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Ricochets

Chapitre 5

Sortie au restaurant, un dernier verre...

Avec plusieurs femmes
Il s’était passé un peu plus d’une semaine depuis la fuite d’eau et Fabienne pensait de temps à autre à l’apéro improvisé qui l’avait suivi. Elle aurait pu bien évidemment provoquer une nouvelle rencontre, mais elle n’aimait pas s’affranchir des anciens codes de bonne conduite. Elle voulait être féminine, mais pas féministe. En rentrant chez elle était contente de voir la semaine se terminer. Après avoir récupéré son courrier, elle avait gravi rapidement les marches. Elle fut contente d’atteindre le quatrième sans être essoufflée. Faire de la marche pour aller et venir lui était bénéfique. Au moment de mettre la clef dans la serrure elle découvrit à ses pieds un joli bouquet de. Fleurs. Elle aimait ce genre de présentation qui évite d’avoir à chercher un vase. Comme la porte du hall d’entrée ne s’ouvrait pas sans le code, elle sut tout de suite de qui provenait ce présent. Une fois chez elle déposa le bouquet sur la table dans le salon. Sans surprise, la lecture de la carte de visite lui confirma que cela provenait de son voisin Antoine Duchemin. Son sourire s’élargit en lisant qu’il la sollicitait pour aller dîner dans un restaurant et que si elle le désirait ils pourraient aller danser. La question ne se posait même pas, elle avait très envie de sortir et de rompre ce qu’elle appelait le ronronnement quotidien. « Est-ce que je m’habille en fille ? Ou bien comme la dernière fois qu’il m’a vue ? » Elle ne fut pas très longue à se décider, elle opta pour la robe qu’elle aimait et qui avait tellement plu à Aline dans une autre vie. Le bruit de la sonnette la fit sourire, elle était pile-poil dans les temps. Après avoir mis ses chaussures à talons, Fabienne se dirigea vers la porte pour ouvrir. En se souvenant de la taille de son cavalier, elle se ravise et revient changer rapidement de chaussures ; les ballerines seraient mieux adaptées. Elle avait la main sur la poignée de la porte quand la sonnette se fit à nouveau entendre. Il ne lui restait qu’à ouvrir avant qu’il presse une fois encore le bouton.
— Bonjour Antoine, pardon si j’ai un peu tardé à t’ouvrir, j’ai rencontré un petit problème logistique.
Il avait la main tendue vers le bouton de sonnette. Elle le trouva élégant dans son costume bleu sombre et une cravate assortie. Instinctivement, elle venait de le tutoyer et cela ne semblait pas l’avoir surpris ou gêné. Elle lui souriait franchement en se disant qu’elle avait bien fait de mettre les ballerines. Après l’avoir complimenté pour sa robe, son visiteur s’était approché avec l’intention visible de l’embrasser sur la joue. Fabienne s’y prêta de bonne grâce. Elle lui rendit son baiser, puis se mit à rire.
— Oh ! Pardon mon rouge à lèvres a fait des siennes, attends il faut que je répare ça. Je ne voudrais pas que ta maîtresse te fasse une scène.
Après avoir mouillé le mouchoir avec sa langue, elle essuya la joue tachée. Tout en agissant, elle l’observait, il était évident qu’il voulait paraître sérieux pourtant, il finit par rire. Cette réaction plut à Fabienne qui se dit qu’il avait de l’humour.
— Voilà ! C’est réparé, tu es aussi beau qu’avant. Donne-moi quelques secondes pour fermer la porte et nous pourrons partir.
Une fois à l’extérieur, en souriant il lui prit le bras pour la conduire jusqu’à la voiture. Fabienne se dit qu’il avait un comportement exemplaire et flatteur. Après lui avoir ouvert la portière pour qu’elle s’installe, il l’avait refermée. Elle soupira d’aise, ils étaient loin, bien loin de leur première rencontre, elle le regardait en souriant. La soirée s’annonçait sous de bons auspices. Le trajet lui parut relativement court bien qu’ils n’aient échangé que quelques banalités. Le voir conduire avec prudence lui avait plu.
