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Rencontre du troisième type

Chapitre 1

Hétéro
Mais pourquoi personne ne veut me croire ? C’est si surréaliste que je dise que je me suis fait régulièrement enlever par des extraterrestres ces dernières années ? Oui je sais, dit de cette manière ça prête à sourire mais c’est vrai, je le jure. J’ai même dialogué, dans une certaine mesure, avec eux. Peut-être que si je vous raconte tout vous arrêterez de vous foutre de moi ?
Avant que je me lance dans mon récit, il faut que je précise que je n’ai rien de spécial. Je m’appelle David, j’approche des quarante ans, je suis au chômage ou jonglant avec les missions d’intérim. Physiquement, je suis de taille moyenne, je commence à perdre mes cheveux et j’ai un petit bidon qui, ma foi, plaît à certaines femmes. Ça n’a pas empêché mon ex-femme de se barrer à l’autre bout du monde pour son boulot après notre divorce et, accessoirement, après m’avoir trompé avec son patron. Heureusement, on n’avait pas d’enfant (heureusement ou pas, suivant le point de vue). Moi, je vis dans mon petit T2 et j’arrive à peine à joindre les deux bouts. Voilà, comme ça le décor est posé.
Tout a commencé un soir où je rentrais d’une fête chez un ami. Je m’étais un peu perdu en pleine campagne quand ma voiture s’est arrêtée toute seule sans prévenir ni signe avant-coureur. Je me souviens d’une forte lumière et puis après plus rien, si ce n’est que j’ai senti dans ma nuque comme un petit bouton ou une sorte de bubon, rien d’inquiétant. Je me suis alors remis en route et je n’ai pas cherché à en savoir plus. Ce n’est que quelques semaines plus tard que, après m’être couché tôt, je me suis réveillé sur une table en métal dans une pièce sombre, complètement à poil. Soudain une porte s’est ouverte et une femme, une superbe blonde, est apparue nue devant moi.
Bon sang, qu’elle était belle ! Une poitrine magnifique, une silhouette à tomber… Je me trouvais à poil devant elle à cacher mon petit oiseau qui prenait de l’ampleur entre mes mains quand est apparu sur un des murs le mot « reproduction ». Même si j’avais furieusement envie de la culbuter sur le sol, ça sentait le piège. Pendant un moment j’ai cru à une blague de mes amis mais… Non, pas leur style. Devant mon hésitation, le même mot réapparut sur tous les murs. Je ne savais pas qui était ceux qui avaient monté ce coup, mais ils semblaient impatients. À ce moment-là, je ne pensais pas du tout à des extraterrestres. Je croyais toujours à un canular bien ficelé.
— Allô, je ne sais pas ce que c’est que ce bordel, mais je ne ferai rien sans savoir qui vous êtes ni où je suis.
C’est là que j’ai vu le toit de la pièce s’ouvrir, m’offrant une vue imprenable sur la Terre, plus loin la lune, et encore plus loin on voyait le soleil.
— OK… Ce n’est pas une blague de mes potes… Vous parlez par écrit ? Bon, OK, on va faire comme ça. Vous êtes qui et vous voulez quoi ? Je suis prêt à tout entendre.
Avec cette vue depuis l’espace, j’avais bien compris que ce n’était plus un canular. Ayant maté pas mal de films de SF, je commençais à deviner où j’étais et j’angoissais pour la suite. Dans une telle situation, n’importe qui aurait paniqué, mais moi j’étais plutôt fasciné. Le dialogue ne fut pas très clair car ils semblaient avoir très peu de vocabulaire.
Sans me dire qui ils étaient ni d’où ils venaient, j’ai compris qu’ils étaient des « observateurs », qu’ils nous étudiaient de loin et qu’ils voulaient voir comment les humains se reproduisaient. Ils m’ont diffusé des images de films pornos, des images qui donnaient l’impression d’être prises de loin avec un zoom, mais ils ne semblaient pas comprendre le processus avec les éjacs faciales et les sodomies. Compte tenu de ma situation, j’ai collaboré, je leur ai expliqué et… Bah, je me suis tapé la fille à poil. Bah quoi ? Il a bien fallu leur montrer, non ? OK, elle était un peu inactive et ne semblait rien connaître, muette comme une carpe. D’ailleurs elle était pucelle ; mais bon… J’ai vu la fille sortir de la pièce et le mot « merci » apparaître sur un mur avant de m’évanouir et de me réveiller chez moi dans mon lit.
