Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 101 J'aime
  • 0 Commentaire

Un retour chaleureux

Chapitre 6

Lesbienne
J’arrivai dans mon service le souffle court, encore émoustillée par ce dont j’avais été témoin et agitée par le retard que j’avais pris. La blouse que j’avais trouvée serrait quelque peu mon torse et faisait ressortir ma petite poitrine de façon un peu gênante. Je n’avais malheureusement plus le temps d’aller chercher une autre blouse et m’efforçai d’être aussi naturelle que possible en me dirigeant vers le bureau des infirmières. Le couloir était très calme et je m’attendais donc à trouver tous mes collègues de nuit installés dans ce petit îlot de tranquillité qui nous était dédié. Pourtant lorsque je poussai la porte, j’eus la surprise de ne voir que Camille d’y installée, un café fumant dans sa main. Celle-ci m’adressa un regard empreint de curiosité que je lui rendis, car j’étais étonnée également de ne voir aucun autre collègue avec elle. Pour ne pas me faire griller, je m’efforçai de rester muette et de ne pas poser de questions hâtives.
— Bonsoir, me lança finalement ma collègue. Vous êtes ?— Alexia, répondis-je. On m’a appelée pour un remplacement ce soir.— Tu remplaces Benjamin ou Flora ce soir ? Je n’ai eu de nouvelles d’aucun des deux !
Je me retins de sourire en entendant ses mots, car je la sentais sensiblement irritée par la situation. Intérieurement, je ne pouvais pourtant pas m’empêcher de repenser avec amusement et excitation à ce que j’avais vu Flora faire avec Anne dans les vestiaires quelques minutes plus tôt. Notre jeune collègue allait sans doute tarder à venir vu la situation dans laquelle je l’avais trouvée tout à l’heure, une bite profondément enfoncée en elle.
— Benjamin, finis-je par répondre en m’efforçant d’être naturelle. Je ne savais pas qu’il y aurait d’autres absents ce soir.— Espérons que ça ne soit pas le cas ! répondit-elle sèchement, je n’aime pas ne pas être informée... Bref, excuse-moi, tu n’as pas à subir ma mauvaise humeur. Viens, on va faire le tour du service que je te le présente un peu.
Sur ces mots, Camille avala ce qui restait de son café d’un trait, puis se leva et me rejoignit dans l’embrasure de la porte. Je reculai pour la laisser passer et elle se faufila près de moi, ce qui me fit réaliser que dans mon nouveau corps féminin, je n’étais désormais à peine moins grande qu’elle. Son imposante poitrine frôla donc la mienne, et je me sentis alors comme allumette en comparaison de son corps tout en belles rondeurs. Pour quelqu’un habitué à être toujours parmi les plus grands et à dépasser la plupart des femmes d’une bonne tête, c’était un point de vue qui me déstabilisait quelque peu. Je croisai son regard doux derrière ses lunettes aux montures épaisses et lui rendis son sourire amical.
Durant les deux heures qui suivirent, je l’accompagnai donc à travers le service, le redécouvrant comme si j’étais effectivement une novice venant faire un remplacement. Entre deux de ses explications, nous discutions de tout et de rien et je m’efforçais de m’inventer une petite histoire pour couvrir ma véritable identité, tandis que j’écoutais pour la énième fois des récits que je connaissais par cœur. Mais tout en feignant de les découvrir pour la première fois, je découvrais des éléments inédits, que Camille ne m’avait jamais racontés depuis toutes les années que nous nous connaissions.
Elle me parla donc de son mari qu’elle connaissait depuis le lycée et de leur parfait amour, de leurs trois enfants merveilleux et de leur jolie maison à la campagne. Mais à côté, j’appris que Camille avait en fait eu beaucoup d’histoires avant de sortir avec son mari et de toutes les discussions qu’elle avait autour du sexe avec sa fille aînée qui allait fêter ses 19 ans. Autant de choses qui me surprenaient, car je voyais ma collègue comme assez... Conservatrice vis-à-vis de la vie familiale. J’essayai néanmoins d’écarter ses questions sur ma vie personnelle en me prétendant en couple avec une femme. C’est alors qu’elle me prit par surprise en répondant avec une vraie bombe :
— Oh j’ai toujours voulu essayer de sortir avec une femme ! Mais jusque-l, je n’en suis toujours restée qu’au sexe.
Estomaquée d’imaginer que ma collègue qui semblait si ordinaire avec sa petite vie de famille ait pu vivre ses aventures bisexuelles, je demeurai muette de surprise et incapable de cacher mon étonnement. Par miracle, c’est alors que je fus sauvée par le gong, ou plutôt par l’appel d’un patient qui fut la parfaite excuse pour tourner les talons. Je filai donc à l’autre bout du service répondre à la demande, pendant que Camille était encore retenue de son côté.
