Cela faisait quelques jours qu’on discutait sur une célèbre application de rencontre. On parlait de tout et de rien, mais on glissait de temps à autre un sous-entendu coquin, histoire de s’assurer qu’on était bien là pour les mêmes raisons.Un jour, prise d’une impulsion, je te propose de venir chez moi. Je suis dans mon lit, en train de lire sur mon site préféré d’histoires érotiques et je suis excitée. J’ai envie d’une présence masculine à mes côtés. Ma propre main dans mon intimité ne me suffit plus, j’ai envie de baiser ! Bien sûr, tu t’es empressé d’accepter. Un peu gênée d’avoir cédé à mon impulsion, je me replonge dans ma lecture pour tenter d’oublier que c’est la première fois que j’invite un inconnu chez moi. Les effets de ma lecture sont assez prévisibles, je glisse ma main dans ma culotte trempée et je me fais du bien. Je passe l’après-midi à me toucher, au point que je me demande si j’aurais encore envie de quelque chose quand tu arriveras. Je somnole à moitié jusqu’à ce que tu m’envoies un message pour me prévenir que tu seras là dans une heure. Je me réveille un peu en sursaut, la nuit est tombée, il fait déjà tout noir dehors. L’excitation retombée, je me demande ce qu’il m’a pris de te dire de venir, mais c’est trop tard pour annuler. Un peu anxieuse, je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche nécessaire : j’ai encore les cuisses luisantes de ma mouille. La chaleur de la douche m’apaise, je me dis que je suis jeune, qu’on ne vit qu’une fois, et que j’ai bien le droit de profiter de la vie en invitant qui je veux chez moi.Je me fais belle pour toi, je m’enduis de crème pour avoir la peau douce sous tes mains. Je mets une goutte de parfum dans le creux de mes seins. Je compte sur le fait que tu viennes y loger ta tête. Je sors de la salle de bain enroulée dans une grande serviette. Je mets un peu d’ordre dans ma chambre. J’hésite sur la tenue à enfiler. Il est tard. Pour te provoquer, je t’ai dit que j’étais dans mon lit sur le point de m’endormir et que je n’étais pas sûre d’être réveillée quand tu arriveras. Mais donc, je ne peux pas enfiler un jeans ou une robe, ça contredirait mon histoire. Ce sera donc un pyjama. Pyjama, mais le pyjama pilou pilou n’est pas une option. Je me trouve jolie, mais pas au point d’être capable de te séduire dans une tenue tue-l’amour. Je sors un petit short de pyjama avec un bord en dentelles, il est très court, mais au moins ça a le mérite d’être clair. Tu ne viens pas ici pour jouer aux cartes...! Ça y est. Tu as sonné pour me dire que tu étais devant la porte. Je suis un peu inquiète, je ne sais pas si tu vas me plaire, si le feeling sera là. J’ouvre la porte. Ouf ! Premier bon point, tu es plus grand que moi. Je me mets sur la pointe des pieds pour te faire la bise. Je te propose une bière dans la cuisine. A vrai dire, c’est surtout pour moi, j’ai besoin de me détendre. Je t’observe à la dérobée, ton visage me plaît. On parle beaucoup. Plus on parle, plus je me sens à l’aise avec toi. Au point que par jeu, je me plains de mal de dos et je te demande un massage. A ma grande surprise, tu te lèves sans broncher et tu t’exécutes. Je suis assise sur ma chaise et tu es debout derrière moi. Tes mains sont sur mes épaules. C’est la première fois que tu me touches. Tu fais ça bien, j’apprécie le contact de tes mains chaudes sur moi. Des mains d’homme. Ça m’avait manqué. Je sens que tu me tires doucement vers l’arrière. Je m’appuie contre ton torse. Je lève la tête et vois ton visage au-dessus de moi. Je me dis que tu dois avoir une vue plongeante dans mon décolleté. Ça me fait sourire. Tu te penches en avant et tu m’embrasses. Tes lèvres sont douces. Je te rends ton baiser, les lèvres légèrement entrouvertes. J’aime ce contact avec ta langue. Ce baiser m’a excitée. Certes, vous allez me dire qu’il m’en faut peu pour m’exciter... Mais je m’en fous, j’ai envie de toi.Je t’entraîne dans ma chambre. Je te propose de