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Le Resort

Chapitre 3

La face cachée du contrat

Divers
Eh oui ! J’avais signé un contrat d’engagement. Pour cinq mois avec ATONEMENT ENTERPRISES. Cinquante pages dont je n’avais lu, au final, que quelques paragraphes, encouragé par le représentant qui me disait que les infos contenues dans la pochette de bienvenue reflétaient bien les termes du contrat. L’autre raison expliquant ma hâte était que je loupais le vol si je m’étais mis à lire les deux mille trois cent quatre-vingt-dix-sept clauses du document avant d’y apposer ma signature.Bien calé dans mon fauteuil, la ceinture bouclée, j’appréciais ce moment de détente. Le vrombissement des moteurs allait en s’amplifiant. Sans plus tarder, je commençai ma lecture :
« Félicitations et bienvenue au Resort de StoryX Island ! Vous avez été sélectionné pour faire partie de nos membres Actifs. Nous espérons que votre séjour chez nous sera des plus agréables.Votre contrat stipule que votre séjour sera de cinq mois. Sachez cependant que celui-ci pourrait être prolongé selon certaines conditions.À votre arrivée, vous serez classé au niveau 1 ; le mois suivant, vous accéderez au niveau 2 et le mois d’après, au niveau 3. Et ainsi de suite jusqu’au niveau 5 pour le dernier mois.Vous devrez cependant, à l’intérieur d’un même mois, faire créditer à votre dossier la participation à un minimum de 20 activités récréatives (AR) afin de vous permettre d’accéder au niveau supérieur. Ce qui signifie que si au terme d’un mois vous n’avez pas atteint votre quota de 20 AR, votre accession au niveau supérieur sera retardé jusqu’à l’atteinte du nombre de 20 AR requis.Si votre quota est atteint avant la fin du mois, vous ne pourrez par contre accéder au niveau supérieur qu’au début du mois suivant.Vous ne pourrez donc pas écourter votre séjour à moins de 5 mois. Par contre il vous est conseillé de rapidement accumuler vos 20 AR mensuels afin de ne pas prolonger indûment votre présence chez nous à titre de membre Actif.Au terme de votre contrat, vous aurez le choix de quitter le Resort de StoryX Island ou, si vous préférez, d’accéder au titre de membre Sélect et pouvoir profiter pleinement de tous les avantages du Club. Dans un cas comme dans l’autre, vous deviendrez libéré de toutes vos obligations envers nous.Votre secteur d’activités est décrit comme suit : Activités à caractère sexuel »
En lisant cette dernière ligne, je laissai tomber le document sur mes genoux et ma tête retomba contre le dossier de mon fauteuil. La vérité venait de me frapper en pleine face.Je fermai les yeux et tentai de rassembler mes pensées. Tout se passait si vite ce jour-là.
« Vous me semblez fort préoccupé, m’sieur Simon, me dit une aimable voix que je reconnus immédiatement. »
Dans le siège voisin du mien, qui était resté inoccupé depuis le départ, venait de s’installer mademoiselle Catherine, la stagiaire rencontrée lors de mon médical chez ATONEMENT.
« Quelle belle surprise ! lui répondis-je. Je vois que garde Cynthia a bien tenu sa promesse.— En effet, et vous, je vois que vous vous êtes bien fait embarquer malgré mes avertissements.— Vous ne sembliez pourtant pas triste quand on vous annonça votre mutation pour StoryX Island, repris-je, voulant tourner la conversation autour de Catherine.— Travailler avec la docteure LeBel, c’est du gâteau, si on compare avec les traitements que je devais subir avec garde Cynthia. J’ai donc joué la conne et l’idiote devant elle en espérant qu’elle soit assez exaspérée de mon comportement pour me chasser vers l’île. Et cela a fonctionné, heureusement.— Elle est encore pire que la doc ?— Absolument. Elle me soumettait à ses fantasmes sexuels quand on n’avait pas de client à recevoir. Elle me traînait dans son bureau et m’obligeait à lui lécher la chatte quand ce n’était pas elle qui me sodomisait avec toutes sortes d’instrument. Une dépravée ! »

Elle me prit la main :
« Je savais que vous signeriez. J’étais persuadée que je vous retrouverais dans cet appareil. Et j’ai un aveu à vous faire : je suis heureuse de faire le voyage avec vous, bien que je ne puisse vous dire pourquoi exactement. Quand je vous ai senti entrer en moi, ce matin dans la salle d’examen, ce n’est pas seulement votre pénis dans mon derrière que j’ai senti, c’était la totalité de votre être en moi. C’est comme si une partie de votre esprit fusionnait avec le mien. »
Je la regardai dans les yeux alors qu’elle se confiait à moi, simplement, sans détour.