Un peu gênée d’en avoir appris autant sur ma collègue chez qui j’avais déjà mangé tant de fois, rencontré le mari et les enfants, je traînai dans le secteur afin d’éviter de la recroiser. Cependant, cela ne la retint que peu de temps, car trois quarts d’heure plus tard, elle me retrouva alors que je rangeais une chambre d’un patient qui venait de partir en urgence au bloc opératoire. Je craignais qu’elle ne relance une conversation intime, mais Camille se contenta de m’adresser un petit sourire avant de m’aider à ranger et faire le lit.
J’étais tout entière à ma tâche quand soudain, je sentis quelque chose sur l’une de mes fesses. Je me figeai subitement dans la position où j’étais, penchée en avant sur le lit, alors qu’une main venait caresser mon cul sans un signe d’hésitation. Je n’essayai pas de me retourner, car je savais très bien qui était en train de me toucher ainsi et j’étais incapable de savoir comment réagir. De sa main libre, Camille commença à me caresser le flanc, puis remonta tout doucement jusqu’à rejoindre un sein qu’elle prit dans sa paume.

— Ta copine n’est pas jalouse, j’espère ? Me souffla-t-elle dans l’oreille.
Le souffle tremblant, je ne trouvai rien à répondre et me focalisai juste sur sa main qui malaxait jusque-là mes fesses et qui descendait désormais vers mon entrejambe. Alors qu’un doux plaisir enflammé par l’excitation de la situation me saisissait, je parvins enfin à articuler quelques mots :
— Je croyais... Que vous étiez mariée ?— Ne t’en fais pas, ça ne compte pas quand c’est avec une femme !
Je n’en croyais pas mes oreilles, ma collègue si maternelle avec nous tous qui se comportait ainsi avec moi, me caressant les fesses et les seins avec une avidité désarmante. C’était si perturbant de la voir agir ainsi que j’avais juste envie de la repousser et de m’enfuir, mais je me sentais comme désarmée, figée par un mélange de peur et de désir incompréhensible. Le souffle lourd, je regardais une main parcourir mon uniforme, tandis que l’autre suivait l’arrondi de ma cuisse jusqu’à plonger entre mes jambes. A travers le pantalon au tissu fin, je sentais ses doigts avides presser ma vulve, aller et venir sur l’emplacement approximatif de mon clitoris, ce qui me faisait frissonner de plaisir.
Je relevai subitement la tête et me tournai vers elle pour la regarder alors qu’elle me prodiguait ces caresses. Camille me contemplait la bouche entrouverte, ses beaux yeux verts examinant mon visage en quête de signes du plaisir que je ressentais. Ses pommettes saillantes exprimaient toujours la même douceur que j’avais connue chez elle, mais quelque chose dans son visage un peu rond était désormais empreint d’une perversité qui la rendait terriblement belle. Tout en me regardant droit dans les yeux, elle remonta ses mains et s’attaqua à ma blouse. Quelques secondes plus tard, le vêtement était par terre, me laissant torse nu alors qu’elle passait ses doigts sur mes seins, titillant mes tétons alors qu’elle appuyait son imposante poitrine contre mon dos.
Ma collègue m’embrassa le cou, la joue, puis vint enfin à la rencontre de mes lèvres, me laissant découvrir sa bouche d’où s’échappait une chaleur ardente. Je voulus me retourner vers elle, mais elle me plaqua à nouveau contre sa poitrine pour m’immobiliser. Sa main remonta contre mon pantalon et se faufila finalement sous l’élastique et ma culotte. Je lâchai un petit soupir alors que ses doigts se glissaient entre les lèvres de ma fente humide, descendant jusqu’à faire le tour de l’entrée du vagin, avant de remonter titiller mon clitoris. Mes propres mains vinrent quant à elle se plaquer contre ses hanches, que je serrais en me raccrochant au tissu de son pantalon.
Je mourrais déjà d’envie de lui rendre ses caresses, mais elle me masturbait avec une telle efficacité que je me sentais comme tétanisée. J’écartais les jambes malgré moi, lui laissant complet accès à mon sexe alors qu’elle malmenait avec délice mon clitoris. Puis soudain, elle descendit ses doigts et en enfonça deux dans mon vagin qui plongèrent sans rencontrer la moindre résistance, mais en m’arrachant un hoquet de surprise. Camille commença alors à m’embrasser et à faire des suçons sur le coup alors qu’elle me caressait avec une précision chirurgicale des zones sensibles dont je ne connaissais pas l’existence. J’avais l’impression de soudainement prendre conscience de parties de mon vagin qui m’étaient inconnues et que celui-ci réclamait toujours plus, comme s’il avait sa propre volonté dont j’étais spectatrice.