— L’auberge du « coq hardi » ! Tu me gâtes vraiment. Je sais par avance que nous allons nous régaler, c’est la meilleure table de la région.— Hé hé ! Je me suis dit que pour démarrer une amitié cela serait le meilleur endroit pour le faire. Je suis content que cela te plaise.— Te dire le contraire serait mentir.
Après avoir franchi les quelques dizaines de mètres qui les séparaient de la salle, Fabienne découvrait l’intérieur du restaurant qu’elle ne connaissait jusque-là que par ouï-dire. Elle souriait en se disant qu’Antoine lui avait sorti le grand jeu. Elle avait l’impression de faire un rêve éveillé, elle se sentait flattée, aucun homme n’avait eu autant d’égard pour elle. La soirée qui avait commencé dans d’excellentes conditions se déroula de la même manière. Les mets qui lui furent présentés au cours du repas lui semblèrent succulents. Antoine se conduisait en chevalier servant, elle était aux anges. Ils discutaient, riaient, échangeaient des confidences comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. C’était un parcours sans faute, à aucun moment Fabienne ne décela le moindre indice qui aurait pu ternir ces bonnes sensations. Ils étaient à nouveau à l’extérieur, elle sentait sur ses épaules la douceur de l’air nocturne, cela la fit frissonner. Son chevalier servant s’empressa de la couvrir avec sa veste.
— C’est bizarre, l’air et doux, merci, tu es un amour, mais je n’ai pas vraiment froid.— Allez ! Ne t’en fait pas, cela me fait plaisir je ne voudrais pas que mon amie s’enrhume.
Il la regardait en souriant tout en la tenant par les épaules. Fabienne s’interrogeait sur le sens qu’il donnait au mot ami. Elle lui rendit son sourire, sans répondre. Elle se sentait bien et détendue. La nuit s’avançait, la soirée avait été hors normes. Elle ne se souvenait pas d’en avoir vécu de semblables. Il la fixait dans les yeux, puis il approcha son visage, Fabienne pensait qu’il allait lui faire une bise sur la joue. Contre toute attente, ce fur sur ses lèvres que le contact se produisit. Elle ressentit comme un choc électrique, instinctivement, elle entrouvrit ses lèvres. Les langues se mêlèrent et luttèrent entre elles. Il la tenait plaquée contre lui, elle était surprise et en même temps ravie de ce contact inattendu. Elle s’abandonna à ce premier échange qui dura longtemps. Antoine relâcha brusquement son étreinte ;
— Pardon ! Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne voulais pas..., je ne voudrais pas gâcher cette soirée.
Elle le regardait d’un air songeur en souriant, surprise, elle l’avait été, déçue ou choquée, certainement pas. Oui, ce garçon lui plaisait, elle ne lui en voulait pas de ce baiser presque volé. Elle se dit qu’il se sentait mal à l’aise d’avoir été impulsif.
— Ne t’en fais pas, tout va bien. J’ai énormément apprécié cette soirée. Non, avec ce bisou tu n’as rien gâché.— Ah ! Tant mieux, j’ai craint un moment de t’avoir froissée.— Ha ha ha ! J’ai été surprise, mais ce n’est pas comme si tu étais le premier garçon qui m’embrasse. Que faisons-nous ? Allons-nous rentrer ?
Antoine semblait soulagé par sa réaction et le sourire qu’elle lui adressait. Il lui ouvrit la portière après avoir récupéré sa veste. Après avoir lancé le moteur, il la regarda en souriant.
— Je pensais te conduire vers la dernière boîte en vogue, mais je me dis que ce n’est pas un endroit pour un vieux comme moi. Je ne connais rien à ce qu’ils dansent maintenant. J’en suis resté au slow et à d’autres musiques. C’est pour cela que j’ai un peu tardé à te répondre.— Ha ha ha ! Quel âge as-tu donc ? Tu ne me sembles pas trop ridé pour un Mathusalem.— Hé ! Dis donc ! Là, c’est toi qui pousses le bouchon un peu trop loin. J’ai trente-six ans. Je ne suis pas si vieux qu’il te semble. Tu es une jeunette, très jolie certes, mais qui me voit avec des yeux de jeune.
Fabienne fut prise d’un fou rire, le compliment la fit rosir et elle se dit qu’elle n’était pas la seule à avoir une vision déformée.
