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Réconfort & vieilles dentelles. I. Marcia

Chapitre 2

Hétéro
Marcia était une bonne commerciale, avec une dose d’empathie et de souci de l’autre allant au-delà de ce qu’on demande professionnellement aux commerciaux. Mais une fois que la vente avait été conclue elle était passée aux clients suivants, et je me disais que si je ne m’étais pas retrouvé veuf peu après cette vente, et si elle ne l’avait pas appris fortuitement, je ne l’aurais sans doute jamais revue, sauf peut-être par hasard, la croisant dans la rue de son agence ou dans un magasin, bonjour-bonsoir.
Elle avait eu le courage de venir me voir, affrontant ma tristesse, m’offrant un peu de son temps pour me soutenir et me délivrer des paroles de réconfort, ce qui me semblait déjà beaucoup.Je ne lui demandais rien de plus, je n’attendais pas d’elle qu’elle revienne comme elle l’avait promis. Si elle ne revenait pas – ce à quoi je m’attendais – je n’aurais vraiment aucune raison de lui en vouloir. Elle n’était ni une proche ni une amie.

Deux-trois mois s’écoulèrent, un peu mornes. J’essayais d’avancer, de continuer à m’installer, à aménager ma maison à mon goût et à ma convenance. Je commençais à imaginer de vagues projets. Il allait falloir penser à ce que j’allais faire durant mes congés d’hiver qui allaient arriver dans 6 – 7 mois, partir certainement (pas question de rester seul ici une semaine durant.)
Un soir de semaine, vers 18H30, j’étais à la maison et n’attendais personne, quand on sonna.Surprise : c’était Marcia à la porte. J’allai lui ouvrir avec un grand sourire qu’elle me rendit très gentiment.
Cette fois je la fis entrer sans lui poser la question du pourquoi de sa visite. Nous nous assîmes dans la cuisine et je lui proposai un apéro.Elle me demanda comment j’allais. J’avais l’air moins triste c’est sûr. Pas enjoué évidemment, on ne peut pas dire que je pétais la forme, mais je faisais bonne figure.Elle me félicita pour mon courage.
Je lui parlai des transformations que j’avais en projet. Je lui demandai comment allait son boulot.Difficilement, à cause du contexte économique, il y avait des acheteurs mais les banques prêtaient peu, les crédits étaient difficiles à obtenir.Malgré tout elle arrivait à garder une bonne qualité de vie, elle tâchait de ne pas rentrer trop tard chez elle, comme ce soir (ce qui lui avait permis de venir passer un peu de temps avec moi – j’étais flatté) ; elle essayait de se ménager. Elle n’était pas prête à se défoncer pour le boulot (pour obtenir quels résultats ?) et préférait établir des bonnes relations, des rapports cordiaux, presque amicaux avec ses clients, les gens aimaient ça, et ça marchait aussi bien.
Je ris. En effet, j’en étais témoin, et j’appréciais. Je n’osais pas blaguer et lui parler de service après-vente, ç’aurait été déplacé, car elle ne gagnait rien en venant me voir (en plus elle n’était qu’employée de cette agence) ; elle le faisait simplement par sympathie, et c’était très agréable.
Marcia n’était pas dénue de charme avec son port de tête droit, qui lui donnait un air un peu fier (ça n’était qu’une apparence), ses yeux bleus perçants, sa coiffure brune, souple et impeccable dénuée de tout cheveu blanc ; sa courtoisie et ses manières semblaient presque d’une autre époque.
Elle parlait toujours d’un ton égal, calme, avec douceur et franchise, elle respirait la sincérité.Elle portait toujours des chemisiers simples mais habillés, et des pantalons de ville, souvent des bottes, comme aujourd’hui. La classe, le bon goût, sans faire trop chic. On pouvait dire qu’elle s’était choisi une tenue vestimentaire sobre, sérieuse mais qui mettait le client à l’aise. Je pense aussi qu’elle avait compris que dans ce métier il ne fallait pas faire trop friqué, ce qui aurait pu effrayer les chalands en les laissant penser que l’agence se sucrait bien avec la commission.
Mais en tant que femme, si on faisait abstraction de la professionnelle, c’était un style qui me plaisait, pas trop féminin (pas pute, comme certaines de sa profession que j’avais connues, avec un décolleté outrageant, les nichons par-dessus bord et la jupe ras-le-bonbon, exhibant des cuisses dorées au soleil des tropiques ou des cabines d’U.V. – et ça n’étaient pas spécialement des femmes plus jeunes, ça n’était même pas une question d’âge), pas trop austère ni coincé, mais assez femme pour que l’homme ait envie de la regarder comme une femme, mûre certes, mais une femme encore.
Dans la conversation, quand le silence commençait à s’installer, je la remerciais encore chaleureusement de l’égard qu’elle avait pour moi, lui exprimai encore combien j’étais touché de sa sollicitude envers moi, du souci qu’elle avait de s’enquérir de comment je me remettais de la perte de ma femme. Je lui dis qu’elle était une femme de cœur, que c’était tellement rare, et que j’appréciais beaucoup les gens comme elle.
