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Un retour chaleureux

Chapitre 7

Hétéro
Pendant les heures qui suivirent, je ne croisai pas beaucoup Camille ou mes autres collègues. J’aperçus Flora de loin, qui paraissait tout à fait ordinaire, comme si ce qui l’avait fait arriver en retard à la garde de nuit n’avait jamais eu lieu. Lorsque je repensais à ce dont j’avais été témoin, je mourrais d’envie d’envoyer des messages à Anne, d’essayer de l’interroger sur ce qu’elle avait ressenti en faisant ainsi usage de sa bite nouvellement acquise...
Malheureusement, un petit message innocent que je lui avais envoyé plus tôt pour lui demander des nouvelles était resté sans réponses et je devinais donc qu’il était inutile d’insister. Non, il valait mieux que je réfléchisse à ce que j’allais faire maintenant, car mon corps féminin était toujours bien là et je me sentais déjà dévorée par une envie de sexe colossale et qui ne pouvait attendre. Si je retrouvais Camille, je savais que je pourrais facilement repasser un bon moment, mais non, j’avais envie d’éprouver mon pouvoir de séduction. J’avais envie de profiter de cette apparence pour prendre des risques, tenter une aventure qui m’aurait été jusque-là interdite et voir si ma théorie quant à l’attraction que j’exerçais malgré moi était vraie.
Car en effet, depuis mes premiers changements de sexe en Islande, je semblais exercer un pouvoir de séduction redoutable qui me rendait extrêmement désirable à tous, comme en témoignait le fait que je pouvais depuis baiser presque tous les jours et avec à peu près n’importe qui. Il fallait que je pousse le test pour voir à quel point c’était vrai, par exemple, si je séduisais quelqu’un de marié et fidèle... Est-ce qu’il ou elle cèderait ? J’avais la quasi-certitude que oui, il me fallait donc essayer. Mais avec qui ?
Soudain, une idée me frappa, bien sûr ! D’un pas vif, je me dirigeai vers la porte 303, dans cette chambre était en ce moment allongée une superbe femme, qui se reposait après avoir été opérée il y a deux jours. J’adorais Caroline, à chacune de ses venues, je passais volontiers un bon moment à discuter avec elle, profitant de son intelligence et de ses traits d’esprit qui me faisaient toujours rire. En entrouvrant la porte, je pus admirer dans la lumière tamisée ses beaux cheveux blonds qui ruisselaient sur l’oreiller, son visage fin et séduisant de trentenaire et ses lèvres qui s’étiraient parfois en un sublime sourire. Il était si triste qu’elle ait une santé si fragile qui la faisait souvent passer nous voir au service... Comme nous étions tous attachés à elle, on avait depuis longtemps offert à son mari le passe-droit de dormir dans sa chambre sur un fauteuil voisin de son lit.
Or celui que je cherchais n’était pas dans la pièce ce soir, alors que je savais pourtant qu’il était bien à l’hôpital, car il ne supportait pas de rester loin de son épouse bien longtemps. S’il n’était pas là, je devinais qu’il était sans doute allé acheter quelque chose à manger au distributeur de l’étage afin de l’aider à s’endormir. Je refermai donc la porte avec précaution et pris la direction du grand espace dédié aux ascenseurs, où je trouvai Brice immobile dans la pénombre, une boisson fumante à la main alors qu’il regardait à travers la grande baie vitrée la ville plongée dans la nuit.
— Monsieur Dandelot ?
Lorsque je l’appelai, le concerné se retourna lentement et me regarda de la tête aux pieds, puis releva ses yeux qui étaient marqués par la fatigue. C’était un très bel homme à la peau noire d’ébène, aux traits doux et aux lèvres épaisses et pulpeuses. Ses beaux cheveux crépus étaient coupés court, et s’il n’était pas très grand de manière générale, il était d’un physique plutôt athlétique.
— Oui ?— Bonsoir, je m’appelle Alexia, je fais un remplacement ce soir dans le service et mes collègues m’ont demandé de passer voir si vous allez bien.— Ca va merci, me répondit-il avec un sourire fatigué. Juste un peu de mal à trouver le sommeil ce soir.— Vous voulez qu’on s’assoie un peu ensemble pour discuter ? J’ai une formation en psychologie, peut-être que ça vous ferait du bien de vous confier un peu ?
Brice ouvrit la bouche et je crus qu’il allait une nouvelle fois refuser, mais au dernier moment, il se ravisa.
