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Retrouvailles amicales

Chapitre 1

Des roses rosées.

Erotique
Après le lycée, certains travaillent, une majorité poursuit des études et la plupart du temps, on se perd de vue. J’étais comme tout le monde, assis derrière un banc, avec une petite classe et une bonne ambiance régnait parmi nous. Nous nous sommes revus une fois, quelques mois plus tard avant que les ponts ne se coupent. Tous sauf un. Je parlais encore avec une. En réalité, nous n’habitions pas si loin l’un de l’autre. Nos lieux d’études, notre emploi du temps et la fréquence de nos conversations faisaient que nous n’avions jamais eu cette idée. Je n’ai jamais été très sociable, non plus, d’où cette absence de réaction de ma part.    Deux ans après avoir eu notre baccalauréat, et à quelques jours de la rentrée, on s’était fixé une date. Je ne sais plus vous dire si l’idée venait d’elle ou de moi. Tout ce que je sais, c’est que ni elle ni moi n’avons essayé de recontacter les autres de la classe pour nous voir. J’étais content de revoir une amie. On avait convenu de se donner rendez-vous en milieu d’après-midi avant d’aller manger un bout, au soir, dans un restaurant près de notre ancienne école. J’étais étonné qu’on se voie aussi tôt mais comme je l’ai déjà dit, j’étais content de la revoir. Après coup, j’aurais dû avoir la puce à l’oreille. Je n’étais jamais vraiment sorti avec des amis et je ne savais pas si cela était normal ou non, étant un casanier, enraciné dans sa chambre.    J’avais prévenu mes parents que je ne serai pas là durant l’après-midi et que je rentrerai tard dans la soirée car j’allais voir une amie. Taquineries habituelles, célibataire comme casanier que je suis. J’avais l’habitude même si ces petites railleries me rappelèrent le petit béguin que j’avais eu pour elle durant le lycée. Un béguin qui a laissé à une amitié solide, une amitié qui avait déjà résisté à deux années en dehors des murs scolaires.    J’avais une heure de voiture à faire. Je stressais légèrement de ce rendez-vous qui aurait pu ressembler à un rencard aux yeux des autres. J’ai même hésité à porter une chemise pour ces retrouvailles. Tout compte fait, j’ai jeté mon dévolu sur un bermuda et un t-shirt, tous deux fraîchement achetés durant ces vacances. J’avais même démarré à l’heure. J’avais même respecté les limitations de vitesse. Son train devait arriver à quatorze heures. Sur le trajet, je pensais à elle et aux moments partagés, aux petites anecdotes en classe. Je ne me rappelle même plus la musique écoutée. Cela me faisait bizarre de sortir de chez moi, cela me faisait encore plus bizarre de sortir de chez moi pour retrouver une fille, aussi amie soit-elle.    À peine arrivé, à peine garé, je la voyais au loin sur le quai. Je descendis pour la retrouver. Elle était comme dans mes souvenirs, comme les photos que j’avais pu observer sur les réseaux sociaux et qu’il m’arrivait d’aimer. De petite taille, sans que cela soit exagéré pour une fille. Un petit mètre soixante-cinq. Une corpulence tout à fait en adéquation avec ses cinquante-deux kilos, poids que je connais grâce à notre discussion sur le régime que j’avais commencé au début des vacances, perdant près de dix kilos. Lorsque je fus proche d’elle, la première chose qui me frappa fut l’odeur de son parfum. Rosée. J’imaginais les roses d’un rose tout aussi clair que celles arborant son petit gilet marine. Sentir sa joue douce contre ma barbe naissante me fit frissonner. Une telle douceur. Je me sentais étrange. Nous étions tous les deux gênés de nous retrouver ainsi, après tant de temps, tous les deux.    Nous nous sommes dirigés vers le parc, parlant et marchant sur les allées boisées avant de se poser sur une table de pique-nique. Il faisait beau. Chaud. C’était agréable. Je ne me rappelle plus des sujets que nous avons abordés. Écoles, souvenirs, humour, sûrement. Des sujets d’une nature banale. Elle portait, outre son gilet marine fleuri, un jeans moulant qui lui allait bien – je dois l’avouer – et un petit débardeur blanc, laissant apparaître finement la naissance de ses seins. Une poitrine qui ne devait pas concurrencer les fantasmes de bon nombre d’hommes mais qui devait être charmante. Elle devait parfois surprendre mon regard car elle relevait son débardeur qui redescendait aussi tôt. Mais le plus charmant restait le bleu de ses yeux, un bleu pur, un bleu qui colorie les océans dans nos pensées. Les heures passèrent et le soleil disparut de notre champ de vision, ce qui nous poussa à déménager pour aller s’installer sur un muret, étant plus proches l’un de l’autre, encore.    C’est au détour d’une confidence sur sa relation de plus en plus compliquée et de moins en moins fusionnelle avec son copain que nous nous sommes embrassés. Je ne sais pas qui en était l’auteur ou si l’auteur était juste au singulier. Ce que je me rappelle est le désir qui s’est libéré dans mon bas-ventre, suivant la surprise du contact de nos lèvres. Contrairement aux films et séries mettant en scène de ce baiser, nous n’avons pas coupé le contact, renforçant et rendant ce baiser des plus passionnés. Ma main glissa dans ses cheveux blonds. L’autre venant caresser sa taille. Nos langues franchirent même quelques secondes la barrière de nos lèvres. J’étais désarçonné, mon corps répondant à la passion, mon sexe dressé. Nos regards s’étaient accrochés après ce baiser et nous étions de nouveau gênés. L’heure des retraités promenant leurs chiens ou des jeunes jouant était bien passée. Nous étions seuls et elle le savait, tout comme moi.    