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Un retour chaleureux

Chapitre 1

Hétéro
Cette fois ça y est, pas de doute, je suis de retour chez moi. Je retrouve mon petit appartement à Rennes, non loin de la rivière. Il est tel que je l’avais laissé avant de partir en Islande, au point qu’on dirait presque que je l’ai quitté la veille, comme si ce voyage et tout ce qui s’était passé là-bas n’avaient été qu’un doux rêve...
Je fais quelques pas dans mon salon, regarde le canapé, la télévision qui lui fait face, puis la large fenêtre qui donne sur la rivière et soudain, ça m’est insupportable, il faut que je vérifie une nouvelle fois ! Je laisse tomber ma valise, me débarrasse de mon sac à dos et jette mon manteau sur le lit avant d’ouvrir la porte de ma chambre. Je traverse la petite pièce plongée dans la pénombre, puis pénètre dans la salle de bains où je tombe face à mon reflet. Comme je l’ai déjà fait tant de fois pendant mon voyage, je me concentre sur mon apparence... Mais rien, pas le moindre changement de mes traits, mon visage et mes cheveux restent strictement les mêmes...
Je vous ai déjà raconté cette histoire, comment par une visite anodine dans une source chaude en Islande, j’ai soudainement gagné le pouvoir de transformer mon apparence à volonté et comment j’ai pu en profiter. Ce que je ne vous ai pas dit, c’est que malheureusement, à la veille de mon départ en avion pour le vol du retour, plus rien. Mon apparence est redevenue telle qu’elle a toujours été à quelques exceptions près. Ainsi en quittant l’Islande, je conservais mes habituels, cheveux bruns bouclés, mes grands yeux bleus et ma barbe de trois jours. Cependant, si je n’avais pas pris un centimètre et demeurais à un mètre quatre-vingt, mes épaules étaient devenues sensiblement plus larges, en équilibre avec un torse et des bras plus musclés qu’autrefois. Je conservais le petit ventre que j’avais toujours eu, mais en passant mes doigts dessus, j’avais pu constater que de légères tablettes étaient apparues.
Sans être plus beau, mon physique ordinaire m’était donc revenu avec de légers atouts, mais ne clairsème rien qui ne venait compenser la terrible perte de mon don de transformation. La perte de tout accès à mes atouts féminins me désespérait encore une fois, d’autant plus, car cela avait fermé toute porte de relation plus poussée avec Gaëlle, celle qui avait conquis mon cœur lors du voyage. Mais comme elle est strictement lesbienne, nous ne pouvions donc plus qu’être amis désormais, limités qui plus est par la distance physique qui limitait nos échanges aux SMS...
Comment voulez-vous au juste que je reprenne ma vie après tout ça ? Pas le choix, il faut revenir au boulot et essayer de passer à autre chose. Deux jours plus tard, mes pas m’amènent donc devant le centre hospitalier de Rennes, ma blouse d’infirmier dans mon sac à dos. Le moral n’est pas au beau fixe vu les souvenirs de vacances qui continuent de me hanter, mais au moins, je vais de l’avant, heureux de revoir mes collègues et les patients, ou du moins, les plus agréables d’entre eux.
Après un bref passage dans les vestiaires, je suis les couloirs gris et blancs interchangeables, les mêmes que dans la quasi-totalité des hôpitaux, jusqu’au bureau de mon service. A peine je pousse la porte que les quatre collègues présentes détournent la tête de la table où reposent leurs cafés fumants. A ma vue, les quatre m’adressent leur plus beau sourire, y compris Flora dont la fatigue dans le regard m’indiquait qu’elle terminait son service de nuit.
— Salut Ben le vacancier ! Alors l’Islande, c’est sublime hein ?
Celle qui venait de parler était une petite brune d’une trentaine d’années appelée Camille. Un peu ronde et les bras marqués de divers tatouages, elle parlait avec un dynamisme tout à fait en accord avec son caractère toujours très positif et enthousiaste. Ses boucles encadraient son doux visage et ses yeux verts, mais s’arrêtaient à la naissance de sa nuque. Son uniforme ne pouvait cacher sa belle et lourde poitrine et son léger surpoids n’entamait rien à la beauté de ses formes.
— Sublime oui c’est le mot ! répondis-je, et toi, ça a été de ton côté ?
Alors que Camille se lançait dans un long récit de ses dernières péripéties avec ses enfants, j’adressais un petit hochement de tête et un sourire à Flora, visiblement excédée de réentendre la même histoire sans doute pour la énième fois. Cette dernière était la dernière arrivée au service et était la plus jeune de tous mes collègues. Du haut de son mètre soixante et de ses vingt-deux ans, elle était d’un caractère plutôt discret, ce qui tranchait radicalement avec le vert vif dont elle se colorait toujours les cheveux courts et la rendait très remarquable. Si sa poitrine était de petite taille, elle avait les traits très fins et constellés de taches de rousseur et de belles lèvres qui cachaient un ravissant sourire quand elle était plus en forme.
— Mais laisse un peu Benjamin en placer une ! Tu commences déjà à raconter toutes les bêtises de ton fils alors qu’il n’a même pas raconté un peu son voyage.