— Pourquoi pas après tout, je crois que je ne suis pas près de me rendormir... Je peux vous offrir quelque chose à boire ?
J’acquiesçai et quelques minutes plus tard, nous nous installions à proximité des distributeurs de boissons et de nourriture, autour d’une petite table ronde située avec quelques autres dans un renfoncement délimité d’un paravent, ce qui garantissait un peu d’intimité vis-à-vis du couloir voisin. Bien que je connaisse déjà beaucoup de choses de son histoire, je posai toutes sortes de questions à Brice, redécouvrant tout ce que je savais déjà en me montrant compatissante. De toute évidence, cela faisait du bien à mon interlocuteur qui paraissait se détendre progressivement et en évoquant des choses de plus en plus personnelles.
— Vous parvenez tout de même à avoir une vie sexuelle ? demandais-je au détour de la conversation.— Pas vraiment, son état de santé ne l’en empêche pas vraiment, mais elle est tellement assommée de traitements que sa libido est devenue presque inexistante. Elle se force parfois un peu, mais je refuse quand c’est comme ça, je préfère attendre le jour où elle en aura vraiment envie...— Peu d’hommes se montreraient aussi respectueux après autant de temps.— Peut-être, mais ça serait pire encore si j’avais le sentiment qu’elle subit la chose ! Je prends donc mon mal en patience.— Elle a beaucoup de chance de vous avoir, répondis-je en posant ma main sur les siennes.
A cet instant, Brice sembla s’arrêter de respirer. Je le vis poser son regard sur ma main, l’air de ne savoir comment réagir, en pleine hésitation. Puis finalement, il retira sa main et se leva de sa chaise avant de reculer.
— Je suis désolé si je vous ai donné la mauvaise impression, dit-il, mais je ne recherche absolument pas ce genre d’attention !— Vous êtes sûr ? demandais-je en me levant à mon tour, pourtant j’ai vu comment vous me regardiez pendant que nous parlions. Je vous intéresse !— N-non c’est faux !— Allons Brice, insistais-je en me rapprochant de lui jusqu’à ce qu’il soit dos au mur. Vous et moi savons que vous avez déjà fait bien assez d’efforts et que vous méritez ceci !— Non...
Il s’interrompit lorsque nos corps ne furent plus qu’à quelques centimètres de distance, à cet instant, comme il ne disait plus un mot, je sus qu’il avait pris sa décision. Je posai alors ma main droite contre son pantalon et sentis à travers son épais membre, déjà durci comme du diamant. Je plongeai mon regard dans ses yeux très sombres et y lus une flamme d’un désir ardent et depuis trop longtemps réprimé. Il demeura néanmoins encore immobile alors que je commençais à faire des mouvements de haut en bas à travers son pantalon et en suivant la forme de son membre. Plus j’appuyais mes caresses, plus sa respiration se faisait lourde. Je sentais le plaisir monter irrésistiblement en lui, mais également tous ses efforts pour le réprimer. Il se mordit la lèvre, dévoré par l’hésitation et je décidai alors de ne plus lui laisser l’opportunité de réfléchir.
Je m’attaquai au bouton de son pantalon, défis sa braguette et commençai immédiatement à descendre son pantalon et le boxer en dessous, alors que je me mettais à genoux devant lui. Sa sublime bite noire jaillit devant mes yeux et je ne pus m’empêcher d’arrondir les lèvres de surprise en découvrant la teinte également sombre de son gland apparent. C’était la première fois que j’avais affaire à un tel sexe en vrai et cela ne faisait que renforcer mon excitation. Avide, je rapprochai lentement ma bouche, passant ma lèvre inférieure le long de son membre avant de commencer à passer ma langue sur le bout. J’étais irrésistiblement attirée par l’odeur enivrante de son membre et je le mis donc immédiatement dans ma bouche, le faisant lentement descendre contre ma langue. Je le goûtais, le savourais avec délectation entre mes lèvres et c’est à contrecœur que je reculai ma tête avant de replonger profondément sa bite dans ma bouche.
