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À la recherche d’un nouvel équilibre

Chapitre 1

De biens belles vacances

Erotique
Cette histoire se déroule dans la continuité de « Quelle balade » et de « Quand acrostiche rime avec chiche », publiées précédemment.
Ces deux semaines ensemble nous ont fait un bien fou, à Anthony et moi, même si elles nous laissent un petit goût de « revenez-y » ; deux semaines de rêve dans les Pyrénées centrales avec pour logement un petit chalet rustique vraiment sympa. Relativement isolé, il se situe malgré tout à proximité d’un village assez éloigné des sites les plus touristiques, mais pourvu des commerces essentiels. Un village authentique comme on dit maintenant… En tout cas, idéal pour se ressourcer après un semestre de travail intense pour tous les deux.
Durant tout le séjour, nos journées se sont enchaînées selon une immuable « règle des un, deux, trois, quatre » : une balade, deux apéros, trois parties de jambes en l’air, quatre repas (avec le goûter car la montagne, ça creuse ! Et en plus, il fait faim quand on fait de l’exercice ! 😉). Avec une exception toutefois puisqu’on est en France… pour le « un », en raison d’une météo chaotique un après-midi.
Anthony s’est montré encore plus insatiable que d’habitude... et ce n’est pas peu dire ! Du coup, à lui tout seul, le « trois » a rythmé notre vie.
Le matin, son érection systématique avant le réveil s’est avérée encore plus durable et tenace qu’en temps normal. Comme nous dormons le plus souvent tous deux sur le côté gauche, Anthony blotti tout contre mon dos en position de petite cuillère, je pouvais sentir, dès quatre ou cinq heures du matin dans mon sommeil plus léger à ce moment de la nuit, sa bite raide calée dans ma raie des fesses.
Même en vacances, il était le plus souvent le premier debout, mais pas très longtemps avant moi. Il n’était donc pas rare, quand je le rejoignais, de le trouver toujours en semi-érection dans son short de pyjama, alors qu’il était en train de boire un café. Et le seul vêtement que je portais alors, une nuisette ras-les-fesses assez transparente que j’enfilais au lever, n’était pas en mesure de l’apaiser…
Il a passé toutes les configurations en revue pour se soulager et tous les lieux du chalet ont été mis à contribution : fellation, à genoux à ses pieds pendant qu’il finissait de siroter son petit noir et même, un matin où il était particulièrement impatient, dans les toilettes alors que j’étais à peine assise sur la cuvette pour le pipi matinal ; quickie côté pile ou face debout contre un meuble de la cuisine, assise sur le plan de travail ou allongée sur la table ; levrette sur le canapé par la voie que son inclination du moment lui dictait… Les rares fois où il s’est montré moins impatient, ça s’est passé de manière plus paisible sous la douche ou à l’occasion d’un retour dans le lit.
Bref, chaque matin, je savais que je devrais passer à la casserole d’une manière ou d’une autre, à un moment ou à un autre. Même si j’ai aimé ça, j’aurais parfois préféré qu’il attende que je sois un peu plus réveillée…
Après les repas de midi, systématiquement précédés d’un apéro et copieusement arrosés, nos escapades digestives en montagne ont été pour Anthony une source d’inspiration inépuisable. Pas une seule ne s’est achevée sans qu’il ne m’ait grimpée, par une voie ou par l’autre, debout contre un arbre ou à quatre pattes sur un tapis d’herbe et de fleurs. Ou encore sans qu’il ne m’ait présenté sa queue à sucer au détour d’un chemin isolé ou face à un point de vue magnifique, qu’il pouvait contempler en se laissant aller aux faveurs da ma bouche et de ma gorge.
Il faut dire à sa décharge que la tenue que j’adopte pour randonner n’est pas spécialement de nature à me mettre à l’abri de ses ardeurs : débardeur léger en tissu technique respirant, fin et moulant, sans rien dessous, laissant librement évoluer mes petits seins couronnés par des tétons en constante érection sous l’effet de l’air qui les caresse et du frottement ; short de marche court et ajusté, mettant mes fesses rondes bien en valeur. Bref, une provocation permanente et parfaitement assumée de ma part (pour ne pas dire délibérée…).
