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Rêve hypnotique au salon de thé

Chapitre 1

Divers
I.
Le soleil d’automne chauffe le bitume. On voit les feuilles rouges des quelques arbres que la ville a bien voulu conserver. On voit des gens, des voitures, des affiches, des promotions, des objets à acheter sur des tables en cartons. Oui, les grands boulevards, c’est un monde à part et fourmillant. Je trouve enfin le salon de thé et voyant déjà que Laure n’est pas arrivée, je m’assieds à une table placée contre la vitre. J’hésite sur quel thé prendre, puis je décide de commander un thé vert du Japon. Choix simple, choix sobre. Plus je bois, plus je sens une chaleur m’envahir, se diffusant petit à petit en partant du bas-ventre. La pièce se referme légèrement sur moi, se transforme en bulles, et les autres clients disparaissent. Un serveur en costume bleu clair s’approche de moi et me demande comment il pourrait me faire plaisir. « Rendez-moi service », lui demandé-je alors, les yeux grands ouverts, « Aidez-moi à me déshabiller ».
Il me propose sa main pour me relever, je lui offre mon dos. Il met une main sur mon épaule et de l’autre, commence à me caresser les fesses. J’ai déjà envie de me courber sur la chaise pour qu’il rentre son sexe dans mon entrejambe humide. Au lieu de cela, il attrape mes hanches et les colle contre les siennes. Puis, il enlève mon pull, détache délicatement mon soutien-gorge. Je déboutonne mon jean et m’assieds à nouveau pour faire passer les jambes. Des lèvres du serveur s’échappent « Madame souhaiterait-elle partager un Earl Grey ? ». J’acquiesce, il claque des doigts et un autre serveur en costume bleu arrive avec un plateau étincelant, chargé d’une théière et de deux tasses blanches, immaculées, qu’il dépose sur la table avant de s’en aller. « Quel est votre nom ? », demandé-je au premier serveur qui s’assied face à moi et dispense dans chaque tasse l’élixir merveilleux. « Appelez-moi Samuel », dit-il d’un air complice. « Buvez », rajoute-t-il.
L’Earl Grey me démange, m’envoie des pulsions électriques le long de la colonne vertébrale, électrise mon envie dudit Samuel et me rend instable sur la chaise. Maintenant dépourvu de sa veste bleu clair et de sa chemise, Samuel est sous la table. Il lèche contentieusement mon clitoris, l’intérieur de mes lèvres, les parois extérieures du vagin. Mes seins se contractent, je lui caresse les cheveux et ferme les yeux. Des curieux se massent contre la vitre, car ils ont bien repéré qu’une femme prenait son pied, de l’autre côté. Une autre gorgée d’Earl Grey me submerge d’émotions et j’écarte la chaise, me mets debout. « Samuel, voudriez-vous ranger le thé et me prendre sur cette table ? ».
Il s’exécute et mes cris envahissent la pièce. Le membre de Samuel est chaud, puissant. Il accompagne ses mouvements de va-et-vient contre mes fesses et attrape de ses mains sur mes seins. Il se courbe, puis se redresse, pour des pénétrations de plus en plus profondes, de plus en plus vives et mon plaisir croissant s’entend à des kilomètres.
Mes cheveux collent contre ma peau qui transpire. Il met un doigt dans mes fesses et mes cris s’interrompent pour laisser place à un halètement. Je me cambre et m’approche de lui comme un drogué en manque. Et puis, tout s’arrête. J’ouvre les yeux, je me réveille. Laura est là, dans le salon de thé bondé, devant elle une tasse de Earl Grey, la magie de mon désir contenu dans ce liquide.