« J’ai ressenti un bien-être extraordinaire quand vous m’avez remplie de votre foutre, monsieur Simon. C’était presque mystique. Je n’avais jamais éprouvé cela avant. J’ai tout fait pour le conserver en moi le plus longtemps possible. »
Elle serra ma main plus fort, mais en gardant toute sa douceur.
« Je crois que je vous aime, Simon. Je sais, c’est fou, mais dites-moi que vous avez aussi des sentiments pour moi. »
Oui, j’éprouvais des sentiments pour la belle Catherine. J’avais brièvement possédé son corps pendant l’examen médical, mais ce qu’elle ignorait, c’est que j’avais aussi sondé son esprit et partagé le mien avec elle. Mais il était trop tôt pour lui faire comprendre cet élément. Je désirais toutefois ne pas la décevoir :
« Oui Catherine, j’éprouve de profonds sentiments à ton égard. Je comprends peut-être plus que toi pourquoi tu te sentais bien pendant notre coït. Je veux faire un bout de chemin avec toi, mais nos chemins pourraient rapidement se séparer, quels que soient les sentiments qui nous unissent. »
Je rajoutai simplement, en posant ma main sur sa tête :
« Cathy, ce que tu as reçu de moi, tu pourras le donner à d’autres. »
Elle me fixa longuement des yeux, silencieuse, souriante mais un peu perplexe face à ce que je venais de dire.Sans m’en rendre compte, j’avais commencé à la tutoyer.
« Cathy, poursuivis-je, laissons tomber les ‘vous’, d’accord ? On va vivre une histoire ensemble et je sens que l’on aura besoin l’un de l’autre.— Je veux bien ! fit-elle en m’apposant un bisou sur la joue. Je sens le bonheur et la liberté autour de toi. Je sais pas ce que tu as, mais je te trouve très spécial. »
On se posa un bras l’un sur l’épaule de l’autre, se faisant un petit câlin latéral, chacun assis dans son siège.
« Donc, la docteure LeBel est un monstre ? demandai-je à la jeune fille.— Je crois que sa réputation est surfaite. On nous la dit très compétente et travaillante. Mais d’après ce que j’entends d’elle, je la trouverais plutôt... malheureuse.— Elle ne va pas bien ?— Elle est elle-même prisonnière de l’organisation. Elle était endettée comme nous tous. Elle fait partie du groupe des Actifs, comme toi et moi. À cause de ses compétences, elle a été affectée au médical. C’est un enfer pour elle. Elle doit prendre toute la population à sa charge, membres du Club, personnel, visiteurs. Elle doit être de garde 24 heures sur 24. Plus de vie sociale, demeurant isolée dans ses quartiers. Sorties interdites, elle est comme en prison. Mais le pire, c’est qu’elle s’est fait confier la responsabilité du Carrousel.— Le Carrousel ?— C’est une activité sexuelle collective et punitive à laquelle sont soumis les délinquants du système, surtout les hommes, ceux qui ne respectent pas les termes de leur contrat. Un genre de torture à plusieurs, quoi. Les séances ont lieu dans une salle aménagée dans sa suite. Les participants doivent s’enculer mutuellement et à répétition jusqu’à être totalement vidés de toute énergie.— Ça doit quand même être un peu agréable ? demandai-je un peu à la blague.— Pas si t’es pas gay. Pis même là, quand tu dois repasser sur le même gars à toutes les cinq minutes, l’énergie et les ressources viennent à te manquer.— Et alors ? demandai-je, piqué par la curiosité.— Alors là? C’est à coups de cravache sur les fesses que les hommes doivent continuer, se décharger une fois de plus dans le trou de cul de l’autre, au risque de se retrouver en défaillance cardiaque. On raconte que certains n’ont pas survécu au supplice. Heureusement, la compagnie défraie le coût des funérailles. Pour son image. »
Elle ajouta :
« Donc, comme il s’agit d’une activité risquée pour la santé, elle n’avait pas le choix d’y être affectée. On m’a dit par contre que derrière son image de tortionnaire se cache une personne très sensible. Elle signerait des billets de suspension d’activités qu’elle remet aux survivants du Carrousel, chose qui lui est pourtant interdite de faire.- ‘Docteure LeBel’, ce nom me dit vaguement de quoi, repris-je.— Ça me surprendrait que tu la connaisses. Et puis l’île est complètement isolée du reste du monde. Pas de téléphone, pas d’internet sauf pour l’administration. Donc tu ne recevras jamais de carte postale de cette provenance, sur laquelle tu pourrais lire :
Coucou c’est moi ! Je suis présentement sur une île magnifique. Les plages sont dorées. Je me prélasse au soleil et quand on vient me chercher, c’est pour être doublement pénétrée par des mecs qui me prennent pour une poupée gonflable ou pour subir les tortures de gouines en mal de sensations sadiques. Ciao !’»