Du coup, je ne suis jamais partie à l’aventure sans un paquet de lingettes d’hygiène intime et un autre de mouchoirs jetables. Connaissant l’oiseau, j’avais pris la précaution de me doter d’un stock suffisant de chaque avant notre départ…
Si ces deux premiers rapports journaliers étaient donc généralement d’inspiration plutôt égoïste, Anthony n’a pas pour autant négligé mon plaisir durant ce séjour. Mais il sait, d’une part, que de mon côté je ne peux jouir qu’en étant certaine d’être tranquille et, d’autre part, que je ne suis pas en mesure d’atteindre plus de deux orgasmes dans la même journée. Et encore pas tous les jours, ce qui est loin d’être son cas !
C’est donc le plus souvent en fin de journée, une fois ses pulsions (un peu) assouvies, qu’il prenait tout son temps pour s’occuper de mon plaisir et me faire jouir avant de s’autoriser à éjaculer une dernière fois. Il a mobilisé à cette fin toutes les ressources de mon corps, me permettant d’arriver à un -voire deux- orgasmes et déployé toute sa technique pour y parvenir sans coup férir : soixante-neuf, cunnilingus, pénétration vaginale, sodomie… pendant deux semaines, j’ai joui quotidiennement par le clitoris, le vagin et/ou le cul.

J’ai toujours plaint les hommes de ne connaître que des orgasmes apparemment bien pauvres alors que nous, les femmes, sommes en mesure d’atteindre une variété de sensations totalement différentes et toutes aussi délicieuses les unes que les autres suivant la manière d’y arriver. En revanche, je leur envie cette capacité à les enchaîner. Enfin, en tout cas celle d’Anthony parce que je manque finalement de recul sur la question, n’ayant connu que très peu d’hommes avant lui. Et en plus, aucun n’était doté d’un aussi solide appétit que mon amour !
Je ne me suis pas débinée une seule fois au cours de ces quatorze jours, même si je dois confesser qu’une certaine saturation m’a parfois envahie.
D’abord parce que j’aime toujours sentir Anthony en moi, quelle que soit la manière. Comme lui, je suis toujours quelque part habitée par cette impression de vide quand nous ne sommes pas réunis, quand nous sommes physiquement séparés.
Et puis, de manière plus prosaïque ça fait belle lurette que je lui ai confié la responsabilité de notre vie sexuelle en lui permettant de me prendre à sa guise quand, comment et, dans une certaine mesure, où il veut. De ce fait, même si je reste totalement libre de prendre l’initiative (ce dont je ne me prive pas à l’occasion, essentiellement quand, très exceptionnellement, il connaît une baisse de libido pour une raison ou pour une autre), je n’en ressens le plus souvent tout simplement pas le besoin : je suis comblée.
Hier samedi, nous sommes rentrés. Ça va être à mon tour d’être en vacances seule à la maison alors qu’Anthony reprend le travail demain.
En ce très chaud dimanche soir d’août, nous sommes tous les deux nus. La fraîcheur des soirées en montagne nous manque cruellement. Je lis distraitement un roman à l’eau de rose pendant qu’il regarde sans trop de conviction une série B à la télévision. Nous sommes silencieux. Tous ces bons moments passés ensemble me reviennent à l’esprit et me rendent un peu mélancolique. Je gage qu’il en va de même pour lui.
Je me remémore aussi les événements qui sont survenus trois semaines avant notre départ, ainsi que la séquence inoubliable de la veille : son SMS, le poème, mon coup de folie, sa possession brutale et la discussion qui s’en est suivie alors qu’il était encore planté en moi.
