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Un retour chaleureux

Chapitre 3

Hétéro
Malgré tout le plaisir que nous nous étions procuré, ni Anne ni moi n’avons échangé le moindre mot après ce que nous venions de faire. Une fois que ma collègue eut récupéré un peu de son souffle et retrouvé ses idées claires, elle s’était écartée de moi et simplement demandé à prendre une douche. Je lui tendis une serviette quand elle sortit de la salle de bain, puis j’y entrai à mon tour pour me laver également et le temps que j’en ressorte, la psychologue était repartie sans laisser la moindre trace de son passage.
Quelque part, j’en fus soulagé et je lui en fus même très reconnaissant, car je craignais terriblement de parler de ce qui s’était passé. J’avais pris un plaisir fou avec elle, en découvrant son sublime corps dans ce moment d’interdit, mais je me sentais également terriblement honteux. Anne était mariée, avait un jeune fils qui n’avait même pas encore deux ans et j’avais été son amant. J’étais un potentiel destructeur de foyer, et cela, rien ne pouvait l’excuser, cependant, j’avais déjà terriblement envie de recommencer...
Comme je craignais d’empirer les choses, je fis le choix de ne pas essayer de la contacter et ma collègue ne m’envoya pas non plus le moindre message. Le lendemain matin, je me sentis soulagé en me souvenant que je travaillais de nuit et que je ne risquais donc pas de croiser mon amante dans les couloirs du centre hospitalier. Pendant toute la journée, je n’eus aucune nouvelle et c’est pensif que le soir, je pris la direction du boulot.
Ce soir-là, j’étais chanceux et partageais ma garde avec Camille et Flora, ce qui annonçait déjà une soirée assez sereine en termes d’ambiance entre collègues et ce d’autant plus que le Docteur Ezekiel était en week-end. Si les choses étaient calmes avec les patients, j’allais pouvoir passer une soirée un peu tranquille et avec des collègues qui ont suffisamment de conversation pour que je n’aie pas à penser à la veille. Malheureusement, rien ne se passe jamais aussi simplement et Flora m’accueillit en m’annonçant l’entrée de trois nouveaux patients dans le service dans la dernière heure et qui allaient donc nécessiter toute notre attention.
Ce n’est qu’au bout de quatre heures de travail intensif que je pus m’enfin m’autoriser à aller prendre une pause en salle de repos, avec un petit café brûlant. J’en buvais la première gorgée quand Flora entra dans la pièce les traits tirés, puis fila droit vers moi pour me voler la tasse dont elle but près de la moitié.
— Dis donc t’es culottée toi ! m’exclamais-je faussement outré.— Désolé, mais j’en pouvais plus ! Je vais te resservir, là il m’en fallait d’urgence.— T’as été incroyable tout à l’heure, je ne sais pas ce qu’on aurait fait sans toi ! Disons donc que tu le mérites.— Mais non, je n’ai rien fait de spécial.— Quand même, c’est pas le genre de Camille de faire un pareil oubli, heureusement que tu veillais derrière elle.— Ouais, j’ai préféré surveiller au cas où, elle est soucieuse parfois pendant les gardes de nuit, elle ne dit rien, mais elle fait parfois quelques maladresses.— Elle nous aide tellement en journée, elle peut bien se permettre quelques baisses d’efficacité.— C’est sûr...
Un silence s’installa lorsque Flora s’assit sur la chaise voisine de la mienne, son propre café à la main. A la fatigue de son visage, je devinais que ce n’était pas non plus le summum de la forme de son côté, les deux semaines restantes d’ici ses vacances allaient lui être rudes.
— Et toi, comment vas-tu ?— Ca va, répondit-elle. Enfin, quelques préoccupations ces temps-ci, donc heureusement qu’il y a le boulot pour penser à autre chose.— Qu’est-ce qui t’arrive ?— J’ai largué mon mec.
— Encore ?
Je pinçai mes lèvres l’une contre l’autre en regrettant immédiatement ma question maladroite, qui était sortie toute seule.
