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Romance dans les coulisses d'un cinéma

Chapitre 1

Acte 1 : Présentation des protagonistes et des lieux du film

Hétéro
Le récit qui va vous être raconté se déroule en plusieurs chapitres. Le début est une histoire réelle mais la suite sera plus fantasmée.

Tout commence lors du premier jour de travail de Julie. Malgré le fait que je ne sois pas celui désigné pour lui faire une formation, sur comment vendre les places, la confiserie, les tarifs etc. Je lui fais tout de même une mini formation en toute innocence sans arrière-pensée. Sûrement parce que je suis l’un des plus anciens agents d’accueil de l’équipe.

Je travaille dans un gros cinéma de ville avec plus de dix salles de cinéma, des salles de plus de 500 places comme des plus petites d’environ 200 places. On trouve des salles avec les nouvelles technologies telle que la salle IMAX ou encore la salle ICE avec les écrans latéraux pour une immersion plus profonde dans le film avec plus d’effets grâce aux projecteurs et aux enceintes de types Dolby Atmos (une technologie sonore qu’on peut trouver sur les téléphones Samsung) ; un grand hall d’accueil avec des écrans de projection, des bandes d’annonces et des affiches de prochains films ; une partie dédiée aux jeux d’arcades qui fait fureur auprès des plus jeunes ; une partie spéciale pour les ventes des places, où on trouve plus de 6 caisses ; et pour terminer la confiserie où le plus gros du travail d’agent d’accueil s’opère. La confiserie est grande, constituée de 10 caisses pour vendre le plus de cochonneries aux clients le plus rapidement possible. Donc autant dire qu’il y a énormément d’agents d’accueil.

Donc, ma mini formation commence, je lui explique les différents tarifs, comment vendre les places, des confiseries, pop-corn, boissons, glaces, bonbons etc. Aussi comment faire des annulations. Par la suite, je lui explique rapidement le fonctionnement du cinéma - pas trop d’informations parce que le plus gros de l’apprentissage s’apprend sur le tas en face des clients.
Ensuite, je lui fais une visite rapide des différents locaux : tout d’abord, la réserve des boissons/sirop avec les bonbonnes de gaz pour les boissons en pression. Mais on s’arrête là pour la visite des lieux car on est appelé en urgence en confiserie car il commence à avoir du monde. C’est le début de la nouvelle séance et c’est le film « ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD » qui a les faveurs des clients. Un film de Quentin Tarantino avec pour acteurs vedettes, Leonardo DiCaprio, Brad PITT et la belle et séduisante Margot ROBBIE.

La séance se passe sans vraiment qu’on se calcule, elle est très timide. Je reste concentré sur mon travail à faire car on se fait vite déborder par la marée humaine qui commence à affluer dans l’immense hall. Elle, elle ne participe pas vraiment et est plus spectatrice pour regarder les faits et gestes, pour les assimiler et donne un peu d’aide en allant chercher les pop-corn, boisson par exemple.

C’est la fin de séance et de journée de travail pour moi. Je monte faire mon versement. Et en partant, je vais voir Julie pour savoir ce qu’elle a pensé de cette séance et de ce rush. Elle me dit que c’est allé un peu trop vite pour elle, qu’elle n’a rien compris mais à bien aimé l’ambiance pendant ce rush. Je lui dis au revoir et à demain (si toutefois elle travaille) et je quitte le cinéma pour aujourd’hui.

Le lendemain, arrivée au travail, je constate que c’est juste elle et moi qui sommes d’ouverture du cinéma. C’est toujours un plaisir de travailler avec des femmes, surtout qu’au cinéma où je travaille, il y en a de magnifiques. C’est un plaisir pour les yeux d’avoir des collègues telles qu’elles.
On est dans la salle de pause elle et moi, c’est un peu timide vu qu’on se connaît à peine. Donc, on reste là chacun sur son téléphone dans cette salle de pause. C’est une grande salle avec deux canapés, deux grandes tables à manger pour pouvoir caser tous les agents - un grand frigo, un micro-onde, une télé avec branchée à elle, la PlayStation 4. Cette console a beaucoup de succès auprès de tous mes collègues. Et pour finir dans cette salle, il y a un autre chouchou des collègues et moi bien sûr... c’est le babyfoot, qui permet des fois des matchs très serrés avec des gages pour le perdant le plus souvent.

Vu qu’on est arrivés en avance et qu’on est assis là à ne rien faire, je lui propose de descendre plus tôt pour commencer l’ouverture comme ça, je pourrai peut-être lui apprendre d’autres choses.

On descend, je commence à faire l’ouverture, c’est-à-dire allumer les machines, celle du pop-corn, les frigos, la machine à café, la machine qui sert les boules de Kit Kat, Lion, Maltesers etc. tout en prenant du temps pour lui montrer comment faire, les boutons sur lesquels cliquer ou non.

Ensuite, je lui explique comment utiliser les machines qu’on vient à peine d’allumer. Comment servir les boissons en pression, les boules de chocolats et pour finir les différents types de café. Bon, il s’avère qu’elle s’y connait en café, elle aime ça donc ça devrait aller pour cette dernière machine.

