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romance prof et élève

Chapitre 1

Hétéro
Tous les noms et personnages ci-dessous sont fictifs. Toute ressemblance avec des faits et personnes existantes ne serait que pure coïncidence.
    Salut, moi c’est Cynthia. Aujourd’hui je vais vous raconter mon histoire. A l’époque, étudiante en droit en institut privée payé par Papa. Je rêvais de sortir de son giron un peu trop pesant depuis mes 18 ans mais sans ressource propre c’est difficile. Je pensais réussir mes études mais je passe de justesse à chaque fois. Mon père n’apprécie pas mes études et voudrait me caser avec le fils d’un de ses amis. C’est pourquoi je dois réussir pour m’émanciper. Ma 3eme année, celle de l’examen final, a mal commencé : 1er trimestre très mauvais.et le 2eme ne débute pas mieux. Un de mes profs était un avocat réputé et c’est son cabinet que je visais …. Mais lui me plaisait aussi beaucoup. Il était du genre armoire à glace d’1m80, bedonnant, presque la cinquantaine, cheveux grisonnants, barbe de 3 semaines et toujours tiré à 4 épingles (dress-code oblige). Me voyant mal barré, j’entrepris une stratégie double : tenter de séduire mon prof. Avec de la chance il gonflera mes notes et me permettra de passer. Et si ça ne suffit pas, vu qu’il me plait, si on fini ensemble ça me permettra quand même d’échapper à l’influence de mon père.
    Logé dans un petit studio à 100m de l’établissement. J’entrepris de lui demander s’il pouvait passer me voir au sujet des cours. Il connaissait mon histoire et comprenait que je veuille m’en sortir. Il accepta en bon samaritain.
— Bonjour ! Donc Cynthia, vous avez un souci avec mes cours ?— Oui tout ce chapitre me pose problèmes je vais vous montrer.
    Il tenta de m’expliquer durant près d’une heure mais moi j’étais plus dans l’optique de le faire craquer. D’autant qu’un bruit de couloir circulait comme quoi il aurait eu une aventure avec une étudiante il y a quelques années.
— Vous m’excuserez mademoiselle mais j’ai l’impression que vous ne m’écoutez pas. J’ai l’horrible pressentiment que vous m’avez fait venir pour tout autre chose.— Ce n’est pas totalement faux en fait.— Ah ?— Et bien en fait vous me plaisez et je me demandais si on ne pouvait pas s’arranger ? De meilleures notes contre … un moment agréable ? lui dis-je en me collant à lui, mes bras autour de son cou.— Ecoutez, si je suis venu c’est pour vous aider. Si vous me faites un coup pareil, je m’en vais de suite. Vous ne seriez pas la 1ère à tenter ça.— Vous parlez de la rumeur ? — Exactement. Vous en avez entendu parler donc. A l’époque il ne s’est rien passé mais l’étudiante s’est faite viré et j’ai été blanchi. C’est ce que vous voulez ?— Je peux aussi prétendre que vous avez tenté de me forcer. Ce sera votre parole contre la mienne.— Plutôt votre parole contre le dictaphone que j’ai dans la poche et qui enregistre tout. Depuis cet épisode je prends mes précautions.
    Et là il sort son dictaphone et me repasse la conversation. Mon plan s’écroulait et moi aussi. J’éclatais en sanglot. Un peu mal à l’aise, il essaya de me réconforter.
— Ecoutez l’année n’est pas finie. Vous pouvez encore réussir. Je trouve dommage qu’une fille aussi jolie que vous soit obligé d’en arriver là. Mettez vous à ma place. Comme prof si j’avais céder ma carrière était finie. Ethiquement, Je ne peux pas accepter.— Je sais mais j’y arrive pas. Et puis comme vous etes mignon j’avais espoir quand même.