— Excuse-moi, je...— Non ce n’est rien, tu as raison après tout. Ca fait le quatrième cette année avec qui je sors et que je largue en moins de deux mois, le problème vient peut-être de moi, c’est aussi ce que je me dis.— Mais non voyons, ce n’est absolument pas ce que je pensais !
Pour toute réponse, Flora haussa les épaules, puis demeura silencieuse pendant une longue minute avant de reprendre.
— Je sais que clairement je me précipite trop ! Je trouve un mec qui me plaît, je tente le coup, mais au bout de quelques mois, je suis lassée et je le quitte brutalement, car je ne le supporte plus !— Tu as envie d’être en relation ?— Ouais ! Enfin, pas toujours, mais j’aimerais bien construire un truc durable quoi.— Qu’est-ce qui te fait partir alors ?— L’ennui ! Et un peu l’envie de voir autre chose, je crois.— Et tu as essayé les plans cul ?— Ouais, mais je n’aime pas les coups d’un soir. Jamais réussi à aller au bout, je n’arrivais pas à faire assez confiance pour coucher sans connaître. Il me faudrait un sex-friend en fait...
L’idée de Flora me procura un bref frisson au creux des reins et d’instinct, mes yeux la parcoururent de la tête au pied. Ma collègue était très loin d’être laide et avait tout d’attirant, mais je n’osais lui proposer quoi que ce soit. Je venais déjà de connaître l’intimité avec Anne et la situation me semblait déjà bien assez complexe pour que je prenne le risque de faire quoi que ce soit avec la jeune infirmière. Mais comme si elle avait senti l’idée qui avait traversé mes pensées, elle m’adressa un petit sourire amusé.
— Ce n’était pas une proposition, tu sais ? Enfin, rien de volontaire en tout cas.— Pas de problèmes, ne t’en fais pas.
Un court silence de gêne s’installa, puis fut suivi par un soudain éclat de rire de ma part, rapidement suivi par ma collègue, ce qui désamorça toute tension. Quelques minutes plus tard, nous étions de retour au travail et j’entamais quelques visites de chambre où je m’assurais que tout allait bien. Je croisai brièvement Camille qui m’annonça devoir aller accompagner un patient dans un autre service et qu’elle ne reviendrait que dans quelques heures. N’apercevant Flora nulle part dans les couloirs, je lui envoyai rapidement un SMS pour lui transmettre la nouvelle et celle-ci m’informa qu’elle avait déjà regagné le bureau des infirmières. Je m’apprêtais à la rejoindre quand une porte entrouverte attira mon attention.
Celle-ci donnait sur une chambre vide cette nuit-là, quelque peu en retrait par rapport aux autres. Je repoussai le battant et en voyant les deux lits vides dans la pièce plongée dans la pénombre, une idée germa soudain en moi. Je marchai d’un pas lent vers le premier lit, puis passai dans l’espace entre les deux avant de m’immobiliser en pleine hésitation. Je me mordis les lèvres, puis tendis la main vers une petite télécommande où j’appuyai sur le bouton d’appel. Quelques secondes plus tard, Flora entra dans la pièce à son tour et m’adressa un regard interrogateur.
— Tu ne m’as pas fait de proposition tout à l’heure, lui dis-je avant qu’elle ne prononce le moindre mot. Mais et si je te fais cette proposition ?
Ma collègue resta tout d’abord interdite, puis un petit sourire se dessina sur ses lèvres...
— Quoi, ici ? demanda-t-elle.— Pourquoi pas ? Si tu fermes bien la porte, on sera tranquilles.
La voyant toujours hésitante, je décidai de la tenter un peu plus en dégrafant le côté de ma blouse, que j’ouvris jusqu’à pouvoir me débarrasser de mon haut, lui présentant mon torse nu. Flora eut un petit hoquet de gêne et referma précipitamment la porte derrière elle, avant de se retourner vers moi, où elle m’examina de la tête aux pieds.
— Alors ?
La jeune femme repoussa une mèche de ses courts cheveux verts, puis se mordit le petit doigt en avançant d’un pas hésitant.
