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Rêve de fille réalisé

Chapitre 3

Erotique
Pour être à la hauteur de ses attentes, je suis retournée là où j’ avais fait mes premiers achats. Quand je suis entrée dans la boutique, mon cœur était prêt à exploser, par chance, c’était la même vendeuse qui m’a accueillie avec un grand sourire, m’a aiguillée dans mon choix sans moquerie, mais un large sourire, il est certain que ça devait l’ amuser tout de même. Quant à moi, bien qu’un peu gênée encore, je commençais à assumer. Ce jour-là, j’ai craqué pour une chemise de nuit en satin bleu avec le peignoir assorti très léger en plus à une culotte douce satinée avec des dentelles et aussi une qui pourrait, du moins je l’ espérais, plaquer un peu plus mon anatomie.
Bien sûr, une fois dans ma chambre, je ne pus m’empêcher de revêtir tout ça, la douceur de cette matière si aérienne sur ma peau me faisait frissonner de plaisir. Vendredi, comme chaque fois en arrivant chez elle, je me change, me maquille, me fais belle (enfin du mieux possible). Je lui montre mes achats, on parle un peu. Elle me donne ses instructions pour aujourd’hui, essentiellement nettoyage de légumes, du sol, la vaisselle, bref les choses pour lesquelles je suis faite, pendant qu’elle cuisinait. J’avais l’impression d’être transparente, car si ses déplacements passaient là où je me trouvais, elle me bousculait, j’ avais intérêt à lui céder le passage. Mais j’existais quand même, car elle ne manquait pas de l’invectiver me trouvant maladroite et mollassonne.
Enfin, ses amies arrivèrent, elles étaient trois et Véro dont la haine à mon égard avait monté d’un cran suite à la scène dont elle avait été témoin la semaine dernière. Il n’y avait pas un seul gars à mon grand soulagement. Bien sûr, je les ai reçues comme il se devait et à ma grande surprise, malgré un petit sourire amusé, elles n’ont fait aucune remarque. Je les ai débarrassées de leur sac et manteau qu’elles m’ont confiés avec un naturel étonnant. J’ai - malgré tout - eu droit à un merci. Une d’ entre elles semblait gênée, mal à l’aise, elle n’osait pas me regarder. Quant à Véro, elle me gratifia de son plus méprisant regard.
Bien sûr, au début du repas, je finissais, mais phrases par Mademoiselle comme me l’avait ordonné Joëlle. Il y avait Christine et Valérie habillées sport toutes les deux et visiblement, très attachées l’une à l’autre. II y avait Geneviève qui ne cadrait pas avec les autres invitées, elle semblait timide.
Pendant toute la soirée, j’ ai servi à table avec beaucoup de plaisir. J’ai participé au repas assise au pied de Joelle qui, bien sûr, pour amuser ses copines, ne ratait pas une occasion de m’humilier, ses copines en rajoutaient bien entendu. A un moment, je crois, Geneviève a dit :
— Je trouve que vous exagérez tout de même ? — Tu trouves que ça lui dérange peut-être ?
Toutes les trois esclaffèrent en même temps. Les filles _ Que tu peux être naïve, ma pauvre, les hommes sont faits pour nous obéir et nous servir et ils aiment ça. N’est-ce pas Sylvie ?
Moi_ Oh oui, c’est vrai.
Joëlle _ Pour les hommes, c’est effectivement vrai, mais je vous rappelle que Sylvie est une fille. Enfin ! On ne sait pas trop ce qu’elle est. Eclat de rire dans l’assistance, rires que je ressentais comme... Comme un fabuleux cadeau. L’humour et la tolérance de ces filles me procuraient une sensation nouvelle et très agréable qui me confortait dans mon nouveau comportement.
Une des filles_ C’est peut être une farçon ou un gille.