J’ai cru avoir fait un rêve durant un moment, jusqu’à ce que je trouve une fine plaque de métal, ressemblant à de l’or, de la taille d’une carte bleue sur ma table de salon. Inquiet pour ma santé, je suis parti faire un check up, mais visiblement tout allait bien. Je suis ensuite allé dans une bijouterie pour savoir s’ils pouvaient me dire si c’était de l’or ou non, et si oui, savoir combien elle valait et, accessoirement, s’ils pouvaient me la racheter. Comme j’étais un peu à la ramasse au niveau brouzouf, je me suis dit que je pourrais peut-être en tirer quelque chose. Eh bien croyez-le si vous voulez, mais cette plaque était en or et m’a rapporté deux mille euros.
Pensant tout ça derrière moi, j’ai continué ma petite vie. J’avais presque oublié cette histoire quand à peu près un mois plus tard, après m’être endormi chez moi, je me suis de nouveau réveillé dans cette pièce noire. Cette fois je savais à quoi m’en tenir.
— Euh, bonjour… Y a quelqu’un ?… Je voulais vous remercier pour la dernière fois. J’ai beaucoup aimé. Et merci pour l’or que vous m’avez laissé, si c’est bien vous qui me l’avez donné.
Bien entendu pas de réponse sonore ne me parvenait, mais ça j’aurais dû m’en douter. Puis une belle brune est arrivée, nue comme la première, et sur le mur derrière elle le mot « reproduction » apparaissait en grand.

— Vous voulez que je refasse la même chose que la dernière fois ? Vous avez mal vu ? Ce serait mieux de refaire ça avec la même. Non pas que celle-ci soit moche, au contraire, mais elle s’était déjà familiarisé avec le sujet.
Sur le mur, plusieurs mots étaient apparus : « sujet 1 fécondé », et juste après : « besoin fécondation autre sujet ». L’annonce que j’avais réussie, du premier coup, à engrosser la jolie blonde de l’autre fois m’a rempli de fierté, mais j’étais curieux de savoir pourquoi ils voulaient que je le refasse. Un dialogue semblait s’instaurer entre nous, alors je les ai questionnés. La seule chose qu’ils ont consentie à me dire, c’était qui ils étaient.
En fait ils ne sont pas extraterrestres. Ils vivaient sur Terre mais au temps des dinosaures. Ils étaient évolués et vivaient au fond des eaux. En fait, ils sont partis quand ils ont repéré le météore qui a tué tous les dinosaures. Ils ont pris tout ce qu’ils pouvaient et ils sont partis vers une autre planète avant la catastrophe. Ils pensaient que la Terre était devenue inhabitable et ne sont plus jamais revenus. Ils sont restés là-bas, et ils ont évolué à tel point que leurs esprits se sont détachés de leurs corps physiques. Ils ne se sont aperçus de notre présence que lorsqu’ils ont détecté l’explosion des premières bombes atomiques, et en particulier les deux larguées sur le japon en 1945. Ils ont mis des années à revenir, mais ils y sont parvenus, et depuis ils nous observent de loin, ne comprenant pas tout ce qu’il se passe.
Quand je leur ai parlé d’Internet et des signaux radio et télé qu’ils pouvaient capter pour en savoir plus sur nous, ils m’ont répondu « technologie incompatible ». C’est pour ça qu’ils enlèvent des gens pour les interroger ou les étudier. Perso, j’étais ravi qu’ils me choisissent pour qu’ils étudient la reproduction humaine. Le dialogue a coupé court car ils ont insisté avec leur « reproduction ». Bon, bah je me suis mis au travail.
