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Réconfort & vieilles dentelles VIII. La femme de l'aéroport

Chapitre 2

Hétéro
Étant seul, je me retrouve avec un couple, et moi à la place côté couloir. L’avion décolle bientôt. D’où je suis-je ne peux plus voir ma vieille blonde. Je lis, puis finis par tomber dans une espèce de torpeur contre laquelle je ne peux pas lutter. Néanmoins, je ne m’endors pas. Tandis que je ne cherche pas à penser à elle, je me rends compte que le souvenir proche de nos échanges de tout à l’heure vient me hanter. Des idées me viennent. Des questions ? Est-elle chaude sous son apparence digne ? Veut-elle un rencart ? Était-ce une innocente plaisanterie ou bien ne serait-elle pas contre une partie de bête à deux dos avec moi... ?Je ne sais pas si c’est le fait de cette drôle de somnolence, les vibrations de l’avion ou le séjour écoulé durant lequel j’ai fait le plein de soleil sans faire l’amour durant une semaine qui est train de me monter au cerveau, mais spontanément je me mets à bander très fort. J’ai une gaule énorme qui n’est pas décidée à s’en aller maintenant.Je finis par ouvrir les yeux, avec un petit sourire béat, du moins satisfait de ma réaction physiologique.Juste au moment où j’aperçois... qui ? Devinez. « Ma » blonde qui remonte l’allée (probablement pour aller aux toilettes.) Elle me voit sourire, doit penser que ça s’adresse à elle, intentionnellement. Elle me gratifie d’un grand sourire, et me touche l’épaule, et sans vraiment s’arrêter me dit, l’air entendu :
« - Ça va, vous êtes bien installé ? »
Évidemment le temps que je trouve une réponse spirituelle elle a déjà dépassé mon siège.Alors ni une ni deux, je n’ai pas le temps de réfléchir à ce que je fais : je me lève aussi, nonchalamment, puis me dirige vers les toilettes. Avec un peu de chance il y aura la queue et on pourra toujours discuter là-bas, dans cet espace réduit entre couloir et cagibi du personnel de cabine. Bingo : il y a déjà une personne qui attend que le cabinet soit libre.
La blonde me voit arriver et me lance un sourire complice. Je hausse les épaules et les sourcils, l’air de dire : « eh oui. Tout le monde s’y retrouve. »
Elle me dit :
« - Un seul de disponible. — Ah oui, » réponds-je, « c’est la misère— Non, » dit-elle, « c’est les compagnies charter.— Mais vous voyez, vous aviez tort, je n’ai personne sur mes genoux.— Mais j’espère bien ! » dit-elle avec un air rieur et faussement jaloux. « - Je vous le promets. Ils n’en sont pas encore là. Pas plus que de faire rentrer deux personnes en même temps dans les toilettes pour faire gagner du temps...— Ça, c’est à chacun de voir... »
Je souris, amusé par une boutade un peu provocatrice de plus dans sa bouche. Décidemment elle m’étonne, m’intrigue, et m’intéresse.Le pire c’est que j’ai toujours la gaule et ses taquineries ne font rien pour me refroidir.Elle a de la classe, avec ses grands cheveux qui lui tombent sur le haut du dos, son corps élancé ; elle est presque plus grande que moi. Je suis tout près d’elle ; nos corps, dans ce couloir exigu, sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Je sens son eau de toilette légère ; j’ai envie d’aller la respirer dans son cou.
