- Histoire érotique écrite par rtx42
- Fantasme
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La vue
Nous recouvrons la vue en ôtant nos masques et perdons l’ouïe en mettant nos casques...
Je la vois chausser ses lunettes et m’examiner de la tête au pied.
J’en fais de même.
Elle est vêtue d’un tailleur pantalon élégant, mais strict, qui dissimule un peu ses formes, complété par un chemisier blanc dont seuls les deux derniers boutons sont ouverts.
Nous devons avoir l’air un peu ridicule avec notre pince-nez, notre casque audio et nos vêtements de cadre très classiques.
Mon regard essaie de deviner ses courbes voluptueuses, mais j’en suis plutôt réduit à les imaginer. Elle m’a expliqué, durant le dîner que son look professionnel est volontairement strict et peu féminin afin de ne pas donner prise aux commentaires, dans l’univers très masculin du BTP.
Pourtant sa silhouette ronde et sa manière de bouger donnent une impression dynamique, qui attire le regard.
Ses cheveux bruns sont relâchés et tombent sur ses épaules, encadrant une figure ronde, au milieu de laquelle brillent des yeux vert clair.
Ses joues rondes sont encore rosies par l’émotion de nos échanges.
Elle m’adresse un sourire plein de promesses et ses yeux pétillent lorsqu’elle découvre la bosse qui déforme mon pantalon.
Nous nous levons et nous tenons face à face sans pouvoir nous toucher et improvisons notre strip-tease.
J’ôte ma chaussure droite.
Elle ôte la sienne, puis la gauche.
Je l’imite puis retire mon chandail.
Dans un mouvement fluide, sa veste glisse de ses épaules. Elle la retient du bout des doigts, et la fait virevolter autour d’elle puis d’un geste négligent me la jette au visage.
Elle affiche un air un peu insolent et son regard a une lueur de provocation. Je souris ramasse sa veste et la pose sur le fauteuil.
Je déboutonne les poignets de ma chemise, puis m’attaque aux boutons.
Je dégage l’épaule gauche la lui montre, puis la cache. Je fais de même avec l’épaule droite, en prenant un air aguicheur.
Je ramène les pans de ma chemise contre moi, puis les ouvre doucement dégageant mes épaules et mon buste. Je tourne sur moi-même en finissant de faire glisser ma chemise et la lui lance.
Je suis torse nu face à elle. J’essaie de rentrer le ventre, « nous nous mettons à nu, mais la coquetterie l’emporte ». Je vois son regard s’attarder sur mes épaules musclées, parcourir mon torse et avoir un petit sourire lorsqu’elle me voit contracter mes abdos.
Elle hésite une seconde, puis défait son chemisier et me laisse admirer ses épaules et sa peau blanche. Je découvre les petites taches de rousseur qui parsèment le creux de son cou et le haut de sa gorge.
Son chemisier tombe au sol révélant son soutien-gorge. Celui-ci est on ne peut plus sobre. Utilitaire...
Elle le dégrafe.
Son geste est lent. Elle prend son temps, retient ses bonnets. Elle capte mon regard et m’oblige à garder le contact.
Elle est taquine, laisse tomber un bonnet, mais cache aussitôt son sein avec sa main. Je ne peux m’empêcher de sourire, nous sommes dans le jeu.
Ses mains recouvrent tant bien que mal sa poitrine, puis elle porte un doigt à la bouche en croisant ses bras. J’aperçois le sillon de son décolleté, l’arrondi de ses seins, mais rien d’autre.
Elle mordille son index, arborant une expression ingénue, mais ses yeux pétillent de malice. Son autre main commence à caresser son sein, sa langue apparaît furtivement entre ses lèvres, se cache puis revient plusieurs fois de suite, en étant à chaque fois un peu plus présente, plus gourmande.
Je suis captivé par ce spectacle.
Sa main quitte sa bouche et rejoint l’autre pour prendre ses seins en cuillère et les soulevant doucement, les offre enfin, à ma vue.
J’aime leur rondeur et leur aspect ferme, qui appellent les baisers et les caresses.
Leurs aréoles larges tranchent avec la pâleur de la peau et semblent avoir été comprimées par leur prison de tissu.
Elle cajole ses seins, fait courir ses doigts tout autour, les comprime l’un contre l’autre.
Je regarde ses mains s’en emparer, les pétrir, ses doigts emprisonner ses tétons l’un après l’autre, les tirant doucement dans ma direction et les faisant pointer outrageusement.
Je suis hypnotisé par ce ballet érotique.
Je sens que c’est un cadeau qu’elle me fait.
Mes yeux abandonnent la contemplation de ce présent, pour rejoindre son regard. Ses joues ont à nouveau rosi et ses yeux brillent. Mes lèvres et mes yeux articulent un « Merci ».
Je me tourne, pour qu’elle puisse voir mon dos. Ce n’est pas une partie de moi que j’aime beaucoup, mais autant aller jusqu’au bout et se dévoiler complètement. Je fais doucement rouler mes deltoïdes et les muscles de mes épaules, comme dans un simulacre de parade nuptiale.
Dans le même temps, j’enlève ma ceinture. Je joue avec en la faisant passer dans mon dos puis sur mon torse pour finalement la déposer autour de son cou.
Elle lève les yeux au ciel en souriant, fait glisser la ceinture entre seins, l’utilise pour les emprisonner, puis la jette sur le côté.
Je déboutonne mon pantalon. Comme je n’ai pas suivi l’option Chippendale durant mes études, je suis bien incapable de retirer sensuellement un pantalon. Aussi je m’assieds, m’en défais posément ainsi que de mes chaussettes.