Visiblement, celle-là semblait moins frigide que l’autre. À chaque coup de reins, je l’entendais pousser des petits gémissements. Comme l’autre, elle était pucelle. Elle a été surprise quand je lui ai demandé de me sucer. Elle ne comprenait pas l’utilité de la chose. Visiblement, ces filles étaient comme des coquilles vides ; elles avaient tout à apprendre. Tant mieux si c’est moi le prof d’éducation sexuelle ! Plusieurs fois on a changé de position. Comme la fellation, elle ne comprenait pas pourquoi je voulais sortir de sa fente pour y revenir d’une autre manière. C’est après avoir terminé ma petite affaire que mes « ravisseurs » m’ont posé la question. Ils ne semblaient pas comprendre la notion de plaisir. Visiblement, il y avait beaucoup de choses qu’ils ne savaient pas sur nous et qu’ils n’osaient pas demander.
J’ai senti qu’un climat de confiance s’instaurait entre nous. Eux souhaitaient en savoir plus sur nous, et moi, fan de SF, j’ai toujours rêvé d’une rencontre de ce type. Je m’attendais à ce qu’ils m’endorment comme la dernière fois, mais à la place j’ai eu droit à une série d’images. Des vidéos de personnes enlevées paniquées qui criaient tout le temps, tout le contraire de moi. Une fois les images arrêtées, elles firent place à une proposition suivie de deux réponses : « besoin collaborateur humain pour apprendre », « acceptation », et « refus ». Comme il était évident qu’ils comprenaient le langage parlé, je leur ai expliqué avant qu’ils ne me renvoient chez moi.
— Si j’accepte, c’est aussi pour en savoir plus sur vous. Rassurez-vous, je garderai ça pour moi. De toute façon, personne ne me croira sans preuve. Je veux bien vous aider si vous me promettez de ne pas toucher à mon intégrité physique. Je suis d’accord pour que vous me fassiez venir quand vous voulez, mais uniquement la nuit : ce sera plus discret.
Suite à ma phrase, sur le mur au-dessus de leur proposition était écrit « proposition acceptée ». C’est quand j’ai touché le mur à l’endroit du mot acceptation que j’ai senti un picotement, comme une décharge à l’endroit du bouton sur ma nuque, suivi par une forte lumière blanche et je me suis retrouvé allongé dans mon lit avec mon pyjama sur le dos.
Après ce deuxième enlèvement, déjà je savais que je n’étais pas dingue, mais surtout j’avais la réponse à cette question : l’homme est-il seul dans l’univers ? Évidemment, j’ai gardé la réponse pour moi. Déjà parce que je voulais en savoir plus, et surtout, si à chaque fois que j’y retourne je m’envoie en l’air, autant être honnête avec eux. Il était évident pour moi que, s’ils opéraient de cette manière, c’était pour rester discrets. Alors autant conserver ce statu quo.
J’ai continué ma petite vie tranquille ; seulement, au bout de quelques jours, j’ai remarqué que tout me semblait plus fort. Les sensations, les envies… Mes sens aussi. Je n’y ai pas fait attention jusqu’à ce qu’une nuit dans mon sommeil, je fasse un rêve étrange. J’étais habillé, dans la fameuse pièce noire. Je me suis approché d’un mur, et c’est en le touchant que j’ai vu des images me faisant comprendre que ce bouton était comme une sorte d’antenne leur permettant de voir, sentir et ressentir tout ce que je faisais dans ma vie.
Ils voulaient comprendre par mon intermédiaire. OK, j’allais leur faire tester plein de trucs. Ils ont beaucoup aimé tout ce qui était cuisine et art de la table. Par contre, ils avaient du mal avec la notion de fiction avec tous les films et séries télé. J’ai ressenti comme un profond dégoût quand, dans le JT, il était question de guerres, de discrimination et de prosélytisme forcé. Comme ils voulaient tout savoir, ils m’ont aussi vu me tirer sur la nouille. Ça, ils ne comprenaient pas, même s’ils ont senti le bien que ça me faisait. Je suis aussi allé aux putes plusieurs fois, mais l’utilisation du préservatif les a un peu bousculés. Le fait que j’encule ma partenaire du moment, n’en parlons même pas.
Au fur et à mesure, le dialogue a évolué entre nous et ils m’ont fait part de leur point de vue. Chez eux, pas de plaisir ni de distractions : exit tout ce qui est loisir et confort. Tout est basé sur l’efficacité et l’utilité. Étant dépourvus de sensations physiques, ils ont intégré le fait de se soulager par la masturbation. Par contre, pour la capote… Pour eux, si une chose n’est pas « safe », on ne la fait pas. Oui… mais non. L’homme a parfois des besoins à assouvir. Et le fait que ça n’aboutisse à rien car rapport protégé était une notion qui les dépassait.
