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Ricochets

Chapitre 3

Deuxièmes séance, dérapage érotique

Avec plusieurs femmes
Fabienne tournant sa tête vers son interlocutrice qui la regardait en affichant un sourire amical. La main qui lui tenait le bras faisait un petit mouvement pour l’inciter à parler. Elle sentait la tiédeur de cette peau sur la sienne.
— Alors ? Dis-moi, tu m’as l’air un peu chamboulée.— Euh, c’est que..., enfin, tu vois bien...— Ben, non, à moins que tu ne veuilles parler de ça !
Aline venait de poser son index sur l’image de son sexe. Fabienne eut la sensation que le doigt lui pressait cette partie de son intimité. Elle se demandait pourquoi elle avait consenti à jouer les modèles. Pourtant, malgré le côté trouble de la situation c’était comme si son corps l’incitait à ne pas avoir de réaction trop vive. Une autre secousse sur son bras la fit réagir.
— Hein ? Euh, oui, excuse-moi.— Je te sens un peu sur la réserve. Pourtant je t’assure, tu es belle et sensuelle. Je trouve ces clichés très érotiques. J’ai très envie d’en faire d’autres, si tu le veux bien évidemment.
Fabienne qui la regardait la vit légèrement rosir, de découvrir qu’Aline pouvait elle aussi réagir de cette manière cela la rassura. Elle se sentit moins godiche et indécise face à ses propres contradictions. Légèrement inquiète, elle hésitait, cette présence inattendue l’avait sortie de la monotonie et cette soirée bousculait vraiment ses habitudes. Elle venait de se rendre compte que ses pulsations cardiaques venaient d’augmenter. C’était comme si son corps anticipait ce qu’elle s’apprêtait à dire. La soirée avait commencé d’une manière plus animée et elle ne se souvenait pas d’en avoir connu d’égale intensité. Assise à côté de la table basse, impulsivement elle venait de remplir les deux verres à liqueur et d’avaler d’un trait le sien. Ce geste impulsif venait de faire rire la jeune femme, qui sans attendre reproduisit son geste. Sentir l’alcool fort couler dans son gosier augmenta encore le rythme de ses pulsations en même temps que la sensation de chaleur. Elle sourit en se disant qu’elle avait besoin d’un coup de fouet pour se désinhiber un peu pour mieux apprécier ce jeu inhabituel. En la voyant sourire, Aline en fit de même, elle reposa son verre et reprit en mai le reflex. Elle agissait comme si par avance elle connaissait la réponse. En haussant les épaules, Fabienne s’était levée, entamant aussitôt une danse lente et un peu syncopée. Oui, elle sentait l’alcool faire son effet, mais elle se sentait bien.
— Merci beaucoup, oui, c’est super, bouge, continu, n’arrête pas.
Aline tous en prenant des photos avait activé toutes les lampes de la pièce. Pour ajouter un peu d’ambiance, la jeune femme avait mis un disque compact dans la chaîne audio. Fabienne en souriant se laissait guider par la photographe qui actionnait sans cesse le déclencheur. La robe avait fini par être jetée dans un coin et Fabienne dansait toujours. À la demande d’Aline, le sous-vêtement avait suivi le même chemin. Elle avait chaud, son corps était luisant de sueur, elle soupira de soulagement quand elle lui dit de s’arrêter.
— Ouf ! Je suis morte, c’est épuisant comme boulot.
Fabienne en riant venait de laisser choir en arrière les bras en croix, les jambes écartées. D’une manière innocente, elle venait de s’exposer au regard de la jeune femme. Cette dernière ne perdit pas une seconde, elle sollicita à nouveau le déclencheur. En souriant, Fabienne la regardait agir, c’était comme si elle était spectatrice de la scène. Une part d’elle-même s’étonnait qu’en quelques minutes elle ait perdu le moindre réflexe pudique et qu’elle puisse s’exposer de cette manière. Elle émit un petit rire quand elle finit par admettre que finalement cela ne lui déplaisait pas.
