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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 18

Un réveil douloureux

SM / Fétichisme
Je me réveille la première, inhabituellement tôt et d’humeur massacrante. J’ai la désagréable impression d’être placée dans un ascenseur émotionnel qui serait devenu fou à cause de ma grossesse. Et puis je suis terriblement frustrée. Anthony m’a trop ménagée cette nuit.
Je me lève d’un bond rageur et je me place devant le miroir de l’armoire. Je me tourne de manière à pouvoir regarder mes fesses dans la semi-obscurité de la chambre ; je peux à peine distinguer quelques zébrures rosées. Sa correction n’était vraiment pas à la hauteur. Totalement insuffisante pour m’amener au sommet de l’extase, physique comme psychologique.
Je me dirige alors vers la commode sur laquelle sont déposés les deux colliers qu’il m’a offerts hier au soir. Je me saisis de la chaîne qui supporte le triskèle et l’attache nerveusement autour de mon cou.
Puis j’ouvre le tiroir à accessoires. Je me saisis de la même badine que celle qui a servi pour ce simulacre de punition ainsi que du bâillon-gode, des bracelets en cuir et du méga-plug.
Je l’interpelle d’une voix forte pour le réveiller :
— Anthony !
Il sursaute, semble perdu et son regard finit par s’accrocher sur moi. Il me dévisage de pied en cap, apercevant au passage le collier dont je me suis parée, la badine dans une main, les autres objets dans l’autre.
— Debout, espèce de couille molle, je vais te montrer ce qu’est une véritable punition.
Il sort à son tour précipitamment du lit avec un air hagard, en exhibant sa traditionnelle et splendide érection matinale. Il vient se positionner face à moi, la bite toujours au garde à vous. Je le toise d’un air méprisant. Puis je lui écrase les couilles de ma main droite et, de la gauche, je rapproche son visage du mien en le saisissant par le menton. Les yeux dans les yeux, je lui crache :
— Je te garantis que je vais te faire passer l’envie de bander, mon salaud !
Je n’ai pas à me forcer. Je suis vraiment de très très méchante humeur. J’ai réellement envie de me lâcher pour lui faire enfin comprendre ce que j’attends de lui en tant que Maître.
Pas encore totalement réveillé, hébété, il se laisse faire en se tortillant de douleur et en grimaçant. Je le pousse à se mettre à genoux, lui fourre sans ménagement le bâillon-gode dans la bouche en le sanglant vigoureusement, lui pose les bracelets en cuir et j’accroche le mousqueton d’une chaîne à l’un des deux. Ainsi équipé, toujours à genoux, je le traîne jusqu‘au pied du lit et l’y attache.
De mon pied, je lui fais mettre visage à terre. De la badine, je lui fais écarter les jambes et creuser les reins. Puis, après avoir enduit sans ménagement son cul de vaseline, j’élargis son anus de mes cinq doigts rassemblés en cône, en les faisant progressivement pénétrer par petites rotations. Quand ils ont totalement disparu, je les retire vivement et, sans attendre que son trou du cul reprenne sa position, je pose le plug. Anthony pousse un cri étouffé.

