Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 20 J'aime
  • 0 Commentaire

Romain et Sarah

Chapitre 5

Idées perverses dans les toilettes du club

Voyeur / Exhibition
Je tends la main vers la poignée et j’ouvre la porte. Je m’engouffre aussitôt à l’intérieur. Mon premier réflexe est de tendre le bout de mes doigts vers le loquet et je verrouille la porte. Que personne ne vienne me déranger ou je sors les griffes! Grrr…! C’est intime. C’est… secret. C’est coquin. C’est… excitant. C’est foutrement pervers. Personne, sauf mon mari bien sûr, ne se doute de ce que je suis le point de faire. Et ça m’excite. Rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche. Je mouille. Je me laisse encore quelques secondes.
Le lieu me semble silencieux, dénué de vie. C’est le moment ou jamais. Je me pose sur la céramique froide de la cuvette. J’ai un frisson aussitôt. Il parcourt l’intégralité de mon corps. Mes mamelons durcissent encore et encore. Je gémis légèrement. Le contact et les sensations qui en découlent sont exquis. Dans un instant de folie et d’audace, je glisse ma main droite dans la culotte. Et là… la réalité me rattrape en plein vol.
Je suis en train de mouiller comme j’ai rarement autant mouillé. Je suis à la fois étonnée, choquée… et émerveillée. Ce sentiment contradictoire est approprié au contexte et à la soirée que nous sommes en train de vivre, rien que l’amour de ma vie et moi. C’est tout simplement excitant. Je me sens encore plus pousser des ailes. Si seulement Romain m’avait accompagnée… J’ose à peine imaginer les cochonneries que nous aurions faites dans la cabine exiguë de ce toilette. Sur cette pensée, je ferme brièvement les yeux et je prends une inspiration. J’expire tout de suite après. Je soupire et je gémis quand je comprends que ma main est restée dans mon sous-vêtement et qu’à présent, je me caresse un peu, du bout des doigts. Mon coeur pulse à vitesse grand V dans ma poitrine. Oh… Si seulement Romain m’avait accompagnée… Il m’aurait observée, il m’aurait laissée faire. Ou bien il se serait précipité sur moi, il m’aurait masturbée et donnée du plaisir jusqu’à l’orgasme final, libérateur. Je me laisse aller, je donne libre cours à la sensualité qui coule dans mes veines. Et comme d’un fait exprès…. Je décide de garder ma culotte pendant que je me fais menotte. Mes rêveries érotiques m’ont ouvert l’appétit, j’avoue. Et telle que je suis partie, je vais devoir me faire violence pour m’arrêter à temps.
J’aurais été tentée de me masturber jusqu’à ce que je jouisse… Mais… Je veux que mon plaisir… et que ma jouissance soient associés à l’homme que j’aime. L’homme à qui j’appartiens, corps et âme. L’homme de ma vie. Mon mari. Romain.
Je veux lui offrir mon plaisir et mes orgasmes. C’est aussi simple que ça, et j’y consens. Je le veux. C’est pour ça que je retire ma main de la culotte. Elle est glissante, elle est mouillée. Elle est luisante, elle est humide. Elle est souillée, je veux y porter mes lèvres et ma langue. J’aime la saveur de ma chair. C’est effrontément, foutrement féminin. J’ai un goût salé, un goût d’océan, comme Romain a l’habitude de me dire quand il me donne un cunnilingus. J’aime.
Romain… Je pense à lui. Beaucoup. Passionnément. À la folie. C’est lui que je viens de penser pendant que je me touchais un tout petit peu. Oh? Un sourire se dessine sur mes lèvres, sur mon visage, je le sens. Je viens d’avoir une idée… Et si…? Oui… Je sais au plus profond de moi qu’il va aimer.
Mon sexe ruisselle, je coule entre mes jambes. Je pose sans aucune pudeur la paume de ma main gauche sur la dentelle de mon sous-vêtement et je la plaque dessus. Ainsi, il est détrempé. Il porte mon odeur et mon goût. Là, c’est sûr: Romain ne pourra qu’apprécier. Il ne peut pas en être autrement.
Mon besoin étant satisfait, je me remets debout et je reporte mes mains sur le morceau de lingerie souillée et je la fais descendre le long de mes jambes. Le spectacle de la lingerie fine qui suit la courbe de mes jambes et qui descend m’émoustille. J’en suis subjuguée, j’ai le cœur en fête à la vue de ça. Soudain, j’ai un peu froid parce que ma peau est nue. Mais ce n’est pas une sensation désagréable. Loin de là. J’en ai d’autant plus la chair de poule. C’est une sorte de torpeur qui s’empare de moi et qui fait que je ne contrôle plus rien. Sarah la libertine prend le dessus sur la Sarah de la vie de tous les jours. C’est comme ça.
La culotte est arrivée au niveau de mes talons hauts. Un peu de gymnastique, ça ne me fait pas de mal. Je lève la jambe droite et puis c’est le tour de la jambe gauche. Voilà. Elle est à même le sol. Je la regarde. C’est pour elle que je suis ici. C’est pour mon pervers de mari que je viens à l’instant de l’enlever. Tout d’un coup, je pense à Romain. J’essaie au mieux de m’imaginer ce qu’il peut bien faire. Est-ce que le serveur est déjà de retour? Est-ce que Romain boit une gorgée de champagne? Est-ce qu’il a les yeux sur son téléphone et qu’il regarde quelque chose en particulier? Est-ce qu’il bande encore plus dur parce qu’il se fait le film de ce que je peux faire dans ces toilettes? Quand j’y pense… ça me donne envie d’oser. Je me penche. Et même s’il n’y évidemment personne dans la cabine avec moi, je fais comme si un homme ou une femme était à mes côtés. Je me cambre et j’offre outrageusement mon cul à la vie d’une hypothétique personne. Mes synapses m’ont carrément, définitivement abandonnée. Je ne maîtrise pas mes faits et gestes, je fais juste les choses comme bon me semble. Je suis en pilotage automatique, je ne pense qu’à l’homme que j’aime.