— Pas un mot à qui que ce soit hein ? — Promis, répondis-je en avançant vers elle à mon tour. Quand j’arrivai à proximité d’elle, je me penchai pour lui déposer un baiser sur la joue, puis sur les lèvres. Elle m’y répondit d’abord timidement, les lèvres pincées, puis déposa les mains sur les côtés de mon torse nu qu’elle massa doucement entre ses doigts. Finalement, ses dents se desserrèrent et nos langues se rencontrèrent. Je l’enlaçai entre mes bras, son corps frêle me paraissant minuscule en comparaison de mon amante de la veille. Ses seins n’étaient pas du genre proéminent, mais je les sentais à travers sa blouse appuyer contre mon torse.
Je descendis mes mains le long de son dos, suivant la belle courbe de ses fesses jusqu’à pouvoir serrer celles-ci de mes doigts. Elles n’étaient pas très fermes, mais d’une superbe forme, dont le simple contact renforçait terriblement mon envie. Lentement, je remontai mes mains jusqu’à ses hanches, puis les passai sous sa blouse, caressant la peau nue de ses flancs rendus ardents par l’excitation. Encouragée par mon mouvement, Flora se débarrassa immédiatement de sa blouse pour se mettre torse nu à son tour, puis je l’aidai à se défaire de son soutien-gorge alors que nous reprenions notre baiser. Je fis glisser mes doigts jusqu’à son sein droit qui tenait à peine dans le creux de ma main, mais j’eus la délicieuse surprise de découvrir qu’il était terriblement sensible. Je m’amusai donc à la peloter avec douceur, un pincement de ses tétons suffisant lui arracher un léger soupir de plaisir.
De la main gauche, j’entamai ma descente vers son entrejambe en me glissant sous l’élastique de son pantalon de blouse.
Du bout des doigts, je suivis le tissu de son sous-vêtement jusqu’à sentir le subtil renflement de ses lèvres sur lesquelles j’appuyai pour commencer à la caresser. Flora poussa un profond soupir alors que j’allais et venais le long de sa fente, puis un gémissement quand je commençai à m’attarder sur son clitoris. Le tissu limitant la qualité des caresses que je lui prodiguais, je décidai de tirer directement sur l’élastique de son pantalon de blouse pour le faire tomber jusqu’à ses genoux. Ma main reprit sa place sur son entrejambes et je dis de nouveau rouler son clitoris sous mon majeur, par de petits cercles qui semblaient beaucoup lui plaire.
N’y tenant plus, Flora recula de quelques centimètres jusqu’à pouvoir s’assoir sur le lit de voisin, où elle put davantage écarter les jambes pour savourer les caresses que je lui prodiguais. Sa position faisant office de bonne invitation, je rompis notre baiser pour venir embrasser son cou, ses seins, après quoi je vins lécher délicatement son ventre, puis déposer de petits baisers sur la naissance de ses cuisses et enfin sur l’intérieur de celles-ci. Du bout de l’index et du majeur, j’écartai ses lèvres intimes pour passer ma langue à l’intérieur, remontant jusqu’au clitoris que je titillai délicatement. Ma collègue se mordit le doigt pour se faire plus discrète tandis que je me mettais à franchement lécher son petit bouton, plaquant mon menton contre son intimité. J’aspirai son clitoris du bout des lèvres, puis descendis quelque peu, passant la langue tout autour de l’entrée de son vagin.
J’appuyais ma bouche contre son sexe, mon nez plaqué contre son clitoris alors que ma langue plongeait en elle, savourant ses chairs douces et ardentes.
Je repris mon souffle, puis suçai ses lèvres délicatement, aspirant ses petits pans de peau avec douceur avant de repasser ma langue le long de sa fente.
Soudain, je sentis une pression sur mes épaules et arrêtai mon cunni pour découvrir que c’était les mains de Flora qui me repoussaient avec douceur.
— Viens en moi, souffla-t-elle. Je n’en peux plus !
