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Le retour de Théo

Chapitre 2

Le RER

Hétéro
[SMS]
— Je monte à Paris le week-end prochain pour voir des amis. Cap ?

Le virtuel est un plaisir coupable certes, mais pardonnable, car imaginaire. Là, il me demandait de franchir un cap impossible. Si Diego le découvrait, c’en était fini de nous. Et quand bien même notre relation n’était pas au beau fixe, j’étais toujours amoureuse de lui.
Le dernier message que m’envoya Théo fut une gare, une date, une heure, un numéro de train. Ensuite, il ne répondit plus à mes messages. J’avais une semaine pour réfléchir à ce que je souhaitais faire et si au début la réponse me semblait évidente, l’excitation que j’avais ressentie ce soir-là ne me quittait pas. J’essayais de séduire mon copain, mais il n’était pas vraiment réceptif, « fatigué par le travail », disait-il.
Finalement, je pris ma décision la veille du jour fatidique. Le train arrivait à 11h40 à Gare de Lyon. Je dis à Diego que j’allais voir des amies sur Paris et je me levais à 9h00 pour me préparer. Le ventre tendu, angoissée mais terriblement excitée à l’idée de rencontrer Théo, je m’attelais à ma préparation : douche, épilation, crème hydratante onctueuse et parfum. J’enfilais une petite robe noire et fluide, car il allait faire très chaud ce jour-là pour un mois de septembre.
A 10h30, juste avant de partir, je me dévisageais dans le miroir. J’étais plutôt jolie, avec tout le manque d’assurance dont j’étais capable. Bon, j’avais toujours trouvé mes cuisses et mes mollets trop gros (comme toutes les filles, à ce qu’on dit), mais les talons hauts que j’avais enfilés mettaient un peu plus en valeur mes jambes.
A 11h30, j’étais à la gare. Je tremblais presque, tellement j’étais terrifiée. Et si je ne lui plaisais pas finalement ? Et si je m’étais bien trop mise en valeur sur les photos qu’il avait vues de moi et qu’il me trouvait moche « en vrai » ? J’étais encore abasourdi qu’un garçon comme lui veuille de moi.
Son train avait pris un peu de retard. Je ne savais pas où attendre. J’avais la gorge nouée, une boule dans le ventre. J’étais à deux doigts de faire demi-tour quand j’entendis une voix à mon oreille.
— Salut.
Je me retournai brusquement et il se remit droit en riant. Oh bordel, je fondis littéralement. Il faisait une tête de plus que moi (je mesure déjà 1m72), avait un sourire à se damner et dégageait un charisme de malade.
— Sa... salut, répondis-je, clairement perturbée. Ton... train ? — J’ai menti. J’étais dans le train d’avant.
Je grimaçais.

— Ce n’était pas un traquenard, je te rassure, ajouta-t-il. J’ai pris mes billets trop tard et l’autre était déjà plein. Je ne t’ai juste pas prévenue.
L’espace d’un instant, j’ai cru qu’il était venu plus tôt pour m’observer de loin et être sûr de ce à quoi je ressemblais vraiment. Néanmoins, au sourire qu’il arborait en permanence, je déduisis qu’il n’était pas forcément déçu.
— On va prendre un verre ? me proposa-t-il.— Je ne connais pas trop le coin...— Moi si. Ca fait des années que je viens ici. Par contre, il faut bouger un peu, on va prendre le RER. Tu me suis ?— Jusqu’en enfer, aurais-je pu répondre, parce que c’est bien là que ma lubie adultère allait me mener.
Il me tourna le dos et s’enfonça dans la foule. Il ne disparut pas, car il dépassait quasiment tous les autres. Je le suivis donc aisément dans les entrailles de Paris jusqu’à un quai. Celui-ci était blindé. Un écran indiqua qu’il y avait des retards sur toute la ligne, mais notre train était déjà en train d’arriver. Théo me prit par la main quand la porte s’ouvrit et me tira à l’intérieur.
Nous fûmes rapidement pressés les uns contre les autres. J’essayais de conserver une légère distance avec le beau brun, mais je fus poussée contre lui, vers la porte opposée. Ma poitrine, plutôt volumineuse, était à quelques centimètres de son ventre. À ma droite se trouvaient les strapontins relevés et juste derrière, des personnes assises qui étaient en train de lire ou de dormir. À ma gauche, un homme d’une cinquantaine d’années me tournait le dos. Je jetai un œil derrière moi et vis la nuque d’une fille qui faisait à peu près ma taille.
Lorsque je regardais à nouveau devant moi, je tombais nez à nez avec le cou de Théo. Il s’en dégageait une odeur délicieuse en comparaison avec la moisissure et la transpiration ambiante d’un wagon surpeuplé. Mon complice regardait droit devant lui et je le jalousais d’être à une hauteur suffisante pour respirer librement.
Le train repartit et je fus un peu plus pressée contre son corps. Je sentis des papillons battre dans mon ventre. Théo m’ignora totalement et je ne sus pas quoi faire. Lui parler ? Il ne me regardait même pas. Timide et mal à l’aise, je baissais les yeux quand je fus surprise par un contact : une main se posa sur ma taille. Je retins mon souffle quand je sentis ma robe se relever doucement. Je me demandais ce qu’il avait en tête. En sentant ses doigts contre ma peau nue, un frisson m’électrisa. Alors, il se pencha vers moi et demanda doucement dans mon oreille.
— Je peux ?
Je ne savais pas où il voulait en venir exactement, mais je sentais déjà que mon tanga était trempé. Sans oser le regarder dans les yeux, j’acquiesçai d’un signe de tête. Alors sa main frôla mes lèvres à travers le tissu et j’eus le souffle coupé. J’aurais presque pu avoir un orgasme là, juste comme ça. Il caressa l’intérieur de mes cuisses, mais c’était mon clitoris qui le réclamait plus que tout. Je me dandinais légèrement sans m’en rendre compte pour inviter sa main à me parcourir plus profondément. Je vis du coin de l’œil que cela lui arracha un sourire. Il se pencha davantage contre moi pour être à la bonne hauteur, posant son front sur mon épaule dans un geste tout à fait naturel.
Ses longs doigts s’insinuèrent par le côté de ma lingerie et un soubresaut du wagon me déséquilibra tant et si bien que je me retrouvais complètement contre lui. Il en avait profité pour enfoncer un doigt en moi et je me mordis l’intérieur de la joue pour ne rien laisser paraître aux voyageurs qui nous entouraient. Je m’agrippai à lui en serrant les pans de sa chemise. Il ajouta un deuxième doigt et un très léger gémissement s’échappa d’entre mes lèvres.
Je levai les yeux et tombai nez à nez avec les siens qui me regardaient avec une profonde intensité et un désir brûlant. Ses doigts se courbèrent à l’intérieur de moi et je me sentis défaillir lorsqu’il se mit à masser mon point G. Son pouce prit place sur mon clitoris et il me prodigua un massage interne et externe. J’enfouis mon visage sous un pan de sa veste, simulant un simple câlin romantique. Je me pinçais les lèvres pour ne pas crier mon plaisir. J’étais à deux doigts – c’est le cas de le dire – de basculer totalement. Soudain, il ôta sa main et ma robe retomba sur mes cuisses. Je me sentais affreusement vide, j’essayai de reprendre mon souffle.
— Nous arrivons, Marie, m’indiqua Théo.
En effet, en écartant mon visage de sa chemise, je vis le quai se dessiner par les fenêtres du wagon. Le train freina puis s’arrêta. J’osais à peine le regarder dans les yeux alors que je me retournai pour sortir, toute pantelante sur mes jambes tremblantes.
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