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Romain et Sarah

Chapitre 2

Déca-danse et premiers jeux libertins

Voyeur / Exhibition
Je n’ai à présent plus la notion de temps. Je sais juste que nous sommes à l’intérieur de ce bar/restaurant libertin de la capitale. En revanche, je porte toujours le morceau de soie qui me bande les yeux et… je soupçonne Romain de vouloir maintenir le secret sur la soirée à venir et les surprises qui m’attendent. Il avait donc eu raison, tout à l’heure… Le fait d’être privée momentanément de ma vue me donne le sentiment d’être offerte au monde qui m’entoure. Je m’offre à mon mari en portant cette robe, les sous-vêtements rose bonbon en satin que j’ai choisi pour cette soirée, le porte-jarretelles attaché à mes bas autofixants et mes talons de douze centimètres de chez Louboutin. Je m’offre à mon mari en m’étant faite belle et sexy pour lui, et en portant le plug en métal dans mon anus. Il n’est pas physiquement en moi, Romain mais ainsi, c’est comme s’il y était. Les voix qui m’entourent et les mots que les gens disent… La musique électro, légère, ni trop forte, ni trop muette, juste ce qu’il faut, dans les baffles… Les verres quand on trinque, les yeux dans les yeux… La perte de la vue exacerbe au final mes quatre autres sens et ça fait que je les utilise bien plus.
Même si je ne peux pas le voir, je sais très bien qu’il reste à proximité et qu’il ne me lâche pas d’une semelle. Il se fait protecteur mais il est dans le même temps aux aguets. Je suis sa chasse gardée mais il jouit de m’offrir ainsi aux regards des gens. Je le sais.
– Sarah… Il y a des hommes… et des femmes qui sont en train de te regarder parce que tu es belle. Peut-être qu’ils ont envie de toi, qui sait… Je te prendrais bien quelque part ici… parce que j’ai faim de toi. Mais nous sommes dans un restaurant. On verra bien… À un moment ou à un autre… Peut-être...
Je retiens mon souffle. Je suis bouche bée, je le sais. J’ai encore un peu plus chaud. Ma respiration est plus courte mais plus rapide dans le même temps. Je dois avoir les joues rouges, je pense. Mais surtout… surtout… je sais que je suis très mouillée et que le plug épouse à merveille mon cul à force qu’il le dilate. Si Romain voulait me baiser d’un instant à l’autre, il n’aurait pas besoin des préliminaires. Il pourrait d’ors et déjà me prendre de tous les côtés. Une part de moi en a envie, en meurt même carrément d’envie. Ça a toujours été mon fantasme ultime, de baiser et que les gens regardent. Romain le sait. Et si… mon coquin de mari avait mis au point tout ce scénario…? J’avoue que ça m’excite.
J’apprécie tout particulièrement qu’il connaisse mes désirs et mes fantasmes les plus inavouables sur le bout des doigts, qu’il en fasse toujours quelque chose. Je jouis qu’il les manipule, qu’il veille à ce qu’ils deviennent réalité. Mais… par-dessus tout… ça me plaît qu’il se fasse pervers. Oui… J’ai beau me sentir vulnérable, un peu comme si j’étais totalement nue à l’intérieur de cette établissement… la situation m’excite beaucoup.
– Sarah… Je vais t’enlever ce châle que tu portes… Hmm, oui, je crois… Ça ne va pas… Tous ces gens doivent mieux te voir...
Je ne vois rien et malgré le cinquième as que je cache bien en moi… Je n’ai aucune idée du nombre de personnes qu’il y a ce soir ici. Je crois que ça n’a pas d’importance. La présence de Romain, qui plus est, me rassure. Il est mon ange gardien, mon garde du corps. Il va se passer ce qu’il va se passer ce soir. Je suis en sécurité tant que Romain est à mes côtés. J’inspire et puis j’expire. Je lâche du lest. Je n’ai aucune pression à me mettre. Si nous sommes ici, c’est qu’il y a une raison. C’est que nous le voulons, Romain autant que moi.
Mes petits seins en poire pointent. Je le sens, je le sais. J’ai le feu au cul. Je ne suis plus que l’ombre de moi-même. Peu importe ce qu’il va se passer… Je le veux. J’en ai envie.
Sarah la coquine est dans la place.
Je me rassure, je prends confiance en moi. J’assume, je libère la sensualité que j’ai en moi.
