il cherche à vérifier ce que je lui ai dit, quand je lui ai annoncé qu’il pourrait me pisser ou même me chier dessus si tel était son bon plaisir. Je ne suis pas sûre qu’il m’ait alors prise au sérieux.
Pour bien lui prouver que je ne plaisantais pas, je redresse la tête, le regarde droit dans les yeux en ouvrant la bouche, que je positionne délibérément sous le jet. J’y lis à la fois la surprise et l’effroi. Il poursuit alors en m’arrosant copieusement le visage et les cheveux. Je ne me dérobe pas.
Quand il s’arrête enfin, j’avale le peu d’urine résiduelle sans l’ombre d’une marque de dégoût.
— Maître, merci beaucoup pour cette preuve d’amour, Maître.
Anthony est effaré. Il m’aide à me relever puis nous douche longuement de pied en cap, en nous savonnant vigoureusement, comme pour nous nettoyer d’une souillure. Il retire au passage l’œuf que j’avais presque oublié, lui aussi. Pendant tout ce temps, je le regarde fixement, sans l’ombre d’un reproche, au contraire. Avec reconnaissance. Il fuit mon regard et tremble de tout son corps. Décidément, il n’est toujours pas en mesure d’assumer pleinement ce que je suis devenue grâce à lui et de m’accompagner sans aucune restriction comme je le souhaite ardemment.
Après m’avoir brossé les dents et en avoir fait de même, il ôte mon collier, sifflant ainsi la fin de la partie à mon grand regret, puis me dit d’une voix chevrotante, la tête basse :
— Qu’est-ce que j’ai fait ? Que sommes-nous devenus ?
Je saisis son visage à deux mains et approche ma bouche de la sienne en l’obligeant à me regarder. Je cherche à le rassurer en passant sous silence mes attentes non satisfaites. Ce n’est vraiment pas le moment…
— Tu as fait de moi une femme libre, libérée de ses tabous et de ses blocages, décomplexée, épanouie. Nous sommes devenus un couple fusionnel, totalement affranchi des limites et des contraintes de nos corps, au sein duquel chacun de nous est capable de s’abandonner totalement et de s’offrir sans restriction à l’autre. C’est merveilleux.
Je ne peux toutefois pas m’empêcher d’ajouter, avec une pointe d’ironie désabusée et un soupçon de regrets dans la voix :
— Enfin, un peu plus une que l’autre, jusqu’ici…— Tu étais sérieuse, poursuit-il, songeur, ne semblant pas m’avoir écoutée.— Tu en doutais ?— Un peu… J’espérais secrètement que tu ne l’étais pas, en fait.— Maintenant tu sais à quoi t’en tenir. Si seulement ça pouvait balayer tes scrupules.
Il me serre dans ses bras et m’embrasse passionnément. Puis il me prend par la main et m’entraîne vers notre lit.
— Viens, allons nous coucher.
Nous nous allongeons dans notre position favorite pour nous endormir : sur le côté gauche en chien de fusil. Anthony me caresse les seins et le ventre. Toujours songeuse et quelque part frustrée, je suis néanmoins parcourue d’agréables frissons à ce contact.
Puis sa main descend vers l’intérieur de mes cuisses. Je les écarte pour lui faciliter le passage. Je sens son sexe raidir à nouveau entre mes fesses. Quand il a retrouvé une consistance suffisante, je m’en saisis et positionne le gland à l’entrée de mon vagin. D’une poussée précautionneuse, Anthony me pénètre lentement. Nous nous endormons ainsi réunis.
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