II.Les serveurs en costume bleu clair déambulent dans le salon, à leurs bras, de grands plateaux chargés de théières, de tasses et de gâteaux appétissants. Laura me parle, j’écoute à moitié en buvant mon thé du Japon. La musique d’ambiance happe ma concentration. Je crois reconnaître le timbre chaud d’Otis Redding et je me concentre sur les autres clients. Je me rends compte que la clientèle est plutôt féminine. Il y a une dame un peu forte, mais très bien apprêtée avec un chien à ses pieds. Elle lui donne de temps en temps des morceaux de sucre, je ne saurais dire si ce régime alimentaire est plus approprié au chien qu’à sa propriétaire. Il y a un groupe d’adolescentes qui étalent des manuels scolaires sur une petite table bancale déjà bien chargée et qui rient à gorge déployée de quelques anecdotes croustillantes. Au fond de la salle, je vois un homme complètement vêtu de noir. Seuls ses cheveux blonds contrastent avec son obscure tenue. Il lit un livre.
Je n’arrive pas à distinguer le titre, je suis trop loin. Mon attention se focalise sur cet homme. Il prend des notes, il écrit et arrache des feuilles qu’il met dans un sac en plastique. Soudain, la musique s’arrête et les tables tanguent. Les tasses de thé se vident sur le parquet brillant et les lumières s’éteignent. J’entends un grondement, comme un monstre préhistorique qui arrive sur le grand boulevard et qui crie sa haine des hommes. Les grondements se font de plus en proches et le sol bondit régulièrement, comme à l’approche de la bête. Je suis à terre, chaque soubresaut déplace mon corps et je glisse alors jusqu’à la table du blond au costume noir. Lui aussi est à terre, une feuille blanche et un stylo entre ses doigts. Nous nous retrouvons contre le mur. Il me sourit. J’ai le souffle coupé et j’ai peur. Alors, il se penche vers moi et prononce mon nom. « Juliette ... », « Juliette, je vous rencontre enfin ». Je ne comprends pas la portée de ses mots. Je le regarde, incrédule, peut-être bouche bée... il n’y a pas de miroirs pour confirmer que mon sentiment intérieur devient transparent sur mon visage. Il m’embrasse et je ferme les yeux.
Je vois des éclairs blancs et des bulles rouges. J’ouvre les yeux et il a disparu. Je lève la tête, il est sur la chaise qui tremble, ses deux pieds bien plantés dans le sol pour maintenir sa position malgré les secousses. Il écrit. Il écrit furieusement. Il n’arrache plus de pages à moitié usées, mais les remplit d’une écriture serrée. J’essaye tant bien que mal de me relever, mais le sol s’effondre à chaque tentative.
Je ne vois plus Laure, je ne vois plus sa tasse blanche remplie du breuvage responsable de mon délire. Je vois un nuage de fumée jaunâtre qui se dirige petit à petit vers l’homme qui écrit et moi. Plus le nuage arrive vers nous, plus je sens les effluves de coriandre et de citron qu’il dégage. Et je me rends compte qu’il exerce une force, une masse qui pousse tout dans sa direction. Le poète tombe de sa chaise et se retrouve à mes côtés, le corps allongé sur le sol en mouvement. Il est nu et son corps laiteux est projeté vers l’arrière, je glisse jusqu’à lui.
Tout à coup, les grondements s’arrêtent, le sol se redresse et les lumières s’allument. Je suis seule dans le salon avec l’homme nu. Il est sur le dos, la verge dressée et m’observe. Je sens un trouble ferveur m’envahir. Les doigts sur mon sexe, je sens qu’il se liquéfie. Je prends le membre chaud et viril du partenaire de fortune dans ma bouche et je tourne ma langue autour de son gland soyeux. Tandis que j’exerce des va-et-vient de plus en plus rapides, il pose sa main sur ma tête et me demande de continuer, il souffle, ses jambes réagissent sous la sensation de plaisir.
Puis, d’un geste brusque, il me pousse contre le mur, écarte mes jambes et plonge son pénis entre mes fesses. Il est doux et puissant, je suis chaude et languissante. J’en profite pour me caresser le clitoris et je gémis. Un serveur surgit de nulle part et s’arrête pour nous regarder. Il est debout, devant nous, immobile.
Et j’ouvre les yeux, Laure est devant moi. Elle a terminé son Earl Grey et me regarde d’un air amusé. « Le mec blond derrière nous te mate depuis le début », annonce-t-elle d’un œil pétillant.
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