— Qu’est-ce qui te fait rire ?— Rien, je devrais dire pas grand-chose.— Allez ! Dis-moi...— Je suis vautrée sur le canapé dans une position que l’on peut qualifier d’indécente, cela me fait rire parce que j’ai réalisé que je m’en fous. Je ne sais pourquoi, mais je ne suis plus gênée que tu me photographies mon berlingot.
— Hi hi ! J’aime bien ce mot berlingot, il y a tellement d’appellations pour la fente. Heureusement que j’ai mis une carte à grande capacité mémoire, j’ai pris des tonnes de photos.
Sans le savoir, Aline venait de lui donner la réponse à la question qu’elle se posait en bonne béotienne qu’elle était.
— Tu es vraiment photogénique, je me suis régalée, je te trouve belle de la tête aux pieds. Nous allons faire une petite pose, cela nous permettra de jeter un œil à ces.... Merde ! Je n’avais pas vu l’heure, il n’y a plus de rames de métro. Tant pis, je vais appeler un taxi.
Le ton utilisé et l’attitude corporelle firent sentir à Fabienne qu’elle n’en pensait pas un mot. Cela la fit rire, elle prit cependant le temps avant de répondre.
— Mais non ! Ce n’est pas utile, tu peux rester dormir. Demain, c’est samedi, il n’y a donc pas d’urgence et puis le frigo est plein et il reste du chinois. Le repas de midi est déjà tout prêt.— Ah ! C’est très gentil de ta part. Je te promets de me faire toute petite. J’aimerais que nous soyons amies.

Fabienne rit à nouveau en regardant le comportement de la jeune femme et ses mimiques. Elle la trouvait attachante même si par moment elle lui paraissait effrontée. Cette promesse de se faire minuscule l’amusait d’autant plus qu’elle savait qu’elle ne pourrait tenir parole.
— Amies ? Je pense que nous le sommes déjà. Si j’en crois tout ce que tu as réussi à me convaincre de faire. Oui, j’ai bien essayé de résister un peu, mais en pure perte. Tu as réussi à me faire rire, je me suis amusée, je m’amuse, je suis bien, alors oui nous sommes copines.
Avant qu’elle n’ait eu le temps de faire un geste, Aline se précipita sur elle et l’embrassa sur la bouche.
— Oh ! Pardon, ce n’est pas ce que je voulais faire. Je ne sais pas ce qui m’a pris.
Fabienne se dit qu’il valait mieux passer à autre chose, changer de discussion. Un peu plus tôt dans l’après-midi ou bien était-ce à midi pendant le repas, elle ne savait plus. Elle se souvenait pourtant qu’elles avaient parlé de souplesse et qu’elles avaient ri.
— Ce matin, tu t’es vantée, en me disant qu’il n’y avait pas plus souple que toi. Je ne sais plus à propos de quoi nous parlions. J’ai l’impression que tu te moquais un peu de moi.
Fabienne s’était adressée à la jeune femme en lui souriant et en utilisant un ton taquin. Elle s’amusa de voir que ses phrases avaient piqué au vif son interlocutrice.
— Hé ! Je ne suis pas menteuse. C’est vrai que je suis souple. Je suis une contorsionniste, enfin pas une professionnelle, je suis capable de prendre toutes les positions, ce que toi tu n’es pas capable de faire.— Alors, montre-moi ! Qu’attends-tu,
Fabienne lui avait répondu en grimaçant et en gesticulant comme l’aurait fait une gamine.
— Ben, c’est que je n’ai pas apporté la tenue que j’utilise pour ça.— À toi, il faut une tenue et moi je peux être nue. Qu’attends-tu ?
Elle souriait en attendant une réponse qui tardait à venir. Elle sourit quand une idée lui vint à l’esprit.
— Tu aimes prendre et voir des photos, n’est-ce pas ?— Euh..., oui, pourquoi ?— Explique-moi comment fonctionne ton bel appareil, j’aimerais immortaliser ce que tu vas me montrer.
