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La revanche des machines

Chapitre 1

SM / Fétichisme
« Mais c’est pas vrai, qu’est-ce qu’il se passe encore ? » Léa attrape son badge de sécurité et sa trousse à outils, et se dirige rapidement vers la salle des prototypes. Elle a commencé son travail de technicienne de nuit depuis seulement quelques jours, mais apparemment les machines attendaient juste son arrivée pour trouver des pannes exotiques. Hier déjà, la machine autonome à emballer (l’emballeuse, comme la surnommaient astucieusement les ingénieurs), sensée repérer les palettes terminées et les entourer de film plastique, avait envoyé une alarme automatique pour signaler un dysfonctionnement. Quand Léa était arrivée dans la pièce, l’« emballeuse » l’avait prise pour une colis et avait commencé à lui entourer un des pieds de plastique ! « Y a encore du travail à faire sur les intelligences artificielles ! » se dit-elle.
En arrivant près du hangar aux prototypes, elle entend le ronronnement régulier des machines en test, et de la climatisation. Elle présente son badge devant le lecteur et passe la porte sécurisée. Même s’ils ne sont pas tous au point, ça fait rêver tous ces appareils ! Ils ne sont pas particulièrement glamour pourtant, il s’agit surtout de machines utilitaires destinées aux usines et sociétés de transport, rien à voir avec les humanoïdes pour grands public dont on fait la promotion dans les revues scientifiques.
Il fait frais dans la pièce, qui baigne dans une lumière bleutée. Léa reconnaît sur le champ le bruit particulier de l’emballeuse, au milieu de la salle. Apparemment celle-ci a encore du mal avec la reconnaissance de formes, elle est en train d’emballer un chariot élévateur. Léa désactive la machine, et commence à libérer le chariot de sa gangue de plastique, en grommelant un peu. Le film s’est bien sûr emmêlé dans les pales, elle doit se mettre à quatre pattes sur celles-ci pour essayer de le décoincer. Elle tire sèchement sur une extrémité, et les fourches se relèvent d’un coup, manquant d’un cheveu de la déséquilibrer. C’est bizarre. Le film a dû se prendre dans un levier de commande ? Léa est maintenant suspendue à un mètre au-dessus du sol. Elle entend des cliquetis derrière elle, et tourne la tête juste à temps pour voir que l’emballeuse s’est remise en marche toute seule… et qu’elle attache ses chevilles aux pales du chariot élévateur ! « Mais c’est dingue ce truc, j’étais pourtant sûre de l’avoir mise en position d’arrêt… » Tout en se maintenant de la main gauche, Léa essaye d’arracher le plastique autour de ses jambes de la main droite. L’emballeuse en profite pour attacher son poignet gauche au montant de la cabine. Léa est à quatre pattes sur le chariot, avec une seule main de libre désormais ! « Quelle merde, je suis sûre que ça n’arrive jamais en pleine journée, quand le labo grouille de personnel… »