Quand bien même n’y a t-il personne à mes côtés… je me fais ET je me veux aguicheuse, provocatrice. J’aime ça. Je ne fais rien du tout pour m’en empêcher. Je tends le bout des doigts et je ramasse sans difficulté la dentelle que je portais jusque-là. Elle est humide. Mes doigts glissent, même. Oulala! C’est ce que je suis particulièrement mouillée, moi! OH! C’est… à ce point? Mon… dieu! Romain m’a juste parlée et à peine touchée! Qu’est-ce que ce sera quand je serai sous son emprise et que je ne pourrai m’en détacher… qu’après avoir joui comme il se doit? Je sais qu’il y a de bonnes chances pour que ça se passe comme ça.
Là. J’ai ma lingerie en dentelle entre les mains. Je n’en peux plus, il faut que je sache… Ni une, ni deux, je porte l’étoffe à mon nez. J’en hume immédiatement l’odeur qui s’en dégage. Et ce que je sens… me plaît… C’est capiteux. C’est salé. Ça a une odeur douce et non prononcée d’océan. C’est un parfum féminin, effronté. C’est une senteur délicate mais agréable. L’odeur de l’excitation. La senteur de la femme. Le parfum du plaisir. Mon cœur bat très fort. Je n’en reviens pas. Oui… Romain aime me donner des cunnis… Oui, il porte ses doigts à ma bouche pour que je goûte à la saveur de ma chair…. Oui, il a déjà passé sous mes narines ses doigts luisants de ma mouille pour que j’aie une idée de l’odeur de ma chatte, une idée de l’odeur de mon plaisir. Et là… je retrouve ces sensations… et je perds encore un peu plus pied.
Je soupire. Je sens mes petits seins remuer un peu. Cette culotte représente le plaisir que j’ai, avec Romain. Ni plus, ni moins.
J’en sens l’odeur qui s’y est imprégnée. Elle est plutôt prononcée. C’est un arôme de femme en chaleur. C’est le mien. J’ose ne plus le cacher à présent. Mes fluides trahissent la femme en chaleur que je suis, désormais. Néanmoins, j’en ai le sourire aux lèvres, j’en suis émerveillée. C’est fou comme un ordre… comme une situation… transcendent une personne, qu’elle soit homme ou femme. C’est fou comme des mots, une attitude bousculent les événements du tout au tout.
Il serait peut-être temps de retrouver Romain, je pense… Il doit se poser des questions… Pourquoi je mets autant de temps? J’ai désobéi et je me donne en spectacle avec une ou plusieurs personnes? Le plug et ses paroles m’ont excitée au plus haut point, je n’ai pas pu résister et j’ai succombé à l’envie de me masturber un tout petit peu. J’y pense et j’avoue que ça me fait sourire. S’il savait à quel point je suis trempée… Il me prendrait par le bras et il me conduirait jusqu’à un mur pour m’y plaquer dessus… Là, il m’écarterait les cuisses sans rien dire et il s’enfoncerait en moi. Oui… Ça se passerait probablement comme ça… Rien que d’y penser… et la peau nue… j’en mouille d’autant plus.
Je tiens ma culotte de dentelle fermement dans mon poing. Elle est détrempée, il y a ma cyprine dessus. Heureusement que j’ai le poing ferme… J’ai l’impression de froisser, de broyer le tissu parce que je le serre de tous mes forces sous mes doigts.
J’attends Romain. C’est clair, et et précis. C’est LUI qui m’excite. C’est LUI que je désire. C’est pour LUI que je mouille abondamment. Ro… main.
Je ne porte plus que mes bas autofixants et mon porte-jarretelles ainsi que mes Louboutin. Je tends la main gauche vers le loquet et je déverrouille le toilette. Être presque nue ne me choque pas. Quand on sait qu’il m’arrive de me balader à poil dans notre maison pavillonnaire de la rue de Saragosse, à Montpellier… J’aime m’offrir à mon mari… et à ses yeux voraces. Il ne se lasse jamais de me voir déambuler dans le plus simple appareil. Dans ces situations-la, je me sens particulièrement sexy. Mon corps me donne du plaisir… mais… il lui en donne, à lui aussi. Et dieu sait que Romain aime jouer sur ça, avec lui.
Je jette un regard au long et large miroir situé au-dessus des lavabos mixtes. La femme qui me fait face a les yeux brillants, dilatés. Son visage a pris une teinte rouge parce qu’elle a chaud. Elle sourit parce qu’elle est heureuse. Je me pâme devant mon reflet. Je suis jeune, je suis jolie, et c’est l’image que le miroir me renvoie à travers le reflet.
Je pense au moment où Romain la verra, cette femme… Elle lui plaira, ça, c’est sûr. Il ne peut pas en être autrement.
Un dernier regard, un dernier sourire à mon reflet et je reprends la direction des escaliers. Je suis presque toute nue et je m’acclimate progressivement à ma nudité en public.
Diffuse en direct !
Regarder son live