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Ricochets

Chapitre 2

Photographe amateur

Avec plusieurs femmes
L’après-midi s’étant déroulé de la même manière que la matinée, Fabienne était contente d’être enfin de retour chez elle. Elle aimait bien son appartement même si parfois elle le trouvait un peu grand. Situé dans une résidence calme au quatrième et dernier étage, il était bien agencé ; en être propriétaire cela la rassurait. Ce soir, elle aurait bien aimé avoir un copain à qui parler. Après avoir mis sa veste sur un cintre dans la penderie de l’entrée, elle se dirigea en soupirant vers la salle de bain. Elle avait envie d’une bonne douche pour se détendre. En se dévêtant, elle se regardait dans la glace en grimaçant. « Alors poupée, as-tu eu une bonne journée ? Viens par ici, que je te fasse un gros câlin ! » elle venait d’essayer d’imiter une voix masculine. Cela la fit rire de s’entendre et d’obtenir ce piètre résultat. Pendant ces ablutions, elle essaya de se donner un peu de plaisir, mais par manque de motivation elle n’y parvint pas. En sortant de la salle de bain, elle se rendit compte qu’elle y avait quand même passé beaucoup de temps. Au passage, elle vit le clignotement sur son téléphone. « Quatre appels en absence ! Bof ! C’est vendredi, cela attendra. » Elle se dit qu’après une journée merdique, il valait mieux se préparer un petit quelque chose. Elle se dirigeait vers la cuisine quand la sonnerie retentit. Le numéro qui s’affiche ne lui semble pas inconnu, elle hésite un peu puis accepte l’appel.
— Oui, allô, bonjour, qui est à l’appareil ?— ...
Le correspondant reste silencieux et cela agace Fabienne.
— Allô ! Bon! Je raccroche !— Hi hi hi ! Ne te fâche pas, c’est moi. Tu n’es guère patiente.— Aline ! Tu exagères, pour quoi ne pas répondre tout de suite ?— Ne dramatise pas, je m’amusais. Je t’ai dit que je t’appellerai, je l’ai fait.
Entendre Aline eut pour effet de faire disparaître instantanément la mauvaise humeur qui l’avait gagnée. De constater que la jeune femme était de parole lui faisait plaisir. Elle était également contente de voir sa solitude s’estomper. Préparer le repas attendrait quelques minutes de plus. Ce fut donc d’une voix plus enjouée qu’elle continua la conversation. Elle était maintenant curieuse de connaître le motif de ce contact pourtant annoncé en début d’après-midi.
— Non, je ne dramatise pas, j’ai eu trois appels pendant que j’étais sous la douche et on ne m’a pas laissé de message. Ceci dit, cela me fait plaisir de parler un moment avec toi.— Oui, j’aime mieux entendre ta voix quand elle est plus douce, plus aimable.— Ha ha ha ! Baratineuse ! Tu as tenu parole, mais je suis curieuse de savoir pourquoi tu me téléphone.— J’ai perçu à midi que tu n’étais pas bien dans tes baskets. Je te propose donc de faire une sortie entre filles. Tu peux choisir, aller en boîte ou bien ailleurs, c’est toi qui décides.— Excuse-moi, mais je n’en ai pas envie et mes moyens sont un peu limités même si je ne suis pas à la rue.— Bon ! D’accord, d’accord ! Et si je venais te rendre une petite visite. Ne te tracasse pas, je ne viens pas les mains vides. J’apporte de quoi faire un petit gueuleton.
Fabienne souriait en entendant son interlocutrice qui avait réponse à tout et qui en quelques phrases venait de lui remonter le moral. Cette fille l’amusait et son caractère enjoué l’incitait à donner une réponse positive à cette demande. Elle se dit que finalement, la faire venir la sortirait de ce sentiment d’isolement.
— Tu as gagné ! J’habite au 11 de la rue Clemenceau, dans la résidence des saules au quatrième étage, ma place de parking est au numéro sept. Sinon, c’est à cinq minutes de la bouche de métro.— Hi hi ! J’arrive d’ici une demi-heure. Ta place restera vide, je suis une adepte des rames de métro bondée.

En reposant le téléphone, elle souriait en se disant que cette jeune femme arrivait à tourner en plaisanteries les inconvénients des transports en commun. Cette visite improvisée lui imposait de s’habiller correctement, elle n’avait sur le dos que son peignoir de bain. Elle se dit que mettre une robe serait plus correct et seyant. En passant la culotte, elle sourit en se disant qu’elle était transparente, mais que personne ne la verrait. Ensuite, elle opta pour sa robe bras nus au décolleté sage, parce qu’elle en aimait le bas plissé. La sonnerie de l’interphone la tira de sa réflexion. En se déplaçant vers l’entrée, elle se dit que le temps s’était écoulé bien vite.
— C’est moi !— Je t’ouvre.
Quelques minutes plus tard, elle entendait toquer à la porte. Fabienne se dit que ce bruit était plus agréable que celui de la sonnerie. Après avoir regardé dans l’œilleton, elle ouvrit la porte en s’effaçant pour laisser entrer sa visiteuse.
