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La revanche des Chloé

Chapitre 1

SM / Fétichisme
La revanche des Chloé

(ou telle est prise qui croyait prendre...)


Cette histoire est la suite de "la punition de Chloé", et il est conseillé de lire ces deux histoires l’une après l’autre.
Petit rappel des principaux personnages :

Juliette...
J’avais eu l’occasion de la présenter longuement, en introduction de l’histoire "48 heures". C’est ma Maîtresse et ma complice virtuelle depuis plusieurs années, et elle apparaît dans plusieurs de mes histoires publiées ici.

Chloé...
La compagne de Juliette. C’est notre prénom commun qui a été au départ de mes premiers échanges avec Juliette.
Yvette...
Voisine et amie de Juliette. Juliette est soumise – à son tour, depuis plusieurs années – à ses exigences les plus extrêmes. La sexualité de cette femme et son imagination ne connaissent pas de limites, et elle entraîne celles et ceux qui la fréquentent dans les pires orgies.

Chapitre 1


J’eus beaucoup de mal à refaire surface, après la folle soirée à laquelle j’avais – bien imprudemment – accepté de participer, chez Awena. Ces quelques heures m’avaient bouleversée, transformée, et je ne parvenais pas à me dire si c’était pour le meilleur, ou pour le pire.
Après que Timothée, le chauffeur noir qui m’avait ramenée à l’appartement loué pour le week-end, m’ait déposée à ma porte au petit jour, j’ai enlevé la petite robe, qui était mon seul vêtement, et je me suis couchée. J’étais épuisée, éreintée, courbatue, et à peine mon corps avait-il touché les draps que je me suis endormie, d’un sommeil sans rêves.
Lorsque je me suis réveillée, j’ai regardé l’heure. J’avais dormi près de dix heures ! Je me levai, en me demandant si j’avais réellement vécu les scènes qui passaient en boucle dans ma tête. Mais mon corps encore douloureux, et son reflet dans la glace, ne me laissaient aucun doute : même si, grâce sans doute à la crème avec laquelle Awena m’avait massée avant mon départ, les traces des coups que j’avais reçus étaient atténuées, les zébrures laissées par la cravache et les lanières du fouet étaient encore visibles, de même que les marques des bracelets qui avaient immobilisé mes poignets et mes chevilles, lorsque j’étais attachée sur la croix de Saint-André.
Et surtout, même si ce n’était pas apparent, il y avait ma rosette et mes petites lèvres qui étaient encore sensibles, tant elles avaient été investies sauvagement, pendant des heures, et c’était à peine si je pouvais toucher les aréoles de mes seins.
Mais le plus dur pour moi, ce n’étaient pas ces traces et ces douleurs, c’était de repenser à ce que j’avais accepté. Être traitée comme une esclave sexuelle, un jouet, dont les participants à cette soirée usaient à leur guise. Et cela m’avait fait jouir !! Jamais je ne me serais crue capable de m’abaisser à ce point. Le pire, c’était que mon avilissement avait été filmé, pour le plus grand plaisir de couples, voyeurs, qui me regardaient en direct.
Malgré ça, quelque chose m’aidait à dépasser ma honte. J’avais pu rencontrer Chloé, mon homonyme et compagne de Juliette, et elle avait partagé mon sort – à l’exception du "bouquet final" de cette orgie. Et j’avais vu pour la première fois, ou plus exactement aperçu, Juliette, ma maîtresse virtuelle.
Je lui en voulais, à Juliette. Par sa faute, ou par sa négligence, Yvette, sa voisine perverse, avait eu accès à nos messages et à mes coordonnées. Un désir de vengeance, rare chez moi, a commencé à me gagner. Mais comment prendre ma revanche ?
Il me fallait rentrer chez moi, et je rangeai mon maigre bagage, en ressassant ces pensées.
Je quittai l’appartement, laissant les clés comme convenu dans la boîte aux lettres pour que le propriétaire les récupère, et je repris ma voiture. À nouveau presque quatre heures de trajet, dans le sens inverse de la veille. J’atteignis l’immeuble où j’habitais à la tombée de la nuit.
Je trouvai dans mon réfrigérateur de quoi me préparer à dîner, et je me surpris à manger de bon appétit. Il faut dire que je n’avais rien avalé depuis mon repas léger de samedi soir !
Mais le fait de me retrouver seule chez moi, au lieu de le calmer, faisait au contraire redoubler le sentiment de honte que j’éprouvais. J’avais l’impression que toutes les personnes que j’allais rencontrer, à partir de maintenant, devineraient quelle espèce de pute j’étais. J’hésitais même à envoyer un message au secrétariat de l’université, pour annuler mes cours du lendemain.
