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Relation toxique

Chapitre 12

Amoureuse jusqu'à la mort (partie II)

Lesbienne
Ayant cédé sous l’insistance de Louise-Josée, Alicia se retrouva une fois de plus en compagnie de cette femme qui avait toujours eu l’heur de l’attirer et ce, depuis le premier jour. Dans cette chambre d’hôtel, champagne, musique douce et lumière tamisée meublaient une fin de soirée à l’ambiance plutôt singulière. Debout toutes deux aux côtés du lit, les deux femmes vêtues de lingerie fine s’apprêtaient à une ultime séance de plaisirs interdits.C’est Louise-Josée qui amorça le bal, offrant des lèvres brûlantes de passion à celles de la femme aux cheveux raides et noirs. Le baiser sans fin ponctué de mordillements amoureux fut rapidement suivi d’un ballet finement exécuté par des mains qui parcouraient chacune un corps ardent de désir, et dont les doigts fébriles caressaient qui des mamelons en érection, qui la torride intimité d’une femme transpirant sa libido.Maintenant complètement nues et les seins, tout comme la gorge, mouillés d’amour et de baisers saphiques, les deux femmes roulaient dans le lit en haletant passionnément de désir. Alicia se tourna finalement sur le dos et s’offrit à sa partenaire, jambes ouvertes, l’invitant ainsi à se délecter de son ardent et juteux fruit défendu.Pour une dernière fois, l’exquis piercing lingual de Loulou se fit sentir sur un bouton de rose assoiffé de veloutées caresses, faisant exploser de plaisir la fille baisée dans une abondante giclée de cyprine.Alors qu’Alicia voyait lentement sa voluptueuse tension baisser au rythme de ses derniers soupirs, Louise-Josée se leva et se dirigea dans la pièce voisine pour ensuite en revenir, un sex-toy à la main.
— Tu vas maintenant me montrer ce que tu as appris avec moi, trésor, annonça-t-elle à celle qui s’était mise à se masser les nichons afin de maintenir son niveau d’excitation.
Après avoir fixé le gode-ceinture aux hanches de sa partenaire qu’elle avait d’abord fait agenouiller sur le lit, Louise se positionna en levrette devant elle et se mit en attente :
— C’est un gode éjaculateur, chérie. Je veux te sentir te vider dans mes tripes. Cochonne-moi bien, c’est à ton tour de faire de moi une salope !
Le visage entre les fesses écartées de Louise, Alicia huma une dernière fois le capiteux et subtil parfum provenant des huiles naturelles qui s’offrait à ses narines. Elle permit à sa langue de visiter les lèvres intimes et le clitoris de sa partenaire qui s’était davantage cambrée pour la circonstance, puis commença à préparer son anus en faisant alterner le travail d’un doigt mouillé avec celui d’un muscle lingual chaud et humide.Bientôt l’entrée défendue ainsi câlinée s’était assouplie, laissant une langue frétillante l’explorer jusque dans ses recoins les plus intimes. La fille se redressa, saisit l’instrument dont elle était ceinte et l’appuya fermement contre l’orifice interdit mais combien impatient de connaître un voluptueux nouveau coït. Louise-Josée soupira de soulagement et de plaisir comme elle sentit l’artifice cheminer lentement et profondément dans ses entrailles.
— Oui, chérie, pousse-toi à fond et lime-moi bien. Enfonce-toi complètement. Remplis-moi bien, mon cul t’appartient !
Y allant de toutes ses énergies, Alicia redoubla d’efforts comme elle sentait l’autre complètement s’abandonner à sa domination.
— Pousse encore ! Encore ! Maintenant, remplis-moi de ton nectar, répands-toi entièrement en moi ! Je vais jouir, je vais jouir !
Ayant poussé le gode jusqu’à la garde, la fille s’exécuta en balançant tout son visqueux contenu au fond du rectum de celle dont les transes ne laissaient pas de doute quant à sa jouissance.
— Oh oui, je sens que ça entre. C’est doux, c’est bon ! Ça me remplit !
La copulation prit fin au bout de cinq minutes. Toujours haletante, Louise-Josée se hâta de débarrasser Alicia de son artifice sexuel, puis revint se coller sur son amante qui s’était étendue de côté.Une nouvelle fois, on assista à de langoureux échanges de baisers et de caresses saphiques entre deux gouines qui ne désiraient rien d’autre que de savourer ce tendre moment d’intimité.
