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Le romantisme n'est pas mort (il dort)

Chapitre 2

Elle

Hétéro
Bon, je vous préviens tout de suite, je ne suis pas particulièrement fière de cette histoire, mais, avec un peu de recul, je la trouve quand même amusante. F est mon collègue depuis un peu plus de deux ans, je crois. C’est un personnage assez insignifiant dans l’entreprise (quel est son poste exact ?), avec un physique que je qualifierais de misérabiliste. Il a pour lui, autant que je sache, d’être un gars sympa, poli et ne cherchant jamais les coups tordus, professionnellement parlant, peu importe, au fond, que ce soit par bêtise ou par simple manque d’ambition. Le seul truc qu’on pourrait éventuellement lui reprocher, c’est son petit côté pervers frustré, matant sans finesse ni discrétion toutes les femmes potables passant dans son champ de vision. Il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir la nette impression qu’il bloquait carrément sur certaines parties bien choisies de mon corps.
C’est un peu lourd, mais c’est le cas de tellement d’hommes qu’on ne peut pas vraiment lui en tenir rigueur. Ce jour-là, il est vrai, j’étais habillée de manière plutôt sexy, avec mon petit pantalon blanc de chez Zara, mon top basic H&M et un ensemble de lingerie Princesse Tam-Tam couleur crème. Quand F m’a croisée, à la pause déjeuner, j’ai cru un instant qu’il allait tomber à la renverse. Il avait l’air tellement fasciné par ma chute de rein que j’en fus presque gênée. Mais enfin, j’étais de bonne humeur et ça m’a donc plutôt fait rire.
Tout à fait par hasard, dans le courant de l’après-midi, nous nous sommes retrouvés tous les deux dans le même ascenseur. Le regard qu’il porta sur moi était ostensiblement libidineux. Je crois qu’il ne s’en rendait même pas compte : c’était pathétique...
Moi, bonne poire (c’est ma nature, je suis trop gentille), ne trouvant rien à lui dire, j’ai fini par lui sourire. Tout porte à croire que dans son délire de puceau érotomane, il a pris ça comme le signe que je devais être folle de son petit corps glabre et chétif. Du coup, il a cherché à entamer la conversation, effort remarquable étant donné qu’il semblait déjà avoir du mal à avaler sa salive. Pour tout dire, j’avais même l’impression d’apercevoir une bosse douteuse au niveau de son entrejambe. Il finit par balbutier une phrase à peine audible, où je crus comprendre quelque chose du genre : « tu es vraiment bien habillée ». Pouvait-on, à notre époque, tenter une approche aussi pitoyable ? – Je parvins, en tout cas, à ne pas en rire, au prix d’un bel effort sur moi-même. Mais soudain, tout bascula, sans raison, sans explication : il se produisit dans ma psyché comme un déclic... à moins que ce ne fût un processus purement physique ?
Bon, en tout cas, j’avoue, j’ai eu soudain une énorme pulsion sur ce pauvre petit looser sans intérêt. Alors que les portes de l’ascenseur s’ouvraient, j’essayai de me raisonner, de lutter contre mes instincts profonds, puis j’ai soudain lâché prise : « Tu connais la salle de réunion du 7ème ?». Naturellement, il ne la connaissait pas : c’était le baisodrome officiel de la boîte, car elle était à l’écart et rarement utilisée pour sa destination première. J’ai l’ai donc attrapé par le bras pour l’entraîner. Vraiment, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’étais comme possédée. Croyez-le ou pas, c’était bien la première fois de ma vie que cela m’arrivait. Lui semblait complètement dépassé par les événements et se laissait faire comme un petit garçon égaré, avec sa moustache asymétrique et sa chemise mal repassée.
Une fois dans la salle, il y eut un instant de flottement. Ses derniers occupants avaient laissé le projecteur allumé, les lumières éteintes, les volets clos : une présentation commerciale se déroulait tranquillement sur le mur nu qui servait d’écran. La grande table en aggloméré entourée de chaises vides donnait une impression de désolation, presque de fin du monde. Comment ne pas se dire dans ce contexte que tout était permis ? Je savais parfaitement où je voulais en venir, j’ignorais complètement pourquoi et j’hésitais à franchir le pas pour de bon. Naturellement, F était pour sa part tout à fait ridicule, dans une situation qu’il n’avait sans doute jamais connue. Maintenant qu’il avait compris ce qui se passait, il arborait néanmoins une sorte d’assurance maladroite, qu’il s’entraînait sans doute depuis des années à jouer devant son miroir, fausse assurance teintée d’un effroi réel. Qu’allais-je donc faire de lui ? Le pire, c’est qu’il m’excitait de plus en plus, ce con !
Lui ou la situation, je ne sais pas trop et je m’en foutais bien. Soudain, il s’est jeté sur moi, me glissant sa langue dans la bouche comme un collégien. Putain, j’ai bien failli lui foutre deux baffes en le traitant de tous les noms. Tout de suite après, je me suis souvenu que c’était moi qui l’avais entraîné là et que j’avais toujours terriblement envie de lui. Une fois lancé, le loser s’enhardit. Il ne lui fallut pas très longtemps pour que sa main se fraye un passage jusqu’à mon sexe. Sa rudesse me plut. Il me sembla que c’était exactement ce que je recherchais, ce que mon corps avait senti émaner de lui. Sans doute avait-il appris l’essentiel des trucs qu’il savait sur le sexe dans des films pornos. Bizarrement, ça a son charme. Il me caressa ensuite allégrement les fesses, qu’il semblait particulièrement apprécier. Il faut reconnaître que je suis pas mal foutue et que je m’entretiens bien.