Aline paraissait surprise de cette demande, mais sans mauvaise grâce lui montra les manipulations essentielles. Quand elle eut compris, Fabienne lui adressa un clin d’œil pour inciter la jeune femme à se dévêtir. Le sourire aux lèvres, elle assista à un déshabillage rapide qui fit apparaître un corps fin élancé. Elle se dit qu’Aline était bien proportionnée, jolies fesses, taille fine, longues jambes, petite poitrine bien ronde, un sexe lisse et bien dessiné. Le tout surplombé par un joli visage, des cheveux bruns mi-longs avec des yeux très foncés. Elle soupira de satisfaction, elles étaient maintenant toutes les deux à égalité. Après un instant d’hésitation, Aline se mit à faire des mouvements de gymnastique.
— Ha ha ha ! C’est que ça, je pense que je suis capable d’en faire autant. Peut-être pas aussi bien et harmonieusement que toi, mais un peu tout de même.— Ha oui ! Nous verrons plus tard, pour le moment, je fais des mouvements d’échauffement. Je ne veux pas me blesser.
Le ton sérieux employé par Aline fit cesser le rire, mais cela n’empêcha pas Fabienne de prendre des photos. Cela l’amusait parce qu’elle pouvait ainsi rendre la pièce à Aline et voir les mêmes détails qu’elle lors des séances précédentes. Dans son esprit il devenait évident qu’elle avait parfaitement intégré toutes ces nouveautés, cela lui plaisait et l’émoustillait. Pendant ce temps, Aline continuait à s’étirer, et Fabienne qui actionnait régulièrement le déclencheur émit un petit rire vite contenu. Elle venait de découvrir le mode rafale.
— Pourquoi te moques-tu ?— Mais non, pas du tout, je connais maintenant presque tous les secrets de ce bel appareil photographique. Je me régale ? Je me rince l’œil, petit à petit je te découvre. Tu as un joli corps et ce que tu as fait jusqu’à présent, je pense pouvoir le faire.— Çà, ma grande, je pense que tu rêves, il faut être souple et entretenir cette souplesse. Maintenant, je vais te montrer des figures et de poses que tu ne pourras pas reproduire. Pourtant j’aimerais bien que tu en sois capable. Cela me ferait de jolis clichés.— Ha ha ha ! Mais en attendant, c’est moi qui tiens en main l’appareil. Alors, qu’attends-tu pour me faire cette fameuse démonstration ?
Aline, après lui avoir adressé un clin d’œil, commença à bouger. Fabienne, le sourire aux lèvres la regardait agir. Ce qui lui semblait facile au départ devint rapidement à ses yeux improbable à réaliser. La jeune femme toujours souriante sans effort et sans peine apparente venait de faire passer sa jambe gauche derrière l’épaule gauche tout en restant verticale. Les mains posées au sol elle conservait son équilibre. La seconde jambe se retrouva bientôt dans la même position. Le silence de la pièce était rompu par les bruits répétitifs de l’obturateur. Fabienne l’œil collé sur le viseur en avait la bouche ouverte. Elle était étonnée par ce qu’elle découvrait au fur et à mesure des changements de position. Combien de temps cela avait duré, elle ne le savait pas ? Elle était franchement épatée par ce qu’elle venait de découvrir. Il y avait bien sûr la plastique de la jeune femme, mais les torsions imposées au corps l’avaient réellement impressionnée.
— Je dois te remercier pour ce que tu as fait. En plus d’être belle, tu es vraiment très souple. Je pense que si j’essaie un tout petit peu, je suis bonne pour un séjour à l’hôpital.— Hi hi ! Je te l’avais dit. Merci à toi, tu viens de prendre des clichés que j’aurai aimé pouvoir faire. Je te retourne le compliment et j’aurais aimé que tu sois capable de m’imiter. Cela m’aurait permis de voir certaines choses.— De quoi... ? Ah oui, bien sûr ! C’est vrai, j’ai eu le privilège d’admirer ton coquillage bien ouvert. Sans oublier ton petit trou. C’était très joli à regarder. Je pense que tu vas aimer les photos.