Tout ceci a duré un mois. Un mois au bout duquel ils m’ont rappelé chez eux pour me remercier de ma collaboration, mais aussi pour me présenter une nouvelle partenaire : une magnifique Black athlétique avec des petits seins à croquer. Chose curieuse, contrairement aux deux autres, elle parlait. Elle avait visiblement appris le français. C’est en s’approchant de moi et en me roulant une pelle qu’elle me lança :
— Voulez-vous couchez avec moi ?
D’après vous, j’ai répondu quoi ? « Non, j’ai mal à la tête » ? Bah non. Elle aussi est passée à la casserole, sauf que cette fois elle prenait les devants. Visiblement, celle-là avait dû étudier les comportements humains et avait compris comment les utiliser. C’est elle qui m’a sucé sans que le lui demande. Elle a voulu aussi tester la sodomie pour voir, mais à condition que, comme pour les deux autres, je lui fasse un enfant. OK pour moi, je ne dis jamais non quand une femme me demande une bonne baise.
Y a pas à dire, c’était meilleur avec elle qu’avec les deux autres. Pfff, elle m’a lessivé. Toutefois une interrogation me venait à l’esprit : « Pourquoi ? » OK, j’étais visiblement le premier à communiquer à ce niveau avec eux. OK, j’avais consenti à collaborer, mais ils ne m’avaient toujours pas dit ce qu’ils en attendaient. Quand je leur ai posé la question, je n’ai eu droit qu’à un « au revoir » écrit sur le mur avant de me retrouver catapulté chez moi en pyjama. Comme les autres fois, j’avais une nouvelle plaque en or que j’allais pouvoir revendre, mais je n’avais pas ma réponse.Je n’ai pas eu de réponse de leur part durant trois mois. Pour moi, c’était clair : ils avaient eu ce qu’ils voulaient et s’étaient barrés.
C’est un soir d’hiver qu’ils m’ont rappelé. Comme d’habitude, ils ont fait ça sans prévenir alors que je dormais dans ma chambre, et je me suis réveillé à poil dans la pièce noire.Je venais à peine de me réveiller quand une femme, ma première partenaire, est arrivée. Sachant qu’elle était enceinte de moi, j’ai de suite vu son ventre. Visiblement, elle avait appris à parler français et on a pu enfin dialoguer.
— Bonjour. À ce que je vois, ta grossesse se passe bien.— Oui, merci. Ça fait bizarre de sentir le bébé bouger. Si je suis venue te voir, c’est pour t’expliquer.— Ah, enfin ! Bon, alors accouche… euh non, ça c’est pour dans presque quatre mois mais… Enfin bref, je t’écoute.— Voilà. Comme tu le sais, ils sont explorateurs et ils vous observent depuis plusieurs décennies.— « Nous » observent… Tu as dit « vous ».— Non, c’est bien « vous ». Moi, comme toutes les autres, je suis née en labo, ici. Ça explique pourquoi je ne parlais pas. On a appris à ton contact. Bref, ils vous ont observés et en ont déduit que vous étiez une espèce avec un grand potentiel : intelligence, ingéniosité, physiologique…— Je sens qu’il y a un « mais ».— Oui… En vous regardant vous faire la guerre pour des raisons aussi futiles que la religion, l’ego de vos dirigeants ou encore la cupidité envers les ressources naturelles, ils estiment que dans moins d’un siècle vous vous serez autodétruits.— T’as le chic pour mettre les gens à l’aise, toi !— S’ils t’ont fait te reproduire, c’était pour étudier le processus. Chez eux, il n’y a ni mâle, ni femelle. Chaque individu entre dans une phase de reproduction suivant un cycle bien défini. Il s’autoféconde et engendre seul. En vue de leur grand projet, ils n’avaient créé que des femelles, mais sans rien connaître de l’espèce. Ils nous voyaient comme des fourmis, avec les mâles ouvriers et les reines qui pondent.— C’est quoi, ce projet ?— Ils veulent préserver l’espèce. Ils veulent créer une colonie, ailleurs, à l’abri. Et pour que l’espèce se perpétue, il fallait qu’on puisse se reproduire.— C’est plutôt bien parti, d’après ce que je vois.