— Puis-je savoir ce qui te fait rire de la sorte ? Respire un peu, tu vas finir par t’étouffer.
Il dut attendre peu avant de pouvoir obtenir une réponse audible. Fabienne s’y reprit à plusieurs fois tant elle riait.
— Hi hi ! Ouf ! J’en ai mal aux côtes. Pardon, mais tu as toi aussi une vision déformée, je suis âgée de trente-cinq ans. Ceci dit, j’apprécie énormément les compliments que tu viens de m’adresser. Je pense que c’était le dernier détail que tu ignorais de moi.— Ha ! Oui, mais tu es quand même plus jeune. Tu as tendance à être un peu moqueuse.
Fabienne se tournant vers lui en souriant lui montrait l’index et le pouce en les écartant légèrement.
— D’accord, si tu le dis, mais juste un peu. En ce qui concerne la boîte de nuit, je me dis que tu as raison, nous allons pouvoir nous en passer. Je te propose donc de prendre un dernier verre dans mon humble demeure. En tout bien tout honneur, bien sûr.— Oui, oui, il n’y a pas de raison que cela soit autrement.
Fabienne souriait pendant qu’il conduisait la voiture vers la résidence. Sa façon de répondre l’avait amusée. Si elle n’avait pas envie d’aller danser, elle ne désirait pas pour autant aller se coucher tout de suite. L’idée d’un dernier verre lui avait paru la meilleure solution. Quelques minutes plus tard, ils étaient confortablement installés sur le canapé en cuir. Assis à proximité l’un de l’autre, ils devisaient gentiment avec un verre de pousse-rapière entre les doigts. Antoine venait de se racler la gorge en rougissant légèrement.
— Je dois t’avouer quelque chose...
Fabienne qui le regardait en souriant se demandait ce qu’il s’apprêtait à dire. Elle trouvait mignon qu’un si joli garçon puisse rougir. Elle venait de lever un sourcil, ce qui le fit tousser à nouveau. D’un petit geste de la main, elle l’invita à continuer sa phrase.
— Malgré les circonstances, dès que je t’ai vue je me suis dit que je ferais en sorte de te revoir.— Ôte-moi d’un doute, tu ne l’as pas fait exprès, la fuite d’eau était réelle ?
Il resta quelques secondes la bouche ouverte, puis il se mit à rire. La main tenant le verre bougeant de façon importante renversa le liquide sur la robe de Fabienne.
— Oh pardon ! Excuse-moi, je ne l’ai pas fait exprès. Je te promets que c’est la canalisation qui a cédé, cela entre dans la garantie décennale. Le constructeur est plus que réticent, je peux te monter les lettres échangées pour ce problème.— Oui, je veux bien te croire. En attendant je suis trempée comme si tu m’avais fait pipi dessus. Je vais être contrainte d’envoyer la robe au nettoyage. Il faut que je l’enlève rapidement, je veux la rincer tout de suite.— Oh, j’en suis navré.— Bien, bouge tes fesses, suis-moi ! J’ai besoin de ton aide, cette p... de fermeture est coincée.
Fabienne venait de lui parler sur un ton agacé, elle avait peur que l’alcool abîme le tissu en soie. Elle venait de prendre la direction de la salle de bain tout en s’énervant sur la fermeture éclair récalcitrante. Suivie par Antoine, elle pénétra dans la pièce en faisant un geste impatient pour l’inciter à agir. Elle voulait agir rapidement et en même temps le souvenir du sous-vêtement enfilé lui revint à l’esprit. Elle aimait porter cette culotte transparente avec la robe bleue. Comme la main de Fabienne tapotait nerveusement l’encolure, il décoinça le fermoir qui résistait. Il fit descendre sa main jusqu’au bout, ce qui découvrit le dos jusqu’à la chute des reins. En quelques secondes la robe tachée fut retirée. La jeune femme lui tournait le dos, quasiment nue. La transparence de la culotte lui permit d’apprécier les rondeurs qui venaient d’apparaître. Il la voyait bouger devant le lavabo et les glaces tout autour multipliaient les reflets. Oui, au départ il l’avait sentie agacée, maintenant qu’elle venait de reprendre la situation en main elle lui paraissait moins à cran. Cette situation lui permettait de découvrir le corps de Fabienne et de le voir bouger au rythme de ses gestes pour faire un premier nettoyage de la robe. Pendant quelques minutes, Fabienne en avait presque oublié la présence de l’homme derrière elle. L’anxiété s’envolant tout en finissant elle lui adressa un sourire. Elle se dit que ce n’était certainement pas les conditions idéales pour faire découvrir son corps. Mais en voyant les regards, elle se dit que c’était un moindre mal et que visiblement il n’était pas choqué.