Je m’amusais en pensant que j’étais sans doute le plus beau coup de sa vie, que pour lui, avec moi, là, c’était un peu le sommet de sa vie sexuelle qui était en train de se jouer. Il aventura alors un doigt entre mes fesses, mais en coup de reins discret et efficace le ramena dans le droit chemin : les hommes sont tous les mêmes !
En moi luttaient toujours mes instincts, qui me poussaient à aller plus loin, et ma raison, qui ne comprenait pas ce qui se passait. F profita de mes absences pour passer aux choses sérieuses. Sans que je m’en sois vraiment rendu compte, il avait fait glisser mon pantalon et ma culotte jusque sur mes chevilles. Je jouissais déjà du simple fait qu’il puisse me contempler dans toute la splendeur de ma nudité. Coup de bol : j’avais rasé ma toison la veille en une mince bande parfaitement dessinée. Il glissa sa langue entre mes cuisses, d’abord timidement. J’écartai les jambes pour lui faciliter l’accès et il y alla plus franchement. En définitive, il ne s’y prenait pas trop mal, même s’il balayait un peu large. Il faut dire que dans l’état d’excitation où j’étais, il ne me fallait pas grand-chose pour me faire vibrer des pieds à la tête. Je crois que j’ai atteint l’orgasme en guère plus d’une minute.
J’ai dû un peu lui tirer les cheveux, sur le coup, mais il fallait bien que je compense le fait de ne pas pouvoir crier, sous peine d’attirer les occupants des bureaux voisins, voire de tout l’étage. Comme il avait accompli sa part de boulot, je voulus m’occuper un peu de son cas et sortis avec soin son sexe de son pantalon. Il repoussa néanmoins mon bras, ce qui m’interpella un peu. Fallait-il que je le prenne en bouche sans le toucher avec les mains ? De nouveau, il y eut un moment d’incertitude. Soudain enhardi, il reprit l’initiative en me retournant contre la table. Je fus un peu étonnée, mais ce n’était pas pour me déplaire. Là, il marqua un temps d’arrêt : j’imaginais qu’il en profitait pour reluquer un instant ma croupe parfaite. Je me cambrais à plaisir pour lui en mettre plein la vue. Il agaça un peu mon con avec ses doigts et finit par y introduire son sexe.
A dire vrai, ses proportions, sans être ridicules, étaient tout juste dans la moyenne, et je ne sentis pas grand-chose. Je résolus néanmoins d’attendre sagement qu’il eût fait sa petite affaire. Les mains plaquées sur table, je repensais aux réunions lénifiantes auxquelles j’avais assisté dans cette petite pièce austère. Je notais que la moiteur de mes fesses avait laissé leur trace en impression sur la pellicule plastique de simili bois précieux. La présentation PowerPoint continuait de se dérouler sur le mur, inutile, mais rassurante. Elle détaillait notamment le taux de pénétration de nos produits chez les 15-35 ans : je ne pus pas m’empêcher de pouffer de rire en voyant cela, mais je crois qu’il ne s’en est pas rendu compte.
En même temps qu’il allait et venait en moi, il en profitait pour me pétrir les fesses, ce qui était plutôt détendant. C’est là que se produisit le dernier rebondissement de notre histoire, et pas des moindres. Je m’aperçus soudain qu’il s’était retiré sans raison apparente : avait-il joui sans même que je m’en rende compte ? Je ne crois pas. En fait, il s’agenouilla de nouveau, m’écarta les fesses et, très brusquement, se mit à me lécher. Il était difficile de parfaitement identifier la zone, mais il me semblait bien qu’il s’appliquait méthodiquement à balader sa langue juste sur mon anus. A-t-on jamais vu ça ? C’est à peine si on se connaissait ! J’avoue que la surprise me laissa un instant sans réaction. Puis, quand j’allais me dégager de cette pratique, somme toute pas désagréable, mais quand même un petit peu déplacée, il glissa un doigt dans mon sexe tout en massant énergiquement mon clitoris. Je perdis aussitôt pied et commençai à haleter. Mon Dieu !
Naturellement, sa langue continuait de se promener allégrement entre mes fesses. Le mélange des sensations était indistinct et terriblement jouissif. Je revins un peu à moi lorsque je sentis son doigt se glisser dans mes fesses : à ce moment-là, de toute façon, je ne pouvais plus rien refuser, au contraire, je voulais tout, et plus encore. Je me cambrai, m’offrais autant que possible à toute intrusion. Mon orgasme fut hyper-violent : je m’en mordis la lèvre jusqu’au sang puis finis par choir sur le sol, vidée de toute énergie.
Après, j’étais un peu dans les vapes. Je ne sais plus trop ce qui s’est passé. Avons-nous échangé quelques banalités ? – C’est possible. Tout ce dont je me souviens vraiment, c’est de la confusion de mes sentiments. J’étais à la fois honteuse et plongée dans une extrême volupté. Je sais bien qu’il ne faut pas se poser trop de questions, surtout en matière de sexe, mais j’avais quand même du mal à ne pas m’interroger sur mon comportement. Pourquoi lui ? Là ? Maintenant ? Désormais, quand je regarde F, je me demande ce qui a bien pu me passer par la tête, comment j’ai pu faire ça avec lui. J’évite au maximum de le croiser, et on ne se parle jamais. En même temps, je crois que s’il me demandait de remettre ça, j’aurais du mal à refuser. Ce n’est pas que ce soit un super coup, mais baiser avec lui, brutalement, sans fioritures, encore aujourd’hui, cette seule idée m’excite considérablement. Allez comprendre !
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