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Rencontre à Los Angeles

Chapitre 3

Avec plusieurs femmes
En début d’après-midi, mon téléphone vibra, indiquant la réception d’un message instantané.
– Je suis arrivée à l’entrée (je crois).– Je viens t’ouvrir.
Je débloquais la porte extérieure depuis le bureau et allais accueillir notre invitée. Une longue palissade en bois sombre le long de la route étroite à fleur de falaise protégeait la villa et son jardin des regards extérieurs. On entrait en poussant une lourde porte métallique abritée par une marquise, au contact de la rue, devant laquelle le chauffeur avait dû la déposer. Traversant la villa, je remontais d’un pas vif jusqu’à l’entrée où Sara m’attendait. La jeune femme portait une robe blanche légère dénudant ses belles épaules musclées. Elle avait opté pour d’élégantes sandales à hauts talons, parées de brides, qui ornaient ses pieds charmants. Je l’accueillais avec chaleur.
– Sara, bienvenue. Quel plaisir de te revoir. Tu es magnifique.– Merci, tu es aussi très élégant.
Le mercure s’affolait. La journée devenait étouffante. Sur les coups de midi je m’étais changé, optant pour un costume en lin blanc qui laissait deviner le dessin de ma musculature, épaules, pectoraux et abdominaux. Sara enchaîna :
– Alice n’est pas là ?– Si bien sûr, elle bronze sur la terrasse. Nous allons à sa rencontre.
Et j’invitais la jeune femme à entrer. En nous dirigeant vers le jardin, je lui présentais rapidement les principales pièces du rez-de-chaussée de la villa. Elle fut impressionnée par les choix architecturaux, les matériaux employés, par l’immensité des pièces et la vue incroyable au travers des grandes baies vitrées donnant sur la vallée et la mer.
En arrivant dans le jardin je constatais qu’Alice, toujours seins nus, couchée sur sa chaise longue, avait dû s’endormir. Elle n’avait donc pas entendu l’arrivée de notre nouvelle amie. Épiant les réactions de Sara, je pus constater un intérêt évident de notre invitée pour la belle alanguie. Je m’approchai et finis par réveiller Alice doucement, en caressant ses tempes. D’abord confuse, comprenant enfin la situation, elle s’excusa de sa tenue avant de s’éclipser pour se changer, sans montrer trop d’empressement à cacher ses irrésistibles fesses galbées fendues par un provocant string brésilien. Sara la suivit longtemps du regard, ne détournant la tête qu’à regret, une fois Alice disparue dans la villa. Elle souffla :
– Alice est vraiment très belle.– Je ne peux qu’acquiescer, répondis-je un sourire en coin.
Nous risquions d’attendre un peu. Je décidais de commencer à faire découvrir à Sara nos récents achats entreposés dans le grand salon de la villa. La climatisation à l’intérieur de la villa rendait l’air sec. Afin de nous désaltérer, j’allais chercher puis débouchais une bouteille de vin pétillant californien millésimé Le Rêve. Et à ma grande surprise, le flacon à peine débouché, Alice réapparaissait déjà, comme attirée par le début des festivités. La jeune femme portait une robe courte et moulante d’un blanc étincelant, créant un contraste irrésistible entre ses courts cheveux or, ses beaux yeux de jade et la couleur de son vêtement. Alors qu’elle descendait les escaliers pour nous rejoindre, ses cuisses de déesse étaient livrées à nos regards gourmands. Je constatais qu’Alice avait opté pour une robe de couleur semblable à celle de notre invitée. Dans quel but ? Je ne pouvais encore l’expliquer. Revenant au service des boissons, après avoir versé le vin effervescent dans des verres de cristal autrichiens ciselés d’une finesse extrême, je les tendais aux deux jeunes femmes tout en proposant un toast en l’honneur de notre invitée.