Je restai pensif après tout ce descriptif scabreux. Nous volions maintenant à dix mille mètres d’altitude.
« Je suis curieuse, Simon. Pourquoi avoir signé malgré tout ? T’as pourtant pas l’air du type maso ?— J’ai hésité. Quelque chose me disait de signer, d’aller de l’avant. Peux pas vraiment dire. Comme si quelque chose ou quelqu’un m’attendait là-bas. Comme si quelqu’un de désespéré avait besoin de moi. »
Un moment de silence s’ensuivit. Je lui brandis mes documents :
« C’est quoi cette foutue merde ?— OK, Simon, je vais tout t’expliquer. Tu vas voir comme c’est débile. »
Catherine débuta ses explications :
« Ton contrat est de cinq mois. Tu dois te faire créditer un minimum de 20 AR chaque mois, avant de passer aux niveaux suivants, 2, 3, 4 et 5.— Les AR ?— C’est l’abréviation pour ‘Activités Récréatives’. Si tu ne fais pas 20 AR, ton mois actuel s’étire jusqu’à l’atteinte du quota requis. À ce moment tu passes au niveau supérieur. Si tu as déjà atteint tes 20 AR, tu as le droit de refuser les requêtes provenant des membres Sélect jusqu’à la fin du mois courant, et l’accès au niveau suivant se fera au début du prochain mois. Donc au total, tu auras participé à un minimum de 100 AR au terme de ton contrat.— Comment fonctionnent les AR ? lui demandai-je.— Très simple. Étant affecté aux activités sexuelles, tu dois rester en disponibilité constante pour répondre aux requêtes des Sélect. Ton poste d’attente est à l’extérieur, sur une section de la plage réservée exclusivement aux Actifs du niveau 1, qui est le tien.« Si tu ne reçois pas de requête, tu peux profiter de la plage, de la mer, faire du surf, à ta guise. Lorsqu’un membre Sélect t’approche, tu dois le suivre à sa demande et te soumettre à ses fantasmes ou ses désirs sexuels, généralement dans sa chambre ou sa suite. Tu as un droit de refus mais il faut l’exercer avec discernement, sinon c’est le Carrousel qui t’attend.— Mais, comment sont organisées ces ‘requêtes’ ?— C’est là que la technologie intervient. Chaque membre Sélect se promène avec un appareil portatif avec lui, semblable à un mobile, et qui renferme plusieurs applications. Tous les membres Actifs, dont nous faisons partie, sont inscrits dans une base de données accessible aux Sélects et à la Sécurité. Chacun d’entre nous y est fiché avec toutes les infos pertinentes : numéro matricule, sexe, âge, orientation sexuelle, mensurations chez les hommes, incluant les mesures du zizi, mensurations chez les femmes, traits spéciaux, etc. Nos noms n’y apparaissent pas, nous ne sommes que des numéros dans StoryX Island.« Sont aussi mentionnés le nombre d’AR déjà créditées pour le mois ainsi que le niveau auquel on appartient. Le membre Sélect n’a plus qu’à faire son choix dans la liste et à venir nous adresser sa requête afin de pouvoir s’adonner à son loisir.— Mais comment s’adresse-t-on à nous, comment nous retrouve-t-on, perdus sur la plage ?— Encore là, haute technologie à l’œuvre : nous portons tous un plug anal qui en réalité est un mouchard qui nous identifie et nous sert de GPS. »
Je me calai dans mon siège, complètement ébahi :
« Un plug comme celui que tu m’as fait retirer de ton petit derrière ce matin ?— Tout à fait. C’est la technologie GPS. Une application de géo localisation est incluse dans le mobile qu’utilisent les Sélects. Ils peuvent donc facilement, grâce à l’appareil que nous portons en nous, nous repérer à l’intérieur de la section de plage qui nous sert de poste d’attente. »
Désirant me remontrer son mouchard, Catherine se leva de son siège, se plaça devant le mien, releva sa minirobe rose en me tournant le dos puis, se penchant en avant, abaissa sa petite culotte. Je reconnus l’objet porté par la fille entre ses fesses écartées, avec son clignotant vert et son inscription chiffrée.
