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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 19

Le drame

Hétéro
Dans les jours qui suivent, une ambiance particulière s’installe entre nous. Un peu comme une trêve. Probablement consciente qu’il faut me laisser le temps de digérer, Laura m’entoure d’attentions. Je sens qu’elle m’observe discrètement quand nous sommes ensemble, qu’elle guette mes réactions.
Je suis un peu désorienté. Je cherche à comprendre comment j’ai pu prendre du plaisir dans de telles circonstances. C’est la première fois, dans ma vie d’adulte en tout cas, que je jouis sans aucune stimulation de mon pénis. Et en plus sous l’effet d’une douleur intense, dans un contexte de soumission totale. Il m’est bien arrivé d’éjaculer sans contact physique à l’adolescence, mais ce n’étaient pas à proprement parler des orgasmes. Juste des expulsions mécaniques de sperme dans des circonstances particulières, à un âge où les hormones vous jouent des tours et où il faut évacuer fréquemment des trop pleins…
Pendant ces quelques jours, nos relations s’apaisent. Nous faisons toujours l’amour quotidiennement, mais paisiblement. Jusqu’à ce terrible jour.
Ce jeudi soir, alors que nous nous déshabillons pour aller nous coucher, Laura découvre une tache de sang dans sa culotte. Elle en est à environ un mois et demi de grossesse et, évidemment, cela nous inquiète. Nous décidons de contacter son gynécologue le lendemain matin à la première heure.
En deuxième partie de nuit, elle commence à avoir mal au ventre et se lève plusieurs fois pour aller aux toilettes. Au matin, les saignements se poursuivent et s’intensifient. Nous nous préparons à la hâte et appelons le cabinet médical dès l’ouverture. Après qu’elle lui a décrit les symptômes, le gynécologue nous demande de passer consulter afin qu’il puisse l’examiner entre deux patientes. Nous y partons sans plus attendre.
Un peu avant dix heures, il nous reçoit enfin. Il examine Laura en silence, puis pratique une échographie. Le verdict tombe : il n’y a pas d’embryon. Elle a fait une fausse couche. Le praticien cherche à nous rassurer en indiquant qu’il n’y a aucune cause particulière chez elle. Tout est parfaitement normal de son côté. Cela arrive malheureusement trop fréquemment et reste dans l’immense majorité des cas un événement isolé, qui ne remet absolument pas en cause la possibilité de grossesses futures tout à fait normales. On pense qu’il s’agit généralement d’un problème lié au fœtus, pas viable, qui se retrouve de ce fait expulsé.
Laura encaisse le choc en silence, abasourdie. Le spécialiste poursuit. Il n’y a rien de spécial à faire sur le plan gynécologique, en dehors d’une visite de contrôle, qu’il fixe dans deux semaines en l’absence de problèmes particuliers. Il lui prescrit un arrêt de travail pour une durée équivalente, en lui suggérant de faire appel à un soutien psychologique si elle en ressent le besoin dans l’intervalle. Enfin, il lui annonce que les saignements devraient cesser très vite ainsi que les douleurs et lui précise que ses règles devraient reprendre sous un mois. Rien ne s’opposera alors, sur le plan physique, à une nouvelle grossesse.

Je remercie le médecin et je prends Laura, incapable de prononcer un mot, dans mes bras pour la soutenir et l’aider à quitter le cabinet médical. Elle est effondrée. À peine le pas de la porte franchi, elle fond en larmes en se pendant à mon cou. Nous restons immobiles quelques instants, le temps qu’elle libère le plus gros de sa tension et de son immense chagrin. Puis je l’invite gentiment à nous diriger vers notre voiture, dans laquelle nous nous réfugions avec un certain soulagement.
Une ambiance pesante règne pendant le retour. La tête tournée vers la droite, Laura regarde le paysage défiler, probablement sans le voir réellement, en silence, figée. Elle ne pleure plus. Je respecte sa douleur en la laissant en paix. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire pour la réconforter de toute manière. Après de longues minutes, sans me regarder, elle brise le silence :
— Tu crois que nos petites séances y sont pour quelque chose ? me demande-t-elle froidement.— Non. Le gynécologue a été catégorique. Le problème était lié au fœtus, pas à toi rétorqué-je de la voix la plus ferme et la plus assurée dont je suis capable à cet instant, alors que la même question m’a traversé l’esprit.
Elle ne répond rien, toujours immobile. Je ne sais pas si elle est convaincue.
Il est près de midi quand nous arrivons enfin chez nous, abattus.