La porte s’ouvre et nous devons reculer tous les deux – jusque dans le réduit du fond de l’avion – pour laisser sortir la femme. Elle retient la porte, semble hésiter un moment tout en me regardant au lieu de s’y engouffrer.Une fraction de seconde je réagis, je prends son regard comme un appel. Alors je me colle presque à elle, posant ma main sur sa taille, et je lui demande à voix basse :
« - Vous voulez que je rentre avec vous ? »
Elle ne répond pas, mais elle a un regard trouble et ne fait pas le geste d’entrer et de refermer la porte derrière elle. Alors je me colle à elle, la pousse, et c’est moi qui referme la porte derrière moi. Avec peine. Je ne sais pas si vous connaissez les toilettes des avions, mais pour y tenir à deux il faut que les deux personnes restent debout et collées l’une à l’autre.C’est évidemment ce qui arrive : elle est devant moi (elle ne pourrait de toute façon pas se retourner), et moi je me colle contre elle. Mes deux mains sont sur sa taille. Je me serre contre son corps et elle ne peut que sentir ma gaule contre son fessier. Mes mains montent devant lentement vers sa poitrine, et elles se referment sur ses seins. Je me mets à les presser et elle pose ses mains sur les miennes pour m’encourager à continuer.Ma bouche est dans son cou, je le parcours de son oreille à la naissance de son épaule. Je prends le lobe de son oreille entre mes lèvres, le suçote : elle tend son corps comme un arc.Elle se met à onduler du bassin tandis que je donne des coups de reins lents et ascendants, comme des mouvements de reptation, comme si je montais à l’assaut de son grand corps.
Je masse ses seins avec délectation (elle doit avoir un soutien-gorge fin et souple, pas un truc à coques ni à baleine, et je sens ses pointes durcir à travers les deux couches de tissu) ; elle a passé une main derrière elle pour saisir ma nuque, elle caresse mes cheveux.
Une de mes mains descend sur son ventre, arrive à son bas-ventre, trouve le mont de Vénus proéminent, le saisit à pleine pogne, le presse avec envie.
On ne va pas pouvoir rester là-dedans éternellement. Je me dis qu’il va y avoir la queue quand on va sortir. D’habitude ce genre de situation me stresserait énormément et me donnerait envie de sortir rapidement dans cette situation. Mais c’est moi qui l’ai voulue, moi qui ai poussé cette vieille poupée blonde dans les chiottes et qui suis en train de la mettre dans tous ses états, de la peloter, de la palper partout, de l’exciter... Et je ne débande pas, tant mieux, il faut en profiter.
Alors que je me mets à penser à la suite des évènements, à ce que je vais faire, ma grande dame très digne commence à remonter sa robe à deux mains, sa robe au tissu fluide qui glisse sans trop de difficultés.Alors, je décide de l’aider, d’activer les choses : j’achève de retrousser cette robe et lui fixe sur les reins. Puis j’attrape sa culotte à deux mains et lui descend d’un geste brusque. Elle a de belles fesses ! Un fessier majestueux, avec deux hémisphères un peu mous mais oblongs mais bien bandants. Je baisse mon froc, sors ma queue. Je lèche mes doigts et vais à la rencontre de sa fente ; je caresse sa vulve entrouverte, mes doigts glissent entre ses lèvres, les humidifie, puis je prends ma queue raide et la dirige tant bien que mal vers l’orée de sa chatte. L’exercice est difficile et périlleux mais la belle dame blonde m’aide : elle se cambre, recule son bassin, cherche à venir à la rencontre de mon vit, et je finis par arriver à l’enfiler. Je la pénètre doucement mais elle pousse son cul en arrière et s’empale jusqu’à la garde avec un râle de bonheur.Je la saisis par les hanches et je me mets à la besogner à un rythme rapidement croissant. Elle a posé ses mains sur la paroi d’en face et pousse des cris rauques cadencés, à chaque coup de pine. Je bute violemment tout au fond d’elle à chaque ruade, mes couilles claquent contre ses cuisses serrées, entravées par sa culotte baissée, et notre baise en levrette ne dure pas plus d’une minute et demie. Elle pousse des cris de plus en plus puissants (je suis un peu inquiet mais le vrombissement de l’avion ne doit pas permettre d’entendre grand-chose à l’extérieur) qui finissent par faire avoir raison de moi en faisant monter mon plaisir : je pars et lui envoie de grands jets de foutre dans la chatte ; à entendre ses cris désespérés, je suis certain qu’elle jouit aussi.