Si ma mémoire est bonne et si j’ai bien tout compris, selon lui, afin que notre relation soit parfaite, complètement fusionnelle, il faudrait que moi aussi je sache l’asservir à l’occasion, que je le fasse souffrir dans sa tête comme dans sa chair. L’idée serait de créer une sorte de dépendance réciproque, qui nous enchaînerait et scellerait une union encore plus forte.
J’ai promis à Anthony d’essayer de répondre à ses attentes, même si j’assume pleinement notre relation dominant/dominée et si je l’apprécie. Vu de chez moi, notre couple connaît un équilibre satisfaisant pour nous deux. Ne vais-je pas ouvrir la boite de Pandore ? D’un côté, j’en serais presque à regretter ce jour où j’ai déclenché bien involontairement une tempête dans son crâne. Mais d’un autre, s’il avait raison ? Si nous pouvions aller encore plus loin dans notre symbiose ?
Dans mon esprit, tout l’enjeu pour moi est de parvenir à l’asservir ponctuellement mais sans trop l’humilier, de le faire souffrir sans le martyriser. Comment faire ?
À cet instant, je ressens le besoin de m’unir à lui, de le sentir en moi. Je le rejoins sur son fauteuil sans un mot, je m’installe sur ses cuisses et je me love tout contre lui. Il écarte les bras pour m’accueillir puis m’enlace tendrement. Ma tête calée dans son cou, je caresse sensuellement sa poitrine dénudée de la main droite. Je joue avec ses poils, agace ses tétons. Je ne tarde pas à sentir une pression s’accentuer contre ma fesse gauche. Je me décale un peu pour laisser à son membre la place de prendre son essor et à ma main de le rejoindre. Il ne lui faut pas bien longtemps pour trouver une consistance très honorable sous mes doigts.
Sans plus attendre, j’enjambe Anthony, j’empoigne sa virilité pour positionner son gland à l’entrée de ma chatte. Puis je me laisse voluptueusement glisser, lentement, yeux fermés en poussant un soupir de satisfaction. Depuis que je l’ai rejoint, il se laisse faire sans prendre aucune initiative. Il a sans aucun doute perçu mon état d’esprit et compris mon besoin du moment.
J’entreprends de lents va-et-vient. Je n’ai aucune intention de jouir, juste la volonté de prolonger notre union, de le sentir au plus profond de moi le plus longtemps possible avant qu’il ne sonne le clap de fin par son éjaculation. Toujours sur le rythme des vacances, il m’a déjà sollicitée deux fois en ce dimanche. Je sais qu’il sera endurant.
À aucun moment je n’accélère le rythme. Au contraire, je m’interromps régulièrement et je reste immobile en contractant mes muscles intimes. Je cherche à absorber le plus possible d’Anthony dans mon corps. Son érection est maintenant maximale. Je le sens bien.
Après une bonne demi-heure de ce traitement, je sais bien qu’il ne viendra pas si je ne change rien. Je veux le sentir jouir en moi. Et puis je ne peux décemment pas le laisser dans cet état avant de se coucher pour sa dernière nuit avant la reprise du travail.
Un peu à contre cœur, je me décide à accélérer le rythme. Cela a le mérite d’accentuer mes sensations et l’idée de tenter de jouir moi aussi m’effleure. Mais je n’en ai vraiment pas envie ce soir. Je veux juste continuer à le sentir en moi, à ne faire qu’un avec lui.
Quelques minutes et des efforts soutenus plus tard, Anthony bascule la tête en arrière, il gémit doucement et je sens son pénis palpiter en moi. Il jouit. Je regrette de ne pas sentir sa chaude semence frapper le fond de mon vagin et se répandre en moi. Il faut dire que la position ne s’y prête pas. Et puis c’est sa troisième éjaculation de la journée…
Je l’embrasse tendrement pour le remercier d’avoir compris ce dont j’avais besoin en lui murmurant que je l’aime. Puis nous nous dirigeons vers une douche rafraichissante avant de nous coucher.
Je viens de décider de consacrer l’essentiel de la semaine prochaine à trouver le meilleur moyen de répondre à la suggestion d’Anthony… en espérant qu’il s’en souvienne.
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