— Sers-moi un whisky bien tassé, me demande-t-elle alors d’une voix lasse. J’ai le droit maintenant et j’ai du retard à rattraper.— Tu as raison ! Je t’accompagne.
Nous nous affalons dans nos fauteuils respectifs, nos verres bien remplis à la main. Après que nous avons bien tapé dans la bouteille, l’alcool produit son effet et nous nous détendons quelque peu. Laura me dit alors d’un air grave.
— Pendant les deux semaines à venir, je ne veux pas sortir et je ne veux voir personne. Je n’ai pas besoin d’un soutien psychologique, je n’ai besoin que de toi.— Tu es sûre ?— Oui, absolument.— OK, réponds-je simplement.
Je la regarde fixement. Son visage est fermé, dur, sans expression. Il est quelque part effrayant. On dirait qu’elle a revêtu un masque.
Après avoir déjeuner dans un silence pesant, j’appelle mon manager pour lui exposer sommairement la situation et lui demander s’il serait possible d’écluser mes jours de RTT en retard pour prendre les deux prochaines semaines. Il fait preuve d’une totale compréhension et me dit de rester chez moi pour entourer mon épouse, en précisant de ne pas m’inquiéter, qu’il s’occuperait de toutes les formalités avec la DRH. Je le remercie chaleureusement d’une voix déformée par l’émotion.
Laura, qui a suivi ma démarche téléphonique, se jette à mon cou, tremblante, et m’embrasse passionnément. Je crois qu’elle est soulagée. Après qu’elle a libéré ma bouche, je l’interroge :
— Au fait, j’annule Audrey et Romain, qui doivent venir dîner samedi en huit ?— Non. Eux, c’est pas pareil.
Les jours qui suivent, Laura ne rompt son silence qu’en de rares occasions. J’essaie de la faire sortir de son mutisme en l’incitant à s’exprimer. Je sens qu’elle n’est pas encore prête. Elle reste la plupart du temps dans son isolement. Elle s’adonne à la lecture, surfe sur internet, colore des mandalas, fait des sudokus… Je l’entoure de tout l’immense amour que je lui porte, fais preuve de toutes les attentions dont je suis capable, mais sans la solliciter sur le plan sexuel. J’attends patiemment qu’elle soit à nouveau prête. Je me branle quotidiennement et discrètement. Comme l’avait annoncé le gynécologue, ses saignements s’atténuent progressivement jusqu’à disparaître dans la journée de dimanche.
Le lundi soir, alors que nous nous couchons dans une routine qui commence à me peser, elle vient se blottir contre moi, la tête sur mon épaule en me caressant le torse, toujours aussi mutique. L’effet ne se fait pas attendre et une érection que j’essaie de réfréner sans grand succès anime la fine couette qui nous recouvre en cette saison.
Laura doit s’en rendre compte car sa main descend et s’empare de mon membre, mais sans le stimuler. Elle reste immobile. Après quelques minutes de ce supplice, alors que je lui caresse délicatement la nuque, je sens ses doigts s’agiter, puis sa chaude main entreprendre de lents va-et-vient avant d’accélérer le rythme. Il ne me faut pas beaucoup de temps avant d’éjaculer sans plaisir, juste un peu soulagé de ma tension. Elle le sent bien et me dit sobrement :
— Excuse-moi, je suis vraiment désolée.
Je sens une larme ruisseler sur mon épaule. Je lui réponds simplement en lui caressant les cheveux et le dos :
— Chh… Chh… C’est rien, merci pour ton effort.
Le mardi et le mercredi se passent de la même manière et se concluent de la même façon au coucher. Terriblement en manque, je sens mon humeur changer mais je fais tout ce que je peux pour ne rien en laisser paraître.
Probablement consciente de mes difficultés et compatissante, le jeudi se termine sur une variante : la tête sur mon ventre, Laura complète sa masturbation par une prise en bouche de mon gland, qu’elle suçote timidement jusqu’à ce que j’éjacule, mais en se retirant au dernier moment. Je crois que cela a un effet inverse à celui qu’elle espérait : ma frustration est immense alors que je rêvais de pénétrer au plus profond de sa gorge et d’y jouir sans restriction.
Le vendredi marque un tournant. Subitement, en milieu d’après-midi, Laura monte dans notre chambre et en revient entièrement nue, équipée seulement de son collier en cuir noir en brandissant dans une main la cravache et dans l’autre la badine en osier. Elle se plante devant moi et me lance :
— Alors que tu as été un mari patient, attentionné, que tu m’as entourée de tout ton amour et alors que je sais que tu es très affecté aussi, je me suis comportée de manière égoïste, égocentrique, négligente. J’ai besoin que tu me corriges sévèrement pour ça. Ne mollis pas, maintenant que tu as compris. Je compte sur toi.
J’aurais voulu, peut-être dû, lui dire que ce n’était pas le moment, lui demander si elle était bien sûre. Mais ivre de frustration, totalement à cran et finalement convaincu de la sincérité de son besoin, je prends la cravache et la badine. Je lui demande de rester debout en croisant ses doigts derrière la nuque, jambes bien écartées.