L’orgasme était imminent et je sentais déjà mes jambes trembler d’avance. Je parvenais à peine à retenir ma voix et comme si Camille avait anticipé mon cri, elle me fit soudain basculer en avant et je me retrouvai le visage plaqué contre le matelas lorsque mon bassin s’agitait de soubresauts. Je poussai de longs cris de jouissance contre les draps alors que je sentais subitement l’intérieur de mes cuisses s’inonder à un point que je crus m’être fait pipi dessus. Ma tête parut s’emplir de fourmillements sous le choc de l’orgasme, me plongeant dans un délicieux vertige qui m’amena aux portes du sommeil.
Je ne sais pas pendant combien de temps j’essayai de récupérer mon souffle, mais lorsque je revins pleinement à moi, j’étais toujours allongée sur le ventre, en travers du lit. Camille s’était assise à mes côtés et me contemplait avec cet habituel regard doux que je connaissais si bien, tandis qu’elle me caressait avec douceur mon dos nu. Cette expression maternelle m’était si familière tout en exprimant maintenant quelque chose de radicalement différent. Je ne pouvais croire qu’elle m’avait si longtemps caché cette facette d’elle-même, si bien que j’en venais à me demander si ce n’était pas moi qui produisais un tel effet sur ma collègue. Ou même sur mes collègues ? Après tout, depuis que j’avais reçu mon don en Islande, j’enchaînais sans mal et même miraculeusement les aventures, et maintenant avec des personnes mariées depuis des années !
J’avais tout de la briseuse de couples en puissance désormais, je m’en voulais tellement que je n’aspirais qu’à détourner le regard de Camille et de pleurer.
Comme si elle avait compris ce que je ressentais, c’est alors que ma collègue se baissa sur moi et m’embrassa la joue. Une fois, puis une deuxième et elle guida alors mon visage à la rencontre du sien et porta mes lèvres à la rencontre des siennes. Dès lors, tout s’effaça et je lui rendis son baiser. Aux tréfonds de mon ventre, je sentais une chaleur terrible se répandre et un fourmillement d’excitation traverser l’ensemble de ma peau. Alors que ma langue plongeait dans sa bouche, je me sentis animée d’un désir nouveau, redoublé par le frisson de penser la situation par un autre angle. J’étais l’amante, celle qui était une telle source d’excitation que ma collègue pouvait sans hésitation faire des infidélités à son mari ! Me faire l’agente de cette tromperie déchaînait mon excitation et mon désir, j’avais envie de faire l’amour comme une bête à Camille, la faire jouir plus fort encore qu’elle ne l’avait fait avec moi et qu’elle se souvienne toujours de ce moment.
Je me roulai sur le dos et me redressai subitement afin de plaquer à nouveau mes lèvres contre les siennes et la repousser en douceur. Bientôt, je me retrouvais allongée sur elle à l’embrasser fougueusement, ma poitrine s’appuyant contre la sienne à travers sa blouse. Nos langues dansèrent ensemble entre nos lèvres alors que je me glissais entre mes jambes, mon bassin venant s’appuyer entre ses cuisses. Je me frottais instinctivement contre elle tandis que notre baiser se poursuivait, et je ne résistai pas longtemps à l’envie de glisser mes mains sur ses seins. Rapidement, je commençai à m’attaquer à la fermeture de sa blouse, découvrant un beau soutien-gorge rose qui recouvrait une peau pâle et douce.
Tandis que Camille essayait de se débarrasser du sous-vêtement en s’attaquant à la fermeture dans son dos, je me redressai et commença à me reculer. Je n’en pouvais plus d’attendre, j’attrapai les côtés de son pantalon de travail et tirai vivement sur l’élastique pour le faire descendre. Je me mordis la lèvre d’excitation en voyant apparaître sa culotte blanche, qui peinait à contenir ses sublimes et larges cuisses, ainsi que son ventre arrondi, mais terriblement sexy. Dès qu’elle commença à nouveau à écarter les jambes, je me glissai rapidement entre elles et plaquai mon visage contre le petit tissu blanc. Je pressai mon menton et mon nez contre le sous-vêtement, savourant son odeur délicate et forte à la fois. Je pouvais sentir l’humidité qui imbibait déjà le tissu et la goûta du bout des lèvres, puis avec ma langue alors que je la titillais de bas en haut.