Je me relève, me mets sur la pointe des pieds et tourne sur moi-même, les bras levés, en un semblant d’arabesque. Bon c’est peut-être un peu ridicule, surtout avec un bonhomme trapu muni d’une paire de guibolles extrêmement musclées, mais ce spectacle l’amuse, ses yeux brillent de gaieté et je vois son regard parcourir mon anatomie avec appréciation.
Elle m’imite pour retirer son pantalon et se relève un peu hésitante. J’en suis un peu surpris, car elle est d’ordinaire sûre d’elle, puis me revient en mémoire sa phrase « je n’aime pas trop mon corps ».
Je la contemple, détaille ses formes, son ventre un peu grassouillet, ses seins appétissants un peu lourds, ses hanches larges, un cul que je devine rond et ferme, des jambes fortes, mais musclées.
Elle n’aime peut-être pas son corps, mais elle en prend visiblement soin en faisant régulièrement de l’exercice. Toutes ses rondeurs sont toniques et lorsque je les parcours du regard, j’ai très envie de les toucher, de les goûter, il suffirait juste de tendre le bras.
Mais pas tout de suite ! Je me contrains à respecter les règles que nous nous sommes fixées pour notre petit jeu.
Elle doit lire la gourmandise et l’envie sur mon visage, car lorsque je croise à nouveau ses yeux, la gêne s’est estompée, pour laisser place au plaisir. Celui d’être désirée, d’être caressée du regard, de pouvoir séduire.
Je la vois se déhancher lentement puis entamer une danse langoureuse. Elle tourne sur elle-même, lève les bras et les fait osciller avec ses fesses sur un rythme lent. Puis descend, accélère ses mouvements remonte et me fait face à nouveau.
Je suis à la fois surpris et fasciné par la grâce de ses mouvements, par ses seins qui ondulent devant moi.
Ses mains descendent sur ses hanches et son bassin ondule de plus en plus vite. C’est un spectacle sensuel et délicieusement érotique dont je me repais...
Lorsqu’elle s’arrête et que mon regard rejoint le sien, je vois un immense sourire et je la trouve magnifique. Je dois être bouche bée avec la langue qui descend jusqu’à terre, car elle me fait signe de fermer la bouche.
Je reprends mes esprits et je me tourne pour faire glisser mon caleçon à mes pieds.
Je me baisse pour lui montrer mes fesses, dont je suis très fier (à chacun ses petites vanités).
Je les caresse, les contracte, les fais un peu rouler. Puis je me retourne les mains croisées devant moi et dissimulant, autant que faire se peut, mon intimité.
J’affiche un sourire goguenard.
Elle me tire la langue, se retourne, me présente ses fesses rebondies, puis se baisse pour enlever son dernier vêtement. Elle se relève en faisant onduler ses hanches, avec beaucoup de grâce.
Lorsqu’elle me fait à nouveau face, elle a les jambes serrées et ses mains en conque devant son sexe, ce qui est de bonne guerre.
Mais celles-ci s’agitent ! je réalise qu’elle est en train de se caresser devant moi et je ne peux rien voir !
Je ne peux que sourire devant tant de coquinerie. J’écarte une de mes mains, la pose sur ma hampe pour lui présenter mon érection. Mon gland perle de désir et je finis de le décalotter. J’entame de lents va-et-vient.
Cela retient clairement son attention et elle me détaille.
Je vois, dans ses yeux, s’allumer une petite lueur égrillarde, ainsi que des mimiques d’excitation et de désir passer sur son visage.
Elle écarte ses jambes et d’une main caresse l’intérieur de ses cuisses, puis remonte pour disparaître au creux de son intimité.
Elle ôte son autre main et me présente son minou glabre. Ses doigts parcourent ses grandes lèvres, s’insérant dans leurs replis, allant et venant avec douceur.
Puis elle me jette un regard de défi et d’une main écarte ses lèvres pour mieux se caresser et glisser un doigt à l’intérieur de sa chatte.
Je n’ai pas perdu une miette de ce spectacle, qui affole mes sens. J’empoigne mon vît et je remonte complètement pour recueillir le liquide préséminal, qui continue de sourdre de mon gland. Je lève ma main à ma bouche et lape ce liquide incolore et visqueux, laissant un long filet entre ma bouche et mon sexe.
Elle plonge un deuxième doigt dans sa chatte recueille sa mouille au creux de sa main, la lève au-dessus de sa bouche et lèche ses doigts qui dégoulinent de cyprine.
Nous nous regardons et nous fendons chacun d’un sourire, visiblement heureux et très excités par la réussite de notre petit jeu.
J’ai envie de continuer et d’aller plus loin, mais dans un éclair de lucidité je comprends qu’il faut nous calmer, si nous voulons aller au terme de notre jeu, si délicieux.
Je prends sur moi, respire un grand coup, la regarde droit dans les yeux et laisse mes bras aller le long du corps.
Visiblement elle comprend le message et m’imite.
Nous nous contemplons mutuellement de longues minutes, conscients de nos imperfections, mais les offrant à l’un à l’autre sans détour.
Je suis traversé par l’émotion que suscite en nous cette « mise à nu ».
Le silence magnifie la tension de l’instant, puis chacun se fend d’un sourire.
Nous aimons ce que nous voyons. Nos yeux échangent un merci.
Je réalise que ce n’est pas la perfection des formes, qui importe, mais la manière dont on les offre à l’autre.