Véro_ C’est rien, c’est une espèce de truc, une erreur.
Joelle_ Vous allez voir. Toi, debout ! Et baisse ta culotte.
Je me lève et m’exécute de mauvaise grâce, laissant apparaître mon porte-jarretelles, mais surtout, l’état dans lequel la situation m’avait mise.
Joelle_ Plus on la maltraite, plus elle est contente. Toi, maintenant, fais le tour et présente-là à chacune d’entre nous.
Les filles_ AH non, surtout pas ! Cache nous vite cette horreur, nous n’avons pas fini de manger.
Moi_ Ouf ! Intérieurement bien entendu.
Quand elles souriaient, riaient, me regardaient avec autorité ou moqueuses, me donnaient des ordres, j’étais incapable de me défendre, même de soutenir leur regard, elles étaient tellement belles que de toute façon, je m’abandonnais à leurs caprices avec plaisir. Le repas terminé, j’ai servi le café ou le thé selon leur désir tout en faisant la vaisselle avec Geneviève qui m’avait rejointe. Nous avons papoté comme des copines, elle était curieuse et moi aussi. Elle était hétéro et venait de se faire larguer, qu’elles se sont toutes connues à l’université où travaillait Joëlle. C’ est là aussi où j’ai appris que Joëlle était principalement entourée de gens plus jeunes, que ce soit garçon ou fille. C’est à partir de ce moment que nous sommes devenues vraiment très copines et confidentes.
Elles sont parties en nous donnant rendez-vous pour le lendemain en boîte, j’ ai regardé Joëlle, interrogative, elle me confirma que j’ irai aussi. Nous sommes allées nous coucher toutes les deux. Nos rapports sexuels n’étaient pas très fréquents. C’était bien entendu elle qui décidait, qui dominait. Elle aimait être dessus bien sûr et me faire écarter les cuisses. Mais cette position, j’avais énormément de mal à me retenir, donc après, je subissais sa colère qui n’était pas feinte, je dégustais grave. Après quelque temps, une fois calmée, on remettait ça, la deuxième fois, c’était bien mieux. Le plus souvent, quand même je pratiquais ce qu’elle appelait "minette" et là, je restais sur ma faim (mais pas toujours) avec bien entendu, interdiction de me masturber.
Le lendemain, nous avons passé une journée somme toute banale, moi aux taches ménagères, j’assumais ce rôle avec plaisir, j’étais dans mon élément. De son côté, Joëlle est allée faire des courses dans l’après-midi.
Le soir venu, nous nous sommes préparés pour notre virée, moi, j’ai mis mes sous-vêtements coquins, mon chemisier à broderie. Quand je m’asseyais, le frottement des bretelles du porte-jarretelles caressant ma peau me donnait la sensation d’avoir des hanches, c’était merveilleux. Elle avait revêtu un pantalon et un bustier toujours bien décolleté et des bottes à talon. Quand elle se maquillait, j’ étais sous le charme, tous ses gestes si précis et si délicats me fascinaient. J’étais comme une petite fille admirative de sa grande sœur... Pour sortir de l’immeuble, je devais m’habiller en homme et me transformer dans la voiture, j’avais tout mon matériel dans mon sac à main. Elle ne voulait pas que le voisinage me voit, surtout qu’il y avait des enfants, pour les adultes c’était certainement un secret de polichinelle, mais elle voulait aussi m’éviter l’agressivité éventuelle des autres locataires.
Joëlle était de très bonne humeur ce jour-là et même très gentille. N’ayant pas pu nous garer à proximité de la boîte, qui n’en était pas une, à proprement parler, c’était plutôt un très grand bistro où se côtoyaient les homos de tout sexe, mais aussi, des hétéros. Une fois garées, nous avons donc rejoint la boîte à pied. Pour la première fois de ma vie, je me promenais dehors habillée en fille, au bras d’une femme très belle dont j’étais follement amoureuse. Je n’ aurais jamais osé sortir comme cela, seule, mais avec elle j’ avais confiance et quoiqu’il arrive, je lui serais reconnaissante toute ma vie de m’ avoir permis toutes ces premières expériences et celles qui allaient suivre encore. Au fond de moi, la petite crainte de rencontrer des loubards ou un contrôle de police ne parvenait pas à gâcher cet instant magique.
Je ne suis pratiquement jamais sortie ainsi sans la compagnie de filles qui me protégeaient des agressions que parfois je subissais, être défendue par des filles me procurait une sensation vraiment folle.
Une fois à l’ intérieur, on retrouve nos copines dont Véro, toujours aussi bien intentionnée, à mon égard, pendant la soirée, elle m’en présentera d’autres et malheureusement, des mecs aussi, eux, les présentations faites, je les éviterais au maximum, heureusement, je n’allais pratiquement jamais danser, ce qui n’empêchait pas de me faire draguer par ceux qui ne nous connaissaient pas, c’était la chose la plus horrible qui pouvait m’ arriver. J’ai failli plus d’une fois me « fritter « Certains étaient têtus et n’arrivaient pas à admettre que je n’étais pas homo. La plupart du temps, il y avait une copine pour me venir en aide. Mais un jour, j’ai repoussé un peu violemment un gars un peu éméché qui s’est ratatiné la gueule par terre. N’ayant pas trop apprécié cette chute en public, il est revenu à la charge là, j’ai dû jouer du poing. Sans l’intervention de Joëlle et ses amies, je me faisais virer. Les copines n’en revenaient pas.
Je leur ai expliqué que je ne pouvais pas supporter d’ être agressée par un garçon. Joëlle me rétorqua que vu ma tenue, il ne pouvait pas deviner, de plus, il ne m’ avait pas agressé. Je lui ai répondu sur un ton encore un peu tendu que son insistance était une agression et que maintenant, il le saura. J’ai eu droit à une belle engueulade et une gifle de Joëlle qui n’avait pas du tout apprécié ce ton. J’étais calmée.
Par contre, parfois des filles me « draguaient » soit par jeu, soit par défit ou curiosité, dans ces cas-là, j’étais au paradis. Elles voulaient voir ce que je portais dessous. J’ ai aussi eu droit à des confidences de travelos, là, c’était l’apothéose dans l’ horreur. Bien sûr, quand j’étais en compagnie de filles qui étaient si belles, qui me considéraient comme l’une des leurs (du moins je me l’imaginais) l’effet miroir sans doute. Par contre, ces gars-là m’envoyaient en pleine figure mon image, ils me mettaient en face de ma triste réalité. Je les évitais donc au possible.
Joëlle m’avait fait découvrir un autre endroit insolite où je n’aurais jamais pensé aller ni même osé aller...
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