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Rightmove ou comment se taper son ex

Chapitre 6

Erotique
Quand je me réveillai le lendemain, la première chose que je notai fut mon mal de crâne assourdissant. Comparé à la veille, il s’était accentué et je ne pouvais rien faire pour le diminuer. Avec peine, je me relevais sur le canapé où j’avais passé la nuit. Le soleil venait chatouiller mes membres, chose inhabituelle quand je devais aller travailler.Une peur s’installa dans mon ventre et je sautai sur mon portable pour voir l’heure s’afficher : 7h32. Je devais commencer dans une heure et je n’avais pas de voiture. Je me trouvais bien trop loin et fatiguée pour être à l’heure ! Surtout qu’il y avait cette réunion importante ce matin… Avec un peu de chance elle me permettrait d’avoir un CDI si je cartonne.Malgré la douleur constante qui me vrillait le crâne, je me forçais à me lever et je franchis les quelques pas qui me mènent à la salle de bains. En passant devant la chambre, j’entendis les ronflements qui me confirmèrent que le couple dormait encore. Juliette, ma meilleure amie, avait un travail flexible, ce qui lui permettait de se lever quand elle le voulait. Quant à Benjamin, je ne savais plus vraiment mais j’avais souvenir que c’était un lève-tôt. Enfin bon, ce n’était pas le moment de penser à ça, il me fallait arriver à l’heure.Je sautais dans la douche pour me laver rapidement. Vu la soirée qu’on avait passée hier, je ne pouvais pas me permettre d’arriver ainsi au bureau. Rien que d’y penser, je ressentais de nouveau une chaleur grandissant entre mes jambes. Stop il fallait que je me reprenne et que je me dépêche. Une fois ma douche prise, j’utilisais la première serviette que je trouvais et m’habillais. Je ne pouvais pas mettre les habits d’hier, c’était sale et non convenable pour ma réunion. Seule option, la tunique que Juliette m’avait prêtée la veille. Pas le temps de lui demander et elle serait bien d’accord de me la prêter, enfin j’espérais. Je passais donc le vêtement bleu foncé et couru jusqu’à la cuisine pour trouver les médicaments et un verre d’eau. Je ne pouvais pas affronter cette journée sans un cachet, mon mal de crâne ne ferait qu’empirer.Je fouillai donc dans tous les tiroirs, les ouvrant et les fermant à la recherche d’une boite familière.-Chut, tu vas la réveiller.Derrière-moi se trouvait Benjamin, dans son bas de pyjama et à moitié endormi. Il se frotta les yeux longuement.-Désolée mais je dois vite aller au boulot. Je suis en retard et je ne trouve pas les médicaments.-Ils sont dans la salle de bains.De son pas lent, il me montra l’emplacement de ma requête. Je retournais dans la cuisine pour avaler à grandes goulées les pilules et regroupais mes affaires.-Attends cinq minutes et je t’emmène.Je regardais Benjamin, surprise par tant de gentillesse et en même temps confuse à l’idée qu’il puisse conduire dans cet état.-C’est gentil mais ne t’embête pas, je trouverai bien une solution.-T’es en retard et ta voiture est encore à ton bureau. Tu n’y arriveras jamais à temps si je ne t’emmène pas.Il n’avait pas tort après tout. Il me fallait à tout prix être à l’heure alors je l’attendis sagement pendant qu’il s’habillait.Dix minutes plus tard, j’attachai ma ceinture aux côtés de Benjamin dans son Audi.-Merci encore de m’emmener, tu me sauves la vie.-T’inquiète, ça me fait plaisir. Et ça me permet de me racheter pour hier, répondit-il sans détourner le regard de la route.Je me doutais bien qu’il parlait de la pipe que je lui avais faite hier. Mais est-ce qu’il en parlait juste parce qu’il se sentait mal ou tout simplement parce qu’il se sentait redevable ? Je souris donc sans pour autant faire de commentaire.Il était vrai qu’hier, je m’étais transformée. Je n’aurais jamais pensé passer un moment érotique avec ma meilleure amie et son mec et encore moins de faire une fellation à ce dernier. Même si je ne regrettai pas, c’était quand même bizarre de me retrouver seule dans la voiture avec Benjamin.