— Excuse-moi Antoine, j’ai été un peu rude, j’aime tellement cette robe. Je l’ai acheté à un moment où le prix comptait moins que maintenant.— Ne t’en fais pas, je comprends ; à quelque chose, le malheur est bon. C’est du moins ce que dit l’adage.— Oui, oui en attendant, je pense que tu t’es largement rincé l’œil. Je vais passer un vêtement, je n’ai pas envie de ressentir des brûlures.— Je ne me plains pas du tout, le paysage est magnifique. Je ne pensais pas en venant ce soir bénéficier d’une si belle vue. Cela serait vraiment dommage de dissimuler tant de beauté.
Fabienne se sentit rougir, elle découvrait un regard coquin chez Antoine. Et en plus, il n’hésitait pas à la complimenter. Tout en parlant, elle venait de placer la robe sur un cintre pour éviter qu’elle se froisse.
— Tant pis, elle attendra lundi, je la déposerais chez le teinturier en allant au magasin.
Antoine qui venait de la faire pivoter sur ses pieds l’embrassa langoureusement en la plaquant contre lui. Elle ne résista pas, s’abandonnant à l’étreinte, l’agacement faisait partie du passé. Il l’embrassait et la caressait en même temps, elle frémissait et ne se posait pas de question. Quelques jours auparavant, elle s’était interrogée et ne savait pas comment allait évoluer sa vie. Le plaisir de l’invitation, celui de la soirée et ce qu’elle ressentait actuellement s’additionnaient, elle se dit que ce devait être cela le bonheur. Elle avait placé ses bras autour de l’homme et la pièce résonnait des petits bruits émis. Sans la lâcher, par petites étapes il l’avait portée dans sa chambre sur le lit. Après quelques minutes assorties de tortillements, de gémissements, de rires étouffés, les deux amants totalement nus entamèrent une lutte amoureuse. Tantôt, c’était l’un qui gagnait, puis ce fut l’autre. Ce ne fut qu’au petit matin qu’ils s’endormirent en se tenant enlacés. Fabienne en s’éveillant se sentait un peu ankylosée, elle se rendit compte qu’ils se tenaient toujours. Elle l’entendit murmurer dans l’oreille.
— Bonjour belle dame, j’ai dormi comme un bébé. C’est fou que tu aies réussi à me séduire comme ça. Je dois dire que je n’avais jamais vu une femme ayant de tels arguments. Tu as de jolies fesses, une minette joliment dessinée, de magnifiques tétons, ton petit trou est agréable. Toutes tes courbes sont belles. Je ne veux pas oublier ton sourire, tes yeux, tes cheveux, ton visage. Je me suis rendu compte que tu m’as jeté un sort, jolie sorcière, je suis fou amoureux de toi.
Fabienne riait en l’écoutant, elle se disait qu’elle ressentait à peu près les mêmes choses que lui. Il était évident qu’elle aussi était tombée sous le charme d’Antoine. Cela la rendait heureuse d’entendre ces mots, elle aurait aimé les dires.
— Tu as triché, c’est honteux ! Tu m’as dit tout ce que je voulais te dire. Ce n’est pas juste. Moi aussi je t’aime et j’aime tout en toi sauf ton machin un peu...
Après s’être libérée de l’étreinte, elle s’installa à califourchon sur le ventre d’Antoine en montrant l’écart entre son pouce et son index pour imager ce qu’elle disait et en lui faisant des grimaces. Ensuite en riant elle lui pinça les tétons.
— Attends, je vais t’expliquer les choses, cette nuit tu ne le trouvais pas si petit que cela. Je vais te montrer ce qu’il en coûte de se moquer de son seigneur et maître.— Seigneur et maître, j’aurais tout entendu
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