« Il clignote en vert lorsqu’il est porté. S’il est retiré, c’est en jaune, signe qu’il n’est plus en place dans mon derrière. J’ai alors un délai de 30 minutes pour le remettre en place, sinon il flashe en rouge.— Et passé ce délai ? demandai-je, curieux.— À ce moment, une alarme est déclenchée au Centre de Surveillance et les G. A. S. se mettent à ta poursuite.— Les gars ?— Pas les gars dans le sens habituel, mais plutôt les Gentils Agents de Sécurité. Mais ça se prononce ‘gars’. Ce sont des molosses, habillés de noir, qui patrouillent l’île au complet. T’as pas intérêt à te frotter à eux. Ils portent tous un injecteur à la ceinture, de la taille d’un gode. S’ils doivent te maîtriser, ils t’administrent un T. I. R. dans le cul.— Un T. I. R ?— T. I. R. pour ‘Tranquillisant Intra-Rectal’. C’est une dose de barbiturique qui est rapidement absorbé par les muqueuses. Au bout de quelques minutes, tu seras devenu tout docile et on fait ce qu’on veut avec toi.— Mais comment savent-ils que tu ne portes plus ton mouchard après 30 minutes ?— Téléthermométrie. En plus d’être un GPS, l’objet mesure ta température rectale. Donc, dès qu’il est retiré, la température captée descend rapidement, la couleur du DEL change et le chrono s’enclenche. Les infos sont toutes transmises au Centre de Contrôle via le réseau Wi-Fi de l’installation.-...— T’as donc le temps de prendre ta douche et de procéder à ton hygiène personnelle avant l’expiration du délai de 30 minutes.— Et,... dois-tu aussi dormir avec ? fis-je, intrigué.— Dans ta chambre se trouvent des détecteurs de chaleur à infrarouges et des détecteurs de mouvements. La Sécurité sait quand tu occupes ta chambre. Tu peux alors te libérer de ton mouchard.— Et les inscriptions gravées sur la base du plug ?— C’est mon identifiant. 1 pour le niveau, 537 est mon matricule. Quand on passe au niveau suivant, le 1 change pour le chiffre 2. Ces chiffres sont utilisés par les G. A. S. pour te reconnaître lors des contrôles. C’est quelquefois humiliant de devoir se mettre les fesses à l’air en public à leur demande pour procéder à ton identification, mais ici, personne n’a vraiment le choix.« Une autre utilité dans le système est que si ta température dépasse les 37 Celsius, l’info est transmise au Service de Santé qui devra contrôler si tu n’es pas fiévreux ou malade. »
J’avais du mal à assimiler toutes ces informations, mais je reconnus rapidement l’ampleur et la complexité de l’organisation.Une toute dernière question me revint à l’esprit :
« Et ce que le Doc de Montréal m’a poussé dans le fond du cul en me sodomisant... ?— T’as pas deviné qu’il était gay ? sembla s’amuser Cathy qui avait gloussé de rire. En fait, c’était une boule en inox, pour vérifier si tu es allergique. Cela va partir lors de ton prochain passage aux toilettes. Donc si tu n’as pas réagi, tu pourras supporter le mouchard sans problème dans ton beau derrière.— Beau ? Mais tu ne l’a même pas vu !— Bien sûr que non, mais j’espère bien ! blagua la stagiaire en nursing. »
Me préoccupant de ce qui attendait Catherine, je la requestionnai :
« Et toi, que va-t-il t’arriver ? Tu fais partie des Actifs, toi aussi.— Oh, pas de problème. Je ne serai pas trop tripotée tant que mes stages ne seront pas terminés. Après, j’espère une affectation permanente au Service de Santé. Dans ton cas, Simon, dès ton arrivée en ‘fonction’, ça risque d’être plus rock’n roll. Tu te retrouveras directement sur la plage, dans la section 1, en dispo pour les membres Sélect.»
Le reste du vol se fit sans ambages. Après la traversée en bateau depuis Miami, l’île de StoryX fut atteinte en milieu d’après-midi.Nous nous quittâmes, Catherine et moi, dans le hall de l’immense hôtel, elle se dirigeant vers le Service de Santé à la rencontre du médecin de la place, me dirigeant, pour ma part, vers mes quartiers. C’était un après-midi radieux.
« Nous nous reverrons ? me fit Cathy en m’envoyant la main.— Sûr, répondis-je avec un sourire. Je crois savoir où te trouver ! »
(À venir : Bienvenue au Service de Santé !)
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