Je secouai vivement la tête de gauche à droite, utilisant mon propre visage pour caresser sa vulve, souriant entre deux coups de langue en voyant l’expression sur le visage de ma collègue. Une fois satisfaite, je me redressai à nouveau et tirai la culotte blanche le long des belles jambes enrobées de mon amante, levant ses pieds au-dessus de ma tête avant de les écarter de nouveau. Je contemplai son magnifique sexe trempé par l’excitation pendant un moment, puis me penchai de nouveau en avant, plaquant ma bouche au niveau de son clitoris. Je le fis passer entre mes lèvres, l’aspirai, le léchais et même le pinçais doucement, provoquant de petits hoquets de surprise et soupirs de plaisir chez mon amante.
Prise par une soudaine impulsion, je commençai alors à caresser l’entrée de son vagin du bout des doigts, à en faire délicatement le tour avant d’y plonger l’index avec précaution. A ma grande surprise, je découvris un vagin assez lâche, très dilaté, si bien que j’ajoutai rapidement mon majeur pour bien la remplir et lui caresser l’intérieur des chairs de manière satisfaisante. Tout en continuant à lui lécher le clitoris, je fis aller et venir mes doigts, les enfonçant profondément avant de les ramener en lui massant l’intérieur de son sexe. A chaque fois, j’avais l’impression d’aller plus profond, et sans que Camille ne manifeste le moindre signe de douleur, je poussais mes doigts jusqu’à la naissance de la main.
Je finis par devenir curieuse, jusqu’où je pouvais aller ainsi ? Alors que mon amante couvrait sa bouche pour retenir ses gémissements, je décidai de tester et insérant un troisième doigt en elle. C’est avec stupéfaction que je réalisai qu’elle ne réagissait même pas ! Beaucoup trop excitée, je fis donc quelques allers-retours supplémentaires puis enfonçai mon quatrième doigt en elle. Voyant que ça passait bien, je commençai à les faire aller et venir rapidement, allant jusqu’à faire buter la naissance de ma main contre l’entrée dans son vagin dans un bruit mouillé. Loin de paraître endolorie ou inquiète, Camille redoubla ses gémissements qu’elle étouffait à grand mal, ce qui acheva de me rendre folle.
Je reculai mon visage de son sexe, puis plaquai mon pouce entre mon majeur et mon auriculaire, puis je poussai. Mes doigts s’enfoncèrent sans mal, puis je continuai à insister arrivée à la naissance de ma main. Je sentis mon sourire s’élargir et j’ouvris ma bouche en grand de fascination quand je vis ma paume disparaître dans le vagin de mon amie et ses chairs se resserrer sur la naissance du poignet. Ma main était brulante, piégée dans un gouffre humide et ardent que je pouvais désormais explorer librement en écartant les doigts, ce qui arrachait de petits hoquets et gloussements à Camille. Je les ramenai en un poing, puis je recommençai à aller et venir en elle, d’abord doucement.
A ce stade, le moindre de mes mouvements faisait sursauter mon amante et j’activai donc ma main avec délicatesse, testant des choses, provoquant chez elle des soupirs de diverses sonorités. Avec le temps, je gagnai en confiance, fascinée par tout ce que j’avais pu enfoncer de mon corps en elle et excitée par mon pouvoir sur sa jouissance. Comme je sentais que mon amante était toujours aussi folle ce que je lui faisais, je commençai à la pilonner avec ma main, la fistant avec délectation jusqu’à ce qu’elle commence à cramponner les draps sur lesquels elle était allongée.
J’avais vu bien des réactions au cours de mes pratiques sexuelles, mais l’agitation que je produisais chez Camille me faisait inonder mon entrejambe. Je me demandais comment était-ce d’avoir ainsi une main en soi, à quel point c’était douloureux, à quel point c’était agréable ? Je commençais à moi aussi ressentir l’envie de me faire écarteler les chairs ainsi, cela me faisait aussi peur que cela me rendait folle d’envie. Prise dans mes pensées, je continuai à la pilonner sans pleinement réaliser ce que je faisais, la fistant plus fort et plus vite. Puis soudain, elle tressaillit et ses jambes tremblèrent, chassant immédiatement ma main alors qu’elle jouissait avec une puissance folle.
Alors qu’elle essayait de reprendre son souffle, je me mis à califourchon sur elle et l’embrassai avec fougue, déterminée à laisser jusqu’au bout un souvenir impérissable à ma collègue et amie. Lorsque je quittai la chambre quelques minutes plus tard, j’avais retrouvé ma tenue, ma blouse et un air entièrement naturel, tandis que Camille se rhabillait difficilement, encore toute tremblante, après ce que je lui avais fait.
Je m’éloignai d’un pas fier, emplie d’une confiance nouvelle en moi-même et en mes capacités. Je me sentais forte et terriblement séduisante, pleine d’un désir qui semblait désormais infini, d’une faim sauvage, dominatrice et que j’étais impatiente d’assouvir, dès que j’en aurais l’occasion.
Diffuse en direct !
Regarder son live