Par miracle, l’intervention de Jessica coupa net le flot de paroles de ma collègue, qui se confondit en excuses avant de me céder la parole. Je commençai donc à raconter mes visites dans les grandes lignes, en évitant bien sûr de mentionner ce qui avait rendu le voyage si exceptionnel pour moi. Jessica m’écouta avec vive attention en passant ses doigts dans son épaisse toison de cheveux crépus noirs. Sa peau sombre de métisse était admirablement mise en valeur par sa blouse blanche, qui par contre ne rendait pas justice à son physique athlétique. A trente ans tout justes fêtés, ma collègue était en effet une jeune femme exceptionnellement belle, notamment du fait de son beau visage et de ses lèvres charnues qui cachaient un sourire terriblement séduisant.
A mesure que je parlais, je réalisais cependant que ma quatrième collègue présente était la seule à demeurer silencieuse et il me fallut un moment pour remarquer que son visage paraissait aussi usé que celui de Flora. Cependant, ce n’était pas la fatigue qui marquait les si beaux traits d’Anne, mais une sorte de résignation teintée de tristesse qui attira mon attention. C’était la seule de mes collègues à ne pas être en uniforme, car elle n’était pas infirmière, mais psychologue. Malgré cette différence de fonction, la jeune femme venait souvent partager un café avec nous en raison de son très bon caractère qui la rendait très appréciée de notre équipe. Habituellement douce et joviale, sans pour autant être extravertie, je ne l’avais encore jamais vue avec un tel masque de résignation et me promis de l’aborder pour lui demander des nouvelles dès que nous aurions un peu de tranquillité.

Sans montrer mon inquiétude à son égard, je la regardai passer sa main gauche marquée d’une alliance dans ses longs cheveux bruns retenus par une queue-de-cheval, révélant son visage au teint clair. Elle avait d’épaisses lèvres et de grands yeux bruns d’une intensité rare et de beaux seins mis en valeur dans la robe verte qu’elle portait ce jour-là. Si nous n’étions pas non plus très proches, nous prenions souvent le temps de discuter à la fin de ses heures de travail si les patients réclamaient peu d’attention et j’avais appris à apprécier toutes les qualités de la psychologue.
Quand elle finit par remarquer que mon regard s’attardait tout de même sur elle, Anne m’adressa un petit sourire qui devait vouloir se montrer rassurant, mais qui ne fit que renforcer ma détermination à aller lui parler en fin de journée. En attendant, le devoir ne tarda pas à nous appeler quand une paire d’internes déboula dans la petite pièce avec une charge de demandes diverses à nous adresser. Tandis que Flora finissait enfin son café pour prendre la direction des vestiaires, mes collègues répondirent aux questions des futurs médecins, alors que je me dirigeais vers le tableau qui indiquait les divers patients occupant actuellement les lits dont j’avais la charge.
La journée fut particulièrement active, si bien que je ne pus prendre une courte pause que passé dix-huit heures. Profitant du calme qui s’installait enfin dans les couloirs à l’approche de la nuit, je me dirigeai vers un escalier de secours voisin avec un sandwich à la main, dans l’espoir de m’y réfugier pour manger en paix. Généralement, plus personne n’empruntait ces marches à cette heure, surtout au douzième étage, si bien que je réprimai un sursaut quand je découvris une silhouette assise non loin de la porte que je venais d’ouvrir.
— Anne ? Tu es encore là à cette heure ?
La jeune femme releva subitement les yeux de son téléphone qu’elle examinait avec un air perdu et ne cacha pas assez vite la tristesse qui transparaissait de son regard. Comprenant qu’il ne servait à rien de faire semblant d’aller bien, je sentis un élan de crainte me traverser quand je vis une lueur dans ses yeux, signe que les larmes étaient proches.
— C’est rien ! Se força tout de même-t-elle à dire, quelques soucis à la maison, mais ne t’en fais pas Ben, rien de grave.— Rien de grave ? Allons, Anne, est-ce que tu serais encore ici si tout allait bien ?— Mais non, c’est un peu compliqué avec mon mari quand il s’agit de s’occuper de mon fils, mais ça va s’arranger.— Tu me disais déjà ça avant mes vacances, tu sais ?
A ces mots, un nouvel éclat apparut dans les yeux de ma collègue et confirma en effet que les choses étaient plus graves qu’elle voulait bien me le dire. Elle ne pleura pas vraiment et aucune larme ne roula sur ses joues, mais alors qu’elle me racontait toute sa frustration quant à la situation à la maison, je devinai qu’en réalité, elle était à bout. Son conjoint travaillait beaucoup et quand il ne travaillait pas, il passait énormément de temps à gérer le jardin pendant qu’elle devait s’occuper de toutes les tâches ménagères et de leur fils en plus. N’étant pas sociable, il refusait toutes les propositions de sorties de Anne et elle n’osait pas pour autant sortir seule malgré ses encouragements. A mesure que je l’écoutais, je finissais par partager toute son irritation et sa frustration, oubliant tous mes problèmes pour reporter ma colère envers cet homme que je ne connaissais même pas.