— Comme tu as été celui avec qui la communication a été aussi loin, ils te veulent pour être le père de cette nouvelle colonie.— Quoi ? Non mais, tu rigoles, j’espère...— Non ; pourquoi ? Tu n’aimes pas faire l’amour ? Nous sommes plusieurs centaines de jeunes femmes, toutes plus belles les unes que les autres. Tout ce que tu auras à faire, c’est nous féconder. D’après ce que nous avons appris, ce n’est pas quelque chose de désagréable.— Ce n’est pas ça. Il y a autre chose que vous ne savez pas.— Ah oui, quoi ?— Il faut varier le patrimoine génétique sinon tous ces enfants, qui seront frères et sœurs, vont voir leur patrimoine génétique s’appauvrir, leur défenses immunitaires aussi, et d’ici plusieurs générations ils vont finir par engendrer des déficients à cause des rapports consanguins.— Ah mince ! Et que faut-il faire ? — Facile : plus d’hommes. Tu m’as bien dit que vous êtes nombreuses. Vous êtes combien ?— Un peu moins de 700. Afin de représenter la variété des individus. Regarde sur l’écran : ils ont créé des femmes avec des différences physiques ; couleur de peau, couleur des yeux, morphologie faciale, couleur des cheveux...
Je voyais défiler tous les visages des femmes, et effectivement elles étaient toutes très variées. C’était déjà un bon point. Restait plus qu’à faire la même chose avec les hommes.
— Bon, eh bien écoute ; c’est déjà bien. Au fait, je ne t’ai pas demandé ; c’est quoi ton nom ?— Je suis le numéro 146.— C’est tout ce que t’as en magasin ? Un numéro ! Je vais te trouver un prénom, moi… Ce sera Ève, dorénavant, comme la première femme dans la bible.— OK, je suis Ève. As-tu des conseils pour trouver les autres hommes ?— Oui, j’ai quelques idées. Mais avant, je peux toucher ton ventre ? Après tout, c’est moi le papa, et…— Vas-y. Dis-moi, il paraît qu’après la première fois, le sexe est meilleur. C’est vrai ?— N’étant pas une femme, je ne peux l’affirmer par expérience ; mais oui, c’est ce qui se dit.— Super ! J’ai envie de recommencer. Ça ne gênera pas que je sois enceinte ?— Non, on va s’arranger. Il existe plein de positions. D’ailleurs, à ce propos, il faudra se trouver des exemplaires du Kâma-Sûtra, ça nous sera utile.
Après lui avoir caressé le ventre et tenté en vain de sentir un hypothétique coup de pied, on a remis ça. La première fois, on n’avait fait qu’en missionnaire. Pour m’avoir observé avec les deux autres, elle voulait essayer la levrette. On l’a fait, mais j’y ai ajouté une cuillère, couchée sur le flanc, plus une initiation à la sodomie. Elle était plus réceptive que la première fois, la cochonne ! Je me doutais qu’on devait être observés, mais je m’en foutais. Elle m’a sucé, je l’ai léchée… Bref, une bonne partie de jambes en l’air. Elle avait regardé des images de films pornos et voulait voir ce que ça faisait si je lui éjaculais dans la bouche. Pas de problème : j’étais ravi de satisfaire sa curiosité. Bon, elle n’a pas aimé le goût, mais au moins elle avait essayé.
C’est quand on a eu fini que je me suis aperçu que j’avais fait une connerie, car une petite beurette s’est pointée dans la pièce avec sur les murs le mot « reproduction ». Ah merde… C’est que j’avais tout lâché, moi. Du coup, il a fallu attendre. J’ai alors fait une petite sieste, et la petite Leïla a eu sa part elle aussi. Oui, je l’ai appelé Leïla parce que je me voyais mal l’appeler Numéro 83.
Après ça, je leur ai donné certains critères de sélection pour le choix de mes futurs collègues : les choisir parmi les nécessiteux, les invisibles qui ne manqueront à personne (ça leur donnera une nouvelle chance), bonne hygiène de vie (autant que possible en tout cas), tolérants et ouverts d’esprit (pas d’extrémistes). Bref, toutes les qualités en plus, bien sûr, de la variété ethnique, pour établir une nouvelle société sur des bases saines.
