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La revanche des Chloé

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Chapitre2


Le samedi arriva enfin.
Contrairement à la semaine précédente, je n’avais pas réservé de chambre à Brest. J’espérais que Juliette ne me mettrait pas à la porte, après nos ébats, et que je pourrais me reposer dans son lit...
Je mis donc la tenue que j’avais prévue de porter, avant de quitter mon appartement. Une minijupe en cuir noir, fendue sur le côté gauche jusqu’à la hanche, sur un string en dentelle noire. Un gilet aux larges emmanchures, en cuir également, agrafé devant, que je laissais suffisamment ouvert pour révéler la nudité de mes seins. Le tout caché sous une longue veste de toile, pour le trajet.
Avec ma trousse de toilette, un change, et quelques jouets, je glissai dans mon sac de voyage des bottines en cuir, aux talons impressionnants. Mais pour conduire, je leur préférai des chaussures moins sexy.
Après avoir rentré l’adresse de Juliette sur mon GPS, je pris la direction de Brest. Je commençais à connaître la route...
La soirée à laquelle Juliette m’avait conviée devait débuter à 19 heures. Mais j’avais fixé rendez-vous à Chloé avant, vers 17heures 30. Elle devait trouver un prétexte pour quitter l’appartement de Juliette, et laisser le champ libre à Yvette, vers 17 heures. Le timing était réglé comme celui d’une opération militaire !
Tout se déroula comme prévu.
A 17 heures, Yvette sonna à la porte de l’appartement de Juliette, qui lui ouvrit, étonnée par sa visite imprévue.
La tenue d’Yvette interpella Juliette. Ses cheveux roux impeccablement coiffés, son maquillage, son chemisier largement ouvert, sa jupe courte et fendue... C’étaient les symptômes de projets érotiques chez sa voisine. Juliette lui avait bien parlé de ma venue, mais Yvette n’était pas invitée, et elle n’était pas du genre à s’imposer.
Juliette sortait de la douche, maquillée, pomponnée, mais elle ne s’était pas encore changée. Elle portait un long pull fin, au décolleté plongeant, qui faisait office de mini-robe, sans rien dessous. Elle fit entrer son amie, et referma la porte derrière elle.
— Chloé n’est pas là, lui dit-elle, elle vient de sortir.— Je sais. Je l’ai croisée tout à l’heure dans le hall.
— J’espère qu’elle ne va pas traîner. Je veux qu’elle soit fin prête, pour l’arrivée de notre petite pute.— Elle arrive bientôt ?— Dans deux heures, mais...— Alors, on a un peu de temps devant nous, constata Yvette, faussement naïve, avec un sourire carnassier.— Toi, tu as encore une idée derrière la tête.— On ne peut rien te cacher. Je veux te mettre en condition, pour votre soirée à trois.— Mais je suis déjà "en condition", comme tu dis.— Juliette ! Tu ne vas pas m’obliger à te contraindre, insista Yvette, sur un ton péremptoire, en empoignant la longue chevelure blonde.— Qu’est-ce que tu veux exactement, s’inquiéta Juliette, qui se savait incapable de résister aux exigences de son imaginative voisine. Tu ne vas pas faire foirer ma soirée, quand même.— Ce n’est pas dans mes intentions. Au contraire.

Tout en caressant les fesses nues de Juliette, sous son pull, Yvette lui rafraîchit la mémoire, et commença à avancer les arguments que je lui avais suggérés.
— Tu te rappelles, ce qu’il s’est passé, la semaine dernière ? Ta Chloé, et l’autre, la petite pute... Ce qu’elles ont subi ? Exhibées, soumises, transformées en jouets sexuels ?— Oui, mais je crois que c’est surtout toi, la responsable, rétorqua Juliette, cherchant à reprendre l’avantage.— Quoi ? Tu as la mémoire courte ! Qui avait décidé de punir Chloé ? Tout est parti de là !—........— Et si je me souviens bien, tu mouillais en regardant leur "punition".— Bon, admettons. Mais ce qui est fait est fait. Ce n’est pas parce que tu vas me faire jouer les soumises maintenant que ça changera les choses.— Détrompe-toi. Telle que je te vois là, tu vas jouer encore la maîtresse, dominatrice. Ce n’est pas la bonne solution, pour te faire pardonner.— Je ne vois pas ce...— Tu vas m’obéir. Après avoir été mise dans la même situation qu’elles, tu les comprendras mieux, et tu ne les traiteras pas de la même façon.

Juliette commençait à comprendre, et elle chercha à esquiver.
— On n’a pas le temps. Je te connais, quand tu es lancée. Je ne sais pas quand Chloé va revenir, et il faut que nous soyons prêtes à accueillir notre invitée.— Je sais, il n’y aura pas de problème, crois-moi. Allez, à poil, ma salope !!