Alors que Sara déambulait dans le salon, sirotant son verre, elle reconnut l’œuvre d’un peintre contemporain angelin qu’elle avait côtoyé. Cette annonce réorienta la discussion sur les arts, notre premier intérêt commun. La jeune femme nous renseignait sur les différentes œuvres que nous avions achetées, ici à Los Angeles. Elle dissertait, précise dans ses explications, égrenait des anecdotes concernant œuvres et artistes. Son beau visage prenait des airs sérieux, avant comme à son habitude de rebasculer brusquement vers un incroyable sourire qui faisait fondre mon cœur. Nous étions sous le charme. Au bout d’une heure, n’ayant pas vu le temps passé, j’avais négligé mon devoir d’hôte et m’éclipsais quelques instants, laissant les deux femmes seules, à la recherche d’une nouvelle bouteille et de quelques petites choses à grignoter.
Alors que je m’affairais en cuisine depuis déjà quelques minutes, Sara me rejoint, glissant dans la pièce de son pas de panthère. J’aimais la voir évoluer, le mouvement félin de son corps dans l’espace, nullement entravé par ses hauts talons. Pour expliquer sa présence elle crut devoir préciser :
– Alice a pris un appel, de sa mère je crois… Tu as besoin d’aide ?– Non merci, j’ai presque fini… Merci encore d’être venue, j’espère que nous ne t’embêtons pas avec toutes nos questions.– Ah mais pas du tout. D’ailleurs moi aussi j’en ai une.– Ah ? Mais je t’en prie.
Sara, les deux mains croisées dans le dos, appuyée contre le chambranle de la porte, me désarma de nouveau avec son sourire incroyable, puis demanda en articulant clairement :
– À quoi joue-t-on exactement tous les trois ?
Avant de répondre, je m’approchais d’elle, pas à pas. Mon visage laissait voir un léger sourire. Puis, lui faisant face, je pénétrais lentement, centimètre par centimètre, son espace intime. Nous n’avions jamais été aussi proches. Ses avant-bras se posèrent sur les miens, ses mains au contact de ma peau. Ses nombreux bracelets or, cuir, pierre, argent et bois, bruissèrent doucement. Le parfum de son corps était puissant, tonique, sur les agrumes et les poivres exotiques. Mes lèvres se rapprochaient des siennes, son souffle chaud me parvint. Alors que nos bouches entraient en contact, des longs frissons parcouraient tout mon corps, semblaient passer depuis mes mains posées sur Sara à travers mes bras, mon tronc, puis suivre la longueur de mes jambes jusqu’au travers de mes pieds. Son goût me plut immédiatement. La douceur de ses lèvres était divine. Dans sa bouche encore imprégnée du vin se mêlait différentes fragrances, cannelle et safran. Alors que je reculais pour la contempler, à l’affût de ses réactions, son sourire se reformait déjà. Nos bras toujours en contact, je répondais finalement à sa question :
– Nous jouerons ensemble à tout ce que tu voudras.
Je finis de préparer le plateau pour les apéritifs et j’invitais Sara par une délicate caresse sur son avant-bras à regagner le salon avec moi. J’avais à peine eu le temps de poser le plateau sur la longue et massive table en bois vernis posée sur des tripodes de chêne massif qu’Alice réapparaissait, son téléphone à la main. Elle s’excusa :
– Désolé, c’était ma mère, j’ai dû…
Et ses yeux inquisiteurs se posant alternativement sur moi puis sur Sara. Elle comprit en un instant ce qui était arrivé. La bouche grande ouverte, un sourire mi-scandalisée mi-amusée se dessina sur sa charmante figure. Elle lâchait en faisant la moue :
– Ah non, c’est injuste, juste quand j’ai le dos tourné…
Pour toute réponse, je fis sauter le bouchon de la deuxième bouteille et versais à nouveau dans les verres le liquide jaune pâle du blanc de blanc californien. Devant la mine déconfite d’Alice, Sara tentait vainement de dissimuler son amusement, cachant son large sourire derrière sa main.
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