Des machines s’activent autour d’elle, chacune affectée à une tâche précise. Elle en voit une se rapprocher : il s’agit d’une sorte de drone pourvu d’une lame de cutter, qui lui a pour fonction de déballer les colis, et qui est donc logiquement surnommé « le déballeur ». « Pile ce qu’il me faut ! J’espère juste qu’il est précis…» Le drone se dirige effectivement vers les bandes de plastique autour de ses chevilles. Léa tire au maximum sur ses jambes, pour éviter d’être blessée… mais le drone change brutalement d’angle, et commence à découper son pantalon ! Mais c’est quoi cette histoire ? Léa sort un tournevis de sa sacoche et essaye d’éloigner le drone avec, mais celui-ci virevolte adroitement et heurte son poignet ; Léa échappe le tournevis mais le rattrape juste avant qu’il ne rebondisse sur les fourches du chariot… et l’emballeuse en profite pour attacher sa deuxième main près de son genou droit ! Léa panique, elle est maintenant attachée, à genoux sur les branches d’un chariot élévateur, et le drone continue à découper minutieusement ses vêtements ! Son pantalon tombe à terre, une pile de bandes de tissu, et son t-shirt ne va pas tarder à le suivre. C’est quoi ces machines perverses ?! Sans compter qu’elle commence à avoir vraiment froid…
Le drone achève son travail en découpant les brides de son soutien-gorge ; Léa ne porte plus que ses chaussures de sécurité désormais. Et est-ce qu’elle rêve ou…. Non, le chariot avance tout seul ! Impossible ! Il se dirige vers l’aquarium, une pièce vitrée au fond du hangar, munie de jets multidirectionnels utilisés pour nettoyer diverses pièces manufacturées. Les jets se déclenchent automatiquement à l’entrée du chariot, qui se place au milieu de la pièce. Léa sent tout l’arrière de sa tête balayé par un jet d’eau tiède. Ses cheveux ruissellent ; elle crie, mais sait très bien qu’elle est toute seule dans le bâtiment… Le chariot vibre à nouveau, et les pales se relèvent doucement. « Mais, non, c’est.. » La fourche s’arrête juste au moment où le jet d’eau atteint les fesses de Léa. Elle sent le jet tiède percuter son corps, et venir s’immiscer dans son intimité. L’eau sous pression vient directement stimuler son clitoris. Léa gigote sur le chariot, mais ne peut éviter le contact ; l’emballeuse ne lui a laissé aucune liberté de mouvement. Et puis… ben ça finit par être très agréable… C’est quelque chose qu’elle adore faire sous la douche, se plaquant le pommeau contre la chatte, se sentant à la fois stimulée et remplie par l’eau qui en sort. Elle a cependant une pensée pour le système de vidéosurveillance : il faudra qu’elle se débrouille pour effacer l’enregistrement, sinon ses collègues vont sérieusement se rincer l’œil… Le jet d’eau fonctionne à présent par à-coups rapides, repoussant l’orgasme. Léa halète, elle n’a jamais ressenti un truc pareil, et le fait d’être obligée de le subir, sans pouvoir rien y faire, fait encore monter son excitation. Soudain le chariot se remet en marche, et recule jusqu’à la plaquer directement au jet, qui diffuse maintenant de l’eau en continu, et sous pression maximale. Léa jouit, puissamment, elle hurle de plaisir ; ses hanches sont agitées de soubresauts incontrôlables. Elle soupire. Les machines vont sûrement la relâcher maintenant, aussi fou que cela puisse paraître, elles ont dû atteindre leur but…
Le chariot manœuvre effectivement pour sortir de l’aquarium, et se dirige de nouveau vers le milieu du hangar., là où Léa l’a trouvé en entrant. Mais non… il bifurque sur la gauche ! Mais où va-t-il l’emmener encore ? Il marque finalement un arrêt devant l’assembleur : une série de bras articulés, montés sur rails, destinés à assembler des pièces complexes entre elles. Une idée lui traverse l’esprit, mais… non, quand même, pas ça ?
Le bras articulé le plus proche d’elle a vite fait de répondre à son interrogation intérieure : il se redresse dans un bruit de vérin hydraulique, et ses quatre extrémités, plus ou moins de la taille de doigts humains, se referment sur son sein, et commencent à le malaxer. Un deuxième bras se rapproche, et lui pince le téton de l’autre sein, fermement ! Le chariot élévateur la fait descendre d’une cinquantaine de centimètres, ce qui permet à un troisième bras de passer entre les pales pour venir rentrer deux « doigts » articulés dans sa chatte bien humide… et un troisième dans son anus ! Le bras va et vient, et resserre ses doigts doucement, comme une pince, à l’intérieur d’elle. Léa rugit, et un autre bras à l’avant vient tendre une extrémité vers son visage. Léa comprend, avance sa tête et lèche vigoureusement le doigt métallique. Celui-ci est froid mais semble pourtant palpiter quand elle l’introduit dans sa bouche. Elle balance sa tête d’avant en arrière et caresse l’extrémité de m étal de sa langue. C’est étrange mais follement excitant…
Et brusquement la sensation dans sa chatte se modifie : les deux doigts à l’intérieur d’elle tournent maintenant sur eux-mêmes, à la façon d’une perceuse, tout en continuant d’aller et venir rapidement. Elle hurle de plaisir et ressent un deuxième orgasme, plus fort encore que le précédent.
Les machines s’arrêtent subitement. Le chariot revient à sa place initiale. Léa est épuisée, pantelante, comblée mais perdue. Elle attend que le drone revienne pour la délivrer de son film d’emballage. Celui-ci ne bouge pas… Il est 7h30, ses premiers collègues doivent arriver d’ici une demi-heure. Il faut qu’elle se libère avant qu’ils ne la voient comme ça !
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