— Oui ! Tu habites au bout du monde, mais c’est un joli quartier. Je n’ai pas croisé une seule tête bizarre. Sauf dans le métro bien sûr.— Donne, je vais te débarrasser. Tu trouveras un cintre dans le vestiaire.
Fabienne après avoir pris ce qu’Aline portait lui tourna le dos pour se diriger vers la cuisine. Elle sursauta en l’entendant siffler. Elle sourit en se souvenant que quelques instants plus tôt elle disait n’avoir pas croisé de gens bizarres. Le bruit provenant de la porte de l’armoire et ceux émis par le cintre lui indiquèrent l’empressement qu’il y avait à la suivre. Elle était à peine entrée dans la salle à manger que déjà la jeune femme la rejoignait.
— Tu es surprenante, ce soir, tu es habillée en fille. Cette robe te va comme un gant, en plus ta démarche est..., comment dire..., sensuelle. Ce tissu qui dansait au rythme de tes pas, j’ai trouvé ça très joli. Au fait, j’ai pris du chinois, avec un vin rosé et un petit gâteau.
Légèrement abasourdie, elle la regardait, ce qu’elle venait d’entendre n’était pas habituel. Elle finit par se dire que probablement l’intention avait été de lui faire un compliment. Puis il lui revint à l’esprit sa tentative d’imitation dans la salle de bain. Elle avait l’impression qu’elle mélangeait un peu tout. Elle s’efforça de sourire et de faire une réponse aimable.
— Oui, merci, cela fait longtemps que je n’avais pas mangé chinois, c’est une bonne idée. Tu n’aurais pas dû en prendre autant, cela serait dommage d’en laisser perdre.
Elle avait passé sous silence les premières phrases en se disant qu’elle les avait certainement mal interprétées.
— Aline, que préfères-tu ? Mangeons-nous dans la salle à manger où bien sur la table basse dans le salon en regardant un film ou une série ?— Ici ! J’aime bien cette grande table en verre et puis nous serons beaucoup mieux assises pour manger. De plus, cela nous permettra de papoter. Sans avoir un fond sonore et des images que nous ne regarderons pas.
Après tout, Aline avait fait le chemin pour lui tenir compagnie, de plus cela lui faisait plaisir que le mobilier de la salle à manger plaise. Au départ, elle avait cherché des sièges faits de la même matière, puis elle avait renoncé. Elle installa des couverts en vis à vis, puis en souriant lui indiqua d’un geste une chaise. Les deux femmes mangèrent en silence pendant quelques minutes.
— J’aime ton appartement, il est silencieux, on n’entend pas les voisins.
Fabienne qui commençait à se demander comment entamer un dialogue sourit en entendant cette première phrase.
— Oui, c’est très calme.— Il me vient une idée, je te parle de ça parce que je suis férue d’images, j’adore la photo.— Ah oui ? Je n’ai pas de marotte, jusqu’à ces derniers mois j’étais prise par mon travail. Mais dis-m’en plus, je t’en prie.
Elle ne voulait pas que la discussion s’arrête ou encore risquer d’être une mauvaise hôtesse. Elle sourit à Aline en lui faisant signe de poursuivre et en profita pour remplir les verres avec le vin rosé.
— Oui, cela me plaît énormément, cela fait longtemps que e cherche un modèle, mais je n’ai pas les moyens. En te voyant bouger tout à l’heure je me suis dit : "Voilà c’est mon modèle !"— Qui ça ? Moi ? Ha ha ha ! Je n’ai rien, je ne suis pas belle ni moche et j’ai trente-cinq ans.
Fabienne pensait avoir suffisamment argumenté, pourtant le sourire affiché par sa convive lui indiquait le contraire.
— Détrompe-toi, tu es vraiment mignonne et je te trouve intéressante, euh..., je veux dire comme modèle. S’il te plaît, dis oui, faisons un essai. Prends ton temps, finissons de manger, tu répondras quand nous boirons le café.
Tout en parlant, elles terminèrent le repas en échangeant quelques banalités et des renseignements personnels. Fabienne la trouvait d’agréable compagnie et répondait sans trop de réticences en essayant elle aussi de mieux connaître la jeune femme.
— J’ai bien mangé et bien bu et ton café est excellent. Tu avais raison, il en reste suffisamment pour demain. Je vais mettre tout cela au frigo.
Avant que Fabienne n’ait réagi, la jeune femme s’était levée pour aller placer les reliefs du repas dans le frigidaire.En souriant, elle réapparut dans la pièce quelques minutes plus tard. Elle ne pouvait que répondre à ce sourire.
— Cette table est impeccable, sa transparence permettra de bonnes photos avec un éclairage adapté. Alors qu’en dis-tu ? Veux-tu être mon modèle?
Le moment était venu, la réponse attendue, elle se dit qu’elle pouvait accepter. Aline venait de parler d’éclairage, rien que ce détail repoussait la première séance à au moins vingt-quatre heures. En souriant, elle fit à la jeune femme le geste indiquant qu’elle se rendait.