Même si je dormis peu, la nuit me permit de remettre un peu d’ordre dans mes idées. Malgré tout, mes cours du lendemain furent les plus chaotiques de ma carrière. Difficile de parler de la poésie de Gérard de Nerval, ou de la place du paranormal dans l’œuvre de Huysmans, en me revoyant à poil, exhibée et filmée, prise par tous les orifices...
Ce fut un vrai soulagement lorsque je quittai la fac, en fin d’après-midi. Je traînai un peu en ville, me laissant tenter par l’achat de quelques vêtements sexy, je pris un verre en terrasse, mes yeux cachés par des lunettes de soleil. Petit à petit, je revivais.
J’allais quitter ma table au café, lorsqu’un mail arriva sur mon smartphone. Un regard distrait sur l’écran... Je sursautai, je n’en croyais mes yeux. Juliette !
« Coucou ma petite pute (elle m’appelait régulièrement ainsi, mais je savais que, pour elle, ce mot n’avait rien de péjoratif).Ma Chloé m’a appris que c’était toi, la jolie petite brune martyrisée avec elle pendant cette soirée, chez Awena. Je l’ignorais, en te suivant en vidéo, avec Yvette, comme lorsque je suis venue récupérer Chloé, et elle m’a dit à quel point tu lui plaisais, le plaisir qu’elle avait pris avec toi. Ou grâce à toi !Je lui ai proposé de t’inviter chez moi, pour un long moment torride, toutes les trois. J’habite loin de chez toi, à Brest, mais je sais maintenant que tu es prête à parcourir des kilomètres, pour du sexe...Si tu es tentée (Chloé et moi, nous sommes certaines que tu le seras), tu peux m’appeler au 06......Bisous très coquins de ta Maîtresse. »Je restai un long moment tétanisée, incapable de faire quoi que ce soit. Tout se bousculait dans ma tête.
Si j’en croyais ce message, Juliette ignorait tout de ma présence samedi chez Awena, comme des circonstances qui m’y avaient amenée, et Yvette ne lui avait rien dit. Je pensai d’abord que je n’avais aucune raison de poursuivre Juliette de ma rancune. Mais en y réfléchissant un peu plus, je me suis dit qu’elle était tout de même responsable de ma mésaventure, en ayant dévoilé nos échanges à une personne qui ne s’était pas montrée digne de confiance. Et avec celle-ci, elle avait pris du plaisir à mes dépens, en se régalant de ma soumission et de mon humiliation.
Il fallait que je me venge. Cette proposition de Juliette pouvait m’en fournir l’occasion. Je ne savais pas encore comment, mais j’allais l’accepter – d’autant plus qu’elle me donnerait l’occasion de revoir Chloé, et de jouir avec elle...
J’attendais quand même d’être rentrée chez moi pour la rappeler. Je ne tenais pas à ce que les occupants des tables voisines, sur la terrasse du bar, entendent mes propos !
Cette nouvelle perspective me permit aussi de récupérer psychologiquement plus vite du traumatisme causé dans ma tête par la soirée chez Awena. Sur le chemin vers mon appartement, ce n’étaient plus la honte et les idées noires qui occupaient mon esprit, mais la perspective de revoir Chloé, et de me venger de Juliette.
Arrivée chez moi, je pris le temps d’enlever ma robe, et de me servir un grand verre de jus de fruit. Il faisait toujours chaud, et c’est en string, seins nus, que je m’installai dans une chaise longue, sur ma terrasse, avec mon téléphone.
Juliette décrocha à la seconde sonnerie, et son ton enjoué trahit le plaisir qu’elle éprouvait en recevant cet appel, qu’elle attendait manifestement avec impatience.
— Tu es d’accord pour venir chez moi, me demanda-t-elle, et pour une séance torride de sexe avec Chloé ?— Évidemment ! Surtout que j’ai eu un aperçu de ses talents, samedi soir.— Tu en doutais ?— Non, mais au début, je ne savais pas qui était cette jolie brune, et j’ai été surprise de la rencontrer seule. J’aurais cru que tu l’aurais accompagnée, et je n’ai pas compris que tu sois venue la chercher, avant la fin.— Oh, c’est une longue histoire, me confia Juliette, soudain sérieuse. J’ai fait une connerie. Je voulais punir Chloé, pour une faute idiote qu’elle avait commise, et Yvette m’a proposé de l’envoyer à cette soirée. Je ne m’étais pas rendu compte de ce que cela impliquait... Et de ce que je ressentirais en la voyant, m’avoua-t-elle, penaude.— Oui, enfin... En attendant, voir ce que je subissais ne t’a pas beaucoup émue, lui fis-je remarquer sur un ton sec.— D’abord, je ne savais pas que c’était toi, me répondit Juliette, embarrassée. Ensuite, je ne suis pour rien dans l’initiative qu’a prise Yvette, en te proposant d’aller à cette soirée.— Tout ça ne serait pas arrivé, si tu avais été plus discrète avec Yvette, sur notre relation !