Je reste collé à elle quelques secondes, elle s’est redressée ; j’embrasse tendrement son cou, ses joues, l’angle de sa mâchoire anguleuse. Elle tourne la tête, me donne sa bouche ; je lui roule une pelle magistrale. Nos deux bouches ont du mal à se décoller. J’aime ces moments-là, comme si les partenaires se remerciaient du plaisir donné l’un à l’autre, sans avoir besoin de se parler.A ce moment-là je ne me dis pas encore que je viens de baiser une inconnue, une femme d’âge vénérable (mais qui m’excitait), et sans capote.
Je reprends mes esprits, elle aussi apparemment. Nous réalisons que nous venons de baiser dans les toilettes d’un avion, à quelques mètres des passagers. Rudement gonflés. Et on dit que c’est les jeunes qui sont sans gêne.
Je remonte slip et futal. J’ouvre la porte tandis qu’elle finit de se rajuster également, à la vitesse de l’éclair. Je sors, devant reculer pour laisser sortir ma complice. Il n’y a qu’une personne qui attend, une femme entre deux âges. Mais je ne vous dis pas sa tête en nous voyant sortir des chiottes. Ma blonde échevelée est très rouge et part d’un pas décidé dans le couloir pour regagner son siège. Moi j’essaie de mettre un masque d’indifférence. Mais difficile de rester impassible en tombant moins de deux mettre plus loin sur l’hôtesse éberluée, indignée, qui me fusille du regard. Le pire dans tout ça, c’est que nous n’avons même pas pissé. Il me faudra y aller avant l’atterrissage.
Je me rassois, essayant de recouvrer mes esprits. Je me calme. Tant et si bien qu’à peine une demi-heure après je m’endors.
Qu’est-ce qui va se passer ensuite ? Nous allons atterrir, débarquer, et si ça se trouve, une fois dans la foule je ne reverrai pas ma dame blonde. Cette idée me dérange. Si je ne devais plus la revoir, plus la baiser, ça ne me perturberait pas. Je ne suis pas tombé amoureux d’elle et j’ai plein d’amantes. Trop même.Mais pour qui me prendrait-elle ? Je ne suis pas un goujat. J’essaie plutôt d’être un gentleman. Je tiens à mon image.
Alors avant que nous amorcions la descente et qu’on nous demande d’attacher nos ceintures, je prends un bout de papier, y inscris mon prénom et mon numéro de portable. Je me lève et marche jusqu’à sa rangée. Quand j’arrive à elle, je me penche, pose ma main sur son poignet, et sans dire un mot je pose le papier sur sa tablette. Elle lit, me sourit ; son sourire éclaire vraiment son visage. Comme une promesse.Voilà, j’ai fait ce qu’il fallait. Elle m’appellera si elle en a envie, si elle a envie que nous développions plus avant la conversation que nous avons eue dans les toilettes et dans un cadre plus confortable, elle n’aura qu’à composer mon numéro.
Comme je l’avais deviné, à la descente de l’avion je suis happé par le flot des autres passagers. Il y a foule près des tapis bagage, je cherche le mien ; autour de moi aucune tête connue.
Je rentre chez moi, fatigué de m’être levé si tôt.
Je souris chaque fois que je pense à cette baise improvisée dans les toilettes de l’avion avec cette sexagénaire. Quand même, quel culot. Et elle ne s’est pas dégonflée. Respect. Les femmes ont bien changé, elles n’ont plus vraiment de complexes, elles ne font plus de chichi arrivées à un certain âge.
Trois jours après mon retour, alors que je viens de reprendre le boulot, vers dix-neuf heures je reçois un appel d’un numéro inconnu.
« - Bonsoir. Vous vous souvenez de moi ? Nous nous sommes rencontrés à l’aéroport de M. Et nous avons discuté dans l’avion... aux toilettes » rajoute-t-elle avec de la malice dans la voix.« - Oui en effet. Je me souviens très bien. Nous avons passé un très agréable moment... très convivial. »
Elle éclate de rire.
J’apprends ainsi qu’elle s’appelle Chantal, et qu’elle habite Enghien.
J’apprendrai par la suite qu’elle a 66 ans (même si elle en fait cinq de moins), qu’elle est divorcée. Mais aussi qu’elle est affamée, elle a dû être sevrée trop longtemps. Car elle aime le sexe, vous pouvez me croire !FIN
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