Lors du processus de sélection, j’ai été mis à contribution. Je me souviens encore d’un jeune Maghrébin de 25 ans, Djamal, qui après que je lui aie expliqué la situation, l’avoir acceptée et s’être envoyé sa première partenaire m’a dit : « Ils sont vraiment cons, ces djihadistes. Comme quoi c’est pas la peine d’assassiner des caricaturistes dans un journal pour avoir des vierges. » J’ai adoré son humour et son point de vue. Il y avait aussi Œil d’Aigle, dit Kaleb, un Amérindien Cherokee qui vivait dans la rue. Lui, lors de sa première fois, il nous a fait l’éjaculateur précoce. Tant pis, ça arrive. Au fur et à mesure, notre petit groupe de mâles s’étoffait. On avait de tout, et à la fin on s’est retrouvés à 31, chacun venant d’une région différente du globe. On ne s’en était pas aperçu au début, mais on se comprenait tous. C’était dû à ce petit implant qu’on avait derrière la nuque, le petit bubon.
Lorsqu’on a tous été réunis, nos amis nous ont montré des images de notre futur chez nous. C’était une planète au climat similaire à celui de la Terre, avec des lacs, des océans, des vallées, des montagnes. Éparpillées sur les trois continents de ce nouveau monde étaient en construction des maisons – plutôt des palais – pour héberger chaque homme et son harem. On n’en disait rien sur le coup, mais on se voyait déjà tous dorlotés par une armada de femmes très court vêtues, prêtes à nous servir, totalement dévouées à notre bien-être. Dans chaque domaine avait été installé une sorte de stèle bizarre. On a appris que c’était à la fois un système de communication et de transport entre les différents domaines. On a bien vu qu’il y avait aussi des élevages d’animaux et des cultures regroupées en vergers. Chaque maître de domaine (comprenez : chaque homme) choisissant de les administrer comme il le voudra, matériel moderne fourni gratuitement.
Cette nouvelle vie nous faisait saliver. On s’est ensuite réunis pour définir certaines règles à respecter entre nous. Si on devait créer une colonie, autant le faire en bonne intelligence avec des lois communes approuvées par tous. Lors de cette réunion, nous étions tous autour d’une table et nous nous sommes mis d’accord en laissant de côté tous nos préjugés. Comme quoi ça ne sert à rien de se taper dessus. On arrive à tout avec de la diplomatie. D’ailleurs cette maxime allait servir de devise pour notre nouvelle société. Évidemment, lors de cette réunion, nous étions tous accompagnés, chacun disposant d’une demoiselle sous la table pour lui faire passer un bon moment. Une fois les négociations abouties, on a fêté ça par une phrase : « Ce soir, c’est partouze ! » Bah quoi ? On est là pour se reproduire, et toutes les occasions sont bonnes.
Voilà, c’est mon histoire. Bizarre, vous ne semblez pas convaincus… Pardon ? Qu’est-ce que vous dites ? Pourquoi je suis encore là ? Mais pour régler les derniers détails avant mon départ, voyons. Je laisse un message à ma sœur et à mes neveux que je ne vois quasiment plus et qui ont sûrement oublié que j’existais. J’en profite aussi pour emporter quelques effets personnels en souvenir. Là, ma valise est prête et j’attends mon taxi.
J’espère juste que mes nouveaux amis se trompent. Que vous arriverez à stopper cette spirale de violence avant qu’il ne soit trop tard. Ça n’en vaut pas la peine. Moi, je serai à l’abri de tout ça, à me dorer la pilule alors qu’une de mes femmes me sucera langoureusement, une autre m’apportant à boire et à manger sur un plateau, une autre s’occupant de ma toilette et m’offrant ses faveurs après m’avoir massé et le tout en entendant mes nombreux gamins jouer et courir partout… J’en salive d’avance, de cette vie qui pour moi ne se résumera qu’à quelques mots : Sea, Sex and Sun.
Ah, mon taxi est là. Bon, bah il est l’heure.Je vous souhaite bonne chance ; moi, je ne pense pas que j’en aurai besoin. Je vais passer mes journées, la bite entre les cuisses de jolies femmes ... Mmmmh. Bon allez, bonne chance moi j’y vais, salut.
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