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Retour de vacances

Chapitre 4

Hétéro
Chapitre IV

Il se passe plus d’une demi heure avant que tout le monde ne retrouve ses esprits, nous nous sommes rhabillés, prenons une tasse de café et un silence pesant s’installe. C’est le moment que choisi Aline pour me proposer de reprendre la route du retour. Un quart d’heure plus tard, ayant pris congé avec la promesse de nous revoir bientôt, nous roulons vers chez nous, silencieusement. C’est Aline qui la première rompt ce silence en s’adressant à moi,
« Que penses-tu de cette journée ? »
« Je crois que cette expérience m’a apporté quelque chose ».
« Ah oui, quoi ? »
« Me conforter dans l’idée que je n’aime que toi, que malgré mes efforts, le fait de te voir dans les bras d’un autre m’est insupportable, que je n’ai pas trouvé de plaisir à coucher avec Claire, que c’était plutôt un sentiment de vengeance ».
La main d’Aline se pose sur ma jambe et la serre, je la regarde et ses yeux brillent de mille feux,
« Plus jamais çà, alors ? »
« Non mon amour, plus jamais ».
Jenny aussi ne se voit pas recommencer, elle se rend compte qu’elle est allée un peu trop loin, la chaleur, l’ambiance et surtout l’alcool ont favorisé ses débordements,
« C’est vrai que sur le moment je me suis déchaînée, mais cela ne m’a pas apporté le plaisir que j’ai ressenti avec vous ce matin dans la voiture. Et toi Benoît ? »
Benoît ne répond pas, il s’est assoupi et rêve peut être à la petite bonne.
Aline baisse le dossier du siège et assise en chien de fusil converse avec sa fille,
« Dans le fond c’est encore moi qui suis lésée dans cette histoire, je suis la seule à être restée sur ma faim ».
« C’est vrai que tu as simulé » lui dis-je, « Pourquoi ? »
« Parce que j’étais trop énervée de te voir dans les bras de Claire. Parce qu’elle avait ce que je voulais, ta queue. Ah on peut dire qu’elle en a profité elle. Cà changeait son ordinaire à elle. Elle ne pouvait mal de te lâcher. Ah non, elle se cramponnait, fallait la voir profiter de mon homme.»
« Maman ! Mais tu es jalouse, mais alors là, jalouse à mort ».
« Oui et alors ? »
« Rien maman, c’est merveilleux ce pic de jalousie, j’aimerais bien plus tard ressentir ce même sentiment après autant d’année de mariage, c’est beau votre amour ».
Les yeux pleins de larmes, Jenny s’est rapprochée de sa mère et délicatement dépose un baiser sur ses lèvres, Aline répond à son baiser et moi, j’appuie sur l’accélérateur, j’ai envie de rentrer au plus vite.
Il est 22 heures 30 quand nous arrivons à la maison, Benoît à peine réveillé monte dans sa chambre en traînant les pieds. Pendant que je rentre la voiture au garage, Aline et Jenny s’est installées côte à côte dans le divan une lumière d’ambiance éclaire faiblement leurs corps, Jenny me tend la main,
« Viens papa, occupons nous de maman ».
Sans un mot, je m’assieds et prends Aline dans mes bras, je l’embrasse, ma langue fouille sa bouche, ma main lui caresse les seins, Jenny s’est assise sur le sol, elle relève la robe de sa mère, lui écarte les jambes et lèche l’intérieur de ses cuisses remontant doucement vers son sexe en feu. Aline à demi couchée sur moi savoure en silence ces caresses buccales, puis soudain se cabre, saisi la tête de Jenny et la presse contre son sexe. Fouillée par une langue experte, elle s’offre, vibrante de plaisir trop longtemps retenu, le baiser qu’elle me donne est intense et probablement traduit-il ce qu’elle ressent entre ses cuisses. J’ouvre son corsage, m’empare de ses seins que je pétris avec douceur, faisant rouler les bouts entre mes doigts.
Jenny a relevé et déshabillé sa mère, elle laisse glisser sa robe sur le sol, elles sont maintenant nues, debout au milieu du salon se frottant les seins les uns contre les autres, insistant sur les bouts dressés et douloureux. Leurs mains s’activent, se caressant mutuellement en recherchant les endroits les plus sensibles, leur bouche se cherche, se trouve, se perde pour se retrouver encore, leur langue virevolte dans un ballet sensuel. Le spectacle est torride, obscène, jamais je n’ai bandé avec autant de force, j’ai l’impression que je vais exploser, j’enlève mes vêtements, prend ma verge en main et tente d’atténuer la pression, mon gland gonflé à l’extrême me fait mal. C’est ce moment que choisi Aline pour me chevaucher et s’empaler d’un coup, m’aspirant au fond de ses entrailles, son bassin exécute une danse d’un érotisme merveilleux, ses va et vient lents et profonds nous font pousser des gémissements qui vont crescendo. Je prends un téton entre mes lèvres, le suce, le mordille pendant que mes doigts étirent l’autre au maximum de son élasticité. Nous sommes tous deux au bord de l’explosion, Jenny, toujours assise sur le sol, a posé la main sur mes bourses et son doigt s’est glissé dans mon anus, je ne résiste pas et poussant un long cri, je déverse ma liqueur en plusieurs giclées brûlantes. Ma verge est alors soumise à des contractions de plus en plus fortes, Aline resserre les parois de son vagin et inondant mon bas ventre et mes cuisses, atteint les sommets du plaisirs avant de se relâcher et de s’écrouler sur moi, vaincue par cet orgasme si longtemps attendu.
Quand nous nous retrouvons le lendemain matin pour le petit déjeuner, nos regards ne sont plus les mêmes, nous savons que dorénavant des liens encore plus forts se sont tissés entre nous, les baisers pour nous souhaiter le bonjour sont plus lascifs, nos mains s’aventurent sur nos corps en recherchant les endroits intimes. Aline en nous apportant le café a les yeux qui pétillent, ses jolis seins pointent sous sa nuisette et relève celle-ci offrant à notre regard ses cuisses parfaites. Je regarde Jenny et Benoît, je sais qu’ils pensent la même chose que moi, cette fin de week-end sera terrible.
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