— Vous voyez mon alliance ?— Vous n’auriez pas été le 1er homme marié à céder.— Certes mais non. Je suis toutefois prêt à vous aider quand même si vous savez vous tenir.— Merci encore. Je pensais que vous m’auriez rejeté.— Que voulez vous. c’est mon coté saint Bernard. Demain après les cours je vous amènerai un livre qui m’a beaucoup aidé lors de mes études. C’est une méthode d’apprentissage et d’organisation.— Je doute que cela suffise.— S vous êtes motivé, ça marchera.— Je vois pas comment.— Je pense savoir. Vous me dites que je vous plais ? alors voyez ça comme une motivation. Actuellement vous n’avez aucune chance, car nous avons une relation prof-étudiante. Mais si vous obtenez votre diplôme, là vous pourriez retenter votre chance. Sans garanti de succès mais vous pourriez. Bon moi je pars je n’ai plus rien à faire ici. A demain en cours.
    Je savais qu’il m’avait dit ça pour me réconforter mais je restais sceptique. Le lendemain il me donna ce livre dont il m’avait parlé et durant les mois qui ont suivi il accepta même de me donner des cours de soutien. Et contre toute attente, ça à marché. je fini mon 2ème trimestre correctement et le 3ème avec brio. Peu de temps avant l’examen il vint me voir.
— Bonjour, alors prête pour le grand jour ?— Je ne sais pas comment vous remercier j’aurai jamais cru y arriver. Au fait je vous rends votre livre. Merci.— Ce n’est rien.— J’ai postulé dans votre cabinet, vous le saviez ?— Oui j’ai appris ça. Je serais ravi de vous avoir comme collègue. Bon moi j’y vais merci pour le livre et bonne chance.
    L’examen passa je ne le trouvais pas si facile, du coup j’étais inquiète. Aujourd’hui c’est les résultats. A 18h je serai fixé sur mon sort quand j’entendis quelqu’un sonner à ma porte. C’était mon prof. Comme à son habitude il était toujours d’une élégance folle et était venu avec une bouteille de champagne, 2 flûtes et un bouquet de fleures.
— Bonjour Cynthia ! Je viens pour fêter votre réussite.— Bonjour. Mais les résultats ne seront publiés sur le net que dans 4 heures ?— Ah mais j’ai un accès privilégié sur le serveur. On peut regarder ça de suite.— Et si j’étais recalé ?— Impossible ! en 6 mois vous avez quasiment doublé votre moyenne. La question c’est plutôt au niveau de la mention.
    On s’assit sur le divan, le portable sur la table basse et regarda les résultats. J’étais anxieuse, je fermais les yeux.
— Alors ? C’est bon je l’ai ?— Vous parlez de la mention « très bien » ? non vous ne l’avez pas …. Par contre la mention « bien » oui, de justesse.
    Je me retournais alors sur l’écran et je vis mes notes. j’étais reçu avec une moyenne de 14,02/20. J’étais tellement heureuse que je me suis jeté au cou de mon prof en criant.
— Doucement mademoiselle, un peu de tenu. Il faut savoir se maîtriser pour une future avocate.— Excusez-moi.— Malgré tout, je comprends parfaitement ce que vous éprouvez. On l’ouvre cette bouteille ?
    Moi qui ne boit jamais je trouvais le champagne délicieux, l’euphorie de la réussite surement, mais je ne perdais pas de vue ce qu’il m’avait dit. Que je pouvais tenter ma chance une fois diplômé. D’autant qu’un détail m’étonnait : il ne portait pas son alliance. Un message subtil ?
— Donc quel sont vos projets pour la suite ?— Intégrer un cabinet. Le votre pourquoi pas. Mais je voudrais aussi que l’on reparle de ce qui m’a vraiment motivé il y a 6 mois.— C’est-à-dire ?— Vous me plaisez toujours et vous m’aviez dit que tant que nous serions prof et élève ça ne marcherai pas. Maintenant que ça n’est plus le cas je me suis dit que je pouvais tenter ma chance.— Ah Oui … Et je vous avais montré mon alliance.— Que vous ne portez pas à ce que je vois.— Parce que j’ai divorcé le mois dernier.— Pas à cause de moi j’espère ?— Non. La procédure était déjà lancée depuis longtemps quand vous avez essayé de me séduire.— Et donc ?— Ça veut dire que maintenant je peux faire ça.
    Et là, à ma grande surprise, il s’approcha de moi, rapprocha mon visage du sien et m’embrassa langoureusement. J’étais sur le cul. Je n’avais rien tenté et il m’embrassait déjà. Je voulais en savoir d’avantage.