Toute ma tristesse quant à ce retour de voyage si morne après des vacances si exceptionnelles se changea en une sorte de rage grandissante.
— Mais vous arrivez à parler au moins de tout ça ? demandais-je au détour de la conversation.— Un peu oui, mais quand je l’écoute, on dirait qu’il n’y a aucune solution, pas d’alternative possible...— Il abuse franchement, vous n’avez même pas droit à une petite soirée en tête à tête de temps en temps ?— Jamais... Je t’avouerais que l’intimité est à zéro ! Mais lui on dirait que ça ne lui manque même pas.
Toujours poussé par cette espèce de colère qui avait cru en moi, je commençai à oublier toute prudence et profitai de m’être assis côté d’elle au cours de la conversation pour passer mon bras derrière elle. Elle me parla de son fils et de tout le bonheur qu’il apportait dans leur vie, de son plaisir à passer du temps avec lui, mais aussi de son besoin de sortir de la maison dès qu’elle le pouvait. Son mari remarquait son éloignement bien sûr et ne cachait pas son irritation, mais tout comme lui, elle ne voyait pas d’autres moyens pour se sentir mieux. Peu à peu, son épaule vint s’appuyer contre mon aisselle et comme douée d’une volonté propre, ma main se déposa sur son flanc. Anne me parla de leur couple, de comment étaient les choses avant la naissance de son fils, de son envie de voyager elle aussi. Je lui partageais sa souffrance et lançais des idées pour rétablir le dialogue, mais elle semblait toutes les avoir essayées.
Comme si elle réalisait soudain que mes doigts caressaient doucement ses flancs, la jeune femme releva les yeux vers moi, puis se tourna de façon à croiser mon regard.

Son visage était proche du mien, mais elle ne recula pas sa tête. Mes lèvres se rapprochèrent et vinrent embrasser les siennes. Elles étaient terriblement douces et chaudes à la fois. J’entrouvris les miennes afin d’amener ma langue rencontrer la sienne et sa bouche me fit alors l’effet d’un brasier ardent. Tandis que ma main libre venait rencontrer et serrer ses doigts fins, j’éprouvais toute la délicate chaleur de son souffle par la dance de nos langues. Je la sentais frissonnante d’une puissante excitation, pleine d’un violent désir qui semblait sur le point d’exploser. Mon bras droit remonta sur son dos afin de la serrer davantage contre moi, mes doigts venant caresser la naissance de son sein à travers le tissu du manteau qu’elle avait passé sur sa robe. Sa main gauche quitta la mienne et se déposa quant à elle sur ma jambe, la serrant quelque peu alors que son souffle se faisait déjà plus lourd.
Nos lèvres se séparèrent brièvement et je rouvris les yeux, croisant brièvement son regard, juste avant qu’elle ne referme ses paupières pour venir m’embrasser à nouveau. Comme si elle ne souhaitait pas réfléchir ou prendre la mesure de ce que nous faisions, Anne avança alors ses doigts le long de ma jambe, descendant le long de mon pantalon de blouse. Je profitai donc du fait que ma main gauche était libre pour venir caresser sa gorge avec douceur, puis la laissait glisser jusqu’à me faufiler sous son manteau où j’attrapai l’un de ses seins à travers sa robe. Ma collègue était visiblement si excitée qu’elle eut un petit sursaut alors que je caressai doucement sa poitrine que ma main venait parfaitement englober. Je ne pus m’empêcher de sourire en sentant son téton durcir contre ma paume malgré son soutien-gorge, et c’est à cet instant que ses doigts vinrent clairement caresser mon entrejambe, à la recherche de mon sexe.
Ce dernier étant déjà durci par l’excitation, elle suivit la bosse qu’il formait le long de ma jambe gauche, mais cela ne lui suffisant clairement pas, elle s’attaqua à mon pantalon de blouse, qu’elle souleva en tirant sur l’élastique.
Sans attendre, Anne plongea sa main brûlante sous mon caleçon, puis empoigna mon pénis qu’elle serra doucement entre ses doigts. Alors qu’elle commençait de lents mouvements de va-et-vient qui m’arrachèrent un soupir de plaisir, ma main gauche quitta son sein pour se poser sur sa cuisse, que je commençai à dénuder en tirant lentement sur sa robe. Du coin de l’œil, j’admirais la beauté de sa peau plus claire alors que je me faufilais sous le tissu pour caresser lentement l’intérieur de sa cuisse...
Vlan !Un sursaut nous saisit tous deux quand l’écho d’une porte distante résonna dans la cage d’escalier et que des bruits de pas se firent entendre, à un ou deux étages de nous. Aucun de nous ne se posa la question de savoir si l’on venait vers nous ou non et nous nous dressâmes vivement sur nos pieds en réajustant nos tenues, maintenant une distance raisonnable entre nous. Personne ne vint, mais je n’osai pas m’avancer de nouveau vers Anne, qui arborait désormais une expression terriblement effrayée et honteuse.
— Je...
Ma collègue ne me laissa même pas aller plus loin et se détourna vivement de moi, descendant les marches avec précipitation vers les étages inférieurs en fuyant mon regard.
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