Je fis de lents va-et-vient ainsi, je le savourais à chaque fois qu’il m’emplissait et venait frotter délicatement contre mon palais, qu’il allait et venait entre mes lèvres resserrées. Progressivement, je l’amenais de plus en plus profondément, poussant son gland plus loin dans ma bouche, jusque dans ma gorge qu’il caressait doucement et tout en m’étouffant un peu au passage. Maintenant que j’avais fait la découverte de son membre, je commençai à chercher mon rythme et à vraiment commencer à le pomper avec force. Rapidement, sa respiration lourde se mua en soupirs de plaisirs et je souris quand je sentis ses doigts venir caresser mes cheveux et l’arrière de mon crâne. Encouragée par son excitation que je sentais croissante, je me mis à le sucer de plus en plus vite et remontai mes mains jusqu’à ses fesses dénudées dans lesquelles je plantai mes ongles. Je sentais son sexe déjà commencer à grossir dans ma bouche, prêt à exploser !
Mais je n’en avais pas encore fini avec mon cher amant, je me reculai donc, sortant à contrecœur son membre de ma bouche et me relevai. Sans même me laisser le temps de réagir, Brice m’agrippa immédiatement et plaqua ses lèvres contre les miennes et m’embrassa fougueusement, tandis qu’une main venait sur mes fesses et l’autre se posa sur ma poitrine. Tout en malaxant l’un de mes petits seins, je sentis ses doigts se glisser sous l’élastique de mon pantalon de blouse et me caresser directement le cul à même la peau. Je sentis un frisson me parcourir et je rompis notre baiser pour lâcher un profond soupir. Brice descendit ses doigts le long de ma raie des fesses, jusqu’à rejoindre mon entrejambes et commença à caresser l’entrée de mon vagin déjà humide.
Je le sentis écarter mes lèvres intimes, me pénétrer à peine du bout d’une phalange et ma poitrine se souleva plusieurs fois d’impatience et d’excitation. Je n’y tenais plus, tout en l’embrassant avec la langue, je repoussai les élastiques de mon pantalon et de ma culotte, jusqu’à les laisser tomber à terre et m’en débarrasser en même temps que mes chaussures. Je n’en avais rien à faire de me retrouver ainsi les fesses à l’air, à la merci du premier venu, je le voulais en moi, maintenant, sans plus attendre. Un frisson me parcourut quand Brice abandonna mon vagin pour remonter et laisser son doigt s’attarder sur mon anus qu’il macula de ma propre mouille en le titillant.
Comme ce n’était pas ce dont j’avais envie, ou du moins pas encore, je décidai de lui adresser un message clair. Je rompis notre baiser et me libérai de ses bras afin de reculer quelque peu avant de me retourner et me pencher en avant. En me voyant ainsi offerte, Brice comprit très clairement le message et je le sentis se rapprocher, puis glisser son sexe jusqu’à mon entrejambes qu’il caressa du bout du gland. Il se frotta lentement contre mes chairs humides, descendit jusqu’à mon clitoris avant de remonter se glisser contre l’ouverture de mon vagin. Après avoir brièvement appuyé, il redescendit et titilla mon clitoris avant de remonter une nouvelle fois.
Cette fois-ci, je sentis une réelle pression contre ma vulve et son gland commença à écarter mes chairs. Je grimaçai et m’avançai un peu pour relâcher son appui, clairement, mon vagin était un peu étroit comparé à son membre imposant. Je plaçai mes mains sur mes fesses et les écartai alors que Brice guidait sa bite qu’il appuya à nouveau contre l’entrée de mon sexe. Cette fois-ci, je pus clairement le sentir s’enfoncer en moi sans rencontrer de résistance, mais en me coupant le souffle tant j’avais le sentiment qu’il m’écartelait. Il avançait lentement et avec précaution, mais il ne s’arrêta tout de même que quand son sexe toucha le fond du mien, ce qui m’arracha un hoquet de surprise que je rendis aussi silencieux que possible.
Je pris deux grandes inspirations alors que j’essayais de m’habituer à cette sensation si unique de pénétration qui m’emplissait totalement. Rien qu’avec un sexe d’un tel format, je n’osais imaginer ce que Camille avait pu ressentir quand j’avais enfoncé ma main en elle ! C’est alors que je le sentis lentement se retirer puis se réenfoncer en moi, se reculer et avancer, aller et venir avec douceur, mais déjà avec rythme. Incapable de tenir debout dans ma position, je posai les mains contre l’épais paravent qui séparait la pièce du couloir, mes doigts se serrant dans les petits trous pour tenir en équilibre.