Pour toute réponse, je me redressai et baissai mon pantalon ainsi que mon boxer d’un seul geste, libérant mon sexe déjà tendu à l’extrême. Sans attendre, je me débarrassai de mon pantalon tandis que Flora s’allongeait sur le lit et je l’y rejoignis en me positionnant entre ses jambes. Je guidai mon pénis jusqu’à le frotter avec douceur le long de sa fente, m’attardant sensiblement à l’orée de son vagin, avant de remonter sur le clitoris que je frottai avec mon gland. Tout en la faisant gémir de plaisir, j’en profitais pour lubrifier mon sexe avec l’abondance de sa cyprine, puis descendis de nouveau entre ses lèvres et commençai à appuyer. Il ne fallut pas longtemps pour que je sente mon sexe s’enfoncer peu à peu en elle et que je puisse savourer le contact de ses chairs ardentes autour de mon gland.
Je commençai à faire de petits va-et-vient en embrassant délicatement son cou, tandis que mon amante faisait de son mieux pour demeurer silencieuse. Le sexe de Flora n’était pas particulièrement étroit, mais était néanmoins suffisamment serré pour que j’avance avec précaution, m’enfonçant progressivement dans son vagin. Alors que je bougeais en elle, je savourais chacun de ses frissons et tressaillements de plaisir. J’étais de plus en plus libre de mes mouvements et je pus gagner en rythme dans mes va-et-vient. Bientôt, je sentis mon sexe toucher le fond à chacun de mes coups de hanches, pour le plus grand plaisir de Flora qui se laissait de plus en plus aller. J’embrassai délicatement ses lèvres et elle y répondit à pleine bouche, trop heureuse d’avoir un bon moyen d’étouffer ses irrésistibles gémissements.
La sentant de plus en plus à l’aise, je profitai d’une occasion pour venir déposer un baiser sur sa joue et glisser à son oreille « tu veux changer de position ? » Pour toute réponse, elle hocha vigoureusement la tête et je me retirai d’elle, caressant doucement mon pénis pour ménager l’attente hors de son délicieux sexe. La jeune femme se retourna et se mit à quatre pattes, le cul relevé en attendant ma bite. Sans attendre, je m’enfonçai en elle, pénétrant sans la moindre difficulté son orifice trempé. Je commençai immédiatement à aller et venir en elle, plaquant mes mains contre ses fesses en savourant le contact contre elles. Cependant, au bout de quelques minutes, j’eus la surprise de voir sa main droite rejoindre les miennes, ses doigts glissant le long de sa raie, jusqu’à venir titiller son anus.
Comme hypnotisé, je la contemplais alors que j’allais et venais en elle, observant avec fascination son majeur tourner délicatement autour de l’orifice. Le doigt finit par s’immobiliser puis je la vis appuyer progressivement et son ongle commença à disparaître. Flora enfonça une première phalange dans son cul, puis la seconde en gémissant d’un plaisir difficilement dissimulé entre cette caresse anale et mes aller-retour dans son vagin.
— Dis donc, on s’amuse bien, soufflais-je avec amusement à son oreille.— Désolée... J’adore ça... Surtout en levrette !
En me redressant, je constatai que son doigt allait et venait également dans son anus, m’offrant un spectacle délicieusement excitant et qui augurait du meilleur pour la suite ! Je redoublai d’ardeur dans mes va-et-vient alors que le plaisir redoublait d’intensité en moi, montant de mon sexe pour électriser mon bas-ventre et tout le reste de mon corps. Le spectacle de sa masturbation anale était si surprenant et irrésistible que je ne résistai pas à l’envie de venir déposer la main sur la sienne, l’encourageant à plonger son doigt un peu plus profondément. Flora enfonça son visage dans l’oreiller pour retenir ses cris, puis finit par retirer son doigt en laissant son cul ouvert sous mes yeux. Je pris cela comme une invitation et commençai à caresser son trou du bout du pouce, m’étonnant d’à quel point son anus était déjà lubrifié. Lorsque je commençai à appuyer, mon doigt s’enfonça sans la moindre résistance et je commençai à faire de petits va-et-vient.
De plus en plus à l’aise, je plongeai mon pouce jusqu’à la naissance de la main, caressant son vagin de l’intérieur, à travers duquel je sentais ma bite aller et venir avec force.