Elle se met en position. J’entreprends alors de lui appliquer des claques sèches avec la mèche de la cravache. Délicatement sur les parties sensibles que je n’épargne pas, de manière plus appuyée sur la totalité du reste du corps.
Laura se tortille de plus en plus en se mordant la lèvre pour ne pas extérioriser plus sa souffrance que le chagrin et peut-être la culpabilité qui l’accablent. Après de très longues minutes de ce traitement, la totalité de son corps est rouge, comme si elle avait pris un bon coup de soleil. Un filet de bave coule des commissures des lèvres et des larmes ruissellent le long de ses joues. Mais elle n’a pas bougé d’un iota et a courageusement maintenu la position pendant toute la durée de la première partie de son châtiment. Il faut absolument qu’elle parvienne à se libérer enfin de ce poids.
Je lui demande alors de se mettre à quatre pattes, bien cambrée pour me présenter ses fesses. Je lui administre une correction à la badine au moins aussi sévère que celle qu’elle m’avait imposée pour me montrer ce qu’elle attendait de moi. Enfin, elle ne cherche plus à se retenir et, à chaque coup, elle libère maintenant sans aucune retenue des cris de douleur et de rage.
Je ne m’arrête que quand ses fesses sont entièrement parées de zébrures violacées et bleutées. Je baisse alors nerveusement mon pantalon et la pénètre d’une seule poussée. Je prends à peine le temps de savourer cet instant que j’attendais depuis une semaine. Il ne me faut que trois va-et-vient avant de jouir bruyamment dans sa chatte, sans m’être soucié de son plaisir, que visiblement elle n’a pas pris.
En se relevant péniblement, elle commente :
— Putain, tu m’a pas loupée !— C’était trop, lui demandé-je un peu inquiet ?— Non, non, au contraire, c’est exactement ce dont j’avais besoin.— Je ne t’ai pas laissé le temps de jouir.— Ça n’aurait pas marché de toute manière. Il fallait que je passe par là avant. Grâce à ta patience et à tes attentions… ainsi que ta nouvelle maîtrise, je sens que ça commence à aller mieux, me dit-elle en me caressant la joue et en me regardant enfin avec une expression dans le regard.— Tant mieux.— En revanche, je vais avoir des problèmes pour m’asseoir pendant quelques jours. J’espère que ça aura disparu avant ma visite chez le gynéco vendredi prochain !— Putain, t’as raison, j’y avais pas pensé !!!
Je blêmis à la perspective de devoir expliquer ça au médecin.
— Toujours partante pour recevoir nos amis demain soir ?— Plus que jamais, me répond-elle avec une bonne humeur qui l’avait quittée depuis une semaine.
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