continuer ton massage. Je t’amène un pot d’huile et me couche sur le ventre en enlevant mon t-shirt. Ce sera déjà ça d’enlevé pour la suite !Pendant un long moment, tes mains me massent. J’ai l’impression d’être une princesse dont on s’occupe, j’adore ! Tu me masses avec douceur et fermeté à la fois, c’est parfait !Quand il est temps de conclure ce massage, tu t’approches et tu m’embrasses à nouveau. Je me retourne face à toi pour continuer à t’embrasser plus confortablement.J’adore tes caresses sur mes seins. On finit par se retrouver collés l’un à l’autre. Je sens à travers l’épaisseur de ton jeans que tu n’es pas indifférent à ce qu’il se passe. Il ne m’en faut pas plus pour tremper ma culotte. Peu à peu, les vêtements disparaissent. Tes mains se baladent sur mon corps, mes seins, mon dos, mes hanches, mes fesses... Rien ne leur échappe. Tes lèvres s’approchent de mon cou. Aïe, mon point faible... Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un gémissement lorsque je sens ton souffle et ta langue remonter vers mon oreille. Ça te plaît de me voir réagir si fort. Je sais maintenant que je ne dois ne pas hésiter à te montrer mon plaisir... Ça décuple le tien. Tu recommences encore et encore à me mordiller les oreilles, m’embrasser dans le cou, promener ton souffle dans cette zone si sensible. Tu me rends folle de désir pour toi. Pendant ce temps-là, ta main ne reste pas inactive. Elle se faufile dans ma culotte. Tu viens m’effleurer sans jamais me toucher vraiment. Ce petit jeu a pour conséquence d’augmenter encore plus mon excitation. Je meurs d’envie que tu me touches. Tu finis par le faire. Quand tu poses ta main sur mon bouton d’amour, un frisson me traverse. J’ai envie de plus ! Un de tes doigts se glisse dans mon intimité. Je n’en pouvais plus d’attendre. Je gémis. Je frôle l’orgasme tant j’en avais envie. Avec un simple doigt glissé en moi ! Impressionnant... Tu le retires aussi doucement que tu l’avais introduit. Et ensuite, tu reprends tes effleurements comme si de rien n’était. J’ai envie de te supplier de reglisser ton doigt en moi. Mais ma fierté m’en empêche et puis... ça fait partie du jeu, me faire attendre ! Et j’adore ce genre de jeu... J’adore le fait que ce soit toi qui mènes la partie. Tu as vite compris que j’aimais être légèrement dominée. Tu ne te gênes pas pour me tenir par les cheveux ou passer une main dans mon cou pour me coincer. Je crois devenir folle. Jamais aucun de tes prédécesseurs n’avait compris aussi vite, ce besoin chez moi, d’être coincée dans des bras musclés. Tes caresses, tes bisous, cette attente qui engendre une certaine frustration me rendent folle. Et enfin, tu me pénètres. Mes gémissements jusque-là plutôt discrets se font plus fort. Tu me rappelles gentiment de ne pas faire de bruit... Je partage mon appartement avec des colocataires. Tes coups de reins sont une délivrance, je n’aurais pas pu attendre plus, j’aurais fini par te sauter dessus. J’adore me sentir remplie par ta bite. Je suis tellement mouillée que j’en ai les cuisses trempées. Tu me dis que je te rends fou. J’ai envie de te répondre que toi aussi, mais je n’y arrive pas. Je suis en train de monter, monter, monter... Ta bouche dans mon cou, ton souffle dans mon oreille m’achèvent. J’ai un orgasme. Tellement fort que je suis obligée de m’accrocher à toi. Je te serre de toutes mes forces dans mes bras. Peu à peu, je reprends mes esprits. Tu recommences à bouger en moi, tu n’as pas encore joui. Tu me fais plusieurs fois monter au septième ciel. Puis c’est ton tour. Je vois ton regard qui s’échappe, je te vois perdre le contrôle. Ça m’excite et je termine par un dernier orgasme en même temps que toi. Dernier ? Non, pas vraiment. Il y en aura encore d’autres cette nuit. Mais ça, je ne le sais pas encore. Pour le moment, on reprend notre souffle tous les deux. On est heureux. On s’embrasse pour se souhaiter bonne nuit. Je finis par m’endormir dans tes bras.