-Au fait, je me demandais. Quel est ton job au fait ?-Je m’occupe de former des gens pour une société d’électronique.Je ne savais pas trop en quoi cela consistait mais j’acquiesçais par politesse. Notre conversation continua sur divers sujets : les hobbys, la nourriture… Malgré les embouteillages, le voyage se passa rapidement et mon sentiment de malaise à côté de Benjamin avait complètement disparu. Juliette avait de la chance de l’avoir trouvé et je comprenais mieux pourquoi.Benjamin arrêta la voiture dans une rue perpendiculaire à celle de mon travail pour me laisser le temps de sortir.-Merci encore de m’avoir conduite. Tu m’as fait gagner un temps précieux.-Il n’y a pas de quoi. Si jamais tu veux me remercier un jour, tu sais comment.Il me fit un clin d’œil tout en posant sa main sur ma cuisse. Peut-être même un peu trop haut à mon gout. Je m’enfuis rapidement de la voiture, bégayant un faible au revoir et claquais la porte derrière moi. Je sentais le regard de Benjamin sur mes fesses alors que je me précipitais pour rentrer dans les locaux. Une fois les portes en verre passées, je ne pus m’empêcher de pousser un long soupir et de ralentir le pas.Je ne savais pas si je devais parler de tout ça à Juliette. Elle était peut-être au courant, son mec semblait quand même être très enclin à des plans cul mais si ça ne l’était pas, elle serait certainement blessée et triste.Il me fallait réfléchir un peu. Pour le moment, je devais me concentrer sur ma future réunion.Arrivée dans mon espace de travail, je fus déçue de ne pas voir ma collègue, Victoire, mais je me souvins qu’elle avait été appelée pour des interview toute la journée. Au moins je devrais la voir le lendemain.Je regroupai mes feuilles et pris le chemin vers la salle de réunion, mon mal de crâne pas complètement évanoui. Mes collègues et patrons ne tardèrent pas à se présenter, même Michael, mon chef, que j’aurais préféré ne pas voir. Au moins, je n’étais pas arrivée ce matin pour trouver une pile de documents à rendre pour dans deux jours qu’il m’aurait donnée.-Bonjour à tous. Tout d’abord merci d’être venus. Je vais vous dévoiler mon plan d’action pour viser un meilleur lectorat et donc faire plus de ventes.
Ma présentation s’est bien terminée. Je me suis sentie confiante durant tout le long, des gens ont posé des questions pertinentes et j’ai su y répondre parfaitement. Quel soulagement ! Je finis de rassembler mes documents, seuls quelques collègues restent encore et mon chef et la big boss qui discutent dans un coin. J’espère que c’est à propos de mon CDI potentiel !!-Bonne journée.-Attendez Mlle Furilly.Alors que je m’apprêtais à partir, la big boss me retient dans mon élan. C’est une femme stricte mais que tout le monde respecte car elle est juste dans son jugement.-Oui Madame ?-Asseyez-vous deux minutes s’il vous plait. J’ai à vous parler.Est-ce que toutes les promotions commencent par cette phrase ? J’en doute fortement.-Après discussion avec votre chef, j’ai pris la décision d’arrêter votre période d’essai.Je ne dis rien, attendant le mot « embauchée ».-Il est clair que votre travail est intriguant, vous êtes patiente et déterminée. Mais votre manque de rigueur pour nous fournir un travail consistant dans les temps nous pose problème. Il est donc préférable que nous nous arrêtions maintenant.Bizarrement, ça ne sentait pas aussi bon que je le pensais.-Vous voulez dire que je dois m’en aller ?-Oui, aujourd’hui serait l’idéal.
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