Mon mari me mange, me bouffe, me dévore des yeux. Même si j’ai toujours les yeux bandés, il y a des choses qui ne trompent pas. J’en ai conscience. Je ne suis pas idiote, je ne suis pas dupe. Je suis tout sauf ça.
– Ro… main… S’il te plaît.
– S’il te plaît… Quoi?

– Sarah… Ta «petite salope»… Libère-moi mes yeux...
– Patience, Sarah. Patience. La partie ne fait que commencer.
Toujours cette assurance dans sa voix, aucune faiblesse. Mais comment fait-il? Ah… Si je pouvais ne pas trembler comme une feuille, je signerais tout de suite des deux mains.
Romain ne me quitte pas des yeux, j’en suis persuadée. Dès qu’il le peut, il fait main basse sur moi, ce n’est pas compliqué. Et je jouis tout particulièrement d’être la maîtresse, l’épouse insatiable qui l’attend le soir, quand il rentre du collège où il est prof. J’aime jouer de mon cul généreux. Et là, je sens que son érection est prononcée. Il ne peut pas me mentir, ce n’est juste pas possible, ça. Romain… a… envie de moi!
Une main chaude se saisit de ma main droite. Il ne peut s’agir que de mon mari. Romain n’aurait jamais à quiconque de me toucher ne serait-ce qu’un tout petit peu, sans son autorisation. Même s’il se montre audacieux, même si sa voix est chaude comme de la lave en fusion, je sais qu’il veut toujours rester doux, délicat avec moi. C’est vraiment quelque chose qui lui importe et auquel il tient à rester fidèle. J’ai chaud, je respire rapidement. Mes cinq sens (à l’exception de la vue) sont exacerbés, je ne contrôle plus rien. Je retiens mon souffle, je suis excitée.
– Sarah… Tu sais que tu m’excites beaucoup, là?
J’en ai parfaitement conscience et pourtant… Moi aussi, je veux jouer. Lui faire comprendre qu’il n’est pas le seul à être excité.
– Non.
– Petite… menteuse. Tu le sais très bien, au contraire.
Toujours avec délicatesse, sans aucune brutalité, nos deux mains se déplacent ensemble. Quand Romain me touche, me prend la main, je suis bien. Et là, j’ai tellement confiance en lui que je le laisse me guider, les yeux fermés, littéralement. Et ça m’excite, j’avoue. Je suis la femme, l’objet de ses désirs. Tout d’un coup, nos deux mains liées l’une dans l’autre ne bougent plus. Elles sont posées sur quelque chose de doux au toucher. Et en même temps… je parveins à devenir l’arrondi de quelque chose d’autre. Oh mon… dieu! C’est froid, c’est métallique. Non… Le bouton de son pantalon! Romain renforce la pression de ma main dessus. Et là, il y a autre chose que j’arrive à sentir avec ma main. C’est long… C’est dur… C’est gros… Et pourtant, ça se trouve en-dessous. Non… Romain dit donc la vérité! IL BANDE DUR!
– Chérie… Tu vois, alors? Tu es incapable de mentir. Et tu m’excites… Oui...
La paume de ma main presse l’érection proéminente. Je suis l’épouse, la maîtresse insatiable de mon cher et tendre. Je suis une créature avide de sexe et je libère toute la sensualité qui est en moi. Et j’aime sentir l’effet que je lui fais, je l’avoue.
– Je n’en ai jamais douté, Romain…
Et tout de suite après, je m’autorise à lâcher un gloussement éloquent. La soirée se présente sous les meilleurs augures et je lâche du lest. Mon rythme cardiaque ralentit. Je me sens bien.
– Il ne peut pas en être autrement, ma puce. Tu es… bandante.
Il reste derrière moi. Nous dansons la «déca-danse» comme chantaient Serge Gainsbourg et Jane Birkin. Même si je ne vois rien, je suis corps et âme à Romain. Notre chorégraphie est limpide et des plus complices. Osée. Sexy. Nous jouons, nous nous provoquons. Je sens le souffle chaud de l’homme que j’aime contre mon oreille. C’est sensuel et j’en suis émoustillée.
– Il y a des femmes tout autour de nous… Mais c’est toi, la plus belle.
Mon cœur a de nouveau des ratés mais ce n’est pas parce que j’appréhende. Non. Je me sens sexy et je le suis aux yeux de mon mari. Romain…
– Sarah… Tu me rends fou. Et si ça ne tenait qu’à nous...