— Monsieur ….— Appelle-moi Jean-Marie.— Vous me surprenez.— Déjà on devrait se tutoyer. Etant donner se qu’on risque de faire cet après-midi. Et puis ce n’est pas si étonnant. J’étais en instance de divorce. Je peux te le dire maintenant tu me plais aussi, et j’ai tout tenté pour t’aider à avoir ton diplôme, pourquoi d’après toi.— Pour qu’il n’y ait plus aucun obstacle entre nous ? Pour faire bonne figure auprès de vos collègues en aidant une étudiante en difficulté ?— Exactement. Mais je ne l’aurais jamais fait si tu ne m’avais pas dit que tu me trouvais à ton gout. En plus le « tu pourras tenter ta chance plus tard » aurait du te mettre sur la voie.— Maintenant que vous … tu me le dis.— Donc maintenant nous n’avons plus qu’à nous laisser aller.
    Et il reprit son long baiser. D’une main il me tenait la nuque et de l’autre il commença à me déboutonner mon chemisier et glissa sa main dans mon soutien gorge.— Tu as de jolies formes.— Merci— Que dirais tu si on passait aux choses sérieuses ?
    Et là, il relâcha son étreinte, déboutonna son pantalon et sortie sa verge déjà toute droite. Depuis le temps que j’en avais envie je ne me fis pas prier pour le sucer.
— Mmmmmhhh ! Si tu savais à quel point j’en avais envie. Pour éviter tout problème lors de mon divorce, je me suis interdit toute relation mais là j’apprécie. D’autant que tu as une belle bouche et tu sais t’en servir.— Merci— C’est la 1ere fois que tu tombe amoureuse d’un prof ? parce que moi c’est la 1ere fois qu’une étudiante tombe amoureuse de moi.— C’est surtout la seule fois ou tu le sais. — C’est pas faux.— Mais oui c’est la 1ère fois.
    Ensuite il sorti un préservatif de sa poche et se le mis sur la verge. Je savais ce qui allait suivre et ça me faisait un peu peur. Car même si j’avais déjà essayé les préliminaires, mon expérience dans le domaine s’arrêtait là. Merci Papa qui me surprotégeait comme une œuvre d’art dans une vitrine de musée.
— Il faut que je te dise … mon père m’a toujours surprotégé. A tel point que … comment formuler ça …— Essaierais-tu de me dire que tu es encore vierge ?— Euh …. Oui.— AH …. Ok bah je vais faire attention alors.
    Même si il semblait troublé par cette nouvelle, Il me pénétra dans plusieurs positions. il était très doux et attentionné. Il me limait avec douceur et le fait que nous étions épris l’un de l’autre avait contribué à rendre ce moment magique. Après ce moment de rêve, je me retrouvais dans ces bras, serré contre lui, tous les deux entièrement nus.
— Alors comment tu te sens ?— Femme et heureuse.— Ravie de l’entendre.— Dis-moi pourquoi tu as divorcé ?— C’est compliqué. Tu tiens vraiment à le savoir ?— Oui je n’ai pas envie de reproduire la même erreur.— Ok. Pour faire simple disons que je voulais des enfants mais pas elle. On s’était mis d’accord,si elle tombait enceinte on le garderait.— Et ?— J’ai appris qu’elle avait fait 5 IVG.— Ah oui quand même. T’aura pas ce problème avec moi j’en veux aussi. D’ailleurs si tu veux on en fait un de suite.— On va d’abord attendre de se connaître un peu mieux avant. Je préfère.— Comme tu veux.
    Finalement, même avec mon diplôme en poche, je n’ai pas travaillé. J’ai plutôt emménagé chez mon ancien prof. Je m’occupe de lui et il est ravi de ne rien avoir à faire en rentrant à part mettre les pieds sous la table. Au lit, c’est tous les jours la fête. Il m’a initié à pas mal de chose et notre libido se porte comme un charme. Aujourd’hui, après avoir changé ma vie je m’apprête à changer la sienne. Je viens de rentrer de chez le médecin. Ça faisait une bonne semaine que je vomissais tous les matins et ce soir je lui annonce ma grossesse. Depuis le temps qu’il attend ça il va fondre en larme.
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