Juliette devina ma colère, et elle poursuivit, sur un ton doucereux :
— Je te demande pardon... Mais dis-moi...— Quoi ?— C’est de ton plein gré que tu as appelé Awena, pour te rendre à cette soirée.— Euh... oui.— Si tu n’y étais pas allée, tu n’aurais pas rencontré Chloé.— .......— Et lorsque je t’ai vue sur l’écran, je pense que tu prenais un certain plaisir, non ? Je te connais, tu sais. Tu m’as même souvent dit que je te connaissais mieux que toi-même.

Juliette avait vraiment le don de retourner la situation à son avantage. Je changeai de sujet de conversation, pour revenir sur son invitation. Nous nous sommes mises d’accord sur le samedi suivant. J’avais vraiment des week-ends de folie, ce mois-ci !
Je raccrochai, et je décidai de me commander une pizza. Le livreur put profiter de ma chemise largement ouverte pour apercevoir ma poitrine, lorsque je me suis penchée pour le régler. Puis je me mis à table, et je mangeai, en cherchant toujours comment je pourrais prendre ma revanche sur Juliette.
La nuit porte conseil, dit-on. Pour moi, l’adage se vérifia, et au petit matin, mon projet de vengeance était au point. Mais j’avais besoin de la complicité de Chloé, et du concours d’Yvette.
J’avais peu de cours, ce mardi, et je pus les contacter, l’une et l’autre.
Je commençai par Chloé, en lui adressant un mail, car elle m’avait donné son adresse en participant à nos chats érotiques avec Juliette. Je lui demandai de me contacter par téléphone, pour lui parler d’une idée que j’avais pour notre future soirée, en lui précisant que Juliette n’en devait rien savoir.
Il me fallut d’abord la convaincre de la légitimité de représailles envers Juliette. Ce n’était pas gagné. Juliette avait eu peur de la perdre, elle s’était excusée auprès d’elle, et avait tout fait – et même plus – pour obtenir son pardon. Je finis par lui arracher son accord sur mon plan, en insistant sur le fait que cela les mettrait à égalité toutes les deux, et que la soirée pourrait se poursuivre plus sereinement. Je me fis enjôleuse, pour lui suggérer que j’étais prête à être leur soumise, à toutes les deux...
Puis j’envoyai un autre mail à Yvette, qui me rappela aussitôt. Là aussi, je dus être persuasive. Elle se sentait mal vis-à-vis de Juliette, car elle avait l’impression d’avoir outrepassé les attentes de celle-ci, quant à la punition de Chloé. J’argumentai pendant plusieurs minutes, pour qu’elle convienne que, après ce que j’avais prévu, Juliette serait sans doute libérée de ses remords.
Elle n’était pas encore acquise à mon idée. Je n’insistai pas dans un premier temps, préférant faire diversion, en évoquant la soirée chez Awena. Je lui demandai si le spectacle que j’avais offert lui avait plu, si Awena l’avait rappelée. Elle m’avoua qu’elle avait joui plusieurs fois en me regardant, surtout au moment du "bouquet final" de la soirée, et qu’Awena était enchantée.
Je lui proposai alors de passer une soirée avec son mari et elle, et avec des ami (e)s à eux, si elle voulait. À condition de me rendre le service que je lui demandais.
J’avais gagné...
Pendant les jours qui suivirent, le déroulement de ma soirée prochaine avec Juliette et Chloé ne me sortit pas de la tête. Je me suis repassé cent fois le film du piège que je voulais tendre à Juliette, cherchant à prévenir tous les risques d’échec, et à le rendre le plus excitant possible.
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