Elle sourit légèrement en me disant avec modestie qu’elle ne méritait pas tant de remerciements, qu’elle n’agissait pas ainsi avec tous ses anciens clients, que si elle le faisait avec moi c’est parce qu’elle avait été touchée par cet évènement tragique, et parce que je lui étais sympathique, et même attachant. Elle répéta le mot « attachant » avec sérieux, me fixant de ses beaux yeux, avec gravité, comme pour donner toute l’importance à son sentiment.
J’étais tout chose. Je ne savais plus que dire, je balbutiai quelques mots, cherchant à retrouver une contenance. Elle m’avait remué profondément. C’était un mélange d’émotion, de sensation d’affection envers elle et de gratitude, mais aussi une sensation trouble qui remontait de mon ventre. C’était la première femme depuis longtemps qui m’exprimait de la tendresse en toute simplicité et toute sincérité.Je ne sais pas si elle se rendait compte du trouble qu’elle avait fait naître en moi. Je n’étais qu’un homme. Elle, elle était une femme d’un certain âge (avec un mari plus âgé encore, elle me l’avait dit), qui n’avait peut-être plus de libido, comme c’est parfois le cas à cet âge (même si je pouvais me tromper) ; mais moi, à cinquante ans, le manque de la présence et du contact d’une femme, d’un corps féminin, me taraudait déjà depuis de longs mois !
Je débitai quelques banalités, sur le temps, le jardin et ce qu’il y aurait à y faire dans les prochains jours.
Elle finit par se lever pour prendre congé. Je devais avoir les yeux brillants d’émotion.
A ce moment-là, je lui dis « encore merci, Marcia ».Je ne sais pas si elle avait écarté les bras ou si je crus le voir, en tout cas, croyant percevoir ce signal, tout naturellement je tendis les bras vers elle et elle me prit dans ses bras, me serrant contre son corps.
Je lui exprimai ma gratitude ainsi, sans réfléchir, instinctivement et naturellement, et j’enfouis ma tête dans son cou, mes mains descendirent tout seuls de son dos à sa taille menue que j’enlaçai avec un plaisir incommensurable. Je respirai profondément le parfum de son cou, où se mêlaient à son eau de toilette légère le parfum de sa peau chaude, de sa peau de femme, cette odeur, bien qu’unique, que j’accueillis avec un infini bonheur, comme si elle m’était familière, comme si j’en avais été sevré depuis très longtemps.
La réaction de mon corps fut immédiate et tellement prévisible, faisant suite à cette émotion qui m’étreignait depuis dix minutes et en avait été le déclencheur : j’eus une brutale et intense érection, c’était violent et irrépressible ! Ma queue dure et tendue au maximum était plaquée contre son ventre, et le pire c’est que j’en n’étais même pas gêné : elle n’était pas une personne de ma famille et je n’avais pas honte de ce qui aurait pu paraître comme indécent.
Elle ne pouvait pas ne pas l’avoir sentie, serrés comme nous étions l’un contre l’autre, dans une étreinte que je trouvai sensuelle, étant donné mon état et tout ce qui tournait dans ma tête. Mais elle ne chercha pas à échapper à ce qui aurait dû être une situation gênante, elle ne se raidit pas, ne chercha même pas à reculer discrètement pour ne plus ressentir ma gaule contre elle, ne chercha pas à se débarrasser de moi par quelques paroles d’adieu pour me fuir au plus vite.
Alors, encouragé par le fait qu’elle prolongeait cette étreinte, je caressai de mes deux mains sa taille, le bas de son dos, très tendrement, et continuant à la humer, je lui murmurai dans son cou tanné :
« - Vous sentez bon, Marcia. Vous sentez si bon. »
Elle ne répondit pas, ses mains qui étaient jusque là sur mes épaules, et qui étaient restées immobiles, me caressèrent le cou, puis la nuque, le bas de la tête, avec douceur, très tendrement, un peu comme une mère caresserait son enfant qu’elle tient serré dans ses bras. Mais je n’avais pas l’âge d’être son fils.
Encouragé par son attitude, j’enfouis ma tête dans sa chevelure brune et fournie, la respirant profondément à son tour, lui murmurant « vos cheveux sentent bon », m’attendant toujours à ce qu’elle rouvre ses bras et s’éloigne. Mais elle ne le fit pas et restait là, se laissant caresser.
Encouragé je posai ma bouche entrouverte derrière son oreille et la fis glisser dans son cou, dans un baiser sensuel et avide, qui ne laissait plus aucune place à l’équivoque.Je la sentis frissonner un peu, tressaillir sur ses jambes, ses reins se creuser, comme si elle ployait, conquise.
Ma bouche continua sa course dans son cou sur chaque parcelle de surface laissée libre, puis la retirai et je vins prendre sa bouche qu’elle ne me refusa pas.Elle l’ouvrit et accueillit ma langue, une langue goulue, affamée, qui explora toute sa cavité buccale, ses lèvres, suça sa langue profondément.
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