Les premiers clients matinaux arrivent donc, on se met en poste pour débuter la séance. De temps en temps, je jette un œil vers Julie pour voir comment ça se passe et finalement plutôt bien, elle se débrouille bien pour un premier vrai jour de travail, par rapport à moi, où j’étais nul et faisais beaucoup de gaffe.

Fin de séance, on commence à faire ce qu’on appelle « l’inter-séance », c’est-à-dire, le temps libre en deux séances de la journée pour réapprovisionner les stocks remplir les pop-corn, le frigo, nettoyer les comptoirs, passer un coup de balai etc.
Tout en faisant cela, je lui demande encore une fois quelles ont été ses impressions. Positives apparemment, elle se trouve lente mais espère aller plus rapidement le plus vite possible.
C’est la fin de l’inter-séance, le début de la pause, on monte déposer nos caissons pour aller manger. On sort acheter à manger puis, je lui propose de rester dehors manger dans un parc près d’un lac. Elle accepte et on y va. On a 2h de pause devant nous.

On commence à manger et j’en profite un peu pour en apprendre plus sur elle. C’est une séance de questions/réponses. Je la mitraille pour en savoir au maximum sur tout et n’importe quoi.

Déjà, je peux dire qu’elle est timide, vu comment elle a du mal à en dire un peu sur elle. Mais peu à peu, elle commence à se livrer tout doucement.
De ce qu’elle me dit, c’est une jeune femme posée, elle fait des études de cuisine. Elle adore cuisiner pour en faire profiter ses proches et serait apparemment plutôt douée, un cordon bleu. Je lui dis en rigolant que j’espère un jour goûter à sa cuisine. Elle en sourit et me dit pourquoi pas. Elle aime pratiquer du sport, pas spécialement en salle, mais le genre running, natation, boxe. Et oui c’est une touche à tout. Elle me donne une autre information qui me fait très plaisir étant donné que je suis fan aussi. Elle aime énormément les mangas/animes. Du coup j’enchaîne en lui demandant quels sont ceux qu’elle a regardé/lu, quels sont ses préférés ?
Comme réponse, elle me dit, Détective Conan, Nicky Larson (pour les plus anciens et connaisseurs) et dans les plus ressentis, Shingeki no Kyojin communément appelé SNK ou L’Attaque des Titans, Naruto bien évidemment et encore bien d’autres.
A contrario, elle n’est pas trop film - voir pas du tout. Moi, c’est tout l’inverse, je suis cinéphile jusqu’au bout des ongles, je vais voir des films au cinéma au moins une fois par semaine, soit avec d’autres collègues, soit tout seul. Notre discussion du midi se poursuit sur divers sujets que je pourrai aborder ultérieurement selon le déroulement des choses. Mais que je suis idiot ! J’ai failli oublier de vous la présenter.

Donc, comme vous le savez déjà, à moins que vous ne l’ayez déjà oublié, elle se prénomme Julie, elle a 23 ans, une belle femme noire d’un mètre soixante-dix, pour soixante kilos avec des formes rondes, un bonnet 95D, un cul bombé. Un visage attendrissant, elle est très mignonne. Des yeux très expressifs, des lèvres pulpeuses sur lesquelles elle affiche un magnifique rouge à lèvres qui va très bien avec son teint.

A la fin de la pause, on retourne au cinéma. Là, on retrouve des collègues pour l’après-midi et d’autres qui vont travailler jusqu’à la fermeture.

En début de reprise, le collègue qui doit lui faire sa formation, la prend avec lui pour lui faire visiter les différents locaux qu’on n’a pas eu le temps de visiter hier. Pour la suite, elle reste avec lui pour encore profiter d’une formation.

Au cours de la séance, dès que nos regards se croisent, on se sourit et on continue de travailler. Surement que le fait d’avoir eu cette discussion pendant la pause en est pour quelque chose.
La fin de journée de travail touche à sa fin pour Julie et moi. On monte compter nos caissons et c’est l’heure de partir mais je décide de lui proposer de la raccompagner chez elle si elle le souhaite sans arrière-pensée, vraiment aucune, car j’ai l’habitude de déposer les autres collègues- femme ou homme. Je suis un peu le taxi de l’équipe. Et ça ne me dérange pas d’aider ceux qui n’ont pas de permis.

Une fois dans ma voiture, musique en fond sonore, on continue de papoter et en même temps elle m’indique le trajet jusqu’à chez elle. On discute, on rigole, le trajet m’a paru très court vu qu’on vient d’arriver chez elle. Juste avant de descendre, elle me surprend car elle veut me faire la bise, surpris car depuis son arrivée c’est plus un serrage de main qui fait office de salutation tout comme entre tous les autres collègues. Mais j’apprécie l’initiative. Je rentre chez moi tout souriant.

Au fait, je ne me suis pas encore présenté, décidément ! Moi, c’est Chris, jeune noir de 24 ans, un mètre quatre-vingt, soixante-quinze kilos, le crâne rasé et plutôt mince mais sportif sans que ce soit une obsession.

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