Romain ne termine pas sa phrase. Et pourtant… Je sais ce qu’il veut dire. Tout simplement parce que je ressens la même chose. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Je vais où il va. Il va où je vais. C’est si fort.
– Mon amour… Ne me laisse donc pas comme ça… Tu ne peux pas…
J’ai le souffle court, je suis perdue. Ma voix est aiguë, je le supplie. Je n’en peux plus.
Romain doit faire quelque chose. Mais vu que je ne suis pas en mesure de prendre l’initiative… Je préfère ne pas prendre de risque. Ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque. Alors… Reste bien sur tes gardes, mon cœur. Parce que je suis tout à fait capable de marcher sur tes plates-bandes. Je n’ai pas dit mon dernier mot.
– Sarah… Tu es si belle. J’ai tellement envie de toi… J’en ai mal…
OH! Il vient de dire ça, carrément? NON! Je n’ai pas rêvé. Ce n’est pas le fruit de mon imagination et je n’ai pas entendu des voix, comme Jeanne d’Arc. J’ai toujours l’oreille fine. Je ne suis pas dupe.
Les mots de Romain viennent de réveiller la lionne qui sommeillait jusqu’à présent en moi.
Il n’est donc pas si sûr, ni autant maître de la situation qu’il veut le montrer. Intéressant…
Et soudain… Je réalise que ma main est libre. Il l’a lâchée. Ce qui veut dire que… qu’il me laisse la liberté de m’exprimer, de lui montrer que mon envie est égale à la sienne. J’aime ça aussi, quand j’ai la possibilité d’exhiber la bombe sexuelle qui se cache en moi. Dès lors, je ne vais pas m’en priver.
– Sarah… Ah… Sarah… Qu’est-ce que je vais faire de toi?
Romain… Mon homme… Mon époux… Et ce soir, mon partenaire libertin de jeu. Il a revêtu le costume de l’amant et dès lors, nous donnons libre cours à la sensualité et à l’énergie primaire, sexuelle que nous sécrétons. Ça promet… Je fais frotter la paume de ma main contre son sexe dur. J’aime cette sensation, donc j’en joue. Dans un autre contexte, ça choquerait puisque ça irait à l’encontre de la bienséance et de la pudeur. Ici, tant que nous restons dans l’esprit du libertinage et que nous en respectons les uses et coutumes, les possibilités que ça nous offre sont diverses et variées. À nous d’en jouer… et d’en jouir, allégrement.
– Sarah… Écoute-moi. Ouvre grandes tes oreilles… On avance...
Je suis toute ouïe. Et le message a été reçu, cinq sur cinq. La soirée ne fait que commencer… J’ai bien entendu ce que Romain vient de me murmurer à l’oreille. Par conséquent, j’en prends note et je l’applique au pied de la lettre. Je sais jouer, moi aussi!
– Sarah… Qu’est-ce qu’il te prend? Je ne t’ai rien dit.
J’ai beau avoir les yeux bandés, je lève les yeux au ciel. Et ça, il ne peut pas le voir… Je me mords la lèvre. Ah… La voix de mon homme… Elle est chaude comme le feu, elle est suave comme le musc. J’y succombe.
– Il me prend que l’on avance. A… lors… Je t’obéis, ché… ri.
Je le fais d’exprès, j’en suis parfaitement consciente. Il veut jouer à ce jeu? Très bien. On est deux. Après tout, c’est lui qui m’a posée ce bandeau sur les yeux! Je ne réponds de rien alors. C’est comme ça. Ma main est dans la sienne et je le laisse m’entraîner dans le club.
– Tu m’as l’air bien confiante, miss… On verra si tu vas rigoler longtemps… Je suis sûr que tu es excitée… C’est MOI qui décide…
Je prends un coup de chaud, tout d’un coup, un peu comme si j’avais posé mes fesses sur un radiateur brûlant. Mes tétons pointent de plus belle, et je le ressens. Trahison pectorale. Ce n’est pas juste!
– Ah! Tu vois, mon cœur? C’est MOI qui ai le dessus sur toi.
Je gémis, mais à voix basse. Rien qu’avec ses mots, il réprime toutes mes velléités, toutes mes prises d’initiative. Qu’est-ce que je peux faire, alors? Être privée de ma vue est bien plus une contrainte, un fardeau que je ne l’aurais imaginé. Oh… non!
– Je sais que tes tétons sont durs, Sarah… Je sais que tu mouilles...