— Oui, nous pourrons essayer quand tu auras ton matériel. Désires-tu un pousse-café, j’ai un alcool de poire excellent, tu m’en diras des nouvelles.— Ha ! Tu ne sais pas combien cela me fait plaisir. J’ai mon reflex numérique dans le sac, il ne me quitte jamais. Oui, je veux bien goûter à ta poire.
Fabienne se dit qu’il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur. Elle n’avait pas remarqué le sac quand Aline était entrée. Le temps qu’elle sorte deux petits verres et la bouteille d’alcool et la jeune femme était revenu. L’appareil qu’elle tenait en main était la preuve que ce n’était pas une fanfaronnade. Elles échangèrent un sourire, ravi pour l’une et un peu crispé pour l’autre. En quelques mots, elle lui en expliqua le fonctionnement. Un bel outil qui lui permettait de faire des photos très belles avec un éclairage réduit. Elles commencèrent par une photo prise à travers le verre de la table. Ce premier essai réussi, les joues roses d’excitation, Aline lui proposa de se déplacer au salon où il y avait un peu plus de place pour bouger. Tout en se déplaçant, Fabienne entendait le crépitement de l’appareil. Aline lui expliquait au fur et à mesure ce qu’elle faisait. Arrivées dans la pièce à sa demande, elles déplacèrent la table basse et poussèrent quelques sièges.
— C’est gentil de ta part de te plier à mon caprice. Maintenant, je voudrais que tu tournes sur toi même tout en te déplaçant d’ici vers là. Tu t’arrêtes dès que tu sens ta tête tourner, je suis certaine que cela va être suffisant.
Fabienne se dit que cela n’était pas compliqué, en souriant elle se plaça à l’endroit indiqué et au signal elle entama la chorégraphie indiquée. Elle réussit même à faire le petit saut demandé. En riant, elle s’affala sur le canapé repoussé dans l’angle de la pièce.
— Ouf ! J’ai la tête qui tourne un peu, mais cela ne m’a pas déplu, je ne pensais pas m’amuser en jouant la ballerine.— Merci, merci ! Cette première séance et une réussite.
Aline venait de s’asseoir à côté d’elle en souriant, elle se rapprocha encore pour que Fabienne puisse bien voir l’écran bien dimensionné. Elle commença à faire défiler les images. Fabienne se rendit compte qu’effectivement sa robe bougeait en amplifiant ses mouvements de hanches. Toutes les deux commentaient simultanément ce qu’elles voyaient. Pour la série prise pour la chorégraphie, Aline commença par les faire défiler rapidement, Fabienne se dit que cet appareil était excellent. Il vit un petit film où elle eut le sentiment d’être aérienne, légère jusqu’au moment où elle s’affalait dans le canapé en riant.
— On dirait un petit film, tu es forte quand même.— Non, ce n’est pas moi, c’est lui. Je te trouve gracieuse. Tu as tout réussi, c’était pourtant difficile. J’aime beaucoup, ta robe s’est ouverte comme une corolle de fleur. Tu as de belles jambes fines et musclées.— Tu as aimé la chute aussi ?— Oui, tout autant, un presque grand écart.— Je te propose maintenant de les regarder une par une. Nous aurons le loisir et le plaisir de découvrir les détails. Et refaire une autre prise de vues si cela s’avère nécessaire.
Image après image, Fabienne pu voir sa robe se déployer. Le tissu se déployait comme une fleur qui s’ouvre, ses jambes s’écartant, se refermant elle put voir sa culotte qui ne cachait rien de son intimité. Cela n’avait duré que quelques secondes et pourtant l’objectif avait saisi et figé tous les détails jusqu’à la dernière seconde. Elle était très gênée et ne savait que dire.
— Magnifique ! J’ai beaucoup aimé, surtout ta petite culotte.— Euh, c’est que je n’avais pas prévu ce genre de chose, mais bon tant pis.— Ne t’en fais pas, en plus tu es très belle. J’aime ton corps. Je voudrais faire des photos un peu moins habillées. Tu sais bouger ? Je suis ravie de t’avoir rencontrée.
Pendant les quelques minutes suivantes, Fabienne vit son invitée effectuer un tri rapide des clichés. Ce fut l’occasion pour elle de découvrir toutes les possibilités de cet outil. Et chaque fois, ce fut une nouvelle occasion de sentir le feu à ses joues augmenter. Notamment quand Aline fit agrandir l’image sur une des dernières photos. Celle où quelques secondes avant la chute elle faisait un grand écart. En quelques manipulations, le grossissement du cliché fit apparaître sa vulve à peine dissimulée par le tissu transparent. Elle regrettait vraiment d’avoir choisi ce sous-vêtement. Elle était écarlate, pourtant en entendant la jeune femme à côté d’elle émettre un petit rire, elle frissonna. Oui, elle était gênée et en même temps ressentait une sorte de plaisir, une excitation. Elle émit un grognement de mécontentement. Se rendre compte qu’elle avait un petit côté exhibitionniste la déstabilisait et en même temps l’émoustillait. Aline qui s’était rendu compte de sa réaction venait de poser sa main sur son avant-bras nu. Le contact la fit sursauter et frissonner.
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