Juliette savait que toute résistance était inutile avec Yvette. Ou plus exactement, qu’elle était incapable de lui résister, elle, la femme libérée, sportive, qui intimidait la plupart des gens. Elle ne parviendrait jamais à comprendre pourquoi.
Debout au milieu du séjour, sous l’œil goguenard d’Yvette, elle prit entre ses doigts le bas de son pull, et le fit passer par-dessus sa tête, avant de le lancer sur un fauteuil. Elle était nue, et son amie la laissa un long moment les bras ballants, en observant ses seins lourds qui durcissaient et qui pointaient, avant d’empoigner à nouveau ses cheveux.
— Viens par là, dit Yvette, en l’entraînant dans la chambre.

Sans ménagement, elle poussa Juliette, qui tomba sur le lit, allongée sur le dos. Du tiroir de la table de nuit – elle connaissait la chambre de Juliette aussi bien que la sienne – elle sortit des cordes de bondage. Avec des gestes rapides et sûrs, elle attacha ses poignets et ses chevilles à la tête et au pied métalliques du lit.
— Tu es obligée de m’attacher ? demanda Juliette, qui sentait monter son inquiétude.— Oui. Ne pose pas de question.

De toute manière, Juliette fut bientôt dans l’impossibilité de dire quoi que ce soit. Yvette lui installa un bâillon boule dans la bouche, et attacha les lanières derrière sa nuque. Les yeux de sa victime, furieuse, lançaient des éclairs, mais elle profita de l’immobilisation de Juliette pour admirer longuement son corps musclé, ses seins fermes qui se soulevaient au rythme de sa respiration saccadée, et sa fente humide nichée à la fourche de ses cuisses écartelées.
Puis Yvette s’éclipsa, pour revenir quelques secondes plus tard, avec trois pinces reliées par un jeu de chaînettes. Elle prit entre ses doigts la pointe du sein droit de Juliette, et la tritura longtemps entre ses doigts, la roulant, l’étirant, la pinçant. Elle savait à quel point la poitrine de Juliette était sensible et réactive, et elle choisit le moment où le bourgeon était pleinement gorgé et dressé, pour y fixer la pince, et serrer la vis qui en réglait la pression. Elle serra, jusqu’à ce que Juliette grimace de douleur, avant de réserver le même sort à son sein gauche.
Puis la main d’Yvette descendit sur son ventre, jusqu’entre ses cuisses. Juliette comprit ce qui se préparait, mais le bâillon étouffait paroles et cris. Elle secoua la tête pour dire qu’elle ne voulait pas que son clito soit pincé, que c’était trop douloureux. En vain.
De ses doigts couverts de bagues, Yvette fit jaillir de son étui son petit bouton d’amour, et le caressa pour qu’il bande à son maximum. Puis, avant qu’il se rétracte, elle l’enserra dans les mâchoires de la pince, qu’elle serra à son tour.
Juliette en était réduite à manifester sa douleur et son humiliation par des grognements étouffés. Elle était en colère contre elle-même, et se reprochait de ne pas avoir mis Yvette à la porte. Surtout, elle s’inquiétait du retour de Chloé, qui pourrait la délivrer, et de savoir si elle serait prête pour me recevoir.
Malgré ça, elle ressentait une excitation trouble en se retrouvant dans cette position, et des élancements qui irradiaient de ses tétons et de son clito, naissait un plaisir qu’elle ne connaissait que trop bien.
Je voulais que Juliette connaisse la même situation que celle que nous avions vécue, Chloé et moi, et Yvette continua d’exécuter parfaitement mon plan. Elle prit, dans le tiroir de la table de nuit, un bandeau noir, et elle le plaça sur ses yeux.
Bâillonnée, aveuglée, la sensibilité des autres sens de Juliette était exacerbée. Elle sentit deux doigts ouvrir ses petites lèvres, et s’engouffrer dans son fourreau trempé, excitant au passage son clito pincé, dont la douleur s’amplifia.
— Tu vois maintenant ce que pouvaient éprouver les deux Chloé, la semaine dernière, lui dit Yvette, en enfonçant deux autres doigts dans la chatte de son amie. Et encore, je regrette qu’il n’y ait pas de croix de Saint-André, pour t’attacher, et que tu ne sois pas exhibée devant des voyeurs. J’ai l’impression que ça t’aurait plu, ajouta-t-elle, en faisant aller et venir sa main, tu mouilles comme une vraie salope.

Juliette subissait, impuissante, excitée malgré elle. Elle devina qu’Yvette se relevait, et s’éloignait, en silence. Le bruit de ses talons sur le parquet diminua. Elle sortait de la chambre. Puis la porte de l’appartement claqua... Que faisait Yvette ? Quel jeu jouait-elle, se demandait Juliette ? Allait-elle chercher une autre personne ? Un sex-toy ? Il fallait s’attendre à tout, avec cette garce...
Le temps passait. La colère et l’inquiétude de Juliette allaient croissant. Elle ne pouvait même pas voir l’heure sur son radioréveil. Cette situation insupportable durait, durait... Combien de temps s’était déjà écoulé ? Une demi-heure ? Plus ?
Puis Juliette entendit du bruit, sa porte palière qui s’ouvrait. Qui était-ce ? Ces bruits de voix... C’était Chloé, avec une autre femme. Pas Yvette, elle ne reconnaissait pas son timbre rauque. Leur invitée ?... Déjà ?
Des bruits de pas se rapprochèrent. On entrait dans la chambre.
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