Mais comment il fait ça? Il m’a seulement touchée le dos, le visage, les fesses et les mains! Est-ce qu’il a un sixième sens? Est-ce qu’il cache un cinquième as dans la poche arrière de son pantalon de costume? Moi qui croyais pouvoir rivaliser…
– Ce soir, ce sont tes cinq sens qui vont te faire jouir, a… mour.
Sa voix est mielleuse. Chaude comme le chocolat d’un moelleux. Sucrée comme la poudre blanche sur une gaufre. Grave comme la voix d’un ténor. Je fonds, je succombe. Je faiblis, je capitule. Je ne m’en tirerai pas comme ça. J’ai beau être une séductrice dans l’âme, une coquine… mes talents de tentatrice ne me sont d’aucune aide, là!
– Ton souffle est court… Tu trembles un peu… Ta voix est plus aiguë… Je sais tout ça.
J’ai l’impression de passer aux rayons X et qu’il pratique une dissection de mes désirs quand il énumère ces différents «symptômes». Je suis sa «patiente» et je meurs d’envie qu’il me guérisse de mes «maux».
– J’aimerais que tout le monde… Mon… dieu! J’avoue mes péchés!
Je connais très bien mon homme après toutes ces années. Il n’est pas capable de me résister à la longue, je le sais. Et là, tel qu’il parle… j’ai conscience des possibilités qui me sont offertes. C’est MOI qui le dessus en fin de compte! OH! Si j’avais su… Mon amour, j’arrive!
– Tes petits seins sont durs… Je résiste… mais… J’aimerais qu’on les voie...
Romain serait donc prêt à abattre l’une des cartes que nous n’avons pas encore utilisé dans notre sexualité? Hmm… Intéressant. M’exhiber… Me… dévoiler. Je n’attends que ça, à vrai dire. Romain sait que c’est mon fantasme absolu. Nous nous apprêtons à franchir le Rubicon. Ça n’appartient qu’à nous, maintenant.
– Mes petits seins… Je n’ai plus les deux piercings… Mais toi, tu es là…
Je sens son souffle sur mon oreille. Il reste à mes côtés. À chaque instant. Je suis sa chasse gardée, et, avant qu’il ne me laisse hypothétiquement entre d’autres mains, il montre bien à l’assistance qu’il m’aime passionnément et que c’est LUI, mon homme.
– Chéri… J’ai chaud, je suis bien. Tu es là, j’ai confiance en toi…
Je sens une expiration contre mon oreille. C’est comme si… Romain… était… soulagé. Les mots que je viens de prononcer… à ses yeux, je pense que c’est comme si je lui ai donné mon consentement. Il n’y a plus aucun doute possible. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Mes petits seins lui plaisent. Je me sens… JE SUIS dévergondée.
– Sa… rah… Je vais t’enlever ton châle. Et puis… ta robe.
Je retiens mon souffle. La température monte. J’ai la tête qui tourne. Mon self-control m’a quittée depuis longtemps.
– Sarah… Tes belles petits tétines… Je veux qu’ils les voient…
Quand il parle comme ça, Romain… Je fonds. Je me rends. Je suis prête à accepter ce qu’il veut de moi. Je le veux.
– Sarah… Ils ne sont plus percés, tes tétons… Mais pour moi… C’est tout comme…
Je m’en souviens… Oh… oui. J’étais jeune. Et pourtant… j’avais déjà bien Romain dans la peau. J’étais folle de lui. Limite, il n’y avait plus aucun homme sur Terre. S’il devait rester UN SEUL homme lors d’une guerre nucléaire ou si un astéroïde nous tombait dessus, Romain serait cet homme. C’est simple! Je ne peux pas me passer de son amour, de son désir, de sa passion pour moi, de sa perversité et de son esprit joueur, coquin. De son… pénis, aussi. Non… Je ne peux tout simplement pas. Il n’y a même pas débat.
– Mon coeur… C’est un beau cadeau que tu me fais. Je veux, je veux!
– Sarah? Tu es… prête? Tu es… sûre? Souviens-toi…
– Un signe… Un bruit… Un regard… Et tu mettras un terme.
– E-xa-cte-ment. Fais-moi confiance, Sarah. Je… suis… là.