Ses mains agrippèrent mon t-shirt qui se retrouva sur le chemin pierreux. Son gilet glissa de ses épaules, son débardeur rejoignit mon t-shirt et la simple vue de son corps, de sa poitrine encore enfermée dans son soutien-gorge réveilla en moi l’envie passée que j’avais pour elle. Mes mains étaient moites d’excitation. Mes gestes, désordonnés. Malgré sa gêne, elle me sourit, ses mains libérant ses seins. Je peux le confirmer, ils étaient mignons, charmants. Je débouclai ma ceinture tout en portant mes lèvres sur un de ses tétons, le sentant durcir sous le jeu de mes dents et ma langue. Ses mains glissèrent dans mes cheveux. J’imaginais ses yeux se fermer. Elle se laissa être allongée sur ce muret, le doux son de ses gémissements envahissant mes oreilles, renforçant la pression de ma bouche, de mes doigts sur sa cuisse. Ce qui est privé reste privé. Des paroles. Les siennes. Quelques minutes avant ce baiser. Et à cet instant, je comprends le sens de cette phrase.    Je me redresse. La pointe de ses seins tendue. Mon sexe gonflé. Sa main se porte à mon entrejambe. Je frémis, lâchant un petit gémissement stupéfait. Mes doigts tremblent, défaisant difficilement le bouton de son jeans, descendant la braguette, laissant apparaître une petite culotte blanche en dentelle. Ses doigts glissent sous mon boxer, caressant, me caressant. Ces souhaits passés devenant présente réalité. Mon corps réagissant à son contact. Nous ne parlons pas. Nous n’avons pas besoin de parler. Cette tension, cette gêne entre nous était juste l’appel de nos corps. Ses fesses remontent légèrement, m’invitant à la délester de son jeans devenu lourd par cette sensuelle chaleur. Ses doigts quittent mon antre, ses mains se glissent à nouveau dans mes cheveux. Je viens embrasser son grain de beauté, sur sa peau douce, à la lisière de sa lingerie, unique vêtement l’habillant encore. L’excitation a pris le contrôle de mes mouvements. Deux doigts glissent sous le coton de sa culotte, caressant les lèvres de cette intimité aussi vite explorée. Ses doigts se crispent sur ma tête, un gémissement s’échappe de ses lèvres. Je la sens se tendre, se tordre de plaisir.    Elle me tira vers elle. Ses lèvres happèrent les miennes dans un nouveau baiser passionné. Ma bouche répondait avec ardeur. Ballet érotique. Mouvements endiablés. Son sexe autour de mes doigts, son plaisir se déversant sur la pierre brute de notre lit de fortune. Son charme des plus innocents ne m’avait jamais laissé entrevoir le plaisir de son corps. Je ne pouvais me détacher d’elle. Je ne croyais pas en cet instant. Je me disais que c’était un rêve et je ne voulais pas qu’il se termine. Elle rompit un énième baiser, mêlant brutalité et sensualité, chuchotant d’une voix essoufflée au creux de mon oreille :    -         Je te veux…   Elle me voulait. Je la désirais, à m’en brûler les ailes. Je fis rapidement glisser mes vêtements le long de mes cuisses. Allongée sur la pierre, moi au-dessus de son corps qui m’est ainsi offert. Ses doigts habiles font glisser son sous-vêtement sur ses hanches, libérant un sexe épilé, aux lèvres rosées dont je suis le second homme à découvrir ses charmes. Je porte mon sexe contre le sien, ses doigts s’agrippent autour de ma nuque. Ses ongles me griffant à chaque centimètre gagné. Paroi de chair. Sensuelle pénétration. Puissante sensation. Mes mains se posent sur la pierre, de chaque côté de sa tête, mes lèvres lâchant le plaisir que je ressens de la découvrir de cette manière.    Force de la passion. Retenue de la première fois. Cet ébat avait le goût d’une envie de tendresse, la senteur des roses aux pétales rosés. Mon bassin se mouvait contre le sien. Sur un muret. Au-dessus de l’eau. Chair contre chair. Corps contre corps. Sa chaleur contre la mienne. La mienne en elle. Instant privilégié. Moment magique. Tout s’effaçait autour de moi. Il ne restait plus que nous deux, éperdus en cette nature urbaine. Ses cheveux blonds étalés sur la pierre grisâtre, ses yeux bleus pétillants, sa chair ainsi dévoilée. Un corps offert, abandonné à cette confiance portée au sein de notre amitié, amitié qui s’enflamme, qui prend des goûts de pulsions et de passion. Cinq, dix, vingt minutes. Le temps n’était devenu qu’une illusion. Je ressentais ce plaisir grandir, devenir de plus en plus grand, m’envahir à travers le corps, prendre possession de mes mouvements, devenus plus gourmands, plus passionnés encore que les battements de mon cœur. Ses ongles zébraient mon dos d’un plaisir réel, d’un plaisir, le temps d’une confidence. Nos envies atteignirent leur apogée pratiquement au même moment, dévastatrices, éteignant le feu de nos bas-ventres.    Lorsque nous fûmes rhabillés, l’heure du souper était déjà avancée. Nous ne savions pas de quoi parler. Nous parlions alors de futilités. Une gêne s’était installée à nouveau entre nous. Une gêne à l’origine qui n’est plus inconnue. Une gêne agréable. Le dîner remplit nos ventres affamés et c’est dans une douce chaleur que le repas se passa. À l’heure de devoir nous quitter, elle regarda l’horaire de son prochain train sur son smartphone. Le dernier de la journée était parti. Une lueur étrange brûla dans nos regards…
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