Fabienne n’en revenait pas de parler de la sorte à cette jeune femme qu’elle connaissait depuis peu de temps. Elle ne se sentait plus du tout gênée d’être dans le plus simple appareil. Au contraire, elle avait maintenant le sentiment que le courant passait bien entre elles.
— Tu sais, je ne suis pas lesbienne.— Oui, bien sûr, moi non plus. Je pense, je suis certaine qu’il n’y a aucun mal à parler de ces choses. Et de trouver intéressant et beau un corps nu. Oui, d’accord, il y a un petit côté voyeur. Je pense que c’est comme ça quand on aime la photographie.
Tout en assurant qu’elle n’était pas homosexuelle, elle avait posé sa main sur la cuisse d’Aline. Elle sentit que ce contact la faisait frissonner. Un léger trouble qui fut aussitôt remarqué par la jeune femme qui lui adressa un sourire avant de lui répondre. Fabienne pensa qu’elle devait paraître un peu folle et surtout pleine de contradictions.
— Hum, oui je pense que tu dis vrai, ce passe-temps provoque le voyeurisme. Mais comme tu le dis si bien, il n’y a aucun mal à ça.
Elles étaient assises à proximité l’une de l’autre et elle avait en main le reflex et son autre main était toujours posée sur la cuisse. Elles se souriaient, la main d’Aline vint à la rencontre d’un sein de Fabienne. Elle ne s’attendait pas à ce contact et pourtant elle ne réagit pas, même si elle s’en étonnait ; toutes deux venaient de dire qu’elles n’avaient pas ce genre d’attirance. Devant l’absence de réaction, les doigts s’enhardissaient et palpaient le mamelon et sa tétine qui déjà réagissait à ce contact. Le sourire d’Aline venait de s’accentuer et son regard pétillait de malice. Les deux femmes se regardaient, toujours souriantes. Il était évident qu’elles se laissaient doucement glisser vers ce qu’elles avaient dit ne pas être.
— Aline, ne penses-tu pas que...— Chut ! Pose le reflex sur la table.
Elle se contenta de déposer l’objet comme demandé, pendant qu’une seconde main venait de rejoindre l’autre. Le frisson qui la parcourut ne pouvait passer inaperçu. Pour ne pas être en reste, elle en fit de même, elle avait l’impression d’être face à un miroir. Un genre de miroir magique qui lui permettait de tendre les bras et de se caresser les seins. Cette idée élargit son sourire, une sensation un peu folle de pouvoir imaginer de traverser le verre. Elle émit un petit rire qui en déclencha un autre établissant ce qu’elle ressentit comme une complicité.
— J’aime l’idée de pouvoir traverser le miroir, c’est beaucoup plus subtil que de se caresser la poitrine toute seule.— Hi hi ! Fabienne ! C’est drôle, bizarre et étrange, je viens de ressentir la même chose. C’est fou et pourtant je ne suis pas attirée par toi.— Ho ho ! Que sont venues faire tes mains sur ma poitrine ? Je pense que tout ceci est de ta faute. Ce sont les photos que tu as prises qui m’ont incité à en faire. Toutes ces images et la vue de ta jolie moule montrant tous ses plis en sont aussi la cause.
Toujours souriantes, elles venaient d’échanger quelques mots en les ponctuant de petits rires. Pourtant les mains continuaient de triturer et d’agacer les seins qu’elles tenaient. Ni l’une ni l’autre ne voulait que cela s’arrête. Brusquement, ce fut Fabienne qui prit l’initiative, elle prit entre ses mains le visage d’Aline et l’embrassa sur les lèvres. En faisant ce geste, elle se disait qu’elle était complètement folle d’agir de cette manière. Cela ne lui correspondait pas, mais pour le moment, elle s’en foutait royalement. Les regrets et les apitoiements seraient pour plus tard. Elle s’attendait tout de même à être repoussée, il n’en fut rien. La bouche d’Aline s’entrouvrit rapidement et bientôt les langues luttèrent mutuellement. Elle sentait sur sa poitrine les mains qui lui pinçaient les tétons augmenter leur pression.
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