— Tu ne seras pas trop triste, Loulou ? lui demanda Alicia presque en chuchotant la question.— Ne crains rien, chérie. Je me suis déjà faite à l’idée. Je vous souhaite de longues années de bonheur, à toi et à Sophie. Je n’ai pas eu le temps de vraiment connaître ta copine mais je devine très bien à quel point elle doit t’aimer.
Elle enlaça encore plus fort l’autre femme, puis :
— Prends bien soin d’elle, ma chérie, comme j’aurais voulu prendre soin de toi.
Les minutes passèrent. Devenues silencieuses, les deux amantes maudites conservaient leur étreinte, se regardant amoureusement dans les yeux en se souriant tendrement. Au bout d’un moment, c’est Alicia qui reprit la parole :
— Tu pleures, Loulou ? Pourquoi ? Je te fais tant de peine que cela ?— Je t’aime, Ali ! fit l’autre d’une voix chevrotante. Jamais dans ma vie je n’aurai trouvé de femme aussi amoureuse, sincère, honnête. Quand je pense que j’ai voulu te voler à ta copine, quelle idiote j’ai faite de moi !— Que racontes-tu là, Loulou ? Me voler... à Sophie ?
De subtils soubresauts secouèrent soudain les draps sur lesquels reposaient les deux lesbiennes. Maintenant prise de contractions musculaires cloniques qui allaient en s’amplifiant, Louise s’était remise à haleter mais cette fois-ci de façon chaotique.
— Chérie, j’esp... j’espère que tu me par... pardonneras. J’espère... que... tu me par... donneras !— Loulou, qu’est-ce qui se passe avec toi ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
La jeune femme aux cheveux noirs s’était à présent assise sur les draps, observant, impuissante, la terrible scène qui se déroulait sous ses yeux.
— Dis-moi, Ali... Alicia chérie, dis-moi... que tu... me par... donne... ras ! répéta difficilement Louise-Josée qui, les dents serrées par un trismus, respirait maintenant avec grande difficulté.
La femme maintenant en convulsions sévères se tut définitivement au bout de quelques secondes, tout son corps en proie à des secousses devenues incontrôlables, rejetant violemment la tête par derrière alors que son dos s’arquait comme elle s’affaissait complètement sur le lit défait.Croyant à une sévère crise d’épilepsie, Alicia tenta de protéger de son mieux celle qui finit par s’immobiliser complètement, victime d’un arrêt respiratoire.
— Loulou ! Loulou ! Qu’est-ce que t’as ? Réponds-moi !!
Complètement désemparée, c’est en vain que l’urgentologue tenta des manœuvres de réanimation cardiorespiratoire. Maintenant sous le choc et incapable d’en faire davantage, elle se rhabilla en vitesse et se résolut à faire appel aux services d’urgence.
***
Les paramédics avaient quitté la chambre d’hôtel, emportant le corps avec eux. Un employé de l’hôtel affecté aux chambres était demeuré sur place, de même que deux policiers dont un achevait de prendre la déposition d’Alicia.
— Donc vous me dites que c’est en votre présence que la dame a commencé à être prise de convulsions ? redemanda l’agent en service.— Tout à fait, confirma Alicia, toujours ébranlée sous le choc. J’ai tout tenté pour la réanimer mais... mais rien n’y a fait, compléta-t-elle en s’essuyant de nouveau le visage.
Dur retour à la maison pour la femme médecin. Elle se retrouva seule, en fin de soirée, dans le lit conjugal, perplexe, cherchant péniblement à remettre de l’ordre dans ses idées mais cherchant surtout à comprendre. Comment se faisait-il que Sophie, qui avait été déclarée tétraplégique, se soit tout d’un coup remise à respirer ? Pourquoi s’était-on à ce point empressé de vouloir appliquer chez sa copine le fameux protocole de fin de vie ? Y avait-il un lien entre le retour à la vie de la petite rouquine et la mort subite de Louise-Josée ?Quoiqu’il en soit, son amante morte dans de troublantes circonstances, sa copine toujours dans le coma à l’hôpital et Catherine demeurant sur place afin de veiller sur celle-ci, Alicia vit, cette nuit-là, une lourde solitude s’abattre sur elle.Jamais elle ne s’était sentie si seule. Si triste. Si conne. De fait, jamais son estime de soi et sa renommée ne s’étaient autant retrouvées aux antipodes l’une de l’autre.Son esprit ainsi constamment occupé par ses pensées et ses émotions, Alicia ne trouva pas le sommeil.C’était la consternation dans l’établissement de santé du boulevard Laframboise à Saint-Hyacinthe. Maintenant privée de sa compétente spécialiste, la Direction de l’hôpital avait dû remuer ciel et terre afin de réorganiser la gestion de l’unité des Soins intensifs. C’est le Docteur François Gauthier qui assumerait dans l’immédiat l’intérim du poste vacant, alors que le cas de Sophie serait dorénavant confié aux soins de Docteur Luc Saint-Germain, lui-même intensiviste.
Le lendemain, Alicia s’alloua une journée de congé, se contentant de visiter Sophie dont l’état demeurait stable. Bien que la fonction respiratoire de cette dernière justifiait de moins en moins de conserver son tube endotrachéal, aucun signe n’indiquait en revanche chez la rouquine l’émergence prochaine du coma dans lequel elle était plongée.Deux jours passèrent ainsi. Avec le temps, les idées de la femme s’étaient faites plus claires dans sa tête, un certain vent d’optimisme semblant même vouloir se pointer à l’horizon de ses pensées : la rupture, bien que brutale, de la relation ayant existé entre elle et Louise-Josée lui permettrait en quelque sorte de pouvoir tourner la page et de se reconsacrer entièrement à ses deux passions, sa conjointe Sophie et sa profession médicale. D’un autre côté, tous les espoirs étaient maintenant permis dans le cas de sa copine bien-aimée, ce qui laissait espérer, peut-être pour bientôt, un retour à une vie plus normale.Mais là encore, elle se trompait.Trois jours s’étaient passés depuis les dramatiques événements survenus à l’hôtel Sheraton. Relaxant dans son fauteuil favori, Alicia reçut chez elle une visite inattendue :
— Bonsoir. Vous désirez ? demanda-t-elle aux agents policiers qui venaient de frapper à sa porte.— Madame Alicia LeBel, je présume ? demanda l’un d’eux.— Oui, c’est moi, mais... qu’est-ce...— Excusez notre présence, Madame LeBel, l’interrompit l’autre homme en lui présentant le badge l’identifiant comme agent de la Sûreté du Québec, nous avons reçu le mandat de vous conduire au poste de la MRC des Maskoutains, ici à Saint-Hyacinthe, afin de vous y faire subir un interrogatoire.— Un interrogatoire ? C’est à quel sujet ?— Vous poserez la question au sergent Robert Cousineau. C’est le nom de l’enquêteur qui désire vous rencontrer.— Bien, fit Alicia, légèrement secouée par la surprise. Je m’habille et je vous suis.— Êtes-vous seule ici, présentement ? demanda le premier agent.— Oui euh... pour le moment.— Apportez avec vous quelques effets personnels et sécurisez votre demeure. Il se peut que vous ne reveniez pas immédiatement.
La femme fut amenée en auto-patrouille au poste de la Sûreté du Québec de la rue Dessaules. À la suite d’une fouille sommaire, elle fut introduite dans une petite salle aux murs blancs où un homme assis à une table l’attendait, visiblement absorbé par la lecture d’un document. D’une stature moyenne et déjà très grisonnant bien que ne dépassant pas la jeune quarantaine, l’officier en civil portait sur sa chemise une cravate ocre et un veston sombre sur le revers duquel était épinglé le sigle de la SQ avec ses trois devises Service Intégrité Justice.Sans se lever, il invita Alicia :
— Assoyez-vous, Madame LeBel. Je me présente : Robert Cousineau, de la Section des crimes contre la personne.— Crimes contre la personne ?! s’étonna non sans surprise la femme.— Avez-vous une idée de la raison pour laquelle je vous ai convoquée ici ce soir ?— C’est au sujet du décès de Madame Fortin ?— Tout à fait, fit l’homme en déposant ses lunettes afin de mieux saisir le regard de celle qui lui faisait face. Je voudrais revenir sur la déposition que vous avez faite devant nos agents le soir des événements. Volontairement ou non, vous avez omis de nous mentionner le motif de votre présence auprès de Madame Fortin juste avant sa mort.— C’est... C’était une amie. Je lui rendais visite. On se connaissait depuis quelque temps, en fait, depuis qu’elle s’était jointe à notre équipe médicale à l’hôpital.— J’aimerais savoir, si vous pouvez me le décrire en détails, quelles ont été vos activités avec Madame Fortin juste avant son... disons, sa crise fatale.
Rougissant de gêne et sentant l’inconfort la gagner, ce que ne manqua pas de remarquer l’officier, Alicia répondit en baissant inconsciemment la voix :
— C’est un peu délicat de parler de ça. C’était... c’était une activité privée entre elle et moi.— Je comprends votre réaction, Madame LeBel. Je dois cependant vous mentionner que nous sommes ici sur une scène de crime, et que dans ce contexte, il n’y a plus de vie privée pour qui que ce soit, rétorqua l’officier sur un ton légèrement autoritaire.— Nous... nous avons eu une relation sexuelle, Monsieur l’officier. Elle m’avait invitée dans sa chambre pour une petite séance de... enfin, nous étions amantes, laissa tomber la femme maintenant écarlate.— Je ne suis pas ici pour vous juger, voulut la rassurer Robert Cousineau. Donc vous êtes une lesbienne pure et dure, si je comprends bien ?— Je le suis, en effet. Est-ce que cela dérange en quoi que ce soit ?— Pas du tout. Pardonnez-moi cependant mon indiscrétion, mais je suis curieux : dites-moi, pour quelles raisons les dames et les demoiselles vous attirent, vous, les femmes aux femmes ?— Bien, fit posément la femme, vous êtes hétéro, sans doute ?— Exact.— Alors, les femmes nous attirent pour les mêmes raisons que vous. Nous les trouvons attirantes parce qu’elles sont douces, aimantes, féminines. Elles ont un esprit délicat. Les femmes ont un corps à la peau soyeuse. Elles sentent bon, elles goûtent bon, elles aiment se faire prendre et elles vous rendent bien vos caresses.
Elle ajouta, un timide sourire accroché à son visage :
— Et elles savent comment nous faire connaître du plaisir.
L’homme afficha à son tour un sourire en coin, comme s’il venait de faire une découverte d’importance :
— La célèbre Docteure LeBel qui est lesbienne, affirma finalement tout bas le policier. On peut dire que vous cachiez vraiment bien votre jeu !— C’est ma vie privée. N’y ai-je pas droit, comme tout le monde ?— Pas de problème pour moi, sembla approuver l’homme. Mais revenons au sujet de notre entretien. Sachez que mon rôle est d’essayer de voir clair dans les choses et de reconstituer les faits tels qu’ils se sont passés.
L’enquêteur se pencha derrière son bureau et :
— Maintenant, permettez-moi de vous montrer ceci.
À la stupéfaction d’Alicia, l’homme déposa sur la table, enveloppé dans un sac de polythène scellé, le gode-éjaculateur utilisé le soir-même avec Louise-Josée.
— Dites-moi, reprit l’enquêteur, avez-vous utilisé cet... instrument ?— Euh... oui, tout à fait, admit Alicia en tentant d’avaler la boule qui obstruait le fond de sa gorge. C’était aussi à sa demande. Elle me l’a installé elle-même. Elle disait qu’elle voulait que je la...
Paralysée par la gêne et aussi un début d’angoisse, la fille s’était tue.
— Continuez, s’il vous plaît, ordonna l’homme.— Elle voulait se faire... sodomiser par moi. Elle voulait que je vide entièrement le contenu de ce gode dans son... dans son... dans ses intestins.— Et vous l’avez fait ? questionna l’homme qui ne cessait de prendre des notes.— Ben... oui, je l’ai fait. Par contre elle m’en a défait aussitôt l’acte terminé. Elle insistait pour que j’y touche le moins possible.— Bien, fit tomber tout bas l’officier d’un air satisfait. Bien.— C’est... c’est important, Monsieur l’officier ? se risqua la femme qui espérait voir ce pénible interrogatoire tirer à sa fin.
L’autre la dévisagea, l’air encore plus grave :
— C’est très important, Madame LeBel, fit l’autre en mettant l’accent sur l’adverbe utilisé dans sa réponse. J’ai malheureusement de mauvaises nouvelles pour vous. Je vous conseille tout d’abord de vous trouver un bon avocat, un très bon avocat, insista-t-il. Des preuves très accablantes vont probablement peser contre vous. Et je dois vous informer que vous êtes présentement en état d’arrestation.— Quoi !? Qu’est-ce que vous dites ?— De la strychnine a été détectée dans les voies intestinales de Madame Fortin lors de son autopsie. De même que des résidus de cette substance dans ce... godemichet qui a été utilisé pendant vos rapports avec la victime. Nous détenons présentement suffisamment d’éléments de preuve pour porter contre vous des accusations de meurtre au premier degré sur la personne de Louise-Josée Fortin.
L’homme compléta, d’une voix laconique :
— Préparez-vous à passer votre prochaine nuit en détention, en attendant votre comparution au Palais de Justice de Saint-Hyacinthe, demain.
(À venir : Cauchemar carcéral)
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