C’est en regardant à travers ceux-ci que je découvris derrière Flora, qui se tenait immobile dans la pénombre, à nous observer ! Ses yeux étaient agrandis par la même surprise que celle que j’avais ressentie en la surprenant plus tôt dans la soirée avec Anne. La différence de taille était que la jeune femme ne connaissait pas mon apparence actuelle et devait donc être surtout choquée de voir Brice coucher ainsi avec une petite infirmière pendant que sa femme dormait dans une chambre d’hôpital voisine. Mon amant ne semblait s’être rendu compte de rien et je me contentai donc de me mordre les lèvres pour ne pas faire de bruit pendant qu’il continuait de me prendre en levrette. Il commençait à y aller plus fort maintenant et à chaque retour, je sentais mon bas-ventre irradier d’une douce chaleur empreinte de plaisir.
Tout en savourant la jouissance, je regardais Flora dans les yeux, ce qui redoublait mon excitation et même le plaisir que je ressentais. La surprise mêlée de désir que je lisais dans ses prunelles me rendait véritablement folle et inondait mon entrejambes. Je fis un large sourire à ma collègue alors que je reculais mes hanches, encourageant Brice à accélérer le rythme, ce qui l’amena à vraiment me pilonner par derrière. La jeune femme entrouvrit les lèvres et je sentis mon souffle se couper dans l’attente de savoir ce qu’elle allait faire...
Mais c’est justement à cet instant que mon amant décida de se retirer et me fit me tourner vers lui. Je crus pendant un instant qu’il avait également découvert notre voyeuse, mais loin de s’en inquiéter, Brice m’embrassa avec fougue tout en m’aidant à enlever complètement mon pantalon de blouse. Quand ce fut fait, il me souleva par la taille et m’amena contre le mur où je l’avais plaqué quelques minutes plus tôt. J’enroulai mes jambes autour de sa taille et il rompit notre baiser pour prendre son sexe en main qu’il guida jusqu’à l’enfoncer à nouveau profondément en moi. Par miracle, je trouvai la force de retenir le petit cri qui était monté dans ma gorge et me contentai de gémir tout doucement alors qu’il allait et venait en moi avec force.
De là où j’étais, je ne pouvais plus voir ce qui se cachait dans l’obscurité derrière le paravent, mais je devinais que Flora était toujours là quelque part, à nous observer. Tout en savourant le membre de Brice en moi, j’imaginais la jeune femme descendre sa main entre ses jambes et se masturber doucement en nous admirant prendre notre pied...
En tout cas, si je ne savais pas ce que mon amant avait en tête alors qu’il me pénétrait, je me doutais que ça l’excitait terriblement ! Tout en me tenant soulevée contre le mur, il bougeait ses hanches avec une vitesse et une force qui m’ébranlait jusqu’aux tréfonds de mon corps. Je m’efforçais de retenir mes gémissements et hoquets de jouissance, mais le plaisir qu’il me procurait était tel que j’en avais souvent le souffle coupé. Après avoir lâché un soupir trop bruyant, il plaqua ses lèvres contre les miennes et continua à mouvoir son membre en moi en une caresse si vive et puissante que j’avais l’impression que j’allais en perdre la tête.
Je me sentais peu à peu partir, comme engourdie et en même temps hyper-sensible à ces vagues de plaisir qui me submergeaient et m’emplissaient de plus en plus. La bite de Brice semblait grossir de plus en plus en moi, à moins que ça ne soit mes chairs qui se resserraient sur son membre. Puis soudain, cela devint brutalement plus fort et je ne pus m’empêcher de gémir dans sa bouche alors que sa langue dansait avec la mienne. Mes cuisses qu’il tenait écartées se mirent à trembler irrésistiblement alors qu’une jouissance sans bornes explosait en moi, secouant mes hanches de soubresauts. Fulgurant, mon orgasme me porta aux portes de l’inconscience, si bien que je ne me rendis compte qu’après coup que mon amant avait joui, ce qui semblait être des litres de sperme en moi.
Alors que je sentais le liquide couler le long de mes fesses, Brice me garda un temps plaquée contre le mur, à m’embrasser langoureusement tandis que nous nous remettions peu à peu de nos orgasmes respectifs. Puis soudain, comme s’il se rappelait que je n’étais pas sa chère épouse, il rompit notre baiser et me laissa retomber sur mes pieds un peu brutalement. Il me laissa un regard qui semblait horrifié alors qu’il se rhabillait précipitamment, puis tourna les talons sans dire un mot. Je le regardai partir le sourire aux lèvres, largement satisfaite de ce que je venais de vivre.
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