— Vas-y...— Quoi ?— Tu peux la mettre dedans si tu veux...
Son invitation me donna l’impression que ma bite devenait encore plus dure et gonflée qu’elle ne l’était déjà. Je n’attendis donc pas longtemps pour retirer mon membre couvert de cyprine pour venir placer le gland contre son anus. J’eus une courte hésitation, n’ayant pas de préservatifs, puis en voyant son cul bien ouvert palpitant d’excitation, je passai le pas et commençai à presser mon sexe contre l’orifice. A ma grande surprise, ses sphincters n’offrirent que peu de résistance et je vis peu à peu mon pénis s’enfoncer en elle, ce qu’elle accueillit avec un soupir étouffé par l’oreiller dans lequel elle avait replongé son visage.
Bien qu’étonnamment bien lubrifié, son cul n’en demeurait pas moins étroit et je commençai donc à bouger avec précaution. Tout en faisant de petits va-et-vient, je savourais ses chairs resserrées contre mon sexe, un sourire naissant sur mes lèvres en devinant les petits gémissements de plaisir de Flora à travers l’oreiller. De toute évidence, ma collègue était une grande passionnée de l’anal et prenait actuellement un pied monstre à pousser ses fesses en arrière pour s’empaler davantage sur mes fesses. Encouragé, je commençai donc à faire de plus grands va-et-vient et plus rapidement, trouvant peu à peu mon rythme avec elle.
Je commençai à aller de plus en plus vite en elle, son cul étroit me procurant des sensations incroyables. Tout aussi surexcitée que moi, Flora fit glisser sa main droite sous son ventre et je devinai à ses mouvements qu’elle commençait à se masturber le clitoris tout en savourant sa sodomie. L’oreiller retenait maintenant de moins en moins bien ses gémissements de jouissance et je passai donc mes doigts le long de son cou afin de l’inviter à se redresser. J’étouffai le nouveau cri de plaisir qui montait dans sa gorge en plaquant mes lèvres aux siennes et nos langues commencèrent à tournoyer de nouveau ensemble.
C’est à ce moment-là que j’atteignis ma limite et mon sexe parut s’engourdir alors qu’une déflagration de plaisir me traversa soudainement, me poussant à lâcher à mon tour de petits soupirs de jouissance. Ma bite parut battre en elle et de longs jets de sperme partirent aux tréfonds de son cul, le rendant encore plus ardent qu’il ne l’était déjà. Mon orgasme parut à ce moment-là se communiquer à Flora qui jouit à son tour en se frottant le clitoris avec une énergie folle. Ses jambes tremblèrent avec force alors qu’elle poussait un vrai cri de plaisir dans ma bouche, les crispations de son vagin se ressentant jusque dans son cul où j’étais profondément enfoncé.
Mon amante s’effondra sur le ventre et je ne tardai pas à m’aplatir doucement sur elle, subitement vidé de toute énergie. Pendant de longues minutes, nous continuâmes à nous embrasser langoureusement, alors que nous nous remettions tous deux de nos émotions. Ce n’est que quand les talons de Camille commencèrent à résonner dans le couloir voisin que nous rompîmes ce long câlin, afin de nous rhabiller rapidement. Notre service se termina avec des échanges de regards complices à chaque fois que nous nous croisions, ce qui annonçait le meilleur pour notre prochaine garde de nuit ensemble !
Le lendemain matin, je repartis vers les vestiaires, hanté par les souvenirs de l’incroyable pause nocturne que j’avais prise avec Flora. J’empruntai le chemin du retour à pas lents et alourdis par la fatigue, juste impatient d’aller me coucher. Cependant, je venais de déposer ma main sur la poignée de porte de l’immeuble quand un bruit de portière de voiture derrière moi attira mon attention. A une heure si matinale, les rues étaient si calmes et désertes qu’un tel son relevait du vacarme et je ne fus donc pas surpris quand je vis Anne sortir de sa voiture. Elle me contempla ainsi debout et immobile, posant une question silencieuse et qui attendait réponse avec une part d’anxiété...
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