Je prends une certaine inspiration. Et j’expire. Les mots qu’il vient de me dire me libèrent considérablement, définitivement. Il garde la main sur la situation. Mon homme… Je n’ai même pas à me poser de question. Je lui fais confiance. Je n’ai pas à réfléchir. Il est là. Je peux me laisser aller. Je perds la tête, le feu me brûle. Je suis moi. SARAH.
J’ai beau avoir ce bandeau de soie devant les yeux, qui, cela dit en passant, me caresse la peau, je n’en suis pas privée de mes faits et gestes pour autant. Non… Je suis Sarah, la meilleure amie, la maîtresse, la confidente, l’épose, la bombe sexuelle, la soumise de l’homme que j’aime et que j’ai dans la peau. SA-RAH. Je suis Sarah, la femme qui se lève et qui s’endort à ses côtés. Je suis la femme avec qui il partage les repas et à qui il fait l’amour. Nous sommes deux. Nous faisons un.
J’ai connaissance, conscience des boulevards qui me sont ouverts. Je porte la main droite à la bretelle gauche de la robe. Je porte la main droite à la bretelle droite. Je sens l’armature s’abaisser lentement sur ma peau. Je ne vois rien mais ça renforce le sex-appeal que j’ai en moi. Nous prenons les rênes, chacun notre tour. Là… c’est moi. Je me sens belle, je me sens… sexy. Je ne vois rien. Mais c’est comme si je les prenais sur le fait, toutes et tous. Moi aussi, j’ai un sixième as, un cinquième as, quoi! Les bretelles glissent sur mon épiderme, elles me griffent tout doucement. La chenille… la chrysalide deviennent papillon. J’ai parfaitement conscience que je m’offre en spectacle. Je l’assume. Je n’ai même pas à me justifier! Enfin, quoi!
– Sarah… Je suis… subjugué. J’en perds mes mots. TOI.
Je veux qu’il continue. Ses mots aiguisent davantage mon appétit. Rappelez-vous! Je ne suis JA-MAIS rassasiée. Que ce soit de nourriture terrestre ou de sexe, j’ai toujours les crocs!
– Tes petits seins… Leurs aréoles brunes… Libère-les… Je veux qu’ils les voient.
J’ai beau vouloir prendre les commandes… Il n’en oublie pas son costume d’homme dominateur. Et ses mots… Ils ne me laissent pas indifférente. Que l’on voie mes petits seins… Que je m’exhibe, que je donne de ma personne… Je veux. Je veux tout ça. Oui.
– Mon coeur… Sarah… Tu es prête? Je vais… les… mettre à… nu…
Je ne retiens plus mon souffle. Je sais ce qu’il va se passer. J’ai entièrement confiance en mon mari.
– Je bande, Sarah. Tu n’imagines pas à quel point… J’aimerais te baiser…
Voilà. Voilà. Quand il dit ça, mes fantasmes les plus inavouables reprennent forme. C’est plus fort que moi. Oui… Je ne peux plus rien faire. Si ce n’est… céder et… donner naissance à ces fantasmes… L’heure est venue.
L’odeur, le goût, la musique, les hommes et les femmes… Je fais en sorte que ce soient mes alliés.
Nous continuons de marcher encore un petit peu à l’intérieur. Le volume de la musique est parfait: il n’est ni trop sourd, ni trop bruyant. On peut l’écouter tout en continuant de parler ou… de coquiner, pour ceux et celles qui ont plus d’expérience dans le libertinage et/ou qui ont leurs habitudes ici. Nous… Nous poursuivons notre tour du propriétaire. Je fais confiance à mon homme, les yeux fermés, pendant qu’il m’entraîne encore et toujours. Ma main est dans la sienne. Ainsi, je sais sans l’ombre d’un doute que tout se passera bien pour notre toute première véritable expérience libertine.
– Chérie… Nous sommes bientôt arrivés à notre table…
Je prends un coup de chaud, tout d’un coup. Mon ventre, mon estomac se réveillent. J’avoue que j’ai faim. Ma respiration est courte… et rapprochée. Mon bas-ventre me picote et mon anus est de plus en plus dilaté. Si Romain voulait me sodomiser à un moment ou à un autre, il n’aurait AU-CUNE difficulté. Minute… À quoi je pense, là? Mes fantasmes qui reviennent à la surface… Ah la la… Quand je les ai dans la tête, je ne les ai pas ailleurs! Nous marchons. Et la musique, les échanges, les rires, les murmures qui me parviennent n’arrangent rien à l’affaire.
– Sarah… Je sais à quoi tu penses… Sois patiente…
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