— Je vais te montrer ce que j’attendais de toi hier.
Après avoir fait siffler la badine plusieurs fois dans le vide pour me chauffer et faire monter la tension, j’applique le traitement promis : vingt coups secs sur ses fesses, en prenant tout mon temps entre chacun au début, puis en allant crescendo, dans le rythme comme dans la puissance. Mais, contrairement à lui, je pars de très haut dès le premier.
Aussi, chaque contact laisse un marque très visible et lui arrache un cri de douleur, qui se perd dans le bâillon. Comme il ne peut pas se relever, Anthony se tortille en râlant continument comme pour échapper à son supplice. Peut-être essaie-t-il de me demander d’arrêter ?
Alors que son postérieur se pare de zébrures violacées, boursouflées, son érection ne faiblit pas, au contraire. Au seizième coup, alors qu’il tremble de tout son corps, sa bite est agitée de spasmes, comme quand il expulse sa semence.
Anthony m’a raconté que, adolescent, il lui était arrivé plusieurs fois d’éjaculer subitement dans ses sous-vêtements sous l’effet d’une émotion forte ou d’un stress intense. Peut-être est-il en train de connaître le même phénomène ?
Pour en avoir le cœur net, j’enchaîne les quatre derniers coups rapidement, avec une vigueur extrême. Des jets de sperme sont subitement violemment projetés devant lui, s’écrasant sur son visage et son torse alors qu’il hurle littéralement dans son bâillon. De douleur ? De plaisir ? Certainement des deux.
Puis il s’effondre sur le sol. Ma mauvaise humeur retombe d’un coup. Je lâche la badine et je me précipite vers lui. Il sanglote en bavant, désormais allongé sur le côté en position de chien de fusil, bras toujours entravés tendus au-dessus de sa tête. Je le détache, le libère du bâillon et je m’assieds en tailleur à côté de lui. Je me saisis de sa tête et la pose délicatement sur mes cuisses, nez tout contre ma chatte. Je lui caresse les cheveux en lui disant d’une voix douce :
— C’est fini, détends-toi.
Il m’enlace par la taille de toutes ses forces en pleurant sans retenue, comme un petit garçon apeuré et blessé qui cherche le réconfort en se blottissant tout contre sa mère. Je ne l’avais jamais vu dans cet état. Je le laisse s’abandonner en silence, évacuer toute sa tension et sa souffrance.Quand il commence à se calmer, il tente de prendre la parole entre deux hoquets :
— Je… Tu…
Je continue à lui caresser la tête pour tenter de l’apaiser.
— Chhh… Chhh…
Il reprend quelques instants plus tard, après avoir pris plusieurs profondes inspirations :
— Je… Tu te rends compte ? Je viens de prendre mon pied uniquement en me faisant fouetter !— Oui, je sais ce que tu ressens, lui dis-je d’une voix apaisante.— J’ai senti une tension monter, monter avec la douleur atroce qui irradiait mes fesses au fur et à mesure que tu appuyais tes coups jusqu’à une sorte d’explosion dans ma tête, qui a déclenché mon éjaculation. Cette éjaculation s’est propagée comme une onde de choc dans tout mon corps. C’était à la fois délicieux et horrible.— Tu as compris maintenant ?— Je crois que oui. — Et moi je crois que tu viens de me rejoindre…
Je l’aide à se redresser. Il a du mal à tenir sur ses jambes et je le soutiens quelques instants, immobile. Sa bite est toujours à la verticale et je la regarde maintenant avec un air gourmand.
— Viens, allons prendre une douche, tu en as bien besoin, lui dis-je en lui mettant sous le nez des filets de sperme récupérés sur son visage et son torse.
Nous entrons dans la cabine et j’arrose son corps d’un jet d’eau tiède. Il grimace quand l’eau ruisselle sur ses fesses meurtries. Il se rend compte qu’il a toujours le plug planté dans le cul. Alors qu’il dirige une main pour le retirer, je le retiens en lui disant :
— Attends, pas tout de suite.
Je me tourne en écartant les jambes. D’une main je prends appui sur le mur, de l’autre je me saisis de sa queue toujours aussi raide et la positionne contre mon anus. Anthony me saisit alors par les hanches et m’encule d’une seule poussée. Il se met à me défoncer sans aucune retenue, avec une violence qu’il n’avait jamais atteinte en criant sa rage. Il finit par jouir à nouveau, inhabituellement vite, avant que je n’aie eu le temps de connaître moi-même l’orgasme dont j’avais aussi grand besoin. Mais comment pourrais-je lui en tenir rigueur ?
Après m’avoir libérée sans plus de précaution, il retire le plug. De mon côté, j’ôte mon collier en baissant les yeux. Je sens son regard posé sur moi. Nous finissons de nous laver comme si de rien n’était, en silence. Après nous être habillés, nous reprenons le cours « normal » de notre vie. Fin de la séquence.
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