Cela faisait déjà un mois que j’étais parti en formation à Paris. Il me restait encore trois mois à faire et, lorsque j’étais trop fatigué pour sortir, les soirées étaient un peu longues. Je me présente, Joey, 34 ans, originaire de Bretagne. 1m80 pour 80kg, sportif, carré, les cheveux brun coupés assez courts et les yeux marron foncé. Je ne suis pas un canon de la beauté masculine mais j’ai mon petit succès auprès des femmes... tout est histoire de goût me direz-vous...Un mardi soir, alors que la journée avait été particulièrement longue et ennuyeuse, je cherchais quoi faire pour égayer ma soirée. Après avoir zappé sur les différentes chaines que m’offrait l’abonnement de la chambre d’hôtel sans avoir trouvé mon bonheur, je décidai de prendre des nouvelles de certains amis plus ou moins proches.En faisant défiler mon répertoire, mes yeux se fixèrent sur un contact... Sophie... Je ne l’avais plus revu depuis au moins quatre ans et je ne devais pas avoir beaucoup de nouvelles plus récentes. Je ne savais même pas si ce numéro était encore valable.Je lui envoyais donc un message des plus banals, sans espérer une quelconque réponse. C’est alors que quelques minutes à peine, mon téléphone vibra. C’était elle ! Elle était ravie que je reprenne contact, prétextant avoir perdu son téléphone et ses numéros et expliquant que c’est pour cela qu’elle n’avait pas donné de nouvelles.Nous échangeâmes ainsi une bonne partie de la soirée. D’abord banals, les sujets devinrent de plus en plus intimes. Aussi, j’apprenais que depuis sa mutation dans le sud de la France où elle travaillait comme infirmière sur les chantiers, elle était célibataire. Elle était partie vivre là-bas, il y a quatre ans, pour se rapprocher de sa famille tandis que son conjoint de l’époque l’avait quitté alors qu’elle était enceinte. Je lui fis remarquer que quatre ans de célibat devaient être difficiles à supporter et que j’espérais pour elle qu’elle s’était accordé tout de même un peu de bon temps. Confidences pour confidences, elle m’avoua ne pas avoir eu de rapports sexuels depuis sa rupture et ajouta même qu’elle ne s’était pas caressée depuis des mois voire des années.J’étais abasourdi derrière mon écran... Son souvenir me revenait en tête... Sophie...1m80, un petit 70 kg, une queue de cheval châtain et des jolis yeux marron. Une silhouette sportive, un petit cul tenant dans un petit 38 et une paire de seins... Waow... Un bon 85D que j’imaginais rond et ferme sous ses vêtements. Elle dégageait un érotisme naturel qui éveillé les sens. Et aujourd’hui, j’apprenais qu’elle avait autant de libido qu’une bonne sœur...Ce n’était pas possible ainsi... Il était de mon devoir de faire renaître le désir en elle...Je continuais la discussion en essayant d’engranger un maximum d’informations sur elle, ses envies, ses fantasmes, ses expériences vécues...Elle répondait très franchement et semblait ne pas avoir de tabous. J’appris donc qu’elle aimait beaucoup la jolie lingerie, qu’elle n’avait pas de sextoy mais qu’elle aimerait tester un jour et que jusqu’à maintenant elle était plutôt dominatrice avec ses partenaires. J’appris bien entendu beaucoup d’autres petits détails mais qui n’ont pas grande importance dans le début de cette histoire...Il était 23 heures passé... la communication pris fin sur ses mots "ça me fait plaisir que tu aies repris contact avec moi et d’avoir trouvé en toi un confident de premier choix. C’est avec une pointe d’excitation que je me couche ce soir, chose qui n’était pas arrivée depuis des mois..." Je lui souhaitais à mon tour une bonne nuit sans rebondir sur sa dernière phrase... Mais intérieurement je bouillais, j’étais en feu, mille idées fusaient dans ma tête pour tenter de rediriger la belle Sophie sur les traces du plaisir... tout en espérant en profiter largement.Il était 23H25... je me connectai sur un site assez connu de vente en ligne de sextoys et objets coquins. Je surfai de longues minutes, scruta toutes pages pour faire un point de ce qui existait sur le marché de la luxure. Puis je commençai à remplir mon panier virtuel. Boules de geisha, rosebuds de différentes tailles, lingerie osée... et même un œuf vibrant télécommandable à distance par smartphone. Je ne savais pas encore si ces objets me serviraient avec Sophie mais je me dis qu’au pire cela n’était pas perdu. Je ne voulais pas devoir attendre si le plan que j’avais en tête fonctionnait. Le site m’indiquait une date de livraison dans une semaine... Parfait...La journée du lendemain se déroula de façon assez similaire à celle de la veille. Huit heures de théorie faisant cligner de manière ostentatoire les yeux des stagiaires, qui débouchait sur une fatigue psychique le soir venu. C’est donc vers 21H00 que je me retrouvais dans mon lit. Je ne souhaitais pas être celui qui recontacterait Sophie... je ne souhaitais pas passer pour le gros lourd excité par une conversation un peu ouverte. Je ne dus pas attendre bien longtemps. A 21H05, je reçus le SMS suivant : — "Ca y est, mon loulou est couché... Enfin seule et tranquille... Tout à toi si tu es dispo !" "Tout à toi"... cette phrase revenait sans cesse devant mes yeux, faisant naître les pensées les plus lubriques... "Tout à toi", nul doute que tu le deviendrais... mais il fallait jouer finement, ne pas l’effrayer, ne pas tenter de lui faire oublier si rapidement son côté asexué... Je lui répondis de la façon suivante : — Ah salut, ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles. Je ne pensais pas te lire aujourd’hui. J’en suis ravi. Laisse-moi dix minutes. Je prends ma douche et m’entretiens et je suis à toi ! Puis je déposai